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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 06:48
Arrêt des expulsions, baisse des loyers, un toit pour tou-te-s !

Comme tous les ans à cette époque, les associations de locataires et de solidarité et le mouvement social descend dans la rue contre les expulsions.

Il s’agit d’informer la population et de donner un coup d’accélérateur aux actions déjà en cours.

Beaucoup d’associations ont commencé bien avant ce 2 avril à rencontrer des familles en voie d’expulsion, à saisir la commission départementale de prévention des expulsions locatives, à défendre les familles au tribunal…..

C’est un travail de tous les jours, souterrain qui donne des résultats.

Les familles qui ont des impayés de loyers sont nos voisins ou des personnes que l’on côtoie tous les jours…..

Les associations qui sont sur le terrain ne distinguent pas les familles en fonction de leurs origines.

Elles défendent toutes les familles.

Un enfant qui se retrouve dans la rue est un enfant qui va vivre dans l’insécurité et qui risque de se retrouver dans une famille d’accueil….ses parents n’ayant eu comme « faute » que celle d’être pauvre.

A Paris cette journée de mobilisation donne lieu à une manifestation qui part de la République à 14 H 30….d’autres rassemblement unitaires sont organisés dans d’autres villes.

« Le 1er avril sonne la fin de la trêve hivernale et le sinistre retour des expulsions sans relogement, pour plus de 120 000 locataires du privé comme en HLM qui ont reçu un jugement d’expulsion. Un triste record. La situation des locataires se dégrade rapidement, sous l’effet de la hausse des loyers, de la montée du chômage et de la pauvreté, et de l’érosion des allocations logement.



Même la trêve hivernale n’est plus respectée, puisque les expulsions se sont abattues tout l’hiver contre les habitants de bidonvilles, à Calais, Paris et ailleurs .... Et des descentes de police ont lieu en guise de représailles contre les résidents de foyers de travailleurs migrants en lutte ...

Plutôt que d’encadrer les loyers, augmenter les APL et donner une bouffée d’oxygène aux locataires, aux petits salariés, aux jeunes, aux retraités modestes, ou aux précaires, le Gouvernement choisit d’aggraver la situation : suppression des subventions à la production de logements sociaux, baisse des APL, renforcement des cadeaux fiscaux aux riches investisseurs, soutien aux promoteurs et à la spéculation avec les programmes d’urbanisme (grand Paris, ANRU … ).
La marchandisation du logement social se poursuit, transformant les locataires HLM en “clients”, et les bailleurs sociaux en “investisseurs”, encourageant la vente, la “valorisation du patrimoine”, la construction de HLM par les promoteurs, la destruction des quartiers populaires, et des salaires mirobolants pour certains dirigeants HLM sans oublier des parachutes dorés de plusieurs centaines de milliers d’euros ...

Le droit au maintien dans les lieux pour les locataires HLM est fragilisé, tandis que les bailleurs privés disposent de privilèges pour expulser leur locataire (congé vente, reprise). Le projet de Loi Egalité Citoyenneté prévoit de généraliser les locations de HLM par les petites annonces internet, ainsi que la cotation de la demande HLM qui en zone tendue maintient éternellement les mal logés dans la file
d’attente ...

· Arrêt des expulsions,
· Baisse des loyers, des charges et généralisation de l’encadrement des loyers,
· Construction massive de vrais logements sociaux,
· Renforcement et respect des droits des locataires, des mal logés, des sans logis, des réfugiés, des résidents de foyers, ...
· Application et amélioration des lois les concernant : réquisition, DALO, droit à l’hébergement et abrogation de la loi Boutin,
· Arrêt de la marchandisation des HLM, des cadeaux fiscaux aux investisseurs et aux riches, des politiques d’urbanisme spéculatives,
· Rétablissement des aides à la pierre, renforcement des APL et du Livret A, taxation des profits spéculatifs,

1er signataires :
Plate-forme logement des mouvements sociaux, ACDL, AFVS, ATMF (Association des Travailleurs Marocains en France), Bagagérue, CAL (Comité d’Action Logement), CLAC 12e, CGT, CNAFAL (Conseil National des Associations FAmiliales Laïques) , COPAF (COllectif Pour l’Avenir des Foyer , CSFR (Collectif de Soutien aux Familles Roms de St Denis), DAL(Droit Au Logement), Fondation COPERNIC, FSU (fédération synd. Unitaire), SM (Synd. de la Magistrature), Solidaires, STOP précarité, SUD Santé sociaux, USP (Union Syndicale Psychiatrique)

D’autres signataires vont se joindre à cet appel….

