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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 06:39

 

 

inculture9_3.jpg

 

JEUDI 26 MAI

A 20 H30

Maison des associations de Vaux le Pénil

Conférence gesticulée

( à ne pas manquer)

 

 

Qu’est-ce qu’une « conférence gesticulée ? »

Ce n’est pas un spectacle, ni une conférence… on

pourrait dire que c’est les deux à la fois !

Ce n’est pas un spectacle, parce que les personnes

sur scène ne sont pas vraiment des comédiens, qu’il

n’y a pas de texte écrit, pas de metteur en scène etc.

Ce n’est pas une conférence au sens propre du terme

à savoir un conférencier qui va parler seul pendant

2h00 derrière une table…

Une conférence gesticulée ce sont des citoyens ordinaires

qui ont choisi de monter sur scène pour parler

de chose qui nous touchent au quotidien (le travail,

l’environnement, l’école etc.). A partir de ce qu’ils ont

appris de par leur vécu, de ce qu’ils ont lu ou étudier,

ils ont fabriqué une « objet politique non identifié »…

Un nouvel outil d’expression, d’analyse et de débat.

Un outil pour comprendre le système, un outil pour

les luttes sociales.

De quoi parle cette conférence gesticulée ?

Du management et de sa finalité réelle : organiser le travail dans l’entreprise

pour rendre celle-ci plus performante afin de dégager plus de profits.

Elle nous explique quelles sont les théories qui se cachent derrière les méthodes

employées. Comment celles-ci ont évolué pour rendre les salariés

toujours plus efficaces, pour annihiler toute capacité d’action collective, et

d’esprit critique sur le sens de notre travail… pour faire de nous des machines

obéissantes qui jamais ne remettront en cause le système qui nous exploitent.

Jusqu’alors réservées aux entreprises privées, ces méthodes sont arrivées

dans le secteur public sous le nom de « démarche qualité »… rationalisation,

évaluation permanente, course aux objectifs etc. la culture managériale

a petit à petit gangrené les services publics pour en faire des entreprises

rentables. Répondre aux besoins essentiels des populations n’est désormais

plus la priorité. Il faut maintenant faire du chiffre et pour cela convertir

les salariés à de nouvelles méthodes… par tous les moyens !

Pour en savoir plus : www.scoplepave.org

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 07:09

 

img083Cela se passe à Melun, tout près de Vaux le Pénil et plusieurs de nos bénévoles sont impliqués comme parents

 

Vendredi soir 8 avril , cent écoliers de l'école Almont 1 de Melun, accompagnés par leurs parents ont assisté à un spectacle de cirque exceptionnel sous un chapiteau dressé à cet effet...

Il s'agissait d'un vrai spectacle avec les gymnastes, les jongleurs, les équilibristes, les trapézistes et même les clowns....

Tout ceci est bien banal me direz vous !

Pas tout à fait puisque les artistes avaient tous moins de onze ans. Elèves à l'école Almont 1 de Melun, ils s'étaient entraînés avec de vrais professionnels durant une semaine.

Il fallait voir ces parents un peu inquiets au début et très vite conquis et enthousiastes...Il avait de la « gueule » ce cirque avec tous ces jeunes talents.

On brode beaucoup sur les quartiers difficiles, les zones d'éducation prioritaire, les quartiers perdus de la République comme disent certains....

Eh bien là, les journalistes auraient été médusés devant ces enfants très attentifs, attendant patiemment comme de véritables vedettes que leur tour vienne...

Il est vrai que les enfants étaient motivés et qu'il s'agissait d'un projet, de leur projet construit avec des adultes...Le succès de cette manifestation en revient aux élèves qui ont produit un véritable travail sur eux mêmes, à leurs enseignants qui ont su les motiver et les encadrer et surtout au professionnalisme de la troupe des Alciati qui a su transmettre ses connaissances et ses valeurs, sur le travail, en particulier.

Le coût par enfant, entrée comprise pour la famille a été pris en charge par moitié par la ville et par moitié par les familles et la coopérative scolaire...

L'organisation d'un loto a permis d'alléger la charge des familles …Il fallait ensemble préparer une soirée conviviale et dégager quelques fonds.

