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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 06:34

La trêve hivernale s’arrête le 31 mars et les expulsions locatives vont reprendre.

Beaucoup de familles vivent dans l’angoisse ….

Certaines connaissant un peu les rouages et arcanes ou étant conseillées par une association ont pris les devants en déposant un dossier de surendettement dans les temps ou en signant un protocole de cohésion sociale….

D’autres, isolées, pas informées attendent.

C’est le sauve qui peut, on place des meubles chez des tiers, on sollicite la famille pour un hébergement ou alors on attend….C’est le désespoir.

Pendant ces quelques semaines précédant la date du couperet, la famille vit dans l’inquiétude, les enfants ont du mal à apprendre leurs leçons et même à suivre en classe.

Les professeurs sentent que « quelque chose ne tourne pas rond ».

La décision de « justice » qui a été prise il y a quelques temps et qui a été suspendue va être exécutée.

C’est le jour J , particulièrement sombre qui arrive, inexorable et la famille se retrouve sur le pavé.

La société qui prévoit, sans état d’âme l’expulsion, prévoit aussi que les familles pourront être hébergées dans des hôtels, parfois sordides…. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a

C’est la collectivité qui prendra en charge tous ces frais.

Cela coûte cher, très cher.

Des enfants sont alors placés dans des familles d’accueil car les institutions considèrent qu’ils ne sont pas en sécurité…..Evidemment quand on réside dans un hôtel, souvent à la périphérie des villes, loin de tout et que cet hôtel est une « résidence » précaire :

Des familles suivent un parcours insécurisant d’un hôtel à l’autre.

Un enfant placé, c’est un coût pour le Conseil Départemental de 5000 € environ…..

C’est un coût financier exorbitant et le coût social et humain est lui, plus qu’élevé.

On connaît bien la typologie de ces familles expulsées : ce sont pour la plupart des familles qui ont connu un incident de la vie (chômage, séparation…) ou qui structurellement ont du mal à payer leur loyer.

Comment faire pour régler un loyer quand on survit sous le seuil de pauvreté ?

Quand une famille est logée par un bailleur social, il est possible avant l’expulsion de signer un protocole de cohésion sociale : le locataire règle un mois et s’engage à respecter un échéancier.

C’est un progrès indéniable…..Sauf quand ce locataire est incapable de payer, tant sa situation est compromise.

Quand une famille a un bailleur privé, rien de tout cela n’est possible, il ne lui reste plus qu’à s’adresser à la CCAPEX , commission départementale de prévention des expulsions.

En Seine et Marne cette commission fonctionne bien, les familles sont reçues, écoutées et une solution est recherchée.

Le problème, ce sont toutes les familles qui ne savent pas où aller.

Les associations multiplient le nombre de permanences ouvertes mais le nombre de bénévoles formés et disponibles ne suffit pas.

Nous proposons que se tienne une réunion regroupant les décideurs, les institutions et les associations de solidarité afin que des voies de changement soient trouvées.

Il n’est plus possible d’accepter qu’en 2016, des familles aient une double peine : vivre dans la misère et se retrouver éclatées ou en déshérence.

Aucune expulsion sans relogement décent ne devrait être prononcée.

Pas d’expulsion locative sans relogement !
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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:08
La chasse aux oeufs à Vaux-le-Pénil

Le Comité des fêtes organise une chasse aux œufs ouverte aux enfants le DIMANCHE MATIN 27 MARS

Comme pour toutes les initiatives qu'il prend sur la ville, le Comité des fêtes recherche à créer du lien social et à favoriser la convivialité.

Alors rendez-vous demain !

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 06:48
Arrêt des expulsions, baisse des loyers, un toit pour tou-te-s !

Comme tous les ans à cette époque, les associations de locataires et de solidarité et le mouvement social descend dans la rue contre les expulsions.

Il s’agit d’informer la population et de donner un coup d’accélérateur aux actions déjà en cours.