Ce combat est un combat pour la dignité, contre la misère , pour le droit pour toutes et pour tous de disposer d’un logement décent.

Arrêt des expulsions, baisse des loyers, un toit pour tou-te-s !
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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 07:34
BILAN D'UNE SOIREE CINEMA

Après le film "L'homme qui répare les femmes"

Ce mardi 22 mars 2016, ce sont près de 120 spectateurs qui se sont retrouvés au Cinéma "La Grange" à la Ferme des Jeux de Vaux le Pénil.

Au programme : "L'homme qui répare les femmes", un documentaire poignant sur des faits que la communauté internationale peine à mettre en avant.

(voir nos pages précédentes)

Avant que le film soit lancé, Jean-François Chalot a invité la salle à observer une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles, et pour marquer notre solidarité avec le peuple belge.

A l'issue de la projection, l'émotion dans la salle était palpable, et comme il en avait été convenu, une petit temps d'échanges s'est instauré.

Les propos ont porté sur le silence qui entoure les faits exposés dans le film, ces viols qui sont devenus une arme de guerre (ils l'ont sans doute été de tous temps et partout). Les témoignages, les scènes évoquées sont effroyables, mais on y décèle aussi tellement d'espoir

Au delà de ça, les raisons de ce silence lié aux intérêts financiers des grands groupes, mais aussi politiques sans aucun doute. Toutes ces questions sont évoquées, par touches, par suffisamment.

Les interrogations sur ce que l'on peut faire pour dénoncer, alerter et que ces pratiques barbares cessent. Informer étant un minimum et former la jeunesse, futurs citoyens du monde.

Familles Laïques de Vaux le Pénil avait proposé au lycée Simone SIGNORET d'inviter trois classes de terminales à une séance à 14h00 ce même mardi, séance ouverte à tout public dans le cadre d'un partenariat avec la Ferme des Jeux. Le sujet, le thème du film, très sensible et à priori a fait craindre, légitiment, que ce dernier soit trop dur pour des lycéens. Après avoir vu le documentaire, je pense que cette crainte était superflue et de l'avis même de certains jeunes du même âge présents dans la salle, ce film est à voir. Nous envisageons, en accord avec la Ferme des jeux, de reproposer ce film.

Un regret cependant : nous avions monté ce projet après avoir été en contact, à sa demande, avec l'association "les étoiles flamboyantes du Congo", domiciliée à Vaux le Pénil, et qui nous a fait faux-bond et n'était pas représentée lors de la projection. Leur éclairage aurait sans doute était un plus au moment de nos échanges.

Surtout, n'hésitez pas à faire des commentaires sur ce film, sur votre sentiment, en utilisant le lien-ci dessous.

Patrice THEVENY

Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 07:14
22 Mars à 20 Heures : projection du film ' l'homme qui répare les femmes" à Vaux-le-Pénil à la ferme des jeux
22 Mars à 20 Heures : projection du film ' l'homme qui répare les femmes" à Vaux-le-Pénil à la ferme des jeux

Lu sur le site d’Amnesty International

http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Mon-corps-mes-droits/Actualites/Homme-qui-repare-les-femmes-sort-en-salle-17435?gclid=COXJhs_f0csCFcfgGwodU9MNRA

L'Homme qui répare les femmes suit l’histoire et le combat du docteur Mukwege, tant au Congo que lors de ses déplacements internationaux. En s’installant dans son quotidien et dans celui de quelques-unes de ses patientes à l’hôpital de Panzi, en l’accompagnant aussi lors de déplacements en Europe ou aux Etats-Unis, où il est régulièrement invité à parler de la situation des femmes du Kivu, ce film révèle comment et combien cet homme fait bouger les choses et donne espoir à la société congolaise.

Les nombreuses thématiques traitées par le film rejoignent celles que nous portons : dénonciation du recours au viol comme arme de guerre, impunité, exploitation des minerais des conflits, accès et exercices des droits sexuels et reproductifs.

