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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:23

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LES ASSOCIATIONS MERITENT RESPECT ET SOUTIEN !

 

« En France, 18,3 millions de personnes offrent leur temps et leur compétence aux autres, soit 36 % de la population des 15 ans et plus, dont 11,3 millions dans une association, 4,5 millions dans une autre organisation (syndicale, politique ou religieuse), 7,4 millions dans un bénévolat direct de proximité hors famille ou structure associative. 80 % d’entre eux se disent engagés de manière régulière.

Plus d’1 Français sur 5 donne donc de son temps au travers d’une structure associative, ce qui explique peut-être que près de 16 millions de français sont membres d’au moins une association ! (sources : France Bénévolat sept.2010 et Insee Première déc.2010) »

http://www.youphil.com/sites/default/files/reperessurlebenevolat2010.pdf

 

Cette étude très sérieuse mériterait d'être affinée :

 

- Tout adhérent à une association n'est pas bénévole, certains ne sont là que comme des « consommateurs » d'activités ou pour y trouver un cadre de défense de leurs intérêts.

- des personnes peuvent adhérer à diverses associations et être comptabilisées plusieurs fois;

- les administrateurs ne sont toujours des bénévoles, certains touchent des « jetons » de présence...

 

Alors qui est bénévole ? :

 

Celui ou celle qui consacre à titre totalement gratuit plusieurs heures de son temps pour un collectif et non directement pour son intérêt individuel.

Voici ma définition qui est ni meilleure, ni plus mauvaise qu'une autre.

Dans une des associations où je milite, nous avons proposé collectivement cette « définition :

« Un bénévole est une personne non rémunérée qui s'engage pour une mission durant un temps plus ou moins déterminé »

 

Si l'on accepte le cadre de « référence » proposé, on passe de 18, 3 millions de personnes à 3 ou 4 millions...

C'est déjà important et positif puisque ces chiffres montrent que l'engagement associatif est massif .

 

Les associations constituent une seule réalité juridique mais des situations fort différentes :

 

Qu'y a t-il de commun entre une association de gestion de service et une association de quartiers ?

Qu'y a t-il de commun entre une grande fédération qui salarie de très nombreux permanents et un « asso » qui dispose d'un permanent pour assurer l'accueil et des dizaines de bénévoles ?

Rien ou presque.

Il faudra un jour réformer l'organisation financière des collectivités territoriales afin que celles-ci ne soient pas contraintes de créer des pseudos associations pour gérer des services à la personne par exemple.

Il faudra un jour que les procureurs de toutes origines arrêtent de se saisir de quelques scandales pour faire le procès des associations en général.

 

Des milliers d'associations sociales, culturelles, ludiques ou sportives proposent à la population des activités à moindre coût, accessibles.

Certaines de ces associations connaissent des difficultés sérieuses, liées à la réduction drastique des subventions publiques.

Prenons quelques exemples :

  • les licences réglées par les associations sportives sont de plus en plus élevées et le coût des transports pour les matchs grèvent le budget des associations locales qui sont obligées de répercuter le surcoût aux usagers, ce qui limite l'accessibilité;

  • la relativisation des missions enfance jeunesse des nouvelles directions de la cohésion sociale et la réduction massive des budgets obligent des associations à réduire leur voilure;

  • les directeurs des centres sociaux sont contraints de consacrer plus de la moitié de leur temps pour établir des demandes de subventions et remplir des dossiers d'évaluation qui ne sont pas toujours lus par les financeurs.

 

Si 2011 est l'année européenne de l'engagement associatif, c'est aussi et surtout en France l'année des « vaches maigres » :

  • les ministères réduisent en nombre(s) et en masse (s) leurs subventions;

  • les collectivités territoriales en pleine asphyxie limitent leurs aides;

  • la transposition des directives européennes met en place « la concurrence libre et non faussée » et favorise par là même l'entrée de la marchandisation.

 

IL Y A BEAUCOUP A FAIRE POUR INVERSER LA TENDANCE ET PERMETTRE AUX ASSOCIATIONS DE PERDURER ET DE SE DEVELOPPER !

 

Jean-François CHALOT

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 12:36

Bonjour,
30 personnes ont participé le mardi 31 Mai 2011 au 37e cercle de silence de
Melun.
Pour le 3e anniversaire, le cercle a été agrandi par la présence de plusieurs
nouveaux participants

(Familles Laïques de Vaux-le-Pénil, entre autres, a fait un gros travail d'information à travers son blog).
- "Un silence de très grande qualité", a fait remarquer Dominique Thibaud.
- Informations des passants à travers les nombreux tracts (distribués désormais en dehors du cercle) et les 2 panneaux rénovés disposés sur le passage.
- Merci à ceux qui ont pu photocopier le tract et à ceux qui ont rajeuni les
"pancartes" individuelles.