 

Rien n'est gratuit, tout se conquiert et si aucun enfant n'a été mis sur la touche pour des raisons financières, les familles ont toutes versé leur quote part, quitte à faire plusieurs versements...

 

Comme l'exprime avec force et conviction un enseignant de l'école:
« L'objectif d'une école de ZEP serait d'en sortir. Travailler tous ensemble de telle façon que ces élèves et leurs Familles n'en aient plus besoin. C'est une utopie, bien sûr... »
Effectivement, en ZEP, on ne "gaspille" pas l'argent public...Il est quand même dommage que pour avoir « cinq francs et dix sous » , il soit obligatoire de remplir des « tonnes de papier » à adresser à des administrations différentes.

Quant à l'intérêt pédagogique, il est évident : les enfants ont pu apprendre à coordonner leurs gestes, à répondre à des consignes, à respecter des règles de sécurité et à se montrer totalement solidaire...

Rien ne sera pareil demain dans cette école car enseignants, parents et enfants auront vécu quatre temps inoubliables : la présentation du projet, la découverte du métier du cirque, l'apprentissage et le spectacle et sa grande parade comme pour les grands..

 

Jean-François Chalot

 

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 06:25

Bonjour,

ci-dessous vous trouverez une affiche annonçant une exposition d'arts.

Chantal WEIREY, pénivauxoise de longue date, expose à nouveau.

Que vous connaissiez ou non ses oeuvres, sa sensibilité,

vous aurez un grand plaisir à redécouvrir ou découvrir une artiste !

Habitués de la Ferme des Jeux ou non,

faites un détour ... vous ne serez pas déçus !

Patrice THEVENY

 

expo-Chantal-W-copie-1.jpg

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 05:55

bandeau_haut_visuel_haut.jpg 

Un 27 avril noir pour les consommateurs !

 

La lettre hebdomadaire : Confo Info cesse de paraître....

L'aventure avait commencé avec 1544 éditions sur papier de « Consommateurs Actualité » puis d' « INC Hebdo » avant le passage à l'électronique et les 61 numéros de cette édition....

 

Voici une fin programmée et voulue par ce gouvernement.

 

Il a réussi en réduisant d'une manière drastique les crédits à l'INC à faire disparaître une publication intéressante et fort utile.

Les associations de consommateurs disposaient là d'une source de documents sérieux, fiables pour leur intervention et les journaliste y puisaient des informations nombreuses et variées.

 

L'Institut National de la Consommation a pris cette décision douloureuse après avoir constaté qu'il n'était pas possible de poursuivre,sans moyens,son projet éditorial

L'INC est un service public et comme tous les services publics il subit de plein fouet les conséquences de la politique ultra libérale de ce gouvernement.

 

L'Institut national de la consommation (INC) est un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1967, et placé sous la tutelle du ministre chargé de la consommation.

Il constitue un centre de ressources et d'expertise, au service des consommateurs et des associations qui les représentent et les défendent.

.Il édite- pour combien de temps encore ?- la revue 60 millions de consommateurs.

Ce « Conso info » gênait le pouvoir en place en communiquant un certains nombre d'éléments sur la hausse des prix de denrées de base et des sources d'énergie.

Rien n'était masqué...Il suffisait qu'il produise des chiffres pour « importuner » ceux qui nous dirigent si mal !

Voici un extrait du dernier éditorial d'Eric Briat, directeur de l'INC , ce texte montre à la fois la perte subie et à la fois la volonté des équipes en place de poursuivre leur action

« Après avoir sollicité l’avis des associations de consommateurs au cours de la réunion de la commission du cahier des charges de l’INC du 10 février 2011, nous avons pris la décision de préserver ce qui leur paraissait essentiel, à savoir la production hebdomadaire des fiches pratiques et des études juridiques et économiques. Tout comme les bases documentaires de l’INC, ces documents continueront d’être accessibles sur le portail Conso.net, et leur parution vous sera régulièrement signalée par la lettre gratuite d’information de ce site.

