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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:11

 

Non à la casse de la branche famille !

Encore une fois l'UNAF ( l'Union Nationale des Associations Familiales) alerte l'opinion publique et interpelle le gouvernement à propos du déficit de la branche famille.

Comme l'UNAF le rappelle il s'agit là d'un déficit méthodiquement organisé :

« En prolongeant la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) de 4 ans et en lui allouant des recettes jusqu’alors dévolues à la branche famille, le Parlement prend le risque de creuser la dette sur le dos de générations futures et de fragiliser à terme la politique familiale. Pour l’UNAF, il est inadmissible que la branche famille se voit confisquer à nouveau, et volontairement, des recettes pérennes.

2000 – 2001 : premier coup de semonce pour les familles, les excédents de la branche famille confisqués.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2001 institue une prise en charge partielle par la CNAF de la majoration de pension de 10 % servie aux parents de trois enfants ou plus. Cette prise en charge par la CNAF fixée au départ à 15 % des dépenses remboursées par le FSV sera portée à 30 % pour 2002 puis à 60 % pour 2003. Ainsi, depuis 2000, des dépenses relevant de la branche vieillesse sont venues lourdement amputer l'excédent de la branche famille, diminuant ainsi ses marges de manœuvre en matière de développement de la politique familiale.

2009 : nouvel assaut  sur la branche famille

La loi de financement de la sécurité sociale achève en trois ans le transfert à la branche famille du financement des majorations de pensions pour les parents de trois enfants. La fraction prise en charge par la CNAF est ainsi portée à 70 % en 2009, puis à 85 % en 2010, et le sera à 100 % en 2011.

L’UNAF rappelle à nouveau que cette prestation reste un avantage vieillesse qui est un juste retour accordé aux parents qui ont contribué, en élevant des enfants, à l'équilibre des régimes de retraite par répartition. 

2010 : la crise est passée par là !

La branche famille a connu en 2009, du fait de la crise, une profonde dégradation de sa situation financière avec un déficit de 1,8 Md€. Celui-ci devrait encore se creuser en 2010 (-2,6 Md€) et 2011 (-3,2 Md€). Les produits de la branche composés de cotisations, de CSG et d’impôts et taxes compensant les exonérations, ne devraient reprendre que très progressivement (2,1 % en 2010 et 3 % en 2011), à un rythme un peu moins rapide que les autres branches.

2011 : nouveau coup de boutoir contre la branche famille

Pour parvenir à prolonger de quatre ans – de 2021 à 2025 – la durée de vie de la CADES, de grandes manœuvres sont engagées et les parlementaires détournent au profit de cette caisse une fraction du produit de la CSG de 0,28 point, normalement dévolue au financement de la branche famille.

Le mécanisme ainsi retenu va fragiliser davantage la politique familiale, déjà déficitaire. Insoutenable à court terme pour la branche famille, il ne constitue pas une réponse pérenne pour la CADES, qui devra un jour ou l’autre reprendre le déficit ainsi créé de toutes pièces.

L’accord trouvé en Commission mixte paritaire le 20 octobre sur le projet de loi organique relatif à la gestion de la dette sociale s’inscrit une fois de plus dans une démarche de détournement de fonds.

 C’est pourquoi l’UNAF, refusant de telles manipulations appelle les pouvoirs publics à se ressaisir en garantissant des recettes pérennes et dynamiques à la branche famille pour l'avenir de notre pays.  Elle n'acceptera en aucun cas de reculs en matière de politique familiale au motif d'un déficit de la branche famille que les pouvoirs publics ont consciencieusement organisés. »

L'enjeu pour l'avenir de la branche famille est de taille.

Des propositions de lois sont dans les tiroirs, prêts à être ressortis.

La Commission pour la libération de la Croissance- dite Commission Attali- propose la fin de l'universalité des allocations familiales qui seraient soumises dorénavant à des conditions de ressources.

Si ce projet se réalise, c'est la fin d'un principe et l'aventure vers toutes les dérives et dangers....Dès qu'un droit universel est remis en cause, c'est l'ouverture de la boîte de Pandore... Les familles se rappellent de l'instauration du forfait hospitalier en 1983. Il s'agissait d'une goutte d'eau , 20 F par journée d'hospitalisation payée par le patient.

Il est aujourd'hui porté à 18 € par jour, c'est à dire à six fois le tarif d'origine.

Si le gouvernement ne revient pas sur sa politique d'étranglement de la branche famille, Il y a deux risques majeurs pour les familles, les associations intervenant dans le champ social et les collectivités territoriales :

gel du niveau des prestations pour les familles;

- diminution des crédits alloués par les CAF à l'action sociale.