Beaucoup d’associations ont commencé bien avant ce 2 avril à rencontrer des familles en voie d’expulsion, à saisir la commission départementale de prévention des expulsions locatives, à défendre les familles au tribunal…..

C’est un travail de tous les jours, souterrain qui donne des résultats.

Les familles qui ont des impayés de loyers sont nos voisins ou des personnes que l’on côtoie tous les jours…..

Les associations qui sont sur le terrain ne distinguent pas les familles en fonction de leurs origines.

Elles défendent toutes les familles.

Un enfant qui se retrouve dans la rue est un enfant qui va vivre dans l’insécurité et qui risque de se retrouver dans une famille d’accueil….ses parents n’ayant eu comme « faute » que celle d’être pauvre.

A Paris cette journée de mobilisation donne lieu à une manifestation qui part de la République à 14 H 30….d’autres rassemblement unitaires sont organisés dans d’autres villes.

« Le 1er avril sonne la fin de la trêve hivernale et le sinistre retour des expulsions sans relogement, pour plus de 120 000 locataires du privé comme en HLM qui ont reçu un jugement d’expulsion. Un triste record. La situation des locataires se dégrade rapidement, sous l’effet de la hausse des loyers, de la montée du chômage et de la pauvreté, et de l’érosion des allocations logement.



Même la trêve hivernale n’est plus respectée, puisque les expulsions se sont abattues tout l’hiver contre les habitants de bidonvilles, à Calais, Paris et ailleurs .... Et des descentes de police ont lieu en guise de représailles contre les résidents de foyers de travailleurs migrants en lutte ...

Plutôt que d’encadrer les loyers, augmenter les APL et donner une bouffée d’oxygène aux locataires, aux petits salariés, aux jeunes, aux retraités modestes, ou aux précaires, le Gouvernement choisit d’aggraver la situation : suppression des subventions à la production de logements sociaux, baisse des APL, renforcement des cadeaux fiscaux aux riches investisseurs, soutien aux promoteurs et à la spéculation avec les programmes d’urbanisme (grand Paris, ANRU … ).
La marchandisation du logement social se poursuit, transformant les locataires HLM en “clients”, et les bailleurs sociaux en “investisseurs”, encourageant la vente, la “valorisation du patrimoine”, la construction de HLM par les promoteurs, la destruction des quartiers populaires, et des salaires mirobolants pour certains dirigeants HLM sans oublier des parachutes dorés de plusieurs centaines de milliers d’euros ...

Le droit au maintien dans les lieux pour les locataires HLM est fragilisé, tandis que les bailleurs privés disposent de privilèges pour expulser leur locataire (congé vente, reprise). Le projet de Loi Egalité Citoyenneté prévoit de généraliser les locations de HLM par les petites annonces internet, ainsi que la cotation de la demande HLM qui en zone tendue maintient éternellement les mal logés dans la file
d’attente ...

· Arrêt des expulsions,
· Baisse des loyers, des charges et généralisation de l’encadrement des loyers,
· Construction massive de vrais logements sociaux,
· Renforcement et respect des droits des locataires, des mal logés, des sans logis, des réfugiés, des résidents de foyers, ...
· Application et amélioration des lois les concernant : réquisition, DALO, droit à l’hébergement et abrogation de la loi Boutin,
· Arrêt de la marchandisation des HLM, des cadeaux fiscaux aux investisseurs et aux riches, des politiques d’urbanisme spéculatives,
· Rétablissement des aides à la pierre, renforcement des APL et du Livret A, taxation des profits spéculatifs,

1er signataires :
Plate-forme logement des mouvements sociaux, ACDL, AFVS, ATMF (Association des Travailleurs Marocains en France), Bagagérue, CAL (Comité d’Action Logement), CLAC 12e, CGT, CNAFAL (Conseil National des Associations FAmiliales Laïques) , COPAF (COllectif Pour l’Avenir des Foyer , CSFR (Collectif de Soutien aux Familles Roms de St Denis), DAL(Droit Au Logement), Fondation COPERNIC, FSU (fédération synd. Unitaire), SM (Synd. de la Magistrature), Solidaires, STOP précarité, SUD Santé sociaux, USP (Union Syndicale Psychiatrique)

D’autres signataires vont se joindre à cet appel….

