Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 14:52

Dans le cadre de la préparation du colloque du 20 novembre 2010 qui aura lieu à Vaux le Pénil, nous ouvrons une tribune de débat (s)

Voici une première contribution, celle de Jean-Paul Brighelli

A vos claviers pour réagir à l'article ou pour,vous aussi vous exprimer sur le thème sans répondre automatiquement au texte

 

Maternelles — et après.

L’association Familles laïques de Vaux-le-Pénil organise le samedi 20 novembre, de 9 heures à 13 heures, à la Maison des Associations, un colloque sur l’accueil des tout petits à l’école, et me demande une contribution écrite qu’elle mettrait en ligne sur son site (1).

Paresseux comme je suis, je me suis dit : « Faisons-en en même temps une Note qui alimentera mon blog, et, éventuellement, pourra nourrir Marianne 2, qui me fait l’amitié de reprendre parfois certaines de mes divagations ».

Alors, je me lance — quitte à afficher une fois de plus mon infinie prétention à m’exprimer sur des sujets qui touchent à l’Ecole par le bout que je connais le moins (2).

 

 

Les (tout) petits à l’école : ou comment faire passer Monchéri-Moncœur, hier objet de tous les soins et soucis de ses parents, et de sa mère en particulier, du statut de dauphin unique à celui de citoyen, unus inter pares, — même si le mot peut paraître excessif, s’agissant de bouts d’choux (cailloux-hiboux-joujoux) qui pour certains tètent encore leur mère.

D’où les cris et les rugissements, parfois, souvent, à l’entrée de la Maternelle. Premier jour, première blessure (narcissique). Le choyé est noyé dans la foule de ses semblables — des deux sexes, de surcroît. Heureusement, il n’en est pas encore à l’âge où « les filles, c’est bête », et « les garçons, ça craint ».

N’empêche… (Mal) réveillé peut-être plus tôt que de coutume (une sale habitude qu’il va lui falloir conserver jusqu’à la retraite), l’enfant-roi de la veille est sommé, en dix minutes, de quitter les bras de sa mère pour affronter une étrangère dont il ne sait rien — et qui, comble de misère comme aurait dit Chimène, est parfois un étranger. Sans doute a-t-il déjà l’attribut de l’élève — le cartable qui va lui servir d’objet transactionnel et de bouclier pendant une bonne vingtaine d’années. Mais qu'a-t-il dedans ? Ce cartable, c'est tout un symbole de ce qu'il est — une tête vide, une page blanche — en regard de l'Ecole.

Parfois, même, a-t-il en tête des troubles, des contraintes, des échos perturbants. Des éclats blessants. Des certitudes étranges.

L'Ecole va d'un côté remplir, et de l'autre vider — si possible.

Il a encore des envies de sieste, l’après-midi. Parfois, il oublie qu’il est censé être propre…

L’émotion,n’est-ce pas… Ou une façon de manifester sa protestation véhémente.



Je ne sais pas si, comme l’affirmait Fitzhugh Dodson, « tout se joue avant six ans ». Ni si le « bébé est une personne », comme le disait… non pas Dolto, à qui on l’attribue souvent et à tort, mais le pédiatre anglais Donald Winnicott : une formule qui signifie, en fait, qu’il faut prendre l’enfant au sérieux, lui parler une langue non bêtifiante, et lui enseigner l’expérience des limites, bref, le construire, et non le croire abouti à trois ans, sous peine de le voir dictateur à six.

Je sais en revanche que l’Education Nationale, depuis une quarantaine d’années, sous l’influence d’idéologues post-rousseauistes (3) sans doute animés des meilleures pires intentions, a fait passer l’Elève dans la catégorie de la Personne — détruisant ce que des générations d’institutrices de la prime enfance se sont évertuées à mettre en place : un écolier distinct de l’enfant, un citoyen différent du petit roi de la maison, un être respectueux de ses maîtres et du savoir qu’ils tentent de lui inculquer — bouh, le vilain mot, dirait un Pédagogue…

Oui, le mouvement permanent de ces quarante dernières années a prétendu mettre de la douceur dans ce monde de brutes qu’était pour certains l’Ecole. « On achève bien les écoliers », ânonne aujourd’hui Peter Gumbel. « L’élève est au centre du système », disait hier Lionel Jospin. Un seul souci dans toutes les réformes : donner du pouvoir aux élèves, les affirmer comme des « acteurs » du processus pédagogiques, « construisant leurs propres savoirs » — bref, « humaniser » un univers (scolaire) qui apparaissait, aux anciens cancres devenus sociologues / psychologues / pédagogues, comme générateur d’injustices et de violence.