 
Nous vous donnons rendez-vous pour le prochain cercle de silence :
MARDI 28 JUIN - 18h00- Place Saint Jean à MELUN

Pour l'équipe de coordination.
Jean Lanoë

 

J'ai participé pour la première fois à un cercle du silence, manifestation hautement pacifique, mais qui, si elle réunissait encore plus de monde ferait grand bruit, serait assourdissante.

 

Ceux qui me connaissent, savent combien je suis bavard parfois.

C'était donc pour moi un challenge que de rester pendant une heure sans rien dire, alors que j'étais entouré de gens, inconnus pour certains, mais qui étaient là dans un même but : dénoncer les conditions dans lesquelles les "sans papiers" sont accueillis dans les centres de rétention en attente d'une régularisation ou d'une expulsion.

 

Cette expérience a été pour moi quelque chose de fort : le fait de devoir se taire, s'interdire de parler, oblige à la réflexion :

pourquoi je suis là ? qu'est-ce que rester une heure "sans droit à la parole" alors que tant de minorité sont réduite au silence par la crainte.

C'est aussi l'occasion d'observer les gens :

les regards interrogatifs ? Des sourires narquois, moqueurs ou sympathisants ? Ceux qui font un détour pour éviter la confrontation, ou au contraire s'approchent et interrogent ?

Un moment à la limite de la méditation.

 

Au-delà de la cause défendue, participer au moins une fois est donc d'un intérêt personnel. C'est du moins ce que j'ai ressenti.

Lorsque mes disponibilés me le permettront, le dernier mardi de chaque mois,  je crois que je viendrai élargir le cercle . J'imagine un soir où, suffisamment nombreux, ces "silencieux" (je ne sais pas comment ils se baptisent) pourront entourer la Fontaine de la Place Saint Jean.

 

Voilà, j'ai eu envie de témoigner en espèrant donner l'envie à des visiteurs du site de Familles Laïques de venir s'y essayer aussi.

 

Patrice THEVENY

 

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 09:28

 Affiche_un-toit-pour-tous-2.jpgTOIT-2.jpg

Projets d'affiche(s) de notre infographiste Olivier,  elles sont superbes...

L'affiche définitive que nous avons retenue est différente, vous la découvrirez plus tard 

 

 

LE DROIT AU LOGEMENT TOUJOURS MALMENE

 

En 2010, 1, 2 millions de demandes de logements sociaux sont déposés auprès des différents organismes. Près de 3?6 millions de personnes sont mal logées et 5 millions en situation de grande précarité ( en instance d'expulsion ou vivant dans des copropriétés insalubres.)

Il manque actuellement d'après la fondation de l'abbé Pierre 900 000 logements sociaux....

En 2011 la situation ne s'est pas améliorée, bien au contraire et plus de 100 000 personnes sont sans domicile fixe et beaucoup dorment dehors...

Aujourd'hui ce ne sont plus les promesses qui sont de mise...Il faut des mesures et des actes.

  • Une reprise des constructions d'appartements HLM à un rythme soutenu

  • L'obligation pour les communes d'appliquer la loi SRU, « l'amende » actuelle n'est pas dissuasive, il faut au moins la décupler...Si rien n'est fait, les municipalités comme celle de Neuilly continueront à refuser d'appliquer la loi

  • la réquisition des logements vides

  • un moratoire sur les expulsions

  • la réduction du prix des loyers...

 

Ce sont là des propositions parmi d'autres, la Confédération Nationale du Logement et d'autres associations de locataires ainsi que le DAL n'arrêtent pas d'alerter les pouvoirs publics et de formuler des propositions .

 

LE LOGEMENT SOCIAL EN FRANCE

Livre de la collection « Que sais-je »  de Jean-Marc Stébé  chez PUF 9 €

5ème ré-édition, actualisée - mars 2011

 

Une situation préoccupante et le pire est peut être pour demain...

 

L'auteur analyse finement la situation actuelle avant de nous retracer l'histoire de l'habitat social.

Si depuis la fin du XVIIIème siècle, les réformistes, les philanthropes et les paternalistes pour des raisons qui leur sont propres se sont préoccupés du logement des classes populaires, c'est au début du XX ème siècle que les premières lois ont contraint les pouvoirs publics à prendre des mesures.