Ce combat est un combat pour la dignité, contre la misère , pour le droit pour toutes et pour tous de disposer d’un logement décent.

Arrêt des expulsions, baisse des loyers, un toit pour tou-te-s !
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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 07:34
BILAN D'UNE SOIREE CINEMA

Après le film "L'homme qui répare les femmes"

Ce mardi 22 mars 2016, ce sont près de 120 spectateurs qui se sont retrouvés au Cinéma "La Grange" à la Ferme des Jeux de Vaux le Pénil.

Au programme : "L'homme qui répare les femmes", un documentaire poignant sur des faits que la communauté internationale peine à mettre en avant.

(voir nos pages précédentes)

Avant que le film soit lancé, Jean-François Chalot a invité la salle à observer une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles, et pour marquer notre solidarité avec le peuple belge.

A l'issue de la projection, l'émotion dans la salle était palpable, et comme il en avait été convenu, une petit temps d'échanges s'est instauré.

Les propos ont porté sur le silence qui entoure les faits exposés dans le film, ces viols qui sont devenus une arme de guerre (ils l'ont sans doute été de tous temps et partout). Les témoignages, les scènes évoquées sont effroyables, mais on y décèle aussi tellement d'espoir

Au delà de ça, les raisons de ce silence lié aux intérêts financiers des grands groupes, mais aussi politiques sans aucun doute. Toutes ces questions sont évoquées, par touches, par suffisamment.

Les interrogations sur ce que l'on peut faire pour dénoncer, alerter et que ces pratiques barbares cessent. Informer étant un minimum et former la jeunesse, futurs citoyens du monde.

Familles Laïques de Vaux le Pénil avait proposé au lycée Simone SIGNORET d'inviter trois classes de terminales à une séance à 14h00 ce même mardi, séance ouverte à tout public dans le cadre d'un partenariat avec la Ferme des Jeux. Le sujet, le thème du film, très sensible et à priori a fait craindre, légitiment, que ce dernier soit trop dur pour des lycéens. Après avoir vu le documentaire, je pense que cette crainte était superflue et de l'avis même de certains jeunes du même âge présents dans la salle, ce film est à voir. Nous envisageons, en accord avec la Ferme des jeux, de reproposer ce film.

Un regret cependant : nous avions monté ce projet après avoir été en contact, à sa demande, avec l'association "les étoiles flamboyantes du Congo", domiciliée à Vaux le Pénil, et qui nous a fait faux-bond et n'était pas représentée lors de la projection. Leur éclairage aurait sans doute était un plus au moment de nos échanges.

Surtout, n'hésitez pas à faire des commentaires sur ce film, sur votre sentiment, en utilisant le lien-ci dessous.

Patrice THEVENY

Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 07:14
22 Mars à 20 Heures : projection du film ' l'homme qui répare les femmes" à Vaux-le-Pénil à la ferme des jeux
22 Mars à 20 Heures : projection du film ' l'homme qui répare les femmes" à Vaux-le-Pénil à la ferme des jeux

Lu sur le site d’Amnesty International

http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Mon-corps-mes-droits/Actualites/Homme-qui-repare-les-femmes-sort-en-salle-17435?gclid=COXJhs_f0csCFcfgGwodU9MNRA

L'Homme qui répare les femmes suit l’histoire et le combat du docteur Mukwege, tant au Congo que lors de ses déplacements internationaux. En s’installant dans son quotidien et dans celui de quelques-unes de ses patientes à l’hôpital de Panzi, en l’accompagnant aussi lors de déplacements en Europe ou aux Etats-Unis, où il est régulièrement invité à parler de la situation des femmes du Kivu, ce film révèle comment et combien cet homme fait bouger les choses et donne espoir à la société congolaise.