Les réformes létales qui ont peu à peu composé le quotient apparemment irréductible de 17% d’illettrés à l’entrée en Sixième ont été alimentées par ce seul souci : effacer l’écolier (le collégien, le lycéen) au profit d’une « personne », petit adulte auto-proclamé, tyran envers ses condisciples, méprisant envers ses enseignants, et, au fond, pas plus heureux pour autant. Parce qu’un enfant est demandeur de lois : sans cesse il se positionne à la limite de ce qu’on lui a autorisé, pour tester l’adulte en tant que porteur de la Loi. De la transformation (1970) des « Surveillants généraux » en CPE, jusqu’aux heures de « vie de classe », instituées en 1999 pour complaire à François Dubet, auteur d’un rapport sur le « Collège de l’an 2000 » (4), en passant par la Loi Jospin, la remédiation, le « respect des cultures », le communautarisme toléré ou encouragé, les coutumes religieuses les moins laïques (5), ces quarante dernières années ont été une histoire de démission. Démission de l’administration devant les groupes de pression, démission des enseignants face à des classes d’intouchables — et qui le font sans cesse savoir —, démission des parents devant des enfants qui les méprisent très vite, parce qu’ils sont en recherche d’autorité, qu’ils provoquent sans retour de bâton, et que la violence devient leur mode d’expression parce qu’ils n’en ont plus d’autre (6)

J’ai longtemps cru que la violence procédait d’un défaut d’expression — je le crois encore, sur bien des plans. Mais en fait, elle procède aussi d’un défaut de la Loi, qui n’ose pas, qui n’ose plus.

Qu’on me comprenne bien. D’aucuns croient malin de caricaturer le point de vue républicain sur l’Ecole en l’identifiant à un « tout répressif » dans lequel l’enseignant serait, peu ou prou, une hypostase du sergent Hartmann, l’instructeur des Marines dans Full metal jacket. C’est de bonne guerre, si je puis dire : le grand méchant enseignant traditionnel, destructeur de ces merveilleuses personnalités émergeantes que sont les enfants d’aujourd’hui, sous le honteux prétexte de continuer à transmettre des connaissances, d’instruire — parce qu’instruire, c’est éduquer, et non l’inverse. Il ne s’agit pas d’installer la mort et la désolation sur l’Ecole — mais d’y faire connaître la Norme.

Rien de mutilant à comprendre et respecter la Norme. Ce qui a fait Rimbaud et les fulgurances des Illuminations, ce sont les versions latines — où il excellait. Ce qui a fait Sartre, c’est l’école publique où l’on n’écrit pas « le lapen çovache éme le tin ». Ce qui a fait Camus, c’est Louis Germain, son instituteur d’Alger, qui n’était pas passé par les IUFM.


Le petit enfant arrive en classe, à deux ou trois ans, pour apprendre la Norme — doucement. Apprendre à s’asseoir quand on le lui demande — peu à peu. Apprendre à parler et à dire — et, déjà, apprendre les mots pour le dire. Il n’est pas, a priori, un animal très sociable — et c’est par la culture, lentement acquise, qu’il le devient. En comprenant que la Maîtresse a un réservoir inépuisable de contes et d’histoires — et que ça s’appelle un livre. En devenant à son tour lecteur, rédacteur, amateur de dictées et de rédactions, de problèmes et de règles de trois, puis de dissertations et de versions latines, avant d’embrasser à son tour l’aube d’été et d’être, lui aussi, un homme aux semelles de vent

Alors, oui, on l’arrache — quelques heures par jour, n’exagérons rien — à sa mère. Mais c’est pour lui apprendre la langue de la Nation — qu’elle soit, ou non, sa langue maternelle. La vraie instruction civique, elle est dans la culture — Babar et les Contes de Perrault, et Racine ou Proust — ou Céline — un peu plus tard. On le coupe de sa « communauté » — mais c’est qu’il n’y en a pas d’autre que celle des citoyens français. On l’installe dans une culture qui n’est plus celle de TF1. Ni celle de ses parents, parfois : l’Ecole, c’est un lieu étrange où le BLED est un recueil de règles et de conjugaisons, pas le village familial. Oui, le petit d’homme doit aller à l’école le plus tôt possible — pour devenir un homme.

On croyait autrefois, que les ourses devaient lécher l’amas de cellules qui leur était sorti du ventre pour lui donner forme d’ourson. Ma foi, je ne serais pas loin de penser que la maîtresse (ou le maître…) est celle qui institue réelle comme être à part entière ce Monchéri-Moncœur, qu’on lui a livré brut de décoffrage, et qu’elle amène, patiemment, à la culture qui lui donnera forme et signification — qui le polira peu à peu.

Et parler autrement, c’est faire l’apologie de l’enfant sauvage — et de la sauvagerie. Quand Monchéri passe la porte ou la grille de l’Ecole, il passe de la barbarie douce et douillette de la maison à la civilisation — et parfois, bien sûr, ça fait mal, ça coince, ça proteste. La bête sauvage éructe, bafouille, pleurniche. Grandir, ce n’est jamais simple ; apprendre, ce n’est jamais donné. Dolto ne disait-elle pas que « prétendre humaniser l’école est peut-être aussi utopique que de rendre la guerre humaine » ?

But then, you’ll be a man, my son.