En revanche, nous ne sommes plus en mesure d’assurer la rédaction des articles hebdomadaires sur l’actualité de la consommation. Je voudrais aujourd’hui rendre hommage aux journalistes qui les ont produits pendant toutes ces années, ainsi qu’aux experts de l’INC, juristes et économistes qui ont contribué à la qualité de l’information délivrée à nos abonnés »

Il est nécessaire et indispensable que les associations de consommateurs et les associations familiales se mobilisent pour que le gouvernement revienne sur sa décision de réduction des crédits à l'INC.

Jean-François Chalot



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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 07:33


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ONFÉRENCE-DÉBAT

 Roger Belot, président-directeur général de la MAIF, et l'équipe militante de votre délégation  ont le plaisir de vous inviter à une conférence de Henri Pena-Ruiz, agrégé de l'université, 
  docteur en philosophie et écrivain, maître de conférences à l'IEP de Paris et professeur en khâgne,  
 ancien membre de la commission Stasi sur la laïcité. 

Vendredi 29 avril 2011 à 18h30

  Cinéma La Grange

La Ferme des Jeux

Rue Ambroise Pro

VAUX LE PENIL

  PROGRAMME Vivre : la liberté, le risque, la solidarité. Les malentendus de 1'ultralibéralisme. Les principes fondateurs de la solidarité. Le livre d'Henri Pena-Ruiz, La solidarité, une urgence de toujours, 
  dont est issu ce cycle de conférences sur la solidarité, vous sera proposé  
 au tarif de 5 euros. Le produit de la vente et des droits acquis par la MAIF seront reversés à l'association Solidarité Laïque, au profit des sinistrés d'Haïti. Parce que,  encore une fois, en matière de solidarité, la réflexion ne va pas sans l'action. inscription sur: www.maif.fr/actionsmutualistes La solidarité n'est pas un luxe !  Les solidarités ont été consolidées dans le cadre du pacte républicain forgé  
 pendant la résistance et concrétisé dans le cadre du programme  
  du Conseil National de la Résistance.  Aujourd'hui, ceux qui détiennent les principaux leviers veulent tout privatiser et laisser place  
 à la « concurrence libre et non faussée ».  Comme l'explique le philosophe Pena-Ruiz  
 « Dans une telle perspective, toutes les solidarités construites au niveau de la puissance publique  
 sont mises à mal, et ce malgré une rhétorique moralisante qui continue à se référer à la solidarité  
 mais à la bonne volonté caritative. C'est alors une insolidarité multiforme qui déchire le tissu social »  Face à cette situation et aux conséquences qui en découlent, il faut à la fois construire 
  de nouvelles solidarités de résistance, défendre les services publics existants et en développer 
  de nouveaux.  « La solidarité  une urgence de toujours »  livre d'Henri Pena-Ruiz  éditions Agora éducation  186 pages  Pour une république solidaire, sociale et laïque !  Ce livre écrit dans le cadre d'un partenariat avec la MAIF précise le sens d'un certain nombre  
 de « valeurs » comme la laïcité, la solidarité et la culture.  Henri Pena Ruiz prête sa plume experte à tout un travail de clarification et de mise en perspective.  Avec beaucoup de force et d'arguments, l'auteur s'en prend à l'idéologie de l'ultralibéralisme  
 qui veut que l'individu assume seul les conséquences des aléas de sa vie, qu'il soit aux commandes  
 ou qu'il soit une victime.  L'ultralibéralisme préfère l'assistance individuelle à la solidarité organisée , ce qui n'empêche pas 
  les tenants de la disparition des services publics à solliciter une aide de la part de l'Etat  
 quand leurs intérêts sont en jeu.  « L'économie capitaliste mondialisée est donc une économie assistée » : 
  des milliards de subventions publiques ont permis à des banques de se redresser  
 et tous les ans des entreprises sont aidées par les collectivités publiques sans aucune contre partie... 
 Les premières continueront à spéculer et les deuxièmes à licencier même si leurs profits augmentent !  Côté cour ils exigent moins d'Etat et côté jardin ils demandent que l'Etat leur vienne en aide...  
 cherchez l'erreur !  C'est quoi la solidarité ?  Il ne s'agit pas de faire dans la bienfaisance charitable mais de développer une solidarité militante 
  « qui par ses implications s'attaque aux causes de la détresse et ne se contente plus 
  d'en soulager les effets ».  Les injustices réelles qui sont à l'origine de la pauvreté d'une famille doivent être dénoncées  
 et combattues.  Lorsqu'une famille en grande difficulté est menacée d'expulsion, l'association de solidarité  
 ne va pas seulement apporter l'aide d'urgence immédiate. Elle s'opposera à l'expulsion .  La loi DALO n'est pas sortie magiquement du chapeau d'un législateur humaniste,  
 elle est le fruit du combat mené par plusieurs associations de solidarité et aujourd'hui 
  il y a encore beaucoup à faire pour :  
  • simplifier et accélérer les procédures