Les nombreuses thématiques traitées par le film rejoignent celles que nous portons : dénonciation du recours au viol comme arme de guerre, impunité, exploitation des minerais des conflits, accès et exercices des droits sexuels et reproductifs.

C’est donc tout naturellement qu’Amnesty International France est partenaire de ce film et l'accompagne dans sa sortie nationale le 17 février.

Le film a été co-écrit par Colette Braeckman et Thierry Michel. Ce dernier en est également le réalisateur. Thierry Michel a notamment réalisé les documentaires : Gosses de Rio, Zaïre, Le cycle du serpent, Donka, radioscopie d’un hôpital africain, Mobutu, roi du Zaïre, Iran sous le voile des apparences, Congo River , Katanga Business , L’Affaire Chebeya, un crime d’Etat ?

Colette Braeckman est une éminente spécialiste de l’Afrique centrale et a écrit de nombreux ouvrages dont : Le Dinosaure ou le Zaïre de Mobutu , Rwanda, histoire d’un génocide, Les racines de la violence , L’enjeu congolais , Les nouveaux prédateurs.

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 06:11
Le film : « l’homme qui répare les femmes » le 22 mars à  20 H à  la ferme des jeux de Vaux-le Pénil

« Le docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice… »

Ces femmes qui ont tant souffert au Congo :

Plus de 2 millions d’entre elles ont été violées….

Leurs bourreaux s’en sont pris aux femmes de tous les âges et même aux enfants

Ces femmes se mobilisent, se reconstruisent avec l’aide de celui qui répare les femmes mais aussi parce qu’elles se lèvent, réagissent, combattent…..

La photographie montre l’ une de ces assemblées de femmes.

C’est impressionnant et émouvant.

Les associations Etoile Flamboyante du Congo et Familles Laïques de Vaux-le-Pénil vous attendent

Mardi 22 mars à 20 Heures à la ferme des jeux de Vaux-le Pénil

Ce film documentaire va vous toucher profondément, vous émouvoir…..

C’est un film pour adultes qu’il faut voir absolument !

La projection sera suivie d’un débat ou du moins d’un échange.

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 06:55
L’expulsion locative est un drame social et humain !

Des dizaines de milliers de familles ressentent la peur et même le désespoir : la fin de la trêve hivernale arrive au galop.

Il reste encore 15 jours de répit.

Chaque année plus de 140 000 ménages sont assignés en justice pour, le plus souvent des impayés de loyer.

Ce chiffre est en hausse continuelle.

Les expulsions effectives avec concours de la force publique concernent à peu près 10% des familles menacées.

« En 2011 (derniers chiffres connus), 145 828 ménages ont été assignés en justice pour impayés de loyer ou défaut d'assurance. Parmi ces assignations, 113 669 décisions de justice prononçant l'expulsion ont été rendues. Un chiffre en constante hausse : 81 080 décisions de justice avaient été rendues dix ans plus tôt pour le même motif. »

En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/01/combien-de-locataires-sont-expulses-chaque-annee-en-france_3151401_3224.html#T3f08e6MBVl7Ous0.99

C’est un nombre considérable.

Ce sont autant de familles qui se retrouvent dans la rue ou dans des hôtels souvent sordides.

C’est souvent l’errance urbaine qui commence : les hôtels sont à la périphérie des villes loin des écoles, c’est la misère qui s’installe et le traumatisme profond qu’est l’expulsion.

La double peine, sévère – le mot est faible- insupportable arrive très vite : c’est le placement des enfants qui survient dans des familles d’accueil et parfois dans des foyers.

La famille est écartelée, séparée et même détruite.

Le CNAFAL en 2004 et 10 ans plus tard en 2014 a réalisé une étude

http://www.cnafal.org/le-cout-dune-expulsion-locative/

Il a chiffré le coût financier, il est considérable…. Plus élevé pour la collectivité que si elle prenait à sa charge les loyers !?