Jean-Paul Brighelli

(1) http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/article-une-date-a-retenir-le-20-novembre-2010-colloque-petite-enfance-a-vaux-le-penil-55817315.html

(2) Même si en annexe de À bonne école j’avais déjà offert à Catherine Bonnet-Huby, qui sait ce que Maternelle veut dire, d’imaginer un programme pour les ces trois années décisives. Mais le livre est définitivement retiré de la vente, grâce à Laurent Lafforgue. L’éminent mathématicien a trouvé abusif que j’y donne la préface qu’il m’avait octroyée en toute amitié, à l’époque. Et ma qualité d’Antéchrist (allez, j’avoue, au fur et à mesure que ma calvitie gagne, le chiffre de la Bête apparaît sur mon crâne déplumé), affichée lorsque j’ai publié, ultérieurement, Une école sous influence, l’a poussé à exiger la mort de ce livre (et des dommages et intérêts conséquents, il est bien normal qu’un mathématicien sache compter…). Bravo, Laurent.

(3) On a fait dire à Rousseau tellement de bêtises énormes que je ne saurais trop inciter le lecteur à relire l’Emile à la lumière du Contrat social… Il en est malheureusement toujours de même pour les grands esprits : des imitateurs maladroits, des suiveurs de petite taille les lisent de travers et font dire à l’illustre décédé toutes les bêtises qu’il n’a pas formulées, mais qu’il pensent, eux.

(4) Le même François Dubet tente aujourd’hui d’imposer au PS, via Bruno Julliard et quelques autres mutilés de l’intellect, un projet éducatif qui le coupera à tout jamais des 43% d’enseignants qui ont encore voté pour lui en 2007 — bravo. Et des 17 millions de parents qui ne sont pas membres de la FCPE, qui avec les deux autres associations de parents, rassemble 3,5% des « géniteurs d’apprenants ». Et ça a une voix prépondérante au ministère !

(5) Voir l’Ecole face à l’obscurantisme religieux — 20 personnalités commentent un rapport-choc de l’Education nationale (Max Milo éditions, 2006). C’est le texte — et les commentaires avisés — du célèbre « rapport Obin » sur les « Signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires » (le lire sur http://www.communautarisme.net/Les-signes-et-manifestations-d-appartenance-religieuse-dans-les-etablissements-scolaires_a345.html). Ou, plus ancien, les Territoires perdus de la République, d’Emmanuel Brenner. Ou mon propre ouvrage, Une école sous influence ou Tartuffe-roi.

(6) Je reprends ici les excellentes analyses de Michel Segal dans Violences scolaires (Autres Temps éditions, septembre 2010). Avec une préface de Laurent Lafforgue… Tu vois, je ne suis pas rancunier, Laurent.

 

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 07:56

 

 

Hier, le tout petit pouvait avoir accès à l'école maternelle à trois ans, voire même à deux ans.

Aujourd'hui cette scolarisation est remise en cause par les politiques publiques, programmant la fermeture des classes de tout petits.

Les jardins d'éveil sont censés se substituer à l'école maternelle à deux ans puis à trois ans,

La CAF finançant l'expérimentation de ces nouvelles entités.

Ne s'agit-il pas là d'un miroir aux alouettes ? :

- dans la phase d'expérimentation, les collectivités territoriales volontaires vont disposer de subventions conséquentes;

- demain il leur faudra puiser dans leurs fonds propres ou demander aux parents de payer.

Le principe de l'accès pour tous les enfants à l'éducation donc à des savoirs, savoir être et savoir faire semble être remis en cause! ?

Pour les professionnels de l'enfance, il est nécessaire de construire une continuité éducative cohérente entre la famille, premier co-éducateur de l'enfant, les modes d'accueils collectifs de la petite enfance et l'école maternelle.

Chaque espace possède sa spécificité et c'est ensemble que les co-éducateurs de l'enfant permettent à l'enfant de se construire comme personne et comme être social.

Alors que deux millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté et que des millions de familles rencontrent des difficultés sociales et financières, il est indispensable que les pouvoirs publics se saisissent de la question de l'accueil éducatif du tout petit.

Le Conseil départemental des associations familiales laïques de Seine et Marne et Familles laïques de Vaux le Pénil organisent le samedi 20 novembre de 9H à 13heures un colloque qui se tient à Vaux le Pénil.

L'objet de cette rencontre est d'établir un état des lieux et de conduire un débat sur les enjeux sociaux éducatifs de l'accueil du tout petit .

L'Inspecteur d'Académie , la présidence du Conseil Général et le président de la CAF introduiront le colloque , le président du CNAFAL et le représentant de la FCPE nationale concluront.

Ce colloque est soutenu par les institutions et associations précédemment nommées et par la ville de Vaux le Pénil, les Francas, la FOCEL, l'UDAF 77 et la Fédération des Centres sociaux. ( se reporter au site   http://www.re3.freesurf.fr/petits20novh.pdf)

 

Pour tout renseignement et pour tout contact

familleslaiques.vlp@ orange.fr

Jean-François Chalot

09 75 38 81 13

06 03 55 91

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 16:41

Le Conseil départemental des associations familiales laïques de Seine et Marne comprend six associations :

-Familles laïques de Vaux le Pénil

-AFL   Association familiale laïque de Saint Fargeau Ponthierry

-AFL de Fouju

-AFL de Melun

-AFL du Mée sur Seine

-AFL de Champs sur Marne

-AFL de Dammartin en Goëlle

 

D'autres sont en voie de constitution.

