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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 08:03

 

Paris, le 4 octobre 2017

 

Communiqué de presse

JUSTICE POUR LA POLITIQUE FAMILIALE :

Le CNAFAL approuve toutes les mesures qui tendent

à rééquilibrer les aides aux familles en direction des plus pauvres.

Là est la vraie universalité !

 

Le CNAFAL n’a pas caché son approbation des mesures adoptées, ces dernières années, tendant à réduire l’aide versée aux familles les plus aisées (abaissement du quotient familial, modulation des allocations familiales, réformes ciblées des prestations d’accueil du jeune enfant).

Les ménages, impactés par cette mesure effective depuis 2014, appartiennent pour 80% d’entre eux aux 20% des familles les plus aisées.

Désormais, les allocations familiales sont divisées par deux au-dessus de 6 000 euros de revenu mensuel pour un ménage et par quatre pour un revenu de 8 000 euros.

Malgré ces mesures, la Cour des Comptes souligne que la prise en charge du coût de l’enfant est, comparativement aux autres pays européens, élevée à tous les niveaux de revenus, même si encore un effort de justice sociale doit être poursuivi en faveur des familles pauvres.

« La France se caractérise notamment par la prévalence de la pauvreté pour les familles avec un seul enfant. »

Le CNAFAL n’a cessé de réclamer depuis 1978, le versement d’allocations familiales dès le premier enfant !

La Cour des Comptes souligne que « la prévalence de la pauvreté chez les couples avec un enfant est supérieure à celle observée chez les couples sans ou avec deux enfants, configuration qui n’est que peu observée dans les pays comparables ».

En France, les soutiens aux familles sont moins ciblés sur les familles pauvres que dans un grand nombre de pays européens. Il est vrai que le poids de l’idéologie familialiste a été prégnante tout au long du XXème siècle : une véritable « mystique » de la famille idéale a été développée avec trois enfants et plus et la place de la mère au foyer.

Ce que les conservateurs d’aujourd’hui oublient c’est que la Sécurité Sociale a été fondée pour lutter contre les terribles inégalités sociales qui ont conduit la France et d’autres pays européens à se tourner vers des solutions fascistes. Peut-on continuer à prétendre représenter toutes les familles auprès des pouvoirs publics (mission de l’UNAF confiée par la loi) et oublier les millions de familles pauvres. Il y a là une faille dans le devoir de représenter toutes les familles !

Pierre Laroque« père de la sécurité sociale » lui-même, dès 1969, envisageait dans la préparation du Plan l’idée d’une modulation des prestations familiales en fonction des ressources familiales !

C’est la raison pour laquelle le CNAFAL réclame la mise en place d’une allocation familiale dès le premier enfant, le rétablissement de la prime de naissance au 7ième mois, la poursuite de l’augmentation de l’allocation de soutien familial et du complément familial, l’augmentation de l’offre de garde pour les jeunes enfants et la mise en place d’un revenu social jeune pour la tranche 20-25 ans.

 

Jean - MarieBonnemayre,                                                                 Jean-François Chalot

Président,                                                                                           Secrétaire général

06 87 37 16 64                                                                                      07 89 05 54 64                                                                                                                                                                         

                                                              

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 16:59

POUBELLE.jpg

Jean Valjean dans les Misérables a été envoyé au Bagne pour le vol d’un trognon de pain….

A Montpellier trois jeunes risquent la prison pour avoir fouillé dans une poubelle pour y trouver de la nourriture !?

 

Trois jeunes sont cités à comparaître le 3 mars 2015 devant le tribunal de grande instance de Montpellier pour « soustraction frauduleuse » de produits périmés dans la poubelle d’un supermarché.

 

Rappelons pour mémoire que ces personnes risquent de 7 à 10 ans de prison !

 

Quelle honte !

 

Non pour  Léa, étudiante, Mike, chômeur  et Adrien,  technicien du spectacle qui essayent de survivre tant bien que mal sans causer de préjudice…. Mais honte au supermarché et à la BAC (Brigade anti criminalité) et à la justice.