Evidemment qu’elle ne peut pas le faire, c’est une question d’équilibre et de justice !

Par contre les pouvoirs publics se doivent d’accompagner les familles en difficulté, d’aider financièrement celles qui survivant sous le seuil de la pauvreté ne peuvent pas payer leurs loyers et charges.

Combien de personnes pourraient d’ailleurs assumer leurs « responsabilités » de locataires avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté ?

Sur le terrain, les militants de la solidarité connaissent cette réalité et cette autre : beaucoup de familles menacées d’expulsions ne préviennent ni les services sociaux, ni les associations, ni leurs amis des menaces qui pèsent sur eux.

Elles sont comme tétanisées.

Elles ne sont pas- comme le croient à tort certains- des spécialistes de la quête d’une aide, elles se taisent et attendent le couperet.

Parfois elles assistent à leur condamnation par le tribunal, souvent elles ne se déplacent pas.

Les bailleurs, eux sont représentés par leurs avocats et les quelques avocats défenseurs, commis d’office, trop peu nombreux font parfois le minimum …..

Quelques avocats d’office, c’est tout à leur honneur mènent le combat mais ils sont si peu nombreux.

Les expulsions sans relogement doivent être proscrites.

Il existe tout un « arsenal » encore mal utilisé comme le protocole de cohésion sociale qui n’est pas toujours proposé, le recours à la commission départementale de prévention des expulsions (la CCAPEX) parfois oubliée.

Si nous voulons que les familles les plus en difficultés puissent régler leurs loyers, il est nécessaire que ces loyers soient réellement sociaux….trop de familles qui attendent en vain un logement social se rabattent sur du privé, trop cher.

Les constructions de logements sociaux en nombre suffisant doivent reprendre à un rythme accéléré….

Tout un programme réaliste et URGENT à réaliser.

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 11:52
L'HOMME QUI REPARE LES FEMMES

L'homme qui répare les femmes

L'association "Etoiles flamboyantes du Congo" est domiciliée à Vaux-le Pénil

C’est une association humaniste, laïque implicitement, bannissant tout obscurantisme.

Elle parraine ce film et Familles Laïques s'associe à la promotion de ce film documentaire

qu'il faut voir absolument.

Il est programmé ce mardi 22 mars à 20h00 au cinéma LA GRANGE de la Ferme des Jeux de VAUX LE PENIL.

Synopsis et détails

Prix Sakharov 2014, le Docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Fin 2012, le Docteur est l’objet d'une nouvelle tentative d’assassinat, à laquelle il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus des Nations unies. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice.

Ce film documentaire est poignant, même les moins sensibles ne ressortent pas indemnes de la projection. Mais il faut le voir sachant que un temps, ce film a été interdit de diffusion au Congo et qu'il faut que tout ce qui se passe depuis des années se sache.

A déconseiller aux plus jeunes

Venez nombreux et nombreuses. Après une courte introduction le film démarrera.

Si certaines personnes souhaitent s'exprimer et échanger à la fin, cela sera tout à fait possible.

Patrice THEVENY,

Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil

(je n'ai pas encore vu le film)

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COMMUNICATION

UNE GREVE ILLIMITEE POUR UN PRINCIPE
AU LYCEE DU MEE SUR SEI
NE

http://www.cdafal77.fr/grevemee.html

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 09:07
5ème Edition des assises de la vie associative locale

Suite du compte -rendu

Intervention de Monsieur le Maire

Merci d’avoir répondu à cette invitation. D’avoir pris sur ce temps fleurissant pour passer quelques heures de travail. Et de vous dire l’importance que nous, élus, y attachons.