Si vous désirez rejoindre l'une des associations ou en construire une nouvelle, nous sommes à votre disposition

 

Les associations de Vaux le Pénil, de Fouju, de Champs sur Marne et du Mée sur Seine ont chacune un site ou un blog  vous trouverez les liens sur ce blog.

 

Le CDAFAL 77 possède un site  départemental

http://www.re3.freesurf.fr

 où vous trouverez des articles intéressants et documentés comme celui

sur le service civique

http://www.re3.freesurf.fr/civiq.html

 

Naturellement pour chaque blog ou site, le lecteur peut réagir pour exprimer son accord ou son désaccord avec le point de vue exprimé.

Ainsi va la démocratie.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 09:40

 

Voici  une présentation des activités de Familles laïques de Vaux le Pénil, association familiale regroupant plus de 300 familles .

 

VIVRE ENSEMBLE UNE CITOYENNETÉ

ACTIVE ET SOLIDAIRE

 

Association laïque c’est à dire ouverte à tous et à toutes, intervient dans tous les domaines où elle peut défendre les familles et offrir des services à la population dans le cadre d’actions diverses.

Notre association est un mouvement d’éducation populaire c’est à dire qu’elle agit  pour une citoyenneté active et solidaire, les adhérents étant régulièrement informés et appelés à participer à la vie de notre association est au service et aux mains des adhérents qui versent une cotisation annuelle de 12 € par famille.

Les activités sont gratuites.

 

 

Nos actions au service de la population s’inscrivent dans un PAL (Projet d’Animation Locale).

Il s’agit là d’une reconnaissance de la part de la CAF et du Conseil régional Ile-de-France.

Nous nous proposons d’élargir notre champ d’action avec une nouvelle activité autour d’échanges culinaires et d’ateliers cuisine.

 

Informatique et convivialité

 

Les clubs “informatique et convivialité” se proposent de vous initier à l’usage de la messagerie, à la navigation sur internet, à la bureautique, aux logiciels de retouche photo et plus généralement au multimédia.

Ces activités utilisent des logiciels libres et gratuits. Les échanges

 

Un accompagnement

à la scolarité

 

À raison d’une fois par semaine, des élèves rencontrant des difficultés sont accueillis

par des bénévoles, pendant 1h00 à 1h15.

Les conditions de réussite de cet accompagnement sont dans un premier temps une démarche volontaire de l’enfant, et bien sûr l’assiduité.

 

Une cellule

d’écoute

des familles

 

Dans le cadre de l’accompagnement scolaire, des bénévoles proposent également de se mettre à l’écoute des familles qui rencontrent des difficultés avec leurs enfants : il ne s’agit pas bien sûr de proposer des solutions, mais d’échanger simplement des expériences, ou diriger des parents vers tel ou tel organisme compétent.

 

Des permanences

INFO DETTES

 

Chacun d’entre nous peut se trouver un jour en situation financière difficile. Comme les accidents, cela n’arrive pas qu’aux autres !

Sous l’égide de l’UDAF, plusieurs associations familiales et caritatives ont accepté de tenir des permanences pour aider les familles dans leurs démarches telles que : le montage d’un dossier de surendettement à la Banque de France, et éventuellement d’assurer un suivi.

 

Un service

d’écrivains publics

et d’aide administrative

 

Uniquement sur rendez-vous, des bénévoles proposent de venir en aide aux personnes qui rencontrent des difficultés d’écriture et/ou de lecture : décryptage de courrier administratif parfois nébuleux, rédaction de courriers divers et variés. Bien sûr, le secret et la confidentialité sont de règle.

 

alphabétisation , lutte contre

l’illettrisme et français -

langue étrangère

 

Au-delà des écrivains publics, l’association propose aussi aux personnes qui souhaitent apprendre à lire et à écrire le Français, des cours d’alphabétisation.

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:01

Ce texte est paru dans la revue "Familles laïques" du CNAFAL

  

 

Article : Associations et fiscalité

 

Depuis de très nombreuses années, les pouvoirs publics accompagnent les associations dans leurs activités à travers une fiscalité très favorable, y compris si celles-ci ont des activités commerciales. Cette aide se manifeste à deux niveaux, les mesures fiscales d’exonération des associations et les réductions d’impôt dont bénéficient les donateurs et les bénévoles.

 

Des associations non imposables à l’impôt sur les sociétés et à la TVA

Les critères d’exonération :

 

Avoir une gestion désintéressée

 

Pour ne pas être soumis aux impôts commerciaux, les organismes sans but lucratif doivent avoir une gestion désintéressée, pour cela il faut remplir les conditions suivantes :

- l'organisme est géré et administré à titre bénévole par des personnes n’ayant aucun intérêt direct ou indirect dans les résultats de l'exploitation ;

- l'organisme ne procède à aucune distribution directe ou indirecte de bénéfice, sous quelle que forme que ce soit ;

- les membres de l'organisme et leurs ayants droit ne peuvent pas être déclarés attributaires d'une part quelconque de l'actif des associations.