 

Il se jette tous les jours des tonnes et des tonnes de produits à peine périmés et souvent encore consommables.

Quel crime ont commis ces trois jeunes et tous ceux qui récupèrent ici et là des produits qui sont destinés à la décharge ?

 

Je ne connais pas la marque de ce supermarché, ce que je sais c’est qu’il fait partie de ces enseignes qui n’hésitent pas à clamer à qui veut les entendre qu’ils offrent leurs surplus aux associations caritatives ! ?

 

SOLIDARITE AVEC LES 3 DE MONTPELLIER !

 

Tous les jours ou presque, nous recevons à nos permanences, ici en Seine et Marne des familles en grande difficuté.

Parfois nous arrivons à trouver une solution.

Le plombier qui avait soutiré 1500 € à une vieille dame pour une chaudière qu'il n'avait pas réparée vient de rembourser sa dette juste après avoir reçu une lettre recommandée que nous lui avons adressée....

Voici une conclusion positive.

D'autres situations difficiles sont étudiées et nous faisons notre possible.

Seuls ou avec notre réseau : souvent nous envoyons des familles au Secours populaire pour une distribution alimentaire....nous avons quelques succès.

Il y a tant à faire.

Alors oui parfois nous avons des colères.... contre ce plombier ou contre cette poursuite judiciaire à Montpellier .....

 

Jean-François Chalot

 

COURRIER PROVENANT D'UN BENEVOLE

 

Bonjour Jean-François
 
Les raisons de s'indigner sont de plus en plus nombreuses et les combats contre l'injustice innombrables...
 
Je suis dans la boucle aussi pour de nombreuses causes du développement durable et de la consommation modérée des ressources naturelles. C'est donc au moins à double titre de défenseur du droit à se nourrir des "Res Nullius" et de défenseur des ressources de notre terre que je suis indigné par ces affaires.
 
Le droit français fait une différence entre les poubelles laissées sur le domaine public et celles déposées sur un domaine privé. Dans le deuxième cas, il ne s'agit pas de "Res Nullius" mais de propriété privée. Si j'ai bien compris c'est là que le bas blesse dans le cas qui nous intéresse.
     
Néanmoins on peut toujours, faute d'y aller, signer la pétition ci-après : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Parquet_du_procureur_de_la_republique_Soutien_aux_GarsPilleurs/?aKSWjib              
 
 
Solidairement.
     
Jean-Dominique Cartier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 09:15

Des éléments, des faits, des positionnements qui ont conduits les asssociations "Familles Laïques 77 et de Vaux le Pénil" choisir le thème du collloque 2014.

Ci-dessous quelques éléments qui vous permettront de cerner un peu plus l'enjeu et le but de cette rencontre.

N'hésitez pas à vous renseigner, à vous inscrire pour participer, que vous soyiez professionnels dans le domaine social ou bénévoles associatifs.

(voir autre article sur ce sujet dans nos pages précédentes)

 

Patrice THEVENY

 

Affiche solidarité

 

SI IL Y A UNE URGENCE, 

C’EST DE CONSTRUIRE DES RESEAUX DE SOLIDARITE !

 

    Le weekend derniers des associations de solidarité de l’agglomération de Melun se sont relayées pour héberger une famille sans abri.

Pour elle il s’agissait d’une obligation morale : il n’est pas possible de laisser une femme, un homme et des enfants dehors.

    Le 115 devait prendre le relais mais voilà il ne dispose pas d'assez de places dans les hôtels et peut être pas assez de financement. Une solution a té trouvée et la période transitoire  été courte.

  

La trève hivernale est proche et (donc, osons le dire) es expulsions locatives se multiplient, les propriétaires et les huissiers se dépêchant d’agir avant le début 1ernovembre.

 

Le 1ernovembre c’est bientôt mais pas pour les familles qui se retrouvent à la rue.

 

Souvent elles contactent une association quand c’est trop tard.

 

Parfois elles laissent faire, la désespérance les faisant abandonner la partie.