C'est ainsi que le radical socialiste Strauss fait adopter en 1906 un texte rendant obligatoire l'instauration d'un comité de patronage des HBM ( habitations à bon marché) dans chaque département.

Chaque commune et département peut employer une partie de ses ressources à soutenir l'action

de ces futurs « offices » sous la forme de dons de terrains, de prêts ou de subventions.

En 1912, on passe à une nouvelle étape vers l'interventionnisme de l'État avec la loi Bonnevay qui instaure une rupture : «  Les pouvoirs publics ont non seulement le droit mais le devoir d'intervenir »dans le logement social.

L'auteur de ce « Que sais-je ? » nous fait par alors des avancées importantes au niveau local mais aussi du retard pris à l'échelle nationale en terme de nombre de construction par rapport à nos voisins anglais et allemand notamment entre les deux guerres.

L'analyse de la politique « urbanistique »menée après la Libération est particulièrement pertinente.

Le fait de reconstruire à l'identique la maison détruite a des conséquences désastreuses et les frais énormes engagés dans les guerres coloniales grèvent sérieusement le budget de l'État qui ne consacre pas suffisamment de fonds pour la construction.

Si l'édification des tours et des barres à la périphérie des villes a permis de résoudre les problèmes les plus criants, elle n'a plus été considérées à la fin des trente glorieuses comme un progrès.

« La réputation faite aux grands ensembles d'être des foyers générateurs d'inadaptation et de mal vivre, mais aussi plus prosaïquement le développement de la vacance et la crise financière de certains organismes HLM ont contraint les pouvoirs publics à prendre dès le milieu des années 1970, des initiatives en vue de redonner au logement social une image valorisée et de permettre au secteur HLM de répondre encore mieux à ses objectifs initiaux d'accueil des classes populaires. »

L'auteur introduit ainsi la dernière partie de son livre qu'il consacre à la problématique du logement social en France avant de conclure sur le double défi qui attend les organismes HLM : répondre à la demande et freiner la ghettoïsation !

 

Jean-François Chalot

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 07:21

 En avant première du salon littéraire du dimanche 9 octobre 2011 à Vaux le Pénil 

et du débat animé ce jour là de 14H30 à 16 H par l'auteur de ce texte et de nombreux livres

 

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Alain BENTOLILA, 29/05/2011

 

CE QUE LIRE VEUT DIRE

 

Lire, c’est tenter de fabriquer de l’intime avec du conventionnel. Lorsque je lis « les roseaux chantaient sous le vent », j’ai identifié six mots particuliers. Pour composer chacun d’entre eux, une combinaison orthographique unique est liée, par stricte convention, à un sens spécifique.  Parce que nous parlons le français, nous nous sommes mis d’accord sur ces associations. De plus, j’ai reconnu que ces mots s’organisent selon les règles clairement établies ; c’est ainsi que « roseaux » est placé avant « chantaient » pour indiquer qu’ils sont responsables du « chant » ; ainsi, la préposition « sous » indique la part prise par le vent dans cette action.

L’ensemble de ces conventions ne garantit pas, malgré sa force, que l’expérience que l’auteur a vécue sera reconstruite à l’identique par le lecteur. Loin s’en faut ! Ces conventions ne font qu’activer avec plus ou moins de précision sa mémoire intime qui s’est, au fil de son existence, nourrie de tout ce qu’il a vu, ressenti, dit, entendu ou lu. Comprendre, c’est ainsi répondre à une sollicitation extérieure, exprimée sur le mode conventionnel, par la construction d’une représentation forgée au plus profond de son intelligence sensible. La même phrase déclenchera autant de représentations qu’il y aura de « lecteurs » et cependant, toutes ces représentations, certes différentes, auront entre elles plus de choses en commun qu’avec celles qu’aurait déclenchées une phrase différente. C’est là la dimension paradoxale de la lecture : nous avons à interpréter, au plus intime de nous-même, la partition écrite par un autre. Pour qu’il y ait juste compréhension, il faut que cette interprétation soit éminemment personnelle mais en même temps scrupuleusement respectueuse des directives de l’Autre. La question muette : « Serai-je compris comme j’espère l’être ? » est donc toujours présente au cœur de l’écriture d’un texte ; comme doit être présente son écho dans la tête du lecteur : « L’ai-je compris comme il espérait l’être ? ». Cette incertitude partagée qui est au cœur de l’acte de lecture en fait une aventure commune chaque fois renouvelée. Deux intimités se cherchent avec l’espoir obstiné d’un éblouissement partagé qu’elles savent impossible ou du moins exceptionnel. Les mots qui sont adressés au lecteur inconnu l’invitent à un rendez-vous où il ne rencontrera que lui-même mais dont il sortira quelque peu transformé par les intentions d’un autre. Parce qu’elle est incertaine, la lecture exige autant d’obéissance qu’elle propose de liberté interprétative ; on en accepte les devoirs, on y exerce des droits.