Le versement d’une rémunération aux dirigeants de l’association ne fait pas obstacle en soi au caractère désintéressé de l’association, toutefois les rémunérations versées doivent être proportionnées aux ressources de l’association et bien sur constituer la contrepartie d’un travail et de sujétions imposés aux dirigeants dans le cadre de leur mandat.

 

Ne pas fonctionner au seul bénéfice d’un cercle restreint de personnes

 

Les prestations de l’association doivent être offertes à des bénéficiaires sur des critères génériques (parents d’élèves, personnes en difficultés, consommateurs,…).

Les prestations peuvent être limitées aux seuls adhérents si les critères d’adhésion permettent à toutes personnes de pouvoir adhérer.

 

Et avoir une activité non lucrative

 

Sont concernés les seuls services à caractère :

- sportif : enseignement de la discipline sportive, mise à disposition des installations et de matériels ou équipements nécessaires à l'exercice du sport ;

- éducatif ou culturel, tels que l'organisation de conférences, de concerts, de séances de théâtre ou de cinéma, de location de disques, de livres, etc. ;

- social ou humanitaire, aide aux personnes en difficultés, nutrition, soins médicaux, logement, consommation,...

- défense de l’environnement naturel, tels la lutte contre les nuisances et les pollutions, la protection de la faune et de la flore, l’amélioration du cadre de vie en milieu urbain et rural.

Ou avoir une activité commerciale mais non prépondérante

Certaines associations, comme les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ont pour objet d'aider des personnes défavorisées en leur permettant d'exercer une activité professionnelle et en commercialisant sur le marché leurs produits ou leurs prestations. Dans ce cas, l'organisme qui a pour objet l'insertion ou la réinsertion économique ou sociale de personnes, en supportant des charges et contraintes particulières rendues nécessaires par la situation de la population employée n’exerce pas dans les conditions du marché et n'est donc pas soumis aux impôts commerciaux.

L'article 261-7-1-c du code général des impôts exonère également de taxe sur la valeur ajoutée les recettes de six manifestations de bienfaisance ou de soutien organisées dans l'année, à leur profit exclusif, par les associations, ainsi que par les organismes permanents à caractère social des collectivités locales et des entreprises.

Sont également exonérés en application de l'article 208-5 du code général des impôts, les organismes de jardins familiaux qui ont pour but de grouper les exploitants de jardins familiaux pour favoriser cette exploitation et en assurer le développement

 

Un régime de réduction d’impôt pour les dons faits par les particuliers et les bénévoles aux associations

 

Les contribuables domiciliés en France qui effectuent des versements de dons ou de cotisations aux associations visées à l’article 200 du Code général des Impôts, bénéficient d'une réduction d'impôt. Il s’agit des associations ayant une qualification d'intérêt général, c’est à dire qui ne fonctionne pas au profit d’un cercle restreint de personnes, n’exerce pas d’activités lucratives ou de manière non prépondérante et ont une gestion désintéressée. Que le versement soit qualifié de don ou de cotisation, le bénéfice de la réduction d'impôt n'est accordé qu'à la condition qu'il soit consenti à titre gratuit, sans contrepartie directe ou indirecte au profit de la personne qui l'effectue. Toutefois, il existe une tolérance pour les faibles contreparties, pour l'imposition des revenus 2006 à 2010, il est admis que l'avantage fiscal n'est pas remis en cause si la valeur des contreparties est au maximum égale à 60 € toutes taxes comprises pour une cotisation ou un don d'au moins 240 €.

Ouvrent également droit à la réduction d'impôt les frais engagés dans le cadre d'une activité bénévole et pour la réalisation de l'objet social de l’association, lorsque ces frais, dûment justifiés, ont été constatés dans les comptes dudit organisme et que le contribuable a renoncé expressément à leur remboursement.

 

Pour les frais de véhicules engagés pour le compte d'une association dont le bénévole a renoncé expressément au remboursement mais ne peut justifier du montant réel des dépenses effectivement supportées, une évaluation forfaitaire des frais de carburant peut être retenue soit en 2009

- véhicule automobile : 0,299 € par kilomètre ;

- vélomoteurs, scooters, motos : 0,116 € par kilomètre ;

Ce barème s'applique indépendamment de la puissance fiscale ou de la cylindrée du véhicule, du type de carburant utilisé et du kilométrage parcouru à raison de l'activité bénévole. En outre, la réalité et le nombre de kilomètres parcourus doivent être prouvés auprès de l'association.

La réduction d’impôt est de 66% des sommes versées aux associations dans la limite de 20 % du revenu imposable Lorsque les dons et versements effectués au cours d'une année excèdent la limite de 20 % l'excédent est reporté successivement sur les années suivantes jusqu'à la cinquième inclusivement . Les excédents reportés sont pris en considération avant les versements de l'année. En outre, les excédents les plus anciens sont retenus en priorité.

 

Pour les versements aux associations ayant pour objet de venir en aide aux personnes en difficultés, la réduction d'impôt est égale à 75 % des sommes versées retenues dans la limite de 513€ pour les revenus de l’année 2010 ( (510 € pour 2009, 495 € pour 2008, 488 € pour 2007). Il n'est pas tenu compte de ces versements pour l'application de la limite de 20 %.