 

Le drame de La Rochelle avec cet homme qui se suicide a ému, à juste titre de nombreuses personnes et associations.

 

Ces drames causés, entre autres par l’incompétence des autorités et leur manque de vigilance et aussi par la faiblesse du maillage associatif sont nombreux, trop nombreux.

 

Aucune famille ne devrait se retrouver dans la rue sans hébergement.

 

Les associations de solidarité qui agissent au quotidien, le soir, la nuit, le week- end ont besoin de reconnaissance et de soutien.

 

Il faut que les autorités et institutionnels qui se défaussent souvent sur les associations- par exemple en nous demandant d’aider les familles pour remplir le dossier de surendettement-, renvoient l’ascenseur, c’est-à-dire veillent à ce que le droit, les décisions légales soient appliquées.

 

En juin, deux associations sont intervenues pour qu’une famille de cinq personnes, bientôt de six avec l’arrivée d’un bébé, puisse quitter son 25 M2 pour vivre dans un logement social plus grand.

 

Le Préfet est intervenu. Un logement leur a été attribué….Il suffisait d’attendre le 1erseptembre, puis le 1eroctobre.

 

Aujourd’hui, 23 octobre, rien n’est venu….Le bailleur est injoignable et la famille qui respirait le bonheur retrouvé s’inquiète pour l’avenir.

 

EFIDIS, le bailleur ne répond à aucun courrier et il est IMPOSSIBLE DE LE JOINDRE PAR TELEPHONE.

 

Nous avons interpelé le Préfet et allons relancer la campagne politique et médiatique.

 

Nous en avons assez de l’incurie des administrations, du peu de suivi.

 

Une autre famille suivie par notre association a quitté l’hôtel pour trouver un logement qu’elle a rejoint il y a un an….Tout irait pour le mieux si les enfants placés dans des familles d’accueil pouvaient retrouver leurs parents.

 

La juge des enfants, refusant d'écouter et d'entendre les associations accompagnant la famille a renouvelé les placements. Les parents n'auront droit qu'à une rencontre toutes les quinzaines et dans un cadre contraignant….

 

Le père et la mère sont démoralisés.

 

Aujourd’hui d’autres familles nous contactent, sollicitent un soutien que nous leur apportons mais souvent c’est le pot de terre contre le pot de fer.

 

Noud ne lâchons pas prise mais demandons qu’enfin se constitue un véritable réseau local de solidarité.

 

Les associations de militantes et de militants agissent ensemble, travaillent déjà en réseau qu’elles recherchent à étendre.

 

Elles demandent que ce réseau fonctionne avec les structures institutionnelles et les grandes associations qui reposent sur le travail de professionnels qualifiés.

 

Ensemble agissons !

 

Mais en aucun cas, ne laissons pas aux institutionnels l'opportunité de se défausser de leurs obligations. Nos actions ne doivent pas se substituer à celles-ci mais faire en sorte que tous les droits soient respectés.

 

La construction d’un réel réseau de solidarité est l’enjeu

du colloque du 28 novembre 2014 .

 

Jean-François CHALOT et Patrice THEVENY

 

 

 

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 11:33

Nos associations familiales laïques de Melun, de Vaux le Pénil et du Mée sur Seine accompagnent plusieurs familles en difficultés et reçoivent des personnes menacées d'expulsion.

Nous intervenons contre ces expulsions car nous savons que ce sont à chaque fois des drames familiaux et humains qui surgissent :

- des familles se retrouvent à la rue;

- l'hébergement dans les hôtels donne naissance à des difficultés : déscolarisation, difficultés pour se nourrir, pertes de repères....

- parfois les enfants sont séparés de leurs parents comme pour ce couple que noussuivons depuis un an et demi....Les parents relogés sont désemparés. En effet ils ne revoient leurs enfants que tous les quinze jours ....