Cet équilibre entre droits et devoirs est ainsi inscrit au centre même de l’apprentissage de la lecture. L’image qui me vient à l’esprit est celle d’une balance. Sur le plateau de gauche, je déposerai toute l’obéissance, tout le respect que je dois au texte et à son auteur. Cet homme, cette femme ont sélectionné des mots et pas n’importe lesquels ; il ou elle a choisi de les organiser en phrases selon des structures particulières ; il ou elle a décidé d’établir entre ces phrases des relations logiques et chronologiques significatives. Tous ces choix, fondés sur des conventions collectivement acceptées, constituent les directives que l’auteur a promulguées à mon intention dès l’instant où je me suis institué comme son lecteur. A ces directives, je dois infiniment de respect et d’obéissance.

Sur le plateau de droite, viendraient au contraire s’entasser mes intimes convictions, mes angoisses cachées, mes espoirs muets, mes expériences accumulées, parfois presque effacées. Tout ce qui fait de moi un être d’une irréductible singularité. Sur ce plateau, s’exercerait donc la pression d’une volonté particulière d’interpréter ce texte comme aucun autre lecteur ne l’interpréterait. Mes indignations ne sont pas celles d’un autre comme ne le sont pas mes enthousiasmes ni mes chagrins ; mes paysages ne ressemblent à aucun autre non plus que mes personnages.

L’école laïque, parce qu’elle est laïque, doit apprendre à établir un juste équilibre entre les deux exigences de la lecture : équilibre entre les légitimes ambitions d’interprétation personnelle et prise en compte respectueuse des conventions du texte. Tout déséquilibre pervertit gravement la probité de l’acte de lire. Car lorsque le respect dû au texte se change en servilité craintive, au point que la compréhension même devient offense, s’ouvre le risque de n’oser donner à ce texte qu’une existence sonore en se gardant d’en découvrir et d’en construire le sens car toute construction du sens deviendrait sacrilège. Le lecteur considère alors que le statut du texte le met hors d’atteinte de son intelligence et de sa sensibilité et il renonce à exercer son juste droit d’exégèse et de réfutation. Il pourra se livrer pieds et poings liés à la merci d’intermédiaires peu scrupuleux qui prétendront détenir la clé d’un sens que l’on devra recevoir avec infiniment de crainte et de déférence. Lorsque l’on assiste à certaines « leçons » dans certaines écoles coraniques ou talmudiques, on se rend compte à quel point le sens est confisqué par le  « maître », à quel point la construction du sens est interdite aux élèves. La mémorisation du seul bruit des mots prend systématiquement le pas sur l’effort personnel du sens. Lorsque les textes sont mis hors du jeu de la compréhension, ils peuvent alors servir les manipulations les plus dangereuses, justifier les actes les plus odieux, légitimer les traditions les plus inacceptables.

 

Mais lorsqu’au contraire, le texte n’est qu’un tremplin commode pour une imagination débridée, lorsque sont négligées par désinvolture ou incompétence les directives qu’il impose, on rend alors ce texte orphelin de son auteur ; on en trahit la mémoire ; on efface la trace qu’il a voulu laisser ; on rompt la chaîne de la transmission en bafouant l’espoir de l’auteur d’être compris au plus juste de ses propres intentions mais aussi au plus profond de l’âme de son lecteur. Habitués à « parier » sur l’identité des mots en se fondant sur de fragiles indices contextuels, invités à imaginer une histoire en prenant un appui précaire sur des images ou des intuitions, bien des élèves ont ainsi développé un comportement de lecture où l’imprécision le dispute à la désinvolture. Ils sont venus au terme de leur scolarisation former des cohortes d’illettrés d’un nouveau type. Ces « inventeurs » de sens, incapables de saisir avec rigueur les indices lexicaux et syntaxiques qui font la singularité d’un texte, sont venus concurrencer les déchiffreurs malhabiles que nous connaissions. A-t-on gagné au change ?