Ces avantages fiscaux participent de manière non négligeable aux fonctionnement des associations qui assurent pour la plupart d’entre elles des activités dont l’Etat se désengage y compris par la diminution des versements des subventions.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:11

 

Non à la casse de la branche famille !

Encore une fois l'UNAF ( l'Union Nationale des Associations Familiales) alerte l'opinion publique et interpelle le gouvernement à propos du déficit de la branche famille.

Comme l'UNAF le rappelle il s'agit là d'un déficit méthodiquement organisé :

« En prolongeant la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) de 4 ans et en lui allouant des recettes jusqu’alors dévolues à la branche famille, le Parlement prend le risque de creuser la dette sur le dos de générations futures et de fragiliser à terme la politique familiale. Pour l’UNAF, il est inadmissible que la branche famille se voit confisquer à nouveau, et volontairement, des recettes pérennes.

2000 – 2001 : premier coup de semonce pour les familles, les excédents de la branche famille confisqués.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2001 institue une prise en charge partielle par la CNAF de la majoration de pension de 10 % servie aux parents de trois enfants ou plus. Cette prise en charge par la CNAF fixée au départ à 15 % des dépenses remboursées par le FSV sera portée à 30 % pour 2002 puis à 60 % pour 2003. Ainsi, depuis 2000, des dépenses relevant de la branche vieillesse sont venues lourdement amputer l'excédent de la branche famille, diminuant ainsi ses marges de manœuvre en matière de développement de la politique familiale.

2009 : nouvel assaut  sur la branche famille

La loi de financement de la sécurité sociale achève en trois ans le transfert à la branche famille du financement des majorations de pensions pour les parents de trois enfants. La fraction prise en charge par la CNAF est ainsi portée à 70 % en 2009, puis à 85 % en 2010, et le sera à 100 % en 2011.

L’UNAF rappelle à nouveau que cette prestation reste un avantage vieillesse qui est un juste retour accordé aux parents qui ont contribué, en élevant des enfants, à l'équilibre des régimes de retraite par répartition. 

2010 : la crise est passée par là !

La branche famille a connu en 2009, du fait de la crise, une profonde dégradation de sa situation financière avec un déficit de 1,8 Md€. Celui-ci devrait encore se creuser en 2010 (-2,6 Md€) et 2011 (-3,2 Md€). Les produits de la branche composés de cotisations, de CSG et d’impôts et taxes compensant les exonérations, ne devraient reprendre que très progressivement (2,1 % en 2010 et 3 % en 2011), à un rythme un peu moins rapide que les autres branches.

2011 : nouveau coup de boutoir contre la branche famille

Pour parvenir à prolonger de quatre ans – de 2021 à 2025 – la durée de vie de la CADES, de grandes manœuvres sont engagées et les parlementaires détournent au profit de cette caisse une fraction du produit de la CSG de 0,28 point, normalement dévolue au financement de la branche famille.

Le mécanisme ainsi retenu va fragiliser davantage la politique familiale, déjà déficitaire. Insoutenable à court terme pour la branche famille, il ne constitue pas une réponse pérenne pour la CADES, qui devra un jour ou l’autre reprendre le déficit ainsi créé de toutes pièces.

L’accord trouvé en Commission mixte paritaire le 20 octobre sur le projet de loi organique relatif à la gestion de la dette sociale s’inscrit une fois de plus dans une démarche de détournement de fonds.

 C’est pourquoi l’UNAF, refusant de telles manipulations appelle les pouvoirs publics à se ressaisir en garantissant des recettes pérennes et dynamiques à la branche famille pour l'avenir de notre pays.  Elle n'acceptera en aucun cas de reculs en matière de politique familiale au motif d'un déficit de la branche famille que les pouvoirs publics ont consciencieusement organisés. »

L'enjeu pour l'avenir de la branche famille est de taille.

Des propositions de lois sont dans les tiroirs, prêts à être ressortis.

La Commission pour la libération de la Croissance- dite Commission Attali- propose la fin de l'universalité des allocations familiales qui seraient soumises dorénavant à des conditions de ressources.

Si ce projet se réalise, c'est la fin d'un principe et l'aventure vers toutes les dérives et dangers....Dès qu'un droit universel est remis en cause, c'est l'ouverture de la boîte de Pandore... Les familles se rappellent de l'instauration du forfait hospitalier en 1983. Il s'agissait d'une goutte d'eau , 20 F par journée d'hospitalisation payée par le patient.

Il est aujourd'hui porté à 18 € par jour, c'est à dire à six fois le tarif d'origine.

Si le gouvernement ne revient pas sur sa politique d'étranglement de la branche famille, Il y a deux risques majeurs pour les familles, les associations intervenant dans le champ social et les collectivités territoriales :

gel du niveau des prestations pour les familles;

- diminution des crédits alloués par les CAF à l'action sociale.

 

 Rien ne va plus....Il faut arrêter le gâchis et empêcher les mauvais coups contre l'action de solidarité de la branche famille.

 

Jean-François Chalot



Partager cet article
Repost0
25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 08:01

 Ci-dessous, un texte qui nous a été envoyé par les 4 OPH du 77 et qu'il nous parait opportun de porter à la connaissance du plus grand nombre.