 

 Rien ne va plus....Il faut arrêter le gâchis et empêcher les mauvais coups contre l'action de solidarité de la branche famille.

 

Jean-François Chalot



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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 08:01

 Ci-dessous, un texte qui nous a été envoyé par les 4 OPH du 77 et qu'il nous parait opportun de porter à la connaissance du plus grand nombre.

En tant qu'Association Familiale nous nous devons de défendre le logement social.

Patrice THEVENY

 

 

L’avenir du logement social est engagé

Déclaration des Offices Publics de l’Habitat de Seine-et-Marne

 

 En parallèle de la démarche entreprise par les Offices de Seine St-Denis, 4 Offices de Seine-et-Marne se mobilisent dans une déclaration commune qui intervient dans le cadre des discussions sur le projet de Loi de Finances, afin de garantir la pérennité du service public du logement social mis à mal par les dernières annonces gouvernementales, à savoir :

 

 

NON à une nouvelle taxe sur les loyers HLM / OUI au renforcement de la solidarité nationale en faveur du logement social

 

Au cours de l’été, le Gouvernement a annoncé deux décisions :

 

Ø       Une réduction drastique des aides de l’Etat pour construire des logements HLM ; celle-ci s’élevait à 800 M€ en 2008 ; elle s’est établie à 630 M€ en 2010 et elle ne serait plus que de 400 M€ en 2012, alors que la pénurie de logements sociaux ne cesse de s’aggraver, ce qui constitue un désengagement très fort de l’Etat.

 

Ø       Une taxe de 2,5 % sur les loyers représentant 340 millions d’euros par an qui vise à réduire l’aide directe de l’Etat à 60 M€ (400 M€ - 340 M€). De surcroît, cette taxe initialement annoncée par le Secrétaire d’Etat lors du Congrès H.L.M. de Strasbourg comme étant d’une durée de 3 ans, est clairement établie dans le projet de Loi de Finances sans limitation de durée.

 

Ce projet est une opération de pickpocket dans les poches des locataires HLM. Il va diminuer un peu plus le pouvoir d’achat des familles modestes et affaiblir les capacités des organismes HLM à investir dans l’entretien des immeubles et les constructions neuves (une étude de l’Union Sociale pour l’Habitat d’Ile-de-France estime à 25 % la baisse du volume de constructions sur la région en un an). La pénurie de logements va s’aggraver. Les files d’attente des demandeurs de logements sociaux vont s’allonger et des emplois dans la filière du bâtiment vont être supprimés. Ces mesures sont injustes socialement et inefficaces économiquement.

 

Par ailleurs, ce projet tourne le dos à une république solidaire. Comment accepter que la politique nationale en faveur du logement social soit financée par la seule contribution des locataires HLM quand tous les contribuables français, la Nation toute entière, financent le bouclier fiscal (640 M€ réservés aux 19 000 français les plus riches) ou les dispositifs SCELLIER de défiscalisation pour les multipropriétaires ?

 

NON à un surloyer d’exclusion / MAINTIEN d’un surloyer de solidarité

 

Au moment où beaucoup s’inquiètent des difficultés à maintenir la mixité sociale sur le territoire, les nouvelles règles de majoration du surloyer risquent d’aggraver davantage cette situation. C’est pourquoi nos organismes s’opposent à une majoration du Supplément de Loyer de Solidarité (S.L.S.) instauré par la Loi de Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre l’Exclusion (MOLLE).

 

Ce nouveau barème de surloyer n’a plus rien à voir avec celui qui est actuellement appliqué par nos Offices qui apparaît, compte tenu des montants en jeu, comme un véritable « avis d’expulsion ». Il aurait pour effet immédiat de contraindre nombre de locataires à quitter le parc H.L.M., remettant ainsi en cause le fragile équilibre social sur lequel nous travaillons au quotidien dans ce département.

 

Par ailleurs, compte tenu de la hausse spectaculaire des prix de l’immobilier, il apparaît complètement illusoire que ces nouvelles règles de surloyer facilitent en quoi que ce soit le parcours résidentiel des ménages.


 

NON à la vente des logements H.L.M. pour compenser le désengagement de l’Etat / OUI à une production nouvelle de logements et à l’accession sociale à la propriété

 

La vente systématique et contrainte des logements sociaux ne saurait être la solution pérenne de financement du logement social pour compenser le désengagement de l’Etat qui réduit drastiquement les aides à la pierre. Le risque est de voir à terme se développer de nouvelles copropriétés dégradées si nos organismes vendent leurs logements dans les proportions demandées par l’Etat. De plus, il est impératif que la vente H.L.M. soit exceptionnelle et conditionnée, comme les démolitions, par la reconstitution d’une offre nouvelle au moins équivalente sur le territoire.