Solidaires, nous reproduisons le communiqué suivant du DAL et nous exprimons notre accord avec les revendications défendues dans ce texte;

droit au logement manif

 

 

Drame de la Rochelle :
Causé par la cupidité et l’austérité budgétaire
Moratoire immédiat sur les expulsions ! 
Publication des décrets sur le logement indécent et indigne !


Droit Au Logement a tenu une conférence de presse jeudi après midi sur le trottoir, sous le domicile  Mr Gilles L à la Rochelle. où il s’est donné la mort le 14 octobre, en face de l’agence qui a, malgré l’état dégradé du logement, mené la procédure d’expulsion contre le locataire. 

A noter que cette agence, agréée par la FNAIM, affiche des frais d’agence non conformes à la réglementation, laquelle interdit de dépasser 10€ le m2 (hors frais d’état des lieux) depuis un décret du 14 septembre 2014. Une délégation a ensuite été reçue par la Préfète.

Droit au logement a réuni plusieurs éléments sur ce drame qui n’aurait pas du se produire : 

M Gilles L. , ancien sans abri, retraité âgé de 64 ans, locataire depuis 2008 d’un logement vétuste loué 330 euros dans ce petit bâtiment du centre ville, détenu en mono propriété, a été à jour de ses loyers, jusqu’en janvier  2013. Il y avait été installé avec l’aide d’une association locale d’aide aux sans logis. 

A la suite de plusieurs inondations Monsieur L. a commencé une grève des loyers, pour exiger la réalisation de travaux, incombant au bailleur. Selon une voisine de l’immeuble, les travaux ont commencé depuis 3 mois ; A cette période est survenue une baisse brutale des allocations logement, passant de 270€ à 60€, lorsque Mr est passé du RSA au minimum vieillesse. 

Un jugement d’expulsion a été rendu en mai 2014. 4 mois plus tard, sans accorder le moindre sursis,  la Préfecture de Charente maritime a accordé le concours de la force publique. 
Désespéré, en mauvaise santé, connaissant déjà la violence de la rue, Mr Gilles s’est donné la mort pour échapper à une autre mort, celle de la rue.

 - Par cupidité, le bailleur et l’agence ont cherché à l’expulser plutôt que de réaliser les travaux.

- Au nom des mesures d’économie budgétaires,  qui frappe surtout  les classes populaires et les ménages les plus fragiles, les allocations logements pour les retraités au minimum vieillesse ont été lourdement réduites, et les expulsions ont été accélérées.

- En effet, des indemnités sont versées aux bailleurs, par l’État, sur le budget du Ministère de l’intérieur, lorsque la Préfecture repousse l’expulsion.
Les enveloppes d’indemnisation fixées par la loi de finance et ventilée ensuite à chaque Préfecture  sont consommées de plus en plus rapidement chaque année, du fait de l’accroissement du nombre de jugement et de locataires qui se maintiennent, faute de solution, malgré la peur du gendarme. . 
- Octobre est donc un mois difficile pour les locataires expulsables, dans un contexte de saturation des dispositifs d’hébergement, et dans des cas fréquents de non respect de la loi DALO, et de la circulaire du 12 octobre 2012, qui donne instruction de loger les prioritaire DALO, au lieu de les expulser. .

Enfin des décrets essentiels, en ce qui concerne les procédures sur le logement décent et le logement insalubre, sont en attente. Nous demandons notamment au Gouvernement : 

 

 

  • de prononcer un moratoire des expulsions,
  • de baisser les loyers,
  • de mobiliser 100 000 logements en urgence
  • de publier au plus vite les décrets concernant la procédure sur le logement indécent et sur le logement indigne ….
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:04

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Le harcèlement publicitaire téléphonique est un « enfer » pour beaucoup de familles.

Non contents de téléphoner, les employés des agences et entreprises qui doivent faire du chiffre coûte que coûte n’hésitent pas à insister, à dire : « mais non ce n’est pas de la publicité", tout ceci pour culpabiliser et forcer au dialogue.

Les données personnelles sont souvent distribuées, données ou vendues par des opérateurs à d’autres….

Quand c’est l’autorité de concurrence, une instance officielle qui ordonne à GDF Suez d’ouvrir son fichier clients….Il y a là plus que de l’abus.