  • mettre fin aux expulsions

  • contraindre les villes à appliquer la loi imposant 20% de logements sociaux.

 L'auteur consacre une partie de son ouvrage à présenter l'action de l'économie sociale dite solidaire  
 qui ne doit pas servir de caution à l'abandon des principes universels des services publics.  Ces services publics malmenés, menacés de disparition doivent être défendus  
 comme doit être défendu et préservé la laïcité de l'école et la séparation des églises et de l'Etat.  Dans le cadre de cette réflexion, Henri Pena Ruiz explique que si la société est composite,  
 voire « multiculturelle » comme disent certains,  
 « la République, quant à elle, n'est ni multiculturelle, ni multiculturaliste, 
  car ses fondements juridiques sont ceux de l'égalité des droits et non de la différence des droits. »  Ce livre apporte des repères solides et très utiles à toutes celles et à tous ceux  
 qui agissent pour promouvoir la solidarité à tous les niveaux et qui par là-même défendent  
 le maintien et l'extension du service public.  Jean-François Chalot  



 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 09:11

 

La République française honore la mémoire des victimes de la déportation, en particulier des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis.

Depuis l'adoption de la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d'avril est consacré "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation".

Il existe des romans accessibles comme celui de Gilbert Bordes qui montrent concrètement les souffrances endurées par les enfants et expliquent comment s'est organisée la résistance à tous les niveaux...

Tous n'étaient pas des grands héros mais beaucoup ont montré un grand courage et comme l'a écrit Corneille « Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années » !

 

 

« Les enfants de l'hiver »

roman de Gilbert Bordes51obVVR3TML__SS500_.jpg

X0 Éditions

287 pages

Février 2011



Un périple « fantastique »



Ils ne se connaissaient pas. Les uns étaient chrétiens, les autres juifs...Tout les séparait : l'origine sociale, la culture, l'éducation....

La guerre et la fuite devant les SS les ont réunis dans les Pyrénées entre la France de l'Espagne.

Certains sont des jeunes enfants, d'autres des adolescents qui peu à peu vont être capables de survivre dans des conditions plus que précaires. Il leur faut à la fois trouver les résistants qui les protègeront et à la fois se maintenir en vie, ici et maintenant. Il leur faut quérir de quoi se nourrir en plein hiver:

« Survivre ne demande aucune qualité particulière, seulement l'obstination de l'insecte au corps écrasé qui agite encore ses pattes pour échapper à l'outil du jardinier. Il n'y a rien d'autre à faire: marcher jusqu'à l'ultime battement de cœur »...

Chaque enfant va relever dans l'adversité et face au danger qui le menace sa vraie nature et aussi des capacités dont il ignorait ou sous-estimait l'existence.

L'histoire racontée est émouvante et touchante. L'auteur sait accrocher son lecteur et l'entraîner dans une histoire humaine « fantastique » avec un vrai suspens.

C'est un roman qui montre comment des êtres fragiles, en phase de construction peuvent passer de l' individualisme qui frise l'égoïsme à la solidarité.

Ce sont des enfants qui peu à peu se forgent une conviction d'adulte : « Être homme, c'est se battre jusqu'à l'extrême limite, c'est supporter la douleur et ne jamais renoncer ».

Ce roman est beau et fort.

Jean-François Chalot

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:56

 

Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État au commerce et à la consommation sort un gadget médiatique qu'il nomme le« panier des essentiels ».