 

Dés lors que l’école laïque choisit de s’exonèrer des lois que Dieu, directement ou indirectement a imposé aux hommes, elle dut alors placer au cœur même de son combat la formation à une probité intellectuelle sans faille. A nos élèves, nous devons ainsi transmettre la nécessité d’un équilibre exigeant entre droits et devoirs intellectuels: droits d’exprimer librement sa pensée mais obligation de la soumettre à une critique sans complaisance ; droits de faire valoir ses convictions mais interdiction de manipuler le plus vulnérable ; droit d’affirmer ce que l’on croit vrai mais devoir d’en rechercher obstinément la pertinence ; droit de questionner ce que l’on apprend mais devoir de reconnaître la légitimité du maître ; droits enfin d’interpréter les discours et les textes mais devoir de respecter la volonté et des espoirs de l’auteur. L’école laïque ne dit pas ce qu’il faut croire ni en qui il faut croire, elle apprend à parler juste, à lire juste, à écrire juste et à regarder le monde avec rigueur. Elle donne ainsi à chaque élève les armes d'une liberté de pensée qui sert l'intelligence collective.

 

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 18:17

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Actualités Mai 2011

 

Une nouvelle loi sur l’immigration a été adoptée par le Parlement le 11 mai 2011.

 

Elle aggrave les conditions d’accueil et de séjour des étrangers:

- La durée maximum de l’enfermement dans les Centres de Rétention Administrative est passée de 32 à 45 jours.

- Le Juge des Libertés et de la Détention, garant de la légalité des procédures, n’intervient qu’après 5 jours d’enfermement (au lieu des 2 jours précédemment) en vue de permettre une expulsion rapide.

- La création de zones d'attente spéciales pour empêcher l’étranger de déposer une demande d’asile ou d' autorisation de séjour.

 

D’autre part, le droit d’asile est accordé de façon très restreinte.

En effet, en 2010, sur 52.762 demandes d’asile, seules 10.340 ont été accordées (soit 20%). Or il s’agit de personnes dont la vie est menacée dans leur pays d’origine.

L’article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 dit:

« Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. »

 

 

§ Les conditions d'accueil des étrangers dans beaucoup de préfectures d'Ile de France sont inhumaines. Il faut passer parfois deux nuits d'attente pour pouvoir renouveler ses papiers. Souvent le guichet est fermé dès qu'un quota de demandes de formulaires a été distribué. Il faut donc revenir...

 

 

Nous refusons qu’une telle politique soit menée en notre nom.

 

31 Mai 2011

 

Le CERCLE DE SILENCE de Melun.

S’y retrouvent, à titre personnel, des membres de diverses organisations : Réseau d’éducation sans frontière, Action des chrétiens contre la torture, Ligue des droits de l’homme, Familles Laïques de Vaux le Pénil, CDAFAL77, MRAP, CCFD, Entraide protestante, Cimade, Partenia 77… et aussi des hommes et de femmes n’appartenant à aucune organisation.

 

 Si vous êtes sensibles à ces situations,

Venez nous rejoindre

Chaque dernier mardi du mois, de 18h00 à 19h00,

Place Saint Jean à Melun.

Pour plus d’informations : Dominique Thibaud, 34, rue A.Sommier 77000 Maincy 

dominique.thibaud2@wanadoo.fr

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 10:40

 