Six associations de consommateurs le CNAFAL, l’AFOC, La fédération Léo Lagrange, la CNL, l’UNAF et les AFC , représentant des sensibilités différentes sont intervenues conjointement et viennent de publier le communiqué suivant :

« Le 8 octobre 2014

Communiqué de presse interassociatif Associations de consommateurs agréées

La protection des données personnelles en péril !

 

 L'Autorité de la concurrence a annoncé, mardi 9 septembre, qu'elle avait ordonné à GDF Suez d'ouvrir son fichier clients gaz (11 millions d’abonnés), afin que les fournisseurs alternatifs puissent « lutter à armes égales » avec l'opérateur historique. Et cela, dès le 3 novembre pour les industriels et le 15 décembre pour les clients particuliers, afin de leur laisser le temps de faire jouer leur droit d'opposition à la transmission de certaines données (nom, adresse, profil de consommation…). Malheureusement le choix de ce dispositif d’opposition n’est pas du tout approprié à la protection des données personnelles, le silence du consommateur revenant à donner une autorisation tacite.

Si sur le fond, cette mesure apparaît positive pour le consommateur, qui pourrait alors bénéficier d’une concurrence renforcée, susceptible de favoriser une éventuelle baisse des tarifs, cela ne doit pas se faire au prix d’une diffusion massive des données personnelles.

En effet, l’article L.121-34 du Code de la consommation, relatif au démarchage téléphonique et de protection des consommateurs, ne fait toujours pas l’objet d’un décret d’application. C’est pourquoi les associations de consommateurs signataires font part de leur grande inquiétude, en ce qui concerne les pratiques excessives en matière de démarchage.

En conséquence, nous demandons la suspension de cette mesure tant que le consommateur ne dispose pas de garanties suffisantes quant à la protection de ses données personnelles et de ses intérêts et nous interpellons le gouvernement sur l’urgence à publier le décret d’application de l’article L.121-34 du Code de la consommation. Nous attirons aussi son attention sur l’état de la protection des données personnelles et sur la nécessité que le consentement exprès du consommateur devienne le préalable à toute communication de ses données. »

 

C’est une initiative intéressante, utile portée pas ces associations, celles-ci défendent l’intérêt de tous les consommateurs.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 11:19

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NON A L’EXCLUSION !

 

 

L’abstention aux élections européennes a été massive, plus encore que dans les précédents scrutins, et plus encore dans les quartiers populaires.

 

Les militants sociaux, d’éducation populaire qui militent pour que le peuple soit acteur dans la ville doivent s’interroger sur cette situation et notamment sur la prégnance d’une abstention massive d’un vote à l’autre.

Les évènements de novembre décembre 2005, les émeutes en banlieue, ne constituent pas un incident exceptionnel, ils peuvent se reproduire.

Car la résignation et le découragement peuvent se transformer en colère.

Evidemment si cette colère s’exprime dans le cadre de mobilisations contre l’austérité et pour une autre politique, elle est positive et facteur de progrès.

Malheureusement cette colère peut aussi aller vers l’impasse et le désespoir politique.

 

QUE FAIRE ?

 

Les mouvements d’éducation populaire qui se réclament donc de la transformation sociale doivent absolument intervenir prioritairement dans les quartiers populaires , non pour apporter la bonne parole venant de l’extérieur mais pour développer une politique de solidarité.

 

Il faut faire avec les gens et non à leur place et redonner aux femmes et aux hommes exclus de l’espoir.

Durant l’été 2014, l’association « Familles laïques » de Vaux le Pénil a soutenu et accompagné une famille en difficulté ( privée d’eau), ce couple a trouvé un autre logement et d’ailleurs il règle régulièrement .

 

Aujourd’hui, le mari et la femme sont devenus des militants actifs et l’association a montré qu’elle agissait et permettait aux adhérents d’assurer des responsabilités à la direction du mouvement.