C’est donc tout naturellement qu’Amnesty International France est partenaire de ce film et l'accompagne dans sa sortie nationale le 17 février.

Le film a été co-écrit par Colette Braeckman et Thierry Michel. Ce dernier en est également le réalisateur. Thierry Michel a notamment réalisé les documentaires : Gosses de Rio, Zaïre, Le cycle du serpent, Donka, radioscopie d’un hôpital africain, Mobutu, roi du Zaïre, Iran sous le voile des apparences, Congo River , Katanga Business , L’Affaire Chebeya, un crime d’Etat ?

Colette Braeckman est une éminente spécialiste de l’Afrique centrale et a écrit de nombreux ouvrages dont : Le Dinosaure ou le Zaïre de Mobutu , Rwanda, histoire d’un génocide, Les racines de la violence , L’enjeu congolais , Les nouveaux prédateurs.

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 06:11
Le film : « l’homme qui répare les femmes » le 22 mars à  20 H à  la ferme des jeux de Vaux-le Pénil

« Le docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice… »

Ces femmes qui ont tant souffert au Congo :

Plus de 2 millions d’entre elles ont été violées….

Leurs bourreaux s’en sont pris aux femmes de tous les âges et même aux enfants

Ces femmes se mobilisent, se reconstruisent avec l’aide de celui qui répare les femmes mais aussi parce qu’elles se lèvent, réagissent, combattent…..

La photographie montre l’ une de ces assemblées de femmes.

C’est impressionnant et émouvant.

Les associations Etoile Flamboyante du Congo et Familles Laïques de Vaux-le-Pénil vous attendent

Mardi 22 mars à 20 Heures à la ferme des jeux de Vaux-le Pénil

Ce film documentaire va vous toucher profondément, vous émouvoir…..

C’est un film pour adultes qu’il faut voir absolument !

La projection sera suivie d’un débat ou du moins d’un échange.

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 06:55
L’expulsion locative est un drame social et humain !

Des dizaines de milliers de familles ressentent la peur et même le désespoir : la fin de la trêve hivernale arrive au galop.

Il reste encore 15 jours de répit.

Chaque année plus de 140 000 ménages sont assignés en justice pour, le plus souvent des impayés de loyer.

Ce chiffre est en hausse continuelle.

Les expulsions effectives avec concours de la force publique concernent à peu près 10% des familles menacées.

« En 2011 (derniers chiffres connus), 145 828 ménages ont été assignés en justice pour impayés de loyer ou défaut d'assurance. Parmi ces assignations, 113 669 décisions de justice prononçant l'expulsion ont été rendues. Un chiffre en constante hausse : 81 080 décisions de justice avaient été rendues dix ans plus tôt pour le même motif. »

En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/01/combien-de-locataires-sont-expulses-chaque-annee-en-france_3151401_3224.html#T3f08e6MBVl7Ous0.99

C’est un nombre considérable.

Ce sont autant de familles qui se retrouvent dans la rue ou dans des hôtels souvent sordides.

C’est souvent l’errance urbaine qui commence : les hôtels sont à la périphérie des villes loin des écoles, c’est la misère qui s’installe et le traumatisme profond qu’est l’expulsion.

La double peine, sévère – le mot est faible- insupportable arrive très vite : c’est le placement des enfants qui survient dans des familles d’accueil et parfois dans des foyers.

La famille est écartelée, séparée et même détruite.

Le CNAFAL en 2004 et 10 ans plus tard en 2014 a réalisé une étude

http://www.cnafal.org/le-cout-dune-expulsion-locative/

Il a chiffré le coût financier, il est considérable…. Plus élevé pour la collectivité que si elle prenait à sa charge les loyers !?

Evidemment qu’elle ne peut pas le faire, c’est une question d’équilibre et de justice !

Par contre les pouvoirs publics se doivent d’accompagner les familles en difficulté, d’aider financièrement celles qui survivant sous le seuil de la pauvreté ne peuvent pas payer leurs loyers et charges.

Combien de personnes pourraient d’ailleurs assumer leurs « responsabilités » de locataires avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté ?