 IMG 2137 
 Le MARDI 31 MAI 2011 marquera le 3e anniversaire du cercle de silence de Melun,  
 Familles laïques et le CDAFAL 77 comme beaucoup d'autres associations appellent 
  au "cercle de silence" qui se réunira ce mardi de 18 Heures à 19 heures,  
 place Saint Jean à Melun. 
 Le texte d'appel sera sur notre blog dès qu'il sera sorti. IMG_2339.JPG 
 LE CERCLE DU SILENCE MELUN SOUFFLE SA TROISIEME BOUGIE  Mais qui sont ces gens parfaitement silencieux qui se donnent la main ? Les passants curieux et interrogatifs s'arrêtent et questionnent...  Non! Ce n'est ni une association pieuse, 
  ni une secte religieuse en méditation ou en lévitation spirituelle. Il s'agit tout simplement d'un collectif de militant(e)s et d'associations  
 qui agit ainsi chaque mois pour alerter l'opinion publique et exprimer  
 son opposition aux méthodes musclées, dérogeant aux principes de respect  
 des droits de l'homme utilisées par l'Etat contre les immigrés. « Les Cercles de Silence regroupent des citoyens de tous horizons qui devant  
 l’enfermement systématique des sans papiers dans les Centres de  
 Rétention Administrative (CRA) s’élèvent contre les atteintes à l’humanité  
 des sans papiers et à celle des exécutants d’ordres incompatibles 
  avec leur propre dignité. Devant la gravité de la situation, les membres des Cercles de Silence  
 désirent aller au-delà des mots et des cris. Ils expriment la force de leur réprobation  
 et de leur interrogation avec les moyens de la non-violence, et spécialement le silence. 
  Le silence des forts et des persévérants. Par le silence 
 écoutent leur propre conscience et font appel à la conscience de leurs concitoyens. Ces Cercles de Silence ont des aspects différents suivant les villes.  
 Toutefois il nous semble •qu’ils ont tous un même souci de rester collé à la réalité  
 des Centres de Rétention Administrative (CRA)  
 où la dignité humaine est mise en danger, •qu’ils ont tous un même objectif :  
 aider nos concitoyens à prendre conscience de la réalité de l’enfermement,  
 •qu’ils sont tous habités par la même certitude qu’il existe des solutions alternatives 
  à l’enfermement d’étrangers en situations irrégulières.  
 La dignité de chaque personne humaine ne se discute pas, elle se respecte. » Ces cercles du silence regroupent des associations fort différentes, 
  certaines se prononcent pour la régularisation immédiate de tous les sans papier,  
 d'autres interviennent cas par cas en faveur de familles qui vivent en France  
 et qui risquent demain de se trouver expulsées.... Toutes les associations, quel que soit leur positionnement propre se mobilisent,  
 ensemble, contre la brutalité et l'inhumanité des forces de police à l'encontre des immigrés. Qui peut accepter que s'organisent de véritables « rafles »et que  
 des chasses à l'enfant aient lieu à proximité des écoles ou ailleurs ? Les forces de police d'aujourd'hui ne sont pas celles de l'occupation, 
  le gouvernement Sarkozy-Fillon n'a pas la même nature que celui de Pétain... 
 Ceci étant précisé, il est clair que des méthodes d'un autre âge sont aujourd'hui  
 mises en œuvre dans la patrie des droits de l'homme,  
 et ceci est inadmissible et intolérable! 
 Jean-François Chalot et Patrice Théveny 
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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 14:31

 

Samedi 14 mai, des militantes et militants associatifs ont voulu présenter la conférence gesticulée du 26 mai d'une manière ludique et participative.

Les passants ont apprécié, voici deux expressions parmi d'autres

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A JEUDI 26 MAI

 

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 08:08

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Cet auteur  de   « Bienvenue  dans la Zone » sera présent le 9/10/2011 à Vaux -le-Pénil

 

 

Le «  meilleur des mondes » est pour demain ?!

 

 

Des familles entières meurent de faim, des enfants, abandonnés n'ont plus qu'à essayer de survivre...

Assez loin de là vivent de riches oisifs habitant dans des quartiers sécurisés... Ce sont deux mondes différents qui ne se côtoient pas ….

Imaginons maintenant le pire, encore c'est à dire la généralisation de cette situation avec dans les mêmes villes, des espaces protégés par des vigiles veillant à la sécurité des lieux et de l'autre une zone où règnent la misère et le non droit....

Dans certaines villes des Etats Unis , on en est pas encore là mais il ne faudrait pas beaucoup « d'efforts » pour parvenir à ce «  meilleur » des mondes....

Si la logique marchande implacable se poursuit et si les peuples ne réussissent pas à inverser la situation et à faire la révolution, les romans de science fiction les plus noirs écrits aujourd'hui deviendront de simples reportages de l'existant.

 

« Bienvenue

dans la Zone »

roman de Jean-Marc Borie

Editions Amalthée

496 pages

24 \

décembre 2010

 

2003-CALENDRIER--6-.JPGdessin de Sapiens

 

Le lecteur en a froid dans le dos !

 

Ce n'est plus de la science fiction mais de l'anticipation....Cette « nouvelle » société décrite est le fruit d'une mutation de notre bonne vieille terre, ayant perdu sa végétation luxuriante d'hier et sa faune .

C'est peut être le sort que réservent à nos descendants ceux qui exploitent les hommes et la nature sans limite, n'hésitant pas à menacer l'avenir de notre planète.

Allen est un de ces privilégiés qui vit et travaille dans un lieu protégé et surveillé par des vigiles.

Il reste quand même comme chaque être humain susceptible de tomber et de se retrouver licencié et éjecté dans l'envers du décor. C'est ainsi qu'il échoue dans la zone dont il découvre très vite la réalité «   ….un paysage apocalyptique composé essentiellement d'immeubles éventrés, de baraquements de fortune branlants et suintants, d'amoncellements de tôles, de gravats et de détritus de toutes tailles et de toutes formes. Et grouillant parmi tout ça: des hommes, des hommes et encore des hommes » et quels hommes! :des victimes, laissés pour compte qui sont prêts à tout pour manger et rester en vie. Les plus chanceux trouvent des squats dans des wagons ou des alvéoles pour dormir !

