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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:37

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Vendredi 9 mars - 20h30


Université de Parents : L’éducation à l’égalité
sous le manège de la Ferme des Jeux
Entrée libre
À l’appui du court métrage Bintou, conte moderne et
humoristique traitant de l’égalité des droits à l’éducation
et au travail, Mme Colette Benoît et Mme Marie-Claire
Munka, du CIDFF, débattront avec nous autour des
questions :
Peut-on éduquer à l’égalité ?
Une telle éducation contribue-t-elle à changer les choses ?
La soirée sera présentée par Chantal Baudet, présidente de l’Université de Parents
et animée par Jean-François Chalot de l’association Familles Laïques.

 

 

 

CETTE UNIVERSITE DES PARENTS SE TIENT LE 9 MARS, 

LE LENDEMAIN DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DU DROIT DES FEMMES 

 CE JOUR LA IL Y AURA DE NOMBREUSES INITIATIVES POUR L'EGALITE DES DROITS

 ET CONTRE LES VIOLENCES....

 Parmi les livres qui sont sortis, nous avons lu et vous présentons en

AVANT PREMIERE DU SALON LITTERAIRE DU 14 OCTOBRE 2012

 

Autopsie d'une violence conjugale

 

violence.jpg

 

En France, « une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son mari ou compagnon ».

Les chiffres restent stables.

Pourquoi cette violence conjugale ?

Quel est l'engrenage qui peut conduire quelqu'un à exercer de tels actes cruels au sein d'un couple ?

 

« Il y avait un

monstre en moi »

témoignage d'un ex-mari violent

octobre 2011

253 pages

17 €

 

Ne pas attendre que la violence se poursuive.

 

Si ce livre ne m'avait pas été offert, je ne l'aurais pas lu... Comme beaucoup, je n'excuse, ni ne comprends les maris violents et je ne leur trouve aucune circonstance atténuante.

Le livre ouvert et parcouru, j'ai poursuivi jusqu'au bout parce que l'auteur ne masque aucunement sa responsabilité et ne cherche pas à masquer son entière responsabilité même s'il explique son incapacité de détruire, seul, le monstre qu'il avait en lui.

Pendant dix ans, il a frappé, humilié, martyrisé celle qu'il aimait. Pourquoi une telle violence ?

Sans se trouver d' excuses, il cherche au moment où enfin la justice s'en mêle à comprendre son comportement en re-visitant son enfance, voire sa généalogie.

Sabrina, jeune femme suivie depuis son adolescence par des travailleurs sociaux a déposé une main courante, bien avant que le tribunal soit enfin saisi après « le coup de trop ».

« Si je devais désigner des co-responsables de l'enfer que je lui ai fait subir, je pointerais du doigt les policiers qui ont plusieurs fois l'occasion d'entendre ses appels au secours. »

Pourquoi n'ont-ils pas mené une enquête ?

Pourquoi les éducatrices et l'assistante sociale qui suivaient, la jeune majeure ne se sont-elles préoccupées que des deux filles du couple, sans jamais essayer de comprendre et d'alerter.

La thérapie semble avoir réussi à « guérir » cet homme.

Mais combien continuent à user de violences psychologiques et physiques contre « leur »femme sans que le voisinage, les amis et la famille n'alertent les autorités compétentes.

Comme le rappelle avec force l'auteur de ce livre-témoignage, il faut, dès le premier coup, « alerter la police, signaler d'une manière ou d'une autre que l'horreur est entrée dans le foyer. »

Il faut qu'immédiatement la justice fasse son œuvre : punir sans faiblesse le compagnon ou mari violent, protéger la femme en prenant les mesures de séparation qui s'imposent et contraindre le martyrisant à se faire soigner, si cela est possible.

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:57

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 06:55

 Les interventions de centaines de milliers de personnes, les manifestations comme celle de Paris rassemblant des personnes de toutes tendances...Rien n'y a fait.

  

TROY DAVIS A ETE EXECUTE !

Ils ont osé !
 