Sur le terrain, les militants de la solidarité connaissent cette réalité et cette autre : beaucoup de familles menacées d’expulsions ne préviennent ni les services sociaux, ni les associations, ni leurs amis des menaces qui pèsent sur eux.

Elles sont comme tétanisées.

Elles ne sont pas- comme le croient à tort certains- des spécialistes de la quête d’une aide, elles se taisent et attendent le couperet.

Parfois elles assistent à leur condamnation par le tribunal, souvent elles ne se déplacent pas.

Les bailleurs, eux sont représentés par leurs avocats et les quelques avocats défenseurs, commis d’office, trop peu nombreux font parfois le minimum …..

Quelques avocats d’office, c’est tout à leur honneur mènent le combat mais ils sont si peu nombreux.

Les expulsions sans relogement doivent être proscrites.

Il existe tout un « arsenal » encore mal utilisé comme le protocole de cohésion sociale qui n’est pas toujours proposé, le recours à la commission départementale de prévention des expulsions (la CCAPEX) parfois oubliée.

Si nous voulons que les familles les plus en difficultés puissent régler leurs loyers, il est nécessaire que ces loyers soient réellement sociaux….trop de familles qui attendent en vain un logement social se rabattent sur du privé, trop cher.

Les constructions de logements sociaux en nombre suffisant doivent reprendre à un rythme accéléré….

Tout un programme réaliste et URGENT à réaliser.

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 11:52
L'HOMME QUI REPARE LES FEMMES

L'homme qui répare les femmes

L'association "Etoiles flamboyantes du Congo" est domiciliée à Vaux-le Pénil

C’est une association humaniste, laïque implicitement, bannissant tout obscurantisme.

Elle parraine ce film et Familles Laïques s'associe à la promotion de ce film documentaire

qu'il faut voir absolument.

Il est programmé ce mardi 22 mars à 20h00 au cinéma LA GRANGE de la Ferme des Jeux de VAUX LE PENIL.

Synopsis et détails

Prix Sakharov 2014, le Docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Fin 2012, le Docteur est l’objet d'une nouvelle tentative d’assassinat, à laquelle il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus des Nations unies. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice.

Ce film documentaire est poignant, même les moins sensibles ne ressortent pas indemnes de la projection. Mais il faut le voir sachant que un temps, ce film a été interdit de diffusion au Congo et qu'il faut que tout ce qui se passe depuis des années se sache.

A déconseiller aux plus jeunes

Venez nombreux et nombreuses. Après une courte introduction le film démarrera.

Si certaines personnes souhaitent s'exprimer et échanger à la fin, cela sera tout à fait possible.

Patrice THEVENY,

Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil

(je n'ai pas encore vu le film)

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COMMUNICATION

UNE GREVE ILLIMITEE POUR UN PRINCIPE
AU LYCEE DU MEE SUR SEI
NE

http://www.cdafal77.fr/grevemee.html

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 09:07
5ème Edition des assises de la vie associative locale

Suite du compte -rendu

Intervention de Monsieur le Maire

Merci d’avoir répondu à cette invitation. D’avoir pris sur ce temps fleurissant pour passer quelques heures de travail. Et de vous dire l’importance que nous, élus, y attachons.

Une nouvelle fois, vous serez mis à contribution pour réfléchir et pour inviter aussi la Ville à tirer les conséquences des débats de ce jour touchant aux enjeux de l’accessibilité au monde associatif

En 2014, lorsque les Pénivauxois nous ont fait confiance, la question de la lutte contre toutes les formes d’isolements devait être un enjeu politique majeur. Non qu’elle ne le fut point auparavant, mais elle devait le devenir encore davantage.

C’est là un défi collectif, bien sûr pour la Ville mais aussi pour les associations. L’objet même de la réunion de ce jour, c’est d’arriver je l’espère à une solution très concrète qui nous conduirait à ce que l’accessibilité soit facilitée sous toutes ses formes.

Accéder à la vie associative, c’est pour un certain nombre de nos concitoyens rompre un isolement qui n’est d’ailleurs pas uniquement générationnel. C’est aussi s’ouvrir aux actifs qui fréquentent peu nos services publics ou quelque fois la vie associative

Il s’agit bien là de créer les conditions pour que tous les Pénivauxois puissent s’engager dans la vie associative.