 

Nos organismes veulent plutôt agir en faveur d’une production nouvelle et privilégier la vente dans le cadre de constructions en accession sociale à la propriété, destinées prioritairement aux locataires H.L.M. qui souhaiteraient devenir propriétaires et que les prix du marché écartent aujourd’hui de l’accession.

 

 

POUR une responsabilité partagée

 

C’est sur ces principes de solidarité nationale que nos Conseils d’Administration respectifs ont adopté leurs projets de Convention d’Utilité Sociale avant le 30 juin 2010, conformément à la Loi MOLLE. Mais en s’inscrivant dans cette démarche contractuelle, nos Offices pensaient s’engager réciproquement avec l’Etat pour garantir la pérennité du service public de l’habitat locatif social. Solidaires à l’égard de nos locataires et attachés à défendre le service public du logement social, nos engagements présents dans les Conventions d’Utilité Sociales ne vaudront que s’ils défendent l’intérêt des locataires et demandeurs de logements. Déjà déséquilibrées lors de leur conception, elles deviennent caduques si l’Etat ne joue pas son rôle de garant de la solidarité nationale et s’il maintient son projet de taxation des organismes H.L.M.

 

 

 

Nous en appelons donc à la mobilisation du plus grand nombre, bailleurs sociaux, locataires, personnels et élus, pour dénoncer à nos côtés les difficultés accrues de gestion des organismes au détriment des locataires, des conditions de travail des personnels, et pour obtenir des engagements équitables entre l’Etat et les organismes prenant en compte les difficultés sociales de notre département.

 

 

 

Nous demandons donc à être reçus par Monsieur le Préfet de Région et souhaitons être relayés par les élus du territoire pour évoquer ces dossiers et examiner ensemble les solutions préservant l’avenir du logement social en France.

 

 Bernard GARNIER, Président de Marne et Chantereine Habitat

 Maud TALLET, Présidente de l’O.P.H. 77

 Claude JAMET, Président de l’O.P.H. Val du Loing Habitat

 François ROGER, Président de l’O.P.H. du Pays de Fontainebleau

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:55

Des revues ne pourront plus être en kiosque.

C'est une décision grave , inacceptable

 

La Raison et d'autres publications ne pourront plus être diffusées .

 

"Nous, soussigné(e)s demandons expressément à la société Presstalis de revoir en urgence son mode de facturation de la mise en kiosques des journaux et revues. Le nouveau mode de fonctionnement conduit immédiatement à ce que les revues d’opinions, comme la Raison, n’aient plus les moyens financiers d’être présents dans les kiosques.

C’est une grave atteinte à la liberté de la presse, chèrement acquise par des décennies de luttes républicaines et démocratiques. C’est toute l’œuvre du Conseil National de la Résistance et des ordonnances de 1945 sur la défense d’une presse libre, pluraliste et indépendante qui est remise en cause."

Vous pouvez signer en ligne l'appel

 

http://www.fnlp.fr/spip.php?article558

 

 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:34

 

MOINS DE TOITS ET DES TOITS ENCORE PLUS CHERS !

 

Des familles seine-et-marnaises ont du mal à trouver un logement.

Les constructions de nouveaux logements sont nettement insuffisantes et de nombreuses communes de plus de 3500 habitants préfèrent payer l'amende, d'ailleurs anormalement faible (152 € par logement manquant) au lieu de se doter comme la loi les y oblige de 20% de logements sociaux.

Certaines municipalités et c'est à leur crédit ont décidé d'améliorer la situation et de se fixer comme objectif, la création de nouveaux logements sociaux, c'est à leur crédit mais c'est encore insuffisant.

 

Les locataires ont vu augmenter leurs loyers et leurs charges et avec la hausse injustifiée du prix de l'énergie, des bailleurs prévoient de revoir les tarifs pratiqués.

Le gouvernement ose proposer dans le cadre du projet de loi de finances, un prélèvement de 2, 5% sur chaque loyer perçu par les organismes d'HLM.

Rien n'ira plus pour les locataires.

Si certains offices d'HLM n'augmenteront pas les tarifs pratiqués, d'autres ne se gêneront pas et de toutes façons, les travaux de rénovation voire d'entretien risquent d'être gelés.

C'en est assez !

Le CDAFAL 77 (Conseil départemental des associations familiales laïques) demande l'abandon de ce projet inacceptable.

Il est nécessaire que les associations familiales, de locataires et de consommateurs se rencontrent afin de préparer ensemble les mobilisations nécessaires pour qu'enfin chaque famille puisse disposer d'un toit et qu'aucune augmentation soit pratiquée par les bailleurs.