L'Institut national de la Consommation présente clairement et sans faux semblants l'opération :

« ll s’agit d’une sélection de dix articles dont au moins un dans chacune des six catégories suivantes : fruits, légumes,thumbnailCAU49X3D.jpg viandes, poissons, fromages ou produits laitiers, boissons. Le tout pour moins de 20 €. Charge aux enseignes de distribution partenaires de l’opération (Carrefour, Géant-Casino, Auchan, Match, Monoprix, E. Leclerc, Cora, Système U et Intermarché) de le garnir à leur guise et de le faire évoluer semaine après semaine. »

« Pour le secrétaire d’État, pas question que ce panier soit une démarche « conjoncturelle » – et encore moins un « panier du pauvre ». Frédéric Lefebvre a l’ambition de faire découvrir des produits de qualité à un prix attractif. Carrefour a ouvert la danse avec un panier à 18,98 € permettant de confectionner trois repas pour quatre personnes. Casino a embrayé le pas avec une sélection à 18,84 €. Les autres enseignes doivent suivre d’ici à la fin du mois. Une chose est sûre : on n’y trouvera pas les mêmes produits, et les prix varieront au gré des enseignes… et des saisons. »

Les enseignes n'étant pas obligées de regrouper dans un même espace les produits venant du panier de l'essentiel, il faudra que le consommateur se repère en cherchant la bonne étiquette.

« l’Union fédérale des consommateurs (UFC-Que choisir) affiche son « amère déception ». Et qualifie l’opération de « gadget », assénant : « Ce panier est essentiel…lement au service de la grande distribution et de la communication gouvernementale. »

C'est effectivement un gadget grossier qui est présenté comme une mesure révolutionnaire et applaudie par quelques agents publicitaires agissant pour les grands distributeurs.

La valse des étiquettes se poursuit avec une augmentation de 15 à 20% des pâtes, jusqu'à 20% pour le café et près de 8% pour le beurre.

Les produits de base, essentiels pourtant ne sont pas compris dans le panier de l'essentiel.

De qui se moque le gouvernement, si ce n'est des familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts et qui sont les victimes d'une politique incapable de bloquer les prix des denrées alimentaires les plus courantes et les plus indispensables.

Cette opération publicitaire est une arnaque car le pouvoir n'agit que de quelques produits dont la qualité n'est même pas garantie.

«  Le site de 60 Millions de consommateurs note ainsi la présence dans le panier d’Intermarché de douze bâtonnets de surimi en guise de poisson. Cela n’enfreint pourtant pas les directives gouvernementales. Car le cahier des charges est minimaliste : des fruits ou légumes de saison et des produits d’origine contrôlée pour les aliments transformés. »

Les associations de consommateurs et les associations familiales ont raison de critiquer l'opération, voire même de dénoncer son caractère de poudre aux yeux.

Il faut que le blocage des prix soit effectif sur au moins une centaine de produits alimentaires divers dont la liste devrait être établie dans le cadre d'une concertation avec les associations elles mêmes.

Les grands distributeurs font assez de bénéfices et une telle mesure ne remettrait absolument pas en danger l'économie, bien au contraire

Jean-François Chalot

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:29

LE CNAFAL PERSISTE ET SIGNE DANS SA REVENDICATION

A REGLEMENTER LES PRIX DES CARBURANTS

 

 

Depuis début mars le prix des carburants ne cesse d’augmenter. Mais, jusqu’où allons-nous ?

Lors d’un premier communiqué de presse, nous avions été les seuls à revendiquer la règlementation des prix à la pompe, solution
rapide et simple à mettre en oeuvre.

L’article L 410-2 al 3 du code de commerce permet au Gouvernement par Décret en Conseil d’Etat et après avis du Conseil National
de la Consommation, de règlementer les prix dans un secteur déterminé, notamment en cas de hausse excessive de prix dans les
carburants pendant une période inférieure à six mois.

Depuis cette date et à ce jour, aucune solution pertinente n’a été trouvée !

Les prix des carburants continuent de s’envoler, et atteignent aujourd’hui des sommets historiques. Le 12 avril le Président de
Total n’hésitait pas à affirmer que le prix du sans plomb 95 pourrait atteindre 2 euros !

Mais que fait le Gouvernement ?