C’est cela le défi, c’est cela l’enjeu politique, c’est cela la perspective dans laquelle nous devons nous engager.

Vous avez travaillé il y a un peu plus d’un an, à l’initiative de Monsieur Chalot, à la l’élaboration de la Charte de la vie associative. Il s’agissait pour nous de réaffirmer solennellement à la fois l’indépendance du mouvement associatif mais aussi de créer les conditions claires des relations entre les associations et la Ville, et au-delà, avec d’autres partenaires.

C’est le sens de cette charte qui fixe un cadre au sens institutionnel du terme. Qui fait que nous ne soyons pas seulement dans une relation purement contractuelle visant à mettre à disposition des lieux et à négocier des subventions.

Je veux dire à ce titre que l’effort budgétaire que nous vous avons demandé de consentir, important quelquefois pour certaines associations, a été d’autant plus apprécié que l’ensemble des mesures que nous avons prises commence à porter ses fruits.

Je rappelle que la dotation de l’Etat, qui était de 1,1 million d’euros en 2013, ne sera plus que de 40 000 euros l’année prochaine. Vous pouvez ainsi prendre la mesure de l’effort que la Ville a dû et doit consentir en votre nom, et qui nous a amené à vous mettre à contribution.

Merci d’avoir entendu, compris et partagé cet effort.

Sans le tissu associatif, Vaux-le-Pénil, ne serait pas ce qu’elle est. Ce tissu associatif fait le suc, voire l’identité de notre ville

On dénombre 100 associations et entre 5 et 6 000 personnes qui sont des adhérents actifs. Nombre d’entre vous sont membres de plusieurs associations. Et cela n’a pas de raison de s’arrêter, il ne faut pas s’interdire de croître. A une réserve près, et vous comprendrez que ce sera un grand enjeu de l’avenir. Car autant il faut une universalité dans le service public, autant il faut désormais entendre que notre première responsabilité en tant qu’élus, c’est de nous adresser aux Pénivauxois.

Et je le dis ici, il va falloir avec certaines associations, qui réunissent 95 % de non Pénivauxois, entamer un dialogue pour bien leur expliquer que notre responsabilité, même si nous sommes inscrits dans une logique communautaire, c’est d’abord de nous adresser aux Pénivauxois et de privilégier les Pénivauxois..

Et cela signifie donc que dans certains choix que nous ferons, dans l’ordre des priorités, nous privilégierons les Pénivauxois. Car les Pénivauxois n’ont pas à payer des activités qui profitent à d’autres.

Ensuite, faire des efforts, pour quoi faire ? Faire en sorte d’accueillir d’avantage de personnes isolées, mais aussi réinvestir. Car le propre d’une commune, c’est aussi de créer les conditions de disposer d’équipements qui permettent d’améliorer la vie associative.

Et en cela, les efforts qui ont été fournis vont nous permettre de réinvestir à moyen terme dans des lieux qui accueillent les associations sportives. Nous allons par exemple rénover le sol du gymnase Ladoumègue. Un dialogue a été entamé pour accompagner la rénovation à venir du collège La Mare aux Champs, avec peut être un doublement de la superficie du gymnase.

Seconde perspective, imaginer un lieu dévolu à la danse. Il faut sanctuariser les équipements. Nous allons consacrer un espace à la danse sur toutes ses formes, et si tout va bien, cela se fera dans l’enceinte de la Ferme des Jeux.

A plus long terme, peux être faudra-t-il agrandir la maison des associations. Et peut-être y consacrer un espace pour les jeux de carte.

La politique c’est donner du sens à son action et c’est cela que nous vous demandons aujourd’hui.

Le sens, la perspective, c’est de dire que tous ces efforts ne sont pas comptables. Ils le sont dans le cours terme, mais ils ont d’abord comme perspective de retrouver des moyens d’action et de conserver l’identité de cette ville et les raisons pour lesquelles nous y sommes tous attachés.

D’autres défis sont à relever.

Certains cadres du monde associatif vieillissent, et donc va se poser et se pose déjà quelque fois déjà les questions de la transmission, de la succession, de la capacité à trouver des bénévoles qui vont s’engager.