En tant qu'Association Familiale nous nous devons de défendre le logement social.

Patrice THEVENY

 

 

L’avenir du logement social est engagé

Déclaration des Offices Publics de l’Habitat de Seine-et-Marne

 

 En parallèle de la démarche entreprise par les Offices de Seine St-Denis, 4 Offices de Seine-et-Marne se mobilisent dans une déclaration commune qui intervient dans le cadre des discussions sur le projet de Loi de Finances, afin de garantir la pérennité du service public du logement social mis à mal par les dernières annonces gouvernementales, à savoir :

 

 

NON à une nouvelle taxe sur les loyers HLM / OUI au renforcement de la solidarité nationale en faveur du logement social

 

Au cours de l’été, le Gouvernement a annoncé deux décisions :

 

Ø       Une réduction drastique des aides de l’Etat pour construire des logements HLM ; celle-ci s’élevait à 800 M€ en 2008 ; elle s’est établie à 630 M€ en 2010 et elle ne serait plus que de 400 M€ en 2012, alors que la pénurie de logements sociaux ne cesse de s’aggraver, ce qui constitue un désengagement très fort de l’Etat.

 

Ø       Une taxe de 2,5 % sur les loyers représentant 340 millions d’euros par an qui vise à réduire l’aide directe de l’Etat à 60 M€ (400 M€ - 340 M€). De surcroît, cette taxe initialement annoncée par le Secrétaire d’Etat lors du Congrès H.L.M. de Strasbourg comme étant d’une durée de 3 ans, est clairement établie dans le projet de Loi de Finances sans limitation de durée.

 

Ce projet est une opération de pickpocket dans les poches des locataires HLM. Il va diminuer un peu plus le pouvoir d’achat des familles modestes et affaiblir les capacités des organismes HLM à investir dans l’entretien des immeubles et les constructions neuves (une étude de l’Union Sociale pour l’Habitat d’Ile-de-France estime à 25 % la baisse du volume de constructions sur la région en un an). La pénurie de logements va s’aggraver. Les files d’attente des demandeurs de logements sociaux vont s’allonger et des emplois dans la filière du bâtiment vont être supprimés. Ces mesures sont injustes socialement et inefficaces économiquement.

 

Par ailleurs, ce projet tourne le dos à une république solidaire. Comment accepter que la politique nationale en faveur du logement social soit financée par la seule contribution des locataires HLM quand tous les contribuables français, la Nation toute entière, financent le bouclier fiscal (640 M€ réservés aux 19 000 français les plus riches) ou les dispositifs SCELLIER de défiscalisation pour les multipropriétaires ?

 

NON à un surloyer d’exclusion / MAINTIEN d’un surloyer de solidarité

 

Au moment où beaucoup s’inquiètent des difficultés à maintenir la mixité sociale sur le territoire, les nouvelles règles de majoration du surloyer risquent d’aggraver davantage cette situation. C’est pourquoi nos organismes s’opposent à une majoration du Supplément de Loyer de Solidarité (S.L.S.) instauré par la Loi de Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre l’Exclusion (MOLLE).

 

Ce nouveau barème de surloyer n’a plus rien à voir avec celui qui est actuellement appliqué par nos Offices qui apparaît, compte tenu des montants en jeu, comme un véritable « avis d’expulsion ». Il aurait pour effet immédiat de contraindre nombre de locataires à quitter le parc H.L.M., remettant ainsi en cause le fragile équilibre social sur lequel nous travaillons au quotidien dans ce département.

 

Par ailleurs, compte tenu de la hausse spectaculaire des prix de l’immobilier, il apparaît complètement illusoire que ces nouvelles règles de surloyer facilitent en quoi que ce soit le parcours résidentiel des ménages.


 

NON à la vente des logements H.L.M. pour compenser le désengagement de l’Etat / OUI à une production nouvelle de logements et à l’accession sociale à la propriété

 

La vente systématique et contrainte des logements sociaux ne saurait être la solution pérenne de financement du logement social pour compenser le désengagement de l’Etat qui réduit drastiquement les aides à la pierre. Le risque est de voir à terme se développer de nouvelles copropriétés dégradées si nos organismes vendent leurs logements dans les proportions demandées par l’Etat. De plus, il est impératif que la vente H.L.M. soit exceptionnelle et conditionnée, comme les démolitions, par la reconstitution d’une offre nouvelle au moins équivalente sur le territoire.

 

Nos organismes veulent plutôt agir en faveur d’une production nouvelle et privilégier la vente dans le cadre de constructions en accession sociale à la propriété, destinées prioritairement aux locataires H.L.M. qui souhaiteraient devenir propriétaires et que les prix du marché écartent aujourd’hui de l’accession.