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 09:51

 

Un toit pour tous

 

Les familles seine-et-marnaises victimes des problèmes de logement

 

 

Le compte-rendu du travail de la Commission Départementale DALO qui recense les plus graves difficultés est accablant : sur les 3300 dossiers jugés recevables en 2009 par la Commission, seuls 632 ont reçu une réponse positive. Et pourtant, 1831 étaient jugés prioritaires et urgents !!!

Les demandeurs sont SDF, menacés d’expulsion, logés chez un tiers, logés dans une structure de transition ou dans un logement insalubre…

Ils peuvent être célibataires mais aussi avoir des enfants. Ainsi, on trouve une famille de 13 personnes sans logement décent ou une femme enceinte expulsable. C’est non seulement inhumain mais souvent un gâchis économique : l’Etat peut être condamné à verser 30€ par jour quand il ne propose pas un logement face à un dossier recevable.

La solution est connue : il faut construire davantage de logements sociaux. L’Etat mais aussi les Maires des communes seine-et-marnaises et l’ensemble des citoyens doivent agir.

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 13:31

La distribution du courrier, sur un large secteur de l'agglomération melunaise, est actuellement perturbée par un grève des facteurs et factrices du Centre Local de Courrier de Melun.

La grève a démarré le lundi 11 octobre. La direction départementale refuse d'entendre ses personnels.

 

Leurs conditions de travail, tout au long de l'année, ont bien entendu des répercussions sur la qualité de service et c'est délibéremment, que les directions laissent des tournées à découvert dans le seul but de réduire les couts, en argumentant sur une concurrence que La Poste elle même organise, entre autre, par la sous traitance.

 

Nous invitons tous les lecteurs du blog, concernés par cette grève, de contacter les responsables de La Poste pour protester, non pas contre les grévistes, mais contre le sabotage organisé du service de distribution.

 

Ci-dessous, retranscription du témoignage des postiers, un tract distribué actuellement dans vos boîtes à lettres.

 

LETTRES AUX USAGERS DU CENTRE

DE DISTRIBUTION POSTALE DE MELUN

 

Nous, facteurs et factrices de Melun, Vaux le Pénil, Le Chatelet en Brie, La Rochette, Rubelles, .... sommes en grève depuis le 11 octobre.

Nous n'en pouvons plus de nos conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, restructuration après restructration, entraînant de fait une dégradation de la qualité de service qui vous est due, notamment la distribution du courrier tous les jours de la semaine.

Certaines tournées ne sont pas distribuées durant plusieurs jours lors de nos absences !

Nous n'en pouvons plus de distribuer le courrier et les colis en dehors des horaires de travail qui nous sont dévolus, sans même être compensés en retour !

Notre conscience du service à vous rendre ne peut résister au mépris et à l'irresponsabilité de nos dirigeants, hautement affichés lors des différentes séances de négociations déjà menées.

Aujourd'hui, ce sont encore 4 tournées de facteur qui doivent être supprimées dont le courrier sera réaffecté à celles et ceux qui restent.

Mais si nous n'arrivons pas actuellement à distribuer tout le courrier qui nous est confié, comment faire pour en distribuer encore plus dans les mêmes horaires ???

 

Votre factrice, votre facteur veulent continuer à vous servir !!!

Mais la volonté de nos dirigeants de supprimer

encore et toujours des emplois

au mépris de la réalité, ne nous laisse pas le choix !!!

 

Pour nous soutenir,

les numéros des dirigeants de La Poste concernés :

Directrice départementale : 01.60.24.29.28.

Directeur de groupement : 01.60.24.29.04.

Directeur d'établissement : 01.64.79.76.92.

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 12:45

 Communiqué de l'UNAF( Union Nationale des Associations Familiales )

Gestion de la dette sociale :

Une ponction sur la branche famille inacceptable

Alors que le Président de la République vient de rappeler solennellement que « financer la politique familiale n’est pas une dépense mais un investissement »,  le vote d'un amendement par l’Assemblée Nationale obère gravement les recettes de la branche famille.

Combler un trou en en creusant un autre

Les députés viennent d’adopter un amendement prolongeant de quatre ans – de 2021 à 2025 – la durée de vie de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES). Dans le même temps, ils affectent à cette caisse une fraction du produit de la CSG de 0,28 point, normalement dévolue  au financement de la branche famille. Le manque à gagner pour la branche famille est remplacé par trois nouvelles taxes sur les assurances. Seul problème - et non des moindres - contrairement à la CSG, ces recettes ne sont pas pérennes. Dès 2012, leur rendement va fortement décliner et il faudra alors trouver d'autres recettes.