Car quand on parle de l’accessibilité à la vie associative, c’est aussi l’accessibilité à des responsabilités. Les actifs de notre ville ne sont pas assez investis dans la vie associative. Il nous appartient collectivement d’aller les chercher ou de trouver des idées qui leurs permettent de s’intéresser à la vie associative pour qu’eux-mêmes s’y engagent et s’y investissent.

Voilà ce que je voulais vous dire en introduction en vous souhaitant de beaux travaux

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 22:36
 2° petit déjeuner associatif de Melun

Nous avons déjà parlé du p’tit déj associatif de Melun

http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/2016/02/des-p-tits-dejs-associatifs.html

Voici le compte-rendu effectué par Véro, qu’elle en soit remerciée

Rappel : le 1° petit déjeuner associatif a eu lieu en octobre 2015. Ces petits déjeuners ont pour but de rapprocher les Melunais à travers leurs associations

Samedi 20 février à 10h, gymnase Jacques Marinelli

Sont représentées aujourd’hui des associations sportives, culturelles et sociales, qui démontrent la richesse des ressources dans la ville.

Rappel : Une association est une personne morale composée de personnes physiques.

Thème : la méthodologie de projet

1 – Faire un diagnostic : ABC (= Activité Besoin Compétences), c’est-à-dire définir

-le territoire,

-les acteurs,

-les projets existants sur un même thème – ce qui facilitera les financements,

2 – Lier ces différents éléments.

ex : l’association Coeurel, basée à l’Almont, née avec l’idée d’innover. Elle fonctionne à travers des cafés associatifs et fait de la médiation pour recréer du lien social.

3 – Mettre en place le projet

Faire une étude de marché = voir ailleurs ce qui se fait

Evaluer le budget prévisionnel : loyer + salaires + matériel

Etablir un calendrier = planification des actions

Trouver des partenaires :

- La Ville = force institutionnelle,

- Les autres associations = mutualisation de matériel

Les subventions publiques étant en baisse, il faut trouver des fonds ailleurs.

- Le mécénat est une démarche désintéressée des entreprises : 5‰ de ses bénéfices peuvent y être dévolus, dont 60% sont défiscalisables.

- Le sponsoring subventionne en échange de publicité.

- L’argent privé, sous forme d’« appels à projet » : par ex Kisskiss bankbank ou Ulule

4 – Communiquer : se faire connaître

Contacts

Association Coeurel (médiation/prévention)

Directeur M. Patrick Plessier

06 20 74 18 02

contact@coeurel.fr

Radio de quartier

Joseph : 06 26 08 26 66

jpululu@yahoo.fr

SKEAF (réinsertion par le bateau)

Voir site

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 08:16
Assises de la Vie associative de Vaux-le-Pénil : Comment faciliter l’accès des personnes et des familles aux Associations ?

INTERVENTION DE CHRISTIAN DELECOURT, SOCIOLOGUE

ASSOCIATIONS & ACCESSIBILITE

Assises de la vie associative – Vaux le Pénil – 13/02/2016

Comment faciliter l’accès des personnes et des familles aux Associations ?

Principales sources

http://www.associations.gouv.fr/

http://www.recherches-solidarites.org

Le secteur associatif Etat des lieux

En France :

1.300.000 associations

16 millions de bénévoles

Près de 1,9 millions de salaries

Culture et Loisirs : 46,1 %

Solidarité, santé, éducation : 24,1 %

Sport : 17,8 %

Divers : 12 %

A NOTER : Aujourd’hui, quatre millions de Français de plus de 60 ans sont engagés bénévolement dans une association, voire dans plusieurs. Si l’on élargit l’observation à tous les secteurs dans lesquels se développe le bénévolat (dans les écoles, les mairies, les églises, les syndicats ou les partis politiques, ou encore autour de soi, au-delà de la sphère familiale...), on compte environ 6,7 millions de Français de plus de 60 ans : soit près d’un sur deux !

D’autre part 1/3 des 18-24 ans sont engagés dans la vie associative.