 

 

POUR une responsabilité partagée

 

C’est sur ces principes de solidarité nationale que nos Conseils d’Administration respectifs ont adopté leurs projets de Convention d’Utilité Sociale avant le 30 juin 2010, conformément à la Loi MOLLE. Mais en s’inscrivant dans cette démarche contractuelle, nos Offices pensaient s’engager réciproquement avec l’Etat pour garantir la pérennité du service public de l’habitat locatif social. Solidaires à l’égard de nos locataires et attachés à défendre le service public du logement social, nos engagements présents dans les Conventions d’Utilité Sociales ne vaudront que s’ils défendent l’intérêt des locataires et demandeurs de logements. Déjà déséquilibrées lors de leur conception, elles deviennent caduques si l’Etat ne joue pas son rôle de garant de la solidarité nationale et s’il maintient son projet de taxation des organismes H.L.M.

 

 

 

Nous en appelons donc à la mobilisation du plus grand nombre, bailleurs sociaux, locataires, personnels et élus, pour dénoncer à nos côtés les difficultés accrues de gestion des organismes au détriment des locataires, des conditions de travail des personnels, et pour obtenir des engagements équitables entre l’Etat et les organismes prenant en compte les difficultés sociales de notre département.

 

 

 

Nous demandons donc à être reçus par Monsieur le Préfet de Région et souhaitons être relayés par les élus du territoire pour évoquer ces dossiers et examiner ensemble les solutions préservant l’avenir du logement social en France.

 

 Bernard GARNIER, Président de Marne et Chantereine Habitat

 Maud TALLET, Présidente de l’O.P.H. 77

 Claude JAMET, Président de l’O.P.H. Val du Loing Habitat

 François ROGER, Président de l’O.P.H. du Pays de Fontainebleau

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:55

Des revues ne pourront plus être en kiosque.

C'est une décision grave , inacceptable

 

La Raison et d'autres publications ne pourront plus être diffusées .

 

"Nous, soussigné(e)s demandons expressément à la société Presstalis de revoir en urgence son mode de facturation de la mise en kiosques des journaux et revues. Le nouveau mode de fonctionnement conduit immédiatement à ce que les revues d’opinions, comme la Raison, n’aient plus les moyens financiers d’être présents dans les kiosques.

C’est une grave atteinte à la liberté de la presse, chèrement acquise par des décennies de luttes républicaines et démocratiques. C’est toute l’œuvre du Conseil National de la Résistance et des ordonnances de 1945 sur la défense d’une presse libre, pluraliste et indépendante qui est remise en cause."

Vous pouvez signer en ligne l'appel

 

http://www.fnlp.fr/spip.php?article558

 

 

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:34

 

MOINS DE TOITS ET DES TOITS ENCORE PLUS CHERS !

 

Des familles seine-et-marnaises ont du mal à trouver un logement.

Les constructions de nouveaux logements sont nettement insuffisantes et de nombreuses communes de plus de 3500 habitants préfèrent payer l'amende, d'ailleurs anormalement faible (152 € par logement manquant) au lieu de se doter comme la loi les y oblige de 20% de logements sociaux.

Certaines municipalités et c'est à leur crédit ont décidé d'améliorer la situation et de se fixer comme objectif, la création de nouveaux logements sociaux, c'est à leur crédit mais c'est encore insuffisant.

 

Les locataires ont vu augmenter leurs loyers et leurs charges et avec la hausse injustifiée du prix de l'énergie, des bailleurs prévoient de revoir les tarifs pratiqués.

Le gouvernement ose proposer dans le cadre du projet de loi de finances, un prélèvement de 2, 5% sur chaque loyer perçu par les organismes d'HLM.

Rien n'ira plus pour les locataires.

Si certains offices d'HLM n'augmenteront pas les tarifs pratiqués, d'autres ne se gêneront pas et de toutes façons, les travaux de rénovation voire d'entretien risquent d'être gelés.

C'en est assez !

Le CDAFAL 77 (Conseil départemental des associations familiales laïques) demande l'abandon de ce projet inacceptable.

Il est nécessaire que les associations familiales, de locataires et de consommateurs se rencontrent afin de préparer ensemble les mobilisations nécessaires pour qu'enfin chaque famille puisse disposer d'un toit et qu'aucune augmentation soit pratiquée par les bailleurs.

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 09:51

 

Un toit pour tous

 

Les familles seine-et-marnaises victimes des problèmes de logement

 

 

Le compte-rendu du travail de la Commission Départementale DALO qui recense les plus graves difficultés est accablant : sur les 3300 dossiers jugés recevables en 2009 par la Commission, seuls 632 ont reçu une réponse positive. Et pourtant, 1831 étaient jugés prioritaires et urgents !!!

Les demandeurs sont SDF, menacés d’expulsion, logés chez un tiers, logés dans une structure de transition ou dans un logement insalubre…

Ils peuvent être célibataires mais aussi avoir des enfants. Ainsi, on trouve une famille de 13 personnes sans logement décent ou une femme enceinte expulsable. C’est non seulement inhumain mais souvent un gâchis économique : l’Etat peut être condamné à verser 30€ par jour quand il ne propose pas un logement face à un dossier recevable.

La solution est connue : il faut construire davantage de logements sociaux. L’Etat mais aussi les Maires des communes seine-et-marnaises et l’ensemble des citoyens doivent agir.

Partager cet article
Repost0

  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 11 octobre 2024

 Vendredi 08 novembre 2024

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France