Une nouvelle fois, vous serez mis à contribution pour réfléchir et pour inviter aussi la Ville à tirer les conséquences des débats de ce jour touchant aux enjeux de l’accessibilité au monde associatif

En 2014, lorsque les Pénivauxois nous ont fait confiance, la question de la lutte contre toutes les formes d’isolements devait être un enjeu politique majeur. Non qu’elle ne le fut point auparavant, mais elle devait le devenir encore davantage.

C’est là un défi collectif, bien sûr pour la Ville mais aussi pour les associations. L’objet même de la réunion de ce jour, c’est d’arriver je l’espère à une solution très concrète qui nous conduirait à ce que l’accessibilité soit facilitée sous toutes ses formes.

Accéder à la vie associative, c’est pour un certain nombre de nos concitoyens rompre un isolement qui n’est d’ailleurs pas uniquement générationnel. C’est aussi s’ouvrir aux actifs qui fréquentent peu nos services publics ou quelque fois la vie associative

Il s’agit bien là de créer les conditions pour que tous les Pénivauxois puissent s’engager dans la vie associative.

C’est cela le défi, c’est cela l’enjeu politique, c’est cela la perspective dans laquelle nous devons nous engager.

Vous avez travaillé il y a un peu plus d’un an, à l’initiative de Monsieur Chalot, à la l’élaboration de la Charte de la vie associative. Il s’agissait pour nous de réaffirmer solennellement à la fois l’indépendance du mouvement associatif mais aussi de créer les conditions claires des relations entre les associations et la Ville, et au-delà, avec d’autres partenaires.

C’est le sens de cette charte qui fixe un cadre au sens institutionnel du terme. Qui fait que nous ne soyons pas seulement dans une relation purement contractuelle visant à mettre à disposition des lieux et à négocier des subventions.

Je veux dire à ce titre que l’effort budgétaire que nous vous avons demandé de consentir, important quelquefois pour certaines associations, a été d’autant plus apprécié que l’ensemble des mesures que nous avons prises commence à porter ses fruits.

Je rappelle que la dotation de l’Etat, qui était de 1,1 million d’euros en 2013, ne sera plus que de 40 000 euros l’année prochaine. Vous pouvez ainsi prendre la mesure de l’effort que la Ville a dû et doit consentir en votre nom, et qui nous a amené à vous mettre à contribution.

Merci d’avoir entendu, compris et partagé cet effort.

Sans le tissu associatif, Vaux-le-Pénil, ne serait pas ce qu’elle est. Ce tissu associatif fait le suc, voire l’identité de notre ville

On dénombre 100 associations et entre 5 et 6 000 personnes qui sont des adhérents actifs. Nombre d’entre vous sont membres de plusieurs associations. Et cela n’a pas de raison de s’arrêter, il ne faut pas s’interdire de croître. A une réserve près, et vous comprendrez que ce sera un grand enjeu de l’avenir. Car autant il faut une universalité dans le service public, autant il faut désormais entendre que notre première responsabilité en tant qu’élus, c’est de nous adresser aux Pénivauxois.

Et je le dis ici, il va falloir avec certaines associations, qui réunissent 95 % de non Pénivauxois, entamer un dialogue pour bien leur expliquer que notre responsabilité, même si nous sommes inscrits dans une logique communautaire, c’est d’abord de nous adresser aux Pénivauxois et de privilégier les Pénivauxois..

Et cela signifie donc que dans certains choix que nous ferons, dans l’ordre des priorités, nous privilégierons les Pénivauxois. Car les Pénivauxois n’ont pas à payer des activités qui profitent à d’autres.

Ensuite, faire des efforts, pour quoi faire ? Faire en sorte d’accueillir d’avantage de personnes isolées, mais aussi réinvestir. Car le propre d’une commune, c’est aussi de créer les conditions de disposer d’équipements qui permettent d’améliorer la vie associative.

Et en cela, les efforts qui ont été fournis vont nous permettre de réinvestir à moyen terme dans des lieux qui accueillent les associations sportives. Nous allons par exemple rénover le sol du gymnase Ladoumègue. Un dialogue a été entamé pour accompagner la rénovation à venir du collège La Mare aux Champs, avec peut être un doublement de la superficie du gymnase.