Les bandes d'enfants dépouillent les adultes vulnérables rencontrés et un macabre marché se met en place....

La haine, la cruauté et le chacun pour soi sont le lot quotidien de «  l'humanité » et ses différentes classes sociales et sous-classes que forment les zonards hagards et oisifs, les hordes de travailleurs stressés et pressés et les nantis ..

L'auteur n'a pas tout inventé. Il lui a suffi de s'inspirer des trafics d'organes qui ont lieu en Amérique latine et ailleurs pour les transposer dans cet univers torride à plus d'un titre.

Certaines vies humaines n'ont pas de prix et Allien apprend vite la leçon . Il faut absolument qu'il s'en sorte personnellement....

Quand il entrevoit la possibilité de se venger de ses employeurs implacables , il n'hésite pas d'autant plus qu'il peut obtenir ce qui compte le plus : les fameux crédits !qui ouvrent la porte des paradis parfois artificiels et pour combien de temps...

L'auteur, ingénieur en informatique nous « dévoile » un avenir de désolation où les «  mieux «  éduqués sont prêts à toutes les bassesses et crimes possibles pour maintenir leur domination sur des milliards et milliards de damnés de la terre.

Ce roman bien noir ne nous laisse aucun répit...Il mérite plus qu'un détour.

 

Jean-François Chalot

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 21:13

AU PAYS DE LA SECU.....

 

Quelle belle conquête que cette sécurité sociale que beaucoup nous envient, y compris

outre Atlantique...

Aujourd'hui, la destruction programmée il y a plus de 25 ans de cette sécu est commencée...

Beaucoup d'assurés sociaux se tournent vers les assurances privées pour obtenir une complémentaire santé...Les mutuelles existent certes mais le battage médiatique fait autour des assurances donne des résultats et des familles signent des contrats....

Mon propos n'est pas de dire ou d'écrire que toutes les assurances se conduisent comme des requins mais de réagir vigoureusement contre certaines d'entre elles.

Ce matin, j'ai reçu à une permanence sociale , une jeune femme sans ressource, élevant seule son fils. Ne disposant pas de logement malgré le dépôt d'une demande à la commission DALO, elle est hébergée chez des amis à titre provisoire.

En décembre 2010, elle décide, faute de moyens financiers d'envoyer une lettre à son assurance santé afin de résilier le contrat.

Cette résiliation n'est pas acceptée parce qu'elle n'a pas fait de courrier en recommandé avec accusé de réception....Une lettre prend acte de sa demande et lui précise qu'il lui faut continuer à régler toute l'année 2011 soit 40 € environ par mois.

N'ayant pas pu payer son « dû » , une société de recouvrement saisi par la compagnie d'assurances la somme de tout payer soit près de 600 € pour être libre de tout compte.

Il est évidemment toujours possible de négocier à l'amiable et de payer par traite de 20 € par mois, sauf que négociation ou pas, il faudrait pour qu'elle puisse bénéficier de l'assurance jusqu'en décembre 2011, qu'elle règle le tout !?

Cherchez l'arnaque....

Si elle paye par tempérament, elle va régler « sa dette » sans être couverte par l'assurance .

Nous allons bien évidemment faire pression sur l'assurance et sur la société de recouvrement, voire même aller plus loin, y compris ester en justice....

Encore une fois , les interlocuteurs se renvoient la balle : l'assurance a donné mandat à la société de recouvrement et celle-ci affirme que l'arrêt de la couverture maladie n'est pas de son fait !

La jeune femme en veut, elle a de la volonté, elle veut reprendre son travail et faire face à l'adversité mais ne comprend pas qu'au pays des droits de l'homme des entreprises puissent harceler des familles fragilisées....

 

Jean-François Chalot

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 12:19

Familles laïques, la revue nationale du CNFAL publie un dossier complet
Voici l'éditorial de Jean-Marie Bonnemayre que vous lirez ci-dessous.
Si vous souhaitez recevoir le dossier complet, envoyez un courriel à

familleslaiques.vlp@orange.fr

 

 

Un débat pas neutre politiquement

Par une certaine « mise en

condition » de l’opinion

publique, le débat sur la dépendance

ressemble au débat sur les

retraites et, chaque fois, la tournure

des solutions préconisées peut

rompre la solidarité et remettre en

cause les fondements de la protection

sociale telle qu’elle a été bâtie

entre 1946 et 1948.