Entendra-t-il un conseiller de l’Elysée qui déclare : « il faut mettre ce qu’il faut dans les rouages pour que les ménages ne soient
pas désespérés ».

Il réfléchit, il négocie avec les distributeurs et les pétroliers notamment Total, (entreprise du CAC 40 qui affiche des profits
indécents et ne paye aucun impôt). De fait, plus les prix grimpent, plus leur marge est conséquente.

Pendant ce temps, pêle-mêle, fleurissent comme au printemps, des solutions compliquées et inégalitaires pour l’ensemble des
consommateurs, alors pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !!!

. Pendant ce temps la spéculation va bon train alors que l’approvisionnement en pétrole ne pose aucun problème.
. Pendant ce temps les ménages et les acteurs économiques peinent à boucler leur budget.
. Pendant ce temps par nécessité, les automobilistes utilisent leur véhicule pour se déplacer et travailler.
. Pendant ce temps la hausse du prix des transports se répercute sur le panier du consommateur et le pouvoir d’achat des
français fond comme neige au soleil.


 

C’est pourquoi :

Le CNAFAL persiste et signe pour que l’Etat règlemente temporairement les prix des carburants en utilisant la Loi, rien que la Loi.

 

Claude Rico - Responsable Secteur Consommation Claude Jahier - Secrétaire Générale

06 72 50 63 68 06 80 82 72 94

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 12:54

Communiqué de presse

du CNAFAL

 

 

NON TRANSCRIPTION A L ETAT CIVIL : LE CNAFAL CONSTERNE

 

Le CNAFAL est consterné par la décision de la Cour de cassation qui vient de refuser l’inscription à l’état civil français de Léa et d’Isa Menesson nées aux Etats -Unis d’une mère de substitution.

 

Depuis plus de 10 ans, Mr et Mme Menesson se battent afin que leurs deux filles obtiennent la nationalité française.

 

Récemment, le ministère public s’était prononcé favorablement  pour cette transcription, faisant naître un grand espoir auprès de leurs parents.

Or, aujourd’hui, la Cour de cassation vient de juger contraire à l’ordre public international français, la décision étrangère qui comporte des dispositions heurtant des principes  essentiels du droit français.

 

Le Cnafal qui apporte son soutien  à ce couple depuis plusieurs années ne comprend pas ce revirement de position.

 

Alors qu’un certain nombre de pays ont adopté le principe de la gestation pour autrui, la France non seulement la réfute, mais  refuse également de reconnaître la nationalité française aux enfants nés de cette pratique.

 

A l’heure où 61% de nos concitoyens se disent favorables à la gestation pour autrui, la Cour de cassation évoque là une décision qui serait contraire à l’ordre public international.

 

La dissociation sexualité et parenté, la valorisation de l’enfant ont fait naitre chez les femmes et les hommes un désir d’enfant, qui compte tenu de la diversité des formes familiales, semble irréversible.

 

Il serait donc temps de prendre en compte tous ces éléments, afin d’imaginer un encadrement juridique et éthique de ces pratiques et ne pas laisser la seule parole aux lobbyings conservateurs.

 

Le Cnafal demande à ce que ces deux enfants et tous les autres enfants nés de cette pratique puissent bénéficier d’une même égalité d’accès aux droits que les autres.

Marie-Odile Pellé Printanier
Vice-présidente du CNAFAL

 

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 12:41

 

Vous trouvrez ci-dessous un document émanant de la CAF 77

Ce texte présente  les différents modes d'accueil

 

 45.jpg

 

L’accueil petite enfance

 

I/ Définition des modes d’accueil

 

L’accueil collectif

 

  • Multi-accueil :

 

  • Il peut associer:

  • un accueil collectif régulier et occasionnel

  • un accueil collectif et familial

 

  • Capacité : 60 places maximum en accueil collectif

100 places maximum en collectif + familial

 

 

  • crèche collective :

 

  • Accueil régulier collectif à temps complet (4 à 5 jours par semaine)

  • Capacité : 60 places maximum

 

 

  • crèche parentale :

 

Établissement d’accueil collectif géré par une association de parents.