Seconde perspective, imaginer un lieu dévolu à la danse. Il faut sanctuariser les équipements. Nous allons consacrer un espace à la danse sur toutes ses formes, et si tout va bien, cela se fera dans l’enceinte de la Ferme des Jeux.

A plus long terme, peux être faudra-t-il agrandir la maison des associations. Et peut-être y consacrer un espace pour les jeux de carte.

La politique c’est donner du sens à son action et c’est cela que nous vous demandons aujourd’hui.

Le sens, la perspective, c’est de dire que tous ces efforts ne sont pas comptables. Ils le sont dans le cours terme, mais ils ont d’abord comme perspective de retrouver des moyens d’action et de conserver l’identité de cette ville et les raisons pour lesquelles nous y sommes tous attachés.

D’autres défis sont à relever.

Certains cadres du monde associatif vieillissent, et donc va se poser et se pose déjà quelque fois déjà les questions de la transmission, de la succession, de la capacité à trouver des bénévoles qui vont s’engager.

Car quand on parle de l’accessibilité à la vie associative, c’est aussi l’accessibilité à des responsabilités. Les actifs de notre ville ne sont pas assez investis dans la vie associative. Il nous appartient collectivement d’aller les chercher ou de trouver des idées qui leurs permettent de s’intéresser à la vie associative pour qu’eux-mêmes s’y engagent et s’y investissent.

Voilà ce que je voulais vous dire en introduction en vous souhaitant de beaux travaux

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 22:36
 2° petit déjeuner associatif de Melun

Nous avons déjà parlé du p’tit déj associatif de Melun

http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/2016/02/des-p-tits-dejs-associatifs.html

Voici le compte-rendu effectué par Véro, qu’elle en soit remerciée

Rappel : le 1° petit déjeuner associatif a eu lieu en octobre 2015. Ces petits déjeuners ont pour but de rapprocher les Melunais à travers leurs associations

Samedi 20 février à 10h, gymnase Jacques Marinelli

Sont représentées aujourd’hui des associations sportives, culturelles et sociales, qui démontrent la richesse des ressources dans la ville.

Rappel : Une association est une personne morale composée de personnes physiques.

Thème : la méthodologie de projet

1 – Faire un diagnostic : ABC (= Activité Besoin Compétences), c’est-à-dire définir

-le territoire,

-les acteurs,

-les projets existants sur un même thème – ce qui facilitera les financements,

2 – Lier ces différents éléments.

ex : l’association Coeurel, basée à l’Almont, née avec l’idée d’innover. Elle fonctionne à travers des cafés associatifs et fait de la médiation pour recréer du lien social.

3 – Mettre en place le projet

Faire une étude de marché = voir ailleurs ce qui se fait

Evaluer le budget prévisionnel : loyer + salaires + matériel

Etablir un calendrier = planification des actions

Trouver des partenaires :

- La Ville = force institutionnelle,

- Les autres associations = mutualisation de matériel

Les subventions publiques étant en baisse, il faut trouver des fonds ailleurs.

- Le mécénat est une démarche désintéressée des entreprises : 5‰ de ses bénéfices peuvent y être dévolus, dont 60% sont défiscalisables.

- Le sponsoring subventionne en échange de publicité.

- L’argent privé, sous forme d’« appels à projet » : par ex Kisskiss bankbank ou Ulule

4 – Communiquer : se faire connaître

Contacts

Association Coeurel (médiation/prévention)

Directeur M. Patrick Plessier

06 20 74 18 02

contact@coeurel.fr

Radio de quartier

Joseph : 06 26 08 26 66

jpululu@yahoo.fr

SKEAF (réinsertion par le bateau)

Voir site

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

PROCHAINES PERMANENCES

"INFO-DETTES"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 11 Avril 2025

 Vendredi 09 Mai 2025

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

   

    

 

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France