La technique est la même : on brosse un

tableau très noir des évolutions démographiques

jusqu’en 2040 ou 2050 avec le « poids » des personnes

âgées et de la dépendance. A cela s’ajoutent les projections

de dépenses à assurer pour faire face à une

situation que l’on nous décrit comme inéluctable.

L’objectif étant à la fois de développer le recours sur

succession et les assurances privées par contribution

obligatoire. Tout est affaire de curseur. Le CNAFAL rappelle

qu’avant la création de l’allocation personnalisée

d’autonomie (APA), il existait la PSD, prestation

sociale dépendance ; celle-ci n’avait jamais eu que

100 000 bénéficiaires du fait que la récupération sur

succession était la règle. La plupart des personnes

âgées ne souhaitent pas que leur patrimoine unique,

leur maison familiale – fruit en général d’une vie de

labeur et d’épargne – puisse être vendue et leurs

enfants ou petits-enfants ne pas pouvoir en hériter.

Lorsque l’APA a été créée comme allocation universelle

par Paulette Guinchard-Kunstler, ministre socialiste

en 2000, immédiatement, le nombre de bénéficiaires

a bondi à 800 000 ! Aujourd’hui, nous sommes

à 1 000 000 de bénéficiaires dont 61 % vivent à leur

domicile, grâce notamment à l’APA qui permet de

financer les soins et les aides à domicile.

Pour les banques et les assurances privées,

les personnes âgées et la dépendance

deviennent un marché à prendre. Les actions financées

par les différentes aides aujourd’hui représentent

un marché de 21,5 milliards d’euros qui attire

toutes les convoitises, l’assurance maladie en assurant

presque 13 milliards, les départements 4,5 milliards

et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie

à peu près 3 milliards. Si le recours aux

assurances privées et obligatoires s’effectue, c’est une

brèche sciemment ouverte dans la Sécurité sociale.

On connaît le projet des libéraux qui nous gouvernent

et qui consiste à réduire petit à petit les différentes

branches de la Sécurité sociale (famille, assurance

maladie, assurance vieillesse) à un socle de

base réservé aux plus bas revenus. Au-delà, les

mutuelles et les assurances privées entreraient en jeu

sur le modèle anglo-saxon. Or, un quart des Américains

n’ont pas d’assurance maladie, les fonds de

pension qui assurent les paiements des retraites ont

essuyé de telles pertes lors de la débâcle financière

de 2008 que des personnes de plus de 75 ans se sont

retrouvées ruinées ou se sont mises en quête de

petits boulots pour survivre. Veut-on cela ?

Bien sûr, on essaie de nous rassurer en nous indiquant

que le fonds assurantiel privé serait garanti par l’Etat.

Mais la Cades (Caisse d’amortissement de la dette

sociale), créée par Lionel Jospin pour gérer le déficit

de la Sécurité sociale (en l’abondant par l’argent des

privatisations), a essuyé de graves pertes sur les marchés

financiers : entre 6 et 8 milliards d’euros. Il n’y a

rien de garanti à partir du moment où ces fonds sont

placés sur les marchés : CQFD.

On nous dit aussi que le recours sur succession

ne pourrait toucher que les hauts

patrimoines. Soit ! Mais en bons laïques que nous

sommes, le CNAFAL a toujours été pour l’universalité

de la Sécurité sociale et c’est à la fiscalité de corriger

les inégalités et notamment les écarts de revenus. Surtout

à un moment où ceux-ci sont devenus colossaux.

En France, les 100 000 ménages les plus riches gagnent

plus de 500 000 euros par an et dans ces revenus un

petit tiers sous forme de salaires, un autre tiers provient

des plus-values mobilières. Ce sont les rentiers.

L’évasion fiscale des riches est évaluée à 40 milliards !

Les grandes multinationales françaises

sont moins imposées sur leurs plus-values que

les entreprises allemandes. Aujourd’hui, les bénéfices

des entreprises du CAC 40 sont supérieurs à ceux

d’avant la crise. Cherchez l’erreur. A travers le débat

sur la dépendance, c’est l’avenir de notre protection

sociale qui se joue. Et on rationne les financements

pour rationner les soins, notamment dans le champ

de la prévention qui est essentiel ! Or, la prévention

depuis une décennie est marginalisée : on a presque

liquidé la médecine du travail, la médecine scolaire.

La paupérisation massive fragilise la santé des

familles. Cependant, il est vrai que les pauvres ne

deviennent pas vieux… Telle est la quadrature du

cercle. Mais aussi apprenons aux gens à vieillir en

bonne santé. La mort se prépare tout comme on se

projette dans la vie. Le CNAFAL soutient d’ailleurs le

droit à mourir dans la dignité.

 

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

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Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France