 

Nous pensons de plus en plus que la Politique, avec un grand P c’est cela : rendre la population actrice.

 

On n’est pas là pour apporter la bonne parole mais pour participer à l’action quotidienne contre l’exclusion pour la défense de toutes les familles et notamment pour celles qui connaissent des difficultés.

 

Jean-François CHALOT - Patrice THEVENY

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 13:38

 

L'été est chaud à tout point de vue, pour de nombreuses familles en difficultés, suites, entre autres, à des expulsions locatives et pour nos bénévoles.

Familles laïques de Vaux le Pénil, le CDAFAL 77 ( Conseil départemental des Associations Familiales Laïques 77) et le CNAFAL ( Conseil National...) sont intervenus conjointement pour deux familles :

  • le couple privé d'eau en plein mois de juillet par le propriétaire, qui non content de louer un studio de 16 m2 quelque peu vétuste pour une annonce de 20 m2 a osé priver d'eau une femme enceinte de 7 mois et demi ;

  • une femme expulsée de son logement qui s'est retrouvée à l'hôtel avec ses trois enfants...Ceux ci ont été placés dans des familles d'accueil.

Nous avons alerté la presse pour ce couple melunais et avons agi conjointement avec Droit au Logement....

Pour la femme expulsée, rejointe par le père de ses enfants, nous avons oeuvré en partenariat avec le Secours Catholique et obtenu le renfort du Secours Populaire, ce qui montre que les associations caritatives et de solidarité sont prêtes à faire ensemble, au-delà de leurs différences.

Le service juridique du CNAFAL a apporté un soutien indéniable en appuyant nos demandes et en entamant des démarches en direction de la mairie de Melun et des propriétaires.

Mi-août, nous avons des résultats encourageants puisque les deux familles vont se retrouver, en principes relogées très rapidement....quant à la remise de l'eau, elle a trop tardé, le Maire de Melun ayant surtout fait des déclarations suivies d'aucune mesure pratique....pour l'instant mais la semaine va être décisive.

Nous avons accompagné et soutenu deux familles...Nous n'aurions pas pu faire plus, tant les démarches auprès de la Préfecture, de la Direction départementale de la Cohésion sociale, des services sociaux et des bailleurs ont été peu avares en temps .

La vigilance et la mobilisation continuent.

 

Jean-François Chalot

 

TITRE EN PREMIERE PAGE DE LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE

 

République

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 12:04

 

Le Centre social est un "foyer d'initiatives porté par des habitants associés, appuyé par des professionnels capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social local".

Il est très souvent le seul espace éducatif présent dans les quartiers de nos villes et tissant du lien social entre les habitants de tous les âges et de toutes les origines sociales.

Les professionnels et les bénévoles qui agissent sont très motivés et si parfois le découragement leur vient, c'est parce que la recherche incessante de subventions met en péril le projet et « pompe » une énergie qui serait plus utile sur le terrain.

Ils attendent tous de l'oxygène pour poursuivre leur action dont

l'utilité sociale n'est pas à démontrer

 

Après avoir bravé une pluie battante, 150 personnes ont assisté le 13 juillet 2012 à un spectacle musical inoubliable dans l'enceinte d'un gymnase melunais.

Les petits acteurs, enfants et adolescents ont préparé pendant une semaine cette soirée avec les animateurs du Centre social de l'Almont et des intervenants qualifiés.

Les danses urbaines avaient la vedette, certes, mais non contents de s'appuyer sur la motivation forte des enfants pour le rap et la zumba, les organisateurs ont fait découvrir les instruments de musique à des artistes en herbe étonnés et passionnés.

L'un des points d'orgue de cette soirée est sans conteste possible le mini concert de l'harmonie municipale de Melun.

Le Centre Social a rempli là sa mission première : créer du lien social et rendre les enfants acteurs d'un projet construit avec des adulte s et s'inscrivant dans une démarche d'éducation populaire.

 

A Melun, c'est une semaine musicale de qualité, dans la commune d'à côté c'est un séjour de vacances familial...