Le secteur associatif - Etat des lieux

En Seine et Marne :

environ 21.000 associations

220.000 bénévoles

Culture et Loisirs : 47,7 %

Solidarité, santé, éducation : 22,1 %

Sport : 18,3 %

Divers : 11,9 %

A Vaux le Pénil :

100 associations

environ 700 bénévoles

Culture et Loisirs : 45

Solidarité, santé, éducation : 30

Sport : 20

Divers : 5

Le monde associatif : un acteur majeur de la cohésion sociale

Une étude de 2015 réalisée par « Recherches & Solidarités » et intitulé « La France bénévole, les mille et une façons d’agir » est riche d’enseignements sur l’engagement associatif en France.

  • La principale préoccupation des personnes qui s’engagent porte sur la cohésion sociale : 85 % des personnes interrogées estiment que la cohésion sociale est aujourd’hui menacée en France. C’est la traduction d’un profond malaise de la société française.

  • De ce fait l’engagement associatif permet de se sentir utile, de pouvoir agir Les bénévoles témoignent clairement, dans leurs motivations, de cette envie de tenter de changer les choses. Ils mettent plus en avant le souhait de jouer un rôle dans la société, d’être utile aux autres. Ils souhaitent aussi réagir aux injustices, et utiliser leurs compétences pour l’intérêt général. Ils ne négligent pas pour autant, et c’est très important pour l’équilibre de leur démarche, leurs motivations personnelles à rencontrer d’autres personnes, à être partie prenante d’un projet et aussi à développer des compétences et des savoir-faire.

  • Bref ce qui est au cœur de l’engagement associatif c’est le lien social, c'est-à-dire le fait de répondre à deux besoins fondamentaux de tout être humain, le besoin de protection et le besoin de reconnaissance (cf les travaux du sociologue Serge Paugam)


  • Cette étude montre également que l’engagement associatif a des effets positifs sur la santé et sur le bien être personnel, que pour les plus jeunes c’est une façon d’acquérir et de valoriser des compétences et que pour les plus âgés c’est une manière d’intégrer une équipe

Le monde associatif : le poids des mots

  • Il y a des mots qui parlent à tout le monde, d’autres qui laissent plus indifférents, d’autres encore qui ont plus d’impact auprès de certains. Ainsi, à la différence des termes philanthrope et militant, un peu en retrait, ceux de bénévole, responsable, solidaire et citoyen font la quasi-unanimité des répondants à l’enquête. Les nuances sont minimes entre les plus âgés, plus présents dans les associations, qui préfèrent celui de bénévole, et les plus jeunes qui mettent davantage en avant celui de solidaire. En revanche, les hommes sont plus sensibles aux notions de citoyenneté et de militance, les femmes préfèrent les notions de générosité et d’altruisme. Le choix des mots est donc loin d’être indifférent pour convaincre les uns et les autres de se mobiliser sur une action ou au sein d’une association.


Le monde associatif : les freins à l’engagement

  • Parmi les freins invoqués sans être insurmontables on trouve :

La mobilité géographique,

Le manque d’informations,

Le manque d’opportunité,

Le manque de temps

La peur que l’association en demande trop

  • Les raisons avancées qu’il est plus difficile de contourner ne rassemblent finalement qu’environ 20% des répondants. Ce sont ceux qui déclarent je ne vois pas ce que ça pourrait m’apporter ; je ne me sentirais pas à l’aise dans une association ; je ne crois pas en avoir les moyens financiers ; j’ai peur que, dans une association, on m’impose des choses. Ils s’appuient parfois sur une regrettable mauvaise expérience associative ou sur l’image que renvoient certaines associations, en décalage avec les comportements et les attentes des bénévoles d’aujourd’hui.

La notion d’accessibilité L’approche du Conseil de l’Europe

Une définition du Conseil de l’Europe (12 décembre 2007).

La « conception universelle » est une stratégie qui vise à concevoir et à élaborer différents environnements, produits, communications, technologies de l’information et services qui soient, autant que faire se peut et de la manière la plus indépendante et naturelle possible, accessibles, compréhensibles et utilisables par tous, de préférence sans devoir recourir à des solutions nécessitant une adaptation ou une conception spéciale.

1° principe : Egalité d’accès (pas de discriminations). A vérifier au niveau des statuts de l’association

2° principe : Souplesse de l’engagement. Voir quelles contraintes sont générées par l’engagement associatif

3° principe : Une communication adaptée. Voir si l’association et son action sont visibles et compréhensibles.