« Noir, mal défendu, Troy Davis avait dû sa condamnation pour le meurtre d'un policier blanc en 1989 au témoignage de 9 personnes. 7 d'entre elles se sont rétractées entre temps, certaines d'entre elles ayant indiqué avoir été victime de pressions policières afin de "charger" Troy. L'arme du crime n'a jamais été retrouvée. Aucune trace ADN ou empreinte digitale ne liait Troy Davis au meurtre. Les différentes instances de la justice américaine n'ont rien voulu entendre, et malgré l'exceptionnelle mobilisation (Susane Sarandon, Benoit XVI, Jimmy Carter, les réseaux sociaux, etc...) »
  Sa culpabilité n'est pas prouvée, son innocence est une hypothèse plausible
   mais tant pis, il n'avait pas les moyens de se payer un bon avocat...il a été sacrifié !
  C'est écœurant !
 Tro       Troy Davis a été exécuté ce soir., malgré la campagne internationale, malgré la   mobilisation de la population américaine, .Il a été assassiné légalement. 

La peine de mort aux États-Unis est appliquée au niveau fédéral et, en 2011, dans trente-quatre états sur les cinquante que compte le pays.

Aujourd'hui, les États Unis font partie du cercle restreint des « démocraties » libérales qui appliquent la peine de mort.

De très nombreux condamnés sont exécutés malgré parfois de grandes présomptions d'innocence...

 

Même des enfants sont exécutés !

 

Deux pays seulement n'ont pas ratifié la Convention Internationale des Droits de l'enfant, la Somalie parce qu'elle n'a pas de gouvernement et les États Unis.

Cela ne signifie pas que tous les autres pays appliquent consciencieusement la convention ...Mais la signature de ce texte permet de protéger quelque peu les enfants.

 

Les USA n'aiment pas mais pas du tout l'article 37 de la Convention Internationale.

Cet article condamne la peine de mort contre les enfants or 25 états fédérés ont conservé la peine de mort applicable à des mineurs dans leur arsenal juridique.

« Certains d'entre eux n'hésitent pas à l'appliquer concrètement y compris pour des mineurs atteints de maladies mentales avérées. »

 

Pour étouffer le scandale que causerait l'exécution d'un enfant, le condamné reste incarcéré et c'est à sa majorité que la peine capitale lui est appliquée !

 

C'est la barbarie occidentale....

 

Jean-François Chalot

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 10:07

Ultime appel à protestation mercredi 21 septembre à 18h30

Place de la Concorde, côté Jardin des Tuileries, Paris 1er

 

Plusieurs associations françaises, dont Amnesty International France, appellent à un ultime rassemblement à proximité de l’Ambassade des Etats-Unis mercredi 21 septembre en protestation à l’exécution de Troy Davis qui doit avoir lieu le jour même à 19h00 heure locale (01h00 heure française) dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis.

 

Amnesty International France est révoltée par la décision du comité des grâces prise ce jour de laisser exécuter Troy Davis, ce qu’elle considère comme un affront à la justice. Le Comité des grâces manque à son engagement pris en 2007 de ne confirmer l’exécution que si sa culpabilité ne fait aucun doute.

 

L’organisation exhorte le comité des grâces à revenir sur sa décision. Amnesty International France appelle Larry Chisolm, procureur du District, à faire tout ce qui est en son pouvoir afin d’empêcher le processus d’exécution mais également les autorités de l'Etat de Géorgie ainsi que les autorités fédérales américaines à demander la commutation de la peine. S’ils n’agissent ni se prononcent, ils endosseront, dès lors sciemment, l’exécution d’un possible innocent.

 

Amnesty International France reste mobilisée et nous vous proposons à continuer d'agir en direction du procureur du District de l’Etat de Géorgie afin de demander une suspension de l'arrêt d'exécution et de se prononcer lui-même en faveur d'une mesure de grâce. Il n'a pas le pouvoir de bloquer lui-même l'exécution mais sa voix peut porter.

 

POUR AGIR :

 

Si vous pouvez, appelez le comité des grâces pour lui demander de revenir sur cette décision au 001 912 652 7308.

Vous pouvez aussi envoyer des courriers au comité des grâces par email :

Clemency_Information@pap.state.ga.us et Webmaster@pap.state.ga.us ou par fax 001 404 651 8502.

 

Signez la pétition sur le site d'Amnesty International USA

 

Merci de continuer et de nous rejoindre ce soir place de la Concorde !

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 08:28

Nous avons rencontré dans le cadre de nos permanences "surendettement" des femmes ayant subi des violences.

Voici là un texte écrit par une de nos bénévoles.

 

P7090077

 

 

VIOLENCES  FAITES AUX FEMMES : UNE LOI DANS LE VENT ?

 

Il ne suffit pas de voter une