Il ne s'agit pas d'obtenir la paix sociale en occupant les enfants et pré adolescents mais de leur proposer un cadre éducatif contribuant à ce qu'ils se construisent comme des êtres sociaux, auteurs et acteurs.

 

Malheureusement, si l'imagination est au poste de commande, il est de plus en plus difficile pour les équipes de direction et les Conseils d'Administration des centres sociaux de mener à bien leurs projets.

Ce sont les fonds qui manquent le plus.

Aujourd'hui avec les désengagements des financeurs autres que les CAF et les difficultés renco ntrées par les Municipalités qui recherchent à réduire leurs dépenses, des nombreuses équipes s'inquiètent à juste titre comme celle de ce centre social de Tonnay -Charente :

Le rapport moral de la présidente a situé le contexte : « celui d'une crise profonde qui voit la notion de rentabilité érigée en principe, alors que les charges croissent et que diminuent les subventions et les aides à l'action sociale. La rentrée de septembre avait fait notamment apparaître, sur le plan comptable, un déficit considérable et amené le conseil à envisager des coupes drastiques, douloureuses dans tous les cas, afin de préserver le projet social tout  en équilibrants ses comptes. »

Ici on supprime des postes, là on décide d'abandonner certains projets trop coûteux et partout, c'est à dire aussi bien dans les centres sociaux municipaux que dans les centres sociaux associatifs, le directeur passe plus du 2/3 de son temps à faire des demandes de subventions afin de terminer l'exercice sans déficit...

La quadrature du cercle!

 

Le Centre social est à la croisée des chemins : reconnu et soutenu par les pouvoirs publics qui versent des subventions pérennes il poursuit sa mission sociale ou, étranglé il doit passer sous les fourches caudines des municipalités ou disparaître. 

Beaucoup d'entités associatives ont du se municipaliser à cause des problèmes de gestion et si des centres sociaux municipaux disposent d'un peu de marge de manœuvre, d'autres deviennent de simples services de la ville, sans aucune autonomie.

C'est ainsi que dans un département de la Région parisienne, alors que deux villes proches ont des colorations politiques différentes, l'une est UMP et l'autre socialiste, toutes les deux possèdent un centre social où tout est corseté :

toute association locale qui souhaite mener un partenariat avec le centre social doit en faire la demande auprès du cabinet du Maire!?

 

Jean-François Chalot

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 06:59

TOUS DANS LA RUE LE 1ER MAI

 

Parce que le Conseil National des Associations Familiales Laïques a toujours considéré dès sa fondation que la laïcité c’est l’émancipation sociale, la justice sociale, l’égalité des droits, la défense des plus faibles, la mise en œuvre de la solidarité et de la fraternité, la défense des services publics et de la protection sociale nous appelons tous nos militants, tous nos sympathisants, tous les laïques à manifester le 1er mai jour de la fête des travailleurs ; car cette fête appartient bien aux travailleurs et travailleuses. Depuis 5 ans, les fondations de la République ont été systématiquement ébranlées, méthodiquement vidées de leur contenu.

 

Pétain a aboli la République en 24 heures en juin 1940, l’actuel locataire de l’Elysée l’a dissoute en 5 ans dans le bain libéral et avec des méthodes brutales : attaques systématiques contre la fonction publique, l’école et les enseignants, les services publics, contre les fondements de la protection sociale pourtant issue du pacte social et républicain de la résistance. Jamais les conditions de travail n’ont été aussi détériorées depuis les années 1970 : pas une grande entreprise ou service public n’échappe à des vagues de suicides de la part de leurs salariés ; travail fractionné, décalé, travail le dimanche, baisse continue du pouvoir d’achat, médecine du travail réduite à la portion congrue ; l’attaque est frontale contre les travailleurs et leurs familles : santé menacée, logement précaire, guichets de services publics ouverts quelques heures par semaine pour cause de suppression d’emploi, désertification des zones rurales voilà le bilan.