La notion d’accessibilité L’approche de la

Caisse d’Allocations Familiales

Les CAF demandent aux Centres Sociaux qu’elles financent :

  • d’une part l’importance du tissu associatif local

  • d’autre part la place du Centre Social dans ce tissu associatif

La circulaire CNAF de Juin 2012 a en quelque sorte théorisée la question de l’accessibilité en mettant en avant 5 niveaux d’accessibilité à un Centre Social que l’on peut appliquer à toute association.

Du point de vue des usagers et des habitants, les modalités de participation correspondent à différents niveaux d’engagement :

- la présence, consommation de services ou d’activités;

- l’implication dans une instance d’information et de consultation ;

- la contribution momentanée à une activité ou à un projet collectif ;

- la collaboration « permanente » et la prise de responsabilité ;

- la contribution au processus de décision.

Les facteurs qui favorisent ou défavorisent l’accès

aux associations

Les aspects financiers : le montant des adhésions, les remboursements de frais, les éventuelles rémunérations des dirigeants, les subventions et le mécénat, le financement des formations.

La protection sociale : la reconnaissance du bénévolat, la responsabilité des dirigeants, les assurances

La gestion du temps : Les congés pour s’engager, pour représenter son association, pour se former. La disponibilité effective des adhérents.

La communication : importance du choix des mots, de l’accueil et d’une stratégie de communication pour se faire connaître et rendre attractive l’association (valoriser le sens de l’engagement associatif). L’utilisation du numérique.

Le partenariat : la coopération inter associative sur les territoires permet de développer l’engagement des personnes (cf Vaux le Pénil)

Le soutien des politiques publiques


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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 08:33
photographie de Jean-Pierre Maillot

photographie de Jean-Pierre Maillot

Voici un compte rendu des assises, texte écrit par une bénévole, merci à Véronique

demain nous joindrons l'exposé de Christian Delecourt


Maison des Associations
samedi 13 février à 14h

Thème :
Ouverture des Assises par Jean-François Chalot, délégué municipal à la vie associative.
> Rompre l’isolement, de quelque nature qu’il soit, grâce aux associations. Pour ce faire la municipalité s’est engagée à soutenir les associations en difficultés (à cause d’une baisse de fréquentation par exemple)

M. Christian Delecourt, sociologue, présente ensuite un état des lieux de l’accès aux associations sur le territoire.

Atelier 1 : assurer l’égalité d’accès
> tarifs abordables
> abonnements annuels, offres spéciales, tarifs réduits en fonction de certains critères (salaire, nombre d’adhérents de la même famille, paiement fractionné, …)
> aides variées : CE, CAF, …
> sponsors pour une réduction du montant de l’adhésion et/ou des séances
> bénévolat, mutualisation du matériel et/ou des salles (ex : Familles Laïques) pour une réduction des coûts

Atelier 2 : dispositifs d’accès à disposition
> « Passeport Loisirs » de la CAF pour les enfants
> « Coupons Sport » de l’AMCV
> « Tickets Services » de la CCAS (10 ou 20 € : un service compliqué cependant pour l’association
> paiements fractionnés
> réduction sur l’activité pour les membres bénévoles actifs

Atelier 3 : l’engagement social, ou comment faire d’un bénéficiaire un acteur ?
Constat : dans toutes les associations, ce sont les mêmes personnes qui s’investissent tous les ans.
Question : comment avoir la fibre associative ? On ne peut contraindre personne à être bénévole.
Problèmes :
- le temps
- la responsabilité (pénale, financière)
Solutions
- inciter les adhérents à devenir actifs
- préparer les jeunes pour prendre la relève
- utiliser davantage les « services civiques » :
Conditions :
en complément d’un poste déjà existant
engagés pour 12 mois maximum à raison de 24 h/semaine maximum.
ces jeunes touchent 500€/mois non imposables, qui coûtent 7 €/mois à l’association
toutes les associations peuvent y prétendre sur dossier (voir Reso 77)
Comment ?
Il existe des formations gratuites et en libre accès sur Internet : les MOOCS
Le Forum des associations de VLP aura lieu le dimanche 11 septembre 2016.

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 11 octobre 2024

 Vendredi 08 novembre 2024

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France