En 2013, un milliard de perte pour la branche famille 

Alors que les prévisions établissent un déficit de 3,2 milliards pour la branche famille en 2011, avec ce nouveau tour de passe-passe, il manquera 200 millions d’euros supplémentaires pour la CNAF dès 2012 et l’année suivante, la perte de recettes est estimée à 1 milliard d’euros.

L'UNAF s'étonne que seule la branche famille soit  mise à contribution pour réduire le déficit de la CADES, alors que cette ponction aura pour conséquence d’alourdir encore d’avantage le déficit de la branche et de pénaliser la politique familiale.

La Commission mixte paritaire se réunit cette semaine sur le projet de loi organique relatif à la gestion de la dette sociale. L’UNAF demande instamment aux parlementaires et au gouvernement de ne pas sacrifier la politique familiale, compte tenu des engagements que vient de réaffirmer le Président de la République.

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 11:23
Le CDAFAL 77 ( Conseil départemental des associations familiales laïques) appelle à manifester
mardi 19 octobre à  9 H 30 place saint Jean à Melun
Les familles sont concernées par l'avenir des retraites.
De plus en plus de familles connaissent des difficultés sociales et financières importantes. Elles sont frappées de plein fouet par la crise et la politique actuelle des pouvoirs publics qui remetttent en cause les acquis sociaux.
C'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu
Nous serons mardi dans la rue avec les salariés, les retraités, les étudiants et les lycéens
 
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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 10:16

 

La direction des Politiques Familiales et Sociales a envoyé le 29 septembre, une lettre circulaire aux directeurs des caisses d’Allocations Familiales, leur demandant de mettre en œuvre : «  les services d’accueil des enfants de moins de 6 ans », autrement dit les jardins dits d’éveil, « solution nouvelle(et payante) proposée aux familles pour améliorer la conciliation entre leur vie familiale et leur vie professionnelle » !

Même si ce texte prend la précaution de signaler « qu’ils n’ont pas vocation à se substituer à l’école maternelle », nous pensons, qu’en fait, c’est tout comme, puisque : «  ils s’inscrivent dans une continuité de l’accueil depuis la naissance jusqu’à la scolarisation », le décret n° 2010-613 du 7 juin 2010 précise même que : «  cet établissement accueille des enfants de 2 ans ou plus en vue de faciliter leur intégration dans l’enseignement du premier degré ». Cette précision est de taille au cas où nous n’aurions pas compris ! Et pour enfoncer le clou : «  l’offre d’accueil proposée doit s’appuyer sur une ouverture annuelle et journalière conséquente supérieure à celle offerte par l’école maternelle ».

C’en est trop, et le CNAFAL s’insurge contre ce nouveau dispositif  dont le but est bien de vider l’école maternelle, fleuron de notre système éducatif public, citée en exemple et copiée dans de nombreux pays, de sa substance sociale et éducative.

Les parents, qui, paieront ces structures, car « les financements de la branche Famille ne seront possibles que de 2 à 3 ans révolus et seront soumis à l’appréciation d’un jury national », n’auront même pas la garantie d’un encadrement de qualité, ni de compétences, puisque les règles d’encadrement  pourront être dérogées en fonction du nombre d’enfants accueillis.

C’est un nouveau coup porté au système public d’éducation dans le but de faire des économies sur le dos des familles les plus modestes qui n’auront d’autre choix que de se tourner vers ces structures, mais qui n’en peuvent plus de supporter les mauvais coups portés à leur budget déjà difficile.

 

LE CNAFAL

 

L'avenir du service public petite enfance et des écoles maternelles sera au centre de notre réflexion le 20 novembre;

Réservez dès maintenant votre place afin de participer au colloque "accueil éducatif des tout petits" qui aura lieu

le samedi 20 novembre 2010 à la maison des associations de Vaux le Pénil.

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 13:16

Ce mardi 12 octobre, les rues de Melun ont connu une certaine effervescence !
En effet, environ 800 manifestants ont défilé pour protester contre la réforme des retraites
Des lycéens se sont joints au cortège qui comptait des gens de tout secteur professionnel, des retraités, des sans-activité professionnelle aussi ...


Samedi prochain, le 16 octobre,

une nouvelle manifestation est prévue.

Nous donnons rendez-vous à tous et toutes

à 9h30, place St Jean, à Melun

  

 


Parlez- en autour de vous, venez en famille, entre amis,

en toute indépendance !

Refusons cette réforme injuste !

Il est peut-être encore temps !

 

Patrice THEVENY

 

 

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

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Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

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     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre EVS est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France