Les vrais assistés sont les rentiers qui ont été « choyés » pendant 5 ans, au détriment de 80% de la population. Résultat, 10 millions de personnes larguées. La République laïque, démocratique et sociale a été dénaturée puisqu’elle n’est plus le bien commun à tous.

Le plus fortement possible, plus que jamais faisons savoir que

« La République nous appelle,…nous ouvre la bannière, la liberté guide nos pas ! ».

 

Jean-Marie BONNEMAYRE le 27 avril 2012

Président

 

".

 

 

 

 

 

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:33

 

 

La trêve hivernale a pris fin, les expulsions vont malheureusement reprendre...

Le tableau que dresse le CNAFAL dans un communiqué est inquiétant :

 

« Plus de 100 000 expulsions locatives par an !

Sans doute le double, ou le triple de départs à la « cloche de bois », sous la pression des huissiers, des bailleurs, et des propriétaires… Le nomadisme social de familles ou de personnes qui vont d’hébergement provisoire en hébergement provisoire, chez de la famille, chez des amis, chez des voisins, en structures d’accueil officielles, en squats. Voilà un fait de société devenu un pur scandale. L’indignation ne suffit plus ! »

Les familles en grande difficulté financière ne connaissent pas tous les rouages « administratifs » et juridiques et se retrouvent très vite démunies et isolées lors d'une saisie annoncée ou même d'une expulsion programmée.

Que faire?

Peuvent -ils m'expulser comme cela du jour au lendemain ?

L'huissier qui frappe à ma porte a t-il le droit de venir faire l'inventaire de mes biens?

Dois-je verser les 100 ou 200 euros qu'il me demande comme acompte afin que je dispose d'un délais avant poursuite?

Ce sont ces questions et beaucoup d'autres que se posent les personnes qui se trouvent pris dans les tenailles de l'huissier ou de la société de recouvrement.

Les associations familiales et de solidarité essayent avec leurs faibles moyens de mettre en place un dispositif d'information-intervention.

Elles disposent d'un levier,le portail de la consommation de l'Institut National de la Consommation.

Celui ci vient de publier un guide en ligne fort utile et très intéressant

http://www.conso.net/page/bases.5_vos_droits.1_conseils.6_fiches_pratiques_web.8_l_expulsion_du_locataire.3_l_expulsion_forcee./#moment_expulsion

 

Plus de trente associations et organisations viennent de créer un « 115 juridique » :

Elles

« Décident :

De mettre en place ensemble un site ressource appelé « 115 juridique.org », et tout autre moyen approprié pour multiplier les actions en référé-liberté et obtenir l’hébergement en urgence de ceux et celles qui sont à la rue, ou le seront à la fin de la trêve hivernale des expulsions, et à la fin du plan grand froid.

Déclarent qu’une telle action, dont l’issue ultime devrait être l’éradication totale du mal-logement, s’inscrit dans la lutte qu’elles mènent pour que notre société se mette en branle, resserre les filets de la protection sociale et fasse du droit au logement une liberté fondamentale.

 

AC !, ACDL, ADVOCACY, ATTAC, BAGAGERUE, CAL, CFDT CREDIT FONCIER IDF, CGT, CGT de l’IEDOM, CNAFAL, COPAF, DAL, FASTI, France Terre d’Asile, Fondation Copernic, FSU, LDH, MRAP, RESF, SNP-FO Caisses d’épargne, SNUCLIAS-FSU, SPUCE CFDT, Syndicat des Avocats de France, Union Syndicale Solidaires, SUD Education, SUD santé-sociaux, Syndicat de la magistrature, Union Syndicale de la Psychiatrie »

 

Il faut que dans tous les départements et toutes les localités les associations signataires de cet appel

mutualisent leurs moyens en faisant vivre un réseau de solidarité qui s'appuie sur l'information, l'interpellation et l'intervention sur le terrain.

Il n'y a pas de trêve électorale qui tienne, les familles ne peuvent pas attendre les élections.

C'est tout de suite qu'il faut intervenir!

 

Jean-François Chalot

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 10 février 2023

 Vendredi 10 mars 2023

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France