La crèche parentale privilégie, au sein d’un petit groupe, l’éveil de l’enfant tout en favorisant l’implication des parents qui participent parfois à l’accueil des enfants.

 

 

  • Crèche familiale

 

Cette structure est gérée par une collectivité territoriale, une association, une entreprise, …

La direction est assurée par une puéricultrice, un médecin ou une éducatrice de jeunes enfants.

La crèche emploie des assistantes maternelles agréées qui accueillent à leur domicile de un à quatre enfants. Celles-ci font l’objet d’un encadrement et d’un accompagnement professionnel assuré par le personnel de la crèche.

Une ou deux fois par semaine, les assistantes maternelles et les enfants se retrouvent dans les locaux de la crèche familiale. Des temps de regroupement collectif favorisant la socialisation et l’éveil des enfants sont proposés.

L'assistante maternelle est rémunérée par le gestionnaire de la crèche.

 

  • Halte-garderie

 

  • Enfants de moins de 6 ans6863695881492729dessin-bebe-marche-gif-gif.gif

 

 

  • Accueil collectif occasionnel :

- 1 journée

- 1 à 2 demi-journées par semaine

- quelques heures

 

  • micro-crèche :

 

  • Les micro-crèches, après expérimentation, bénéficient du statut d’établissement d’accueil d’enfants de moins de 6 ans.

 

  • Capacité d’accueil simultané maximale : 10 enfants.

 

  • Les micro-crèches sont dispensées de l’obligation de désigner un directeur mais sont tenues de nommer un référent technique chargé :

- d’assurer le suivi technique de l’établissement ainsi que l’élaboration et le suivi de la mise en œuvre du projet d’accueil,

- d’accompagner et de coordonner l’activité des personnes encadrant les enfants.

 

Toutefois, lorsque plusieurs micro-crèches sont gérées par une même personne et que la capacité totale de ces établissements est supérieure à 20 places, celle-ci est tenue de désigner un directeur.

 

  • Financement

- financement indirect via le Cmg « structure » versé directement aux familles

OU

- financement direct via la prestation de service (Psu et Psej)

 

 

  • jardin d’éveil

 

  • Le jardin d'éveil accueille des enfants de 2 à 3 ans avant l’entrée à l’école maternelle.

 

  • Capacité : unités de 12 places minimum. La capacité d’accueil minimale recommandée est de 24 places sur la base d’unités de 12 places. Si le jardin d'éveil comporte 12 places seulement, il pourra être nécessaire de l’adosser à une structure petite enfance existante qui pourra être sur un autre site, sous réserve qu’elle se trouve à une distance raisonnable.

 

 

L’accueil individuel

 

 

  • Les assistants maternels

 

  • Agrément délivré par le Président du Conseil général pour une durée de 5 ans, renouvelable.

  • Un agrément pour 4 enfants au maximum sauf dérogation.

 

  • Maison d’assistantes maternelles

 

  • Les maisons d’assistants maternels regroupent dans un seul local, hors du domicile, un maximum de 4 assistants maternels. Chacun des assistants peut prendre en charge un maximum de 4 enfants.

Chaque parent peut autoriser l’assistant maternel qui accueille son enfant à déléguer cet accueil à un ou plusieurs assistants maternels exerçant dans la même maison.

La délégation d’accueil nécessite un accord écrit de l’assistant à qui la garde est déléguée. Celui-ci ne pourra pas accueillir un nombre d’enfants supérieur à celui prévu par son agrément.

 

Les RAM

 

L'agrément est délivré par les caisses d'allocations familiales.

 

Le RAM est un lieu de rencontre et d’échanges pour les assistants maternels, les enfants et les parents.

Il accompagne des familles dans la recherche d’information et soutient des professionnels dans leur activité.

 

II/ Bilan de l’accueil collectif en Seine-et-Marne en 2009-2010 

 

Nombre de places en établissement d’accueil du jeune enfant

 

 

 

 

2009

2010

nombre de places créées

454

152

nombre de places supprimées

203

71

Total nombre de places

7 867

7 948

 

 

 

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

PROCHAINES PERMANENCES

"INFO-DETTES"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 11 Avril 2025

 Vendredi 09 Mai 2025

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

   

    

 

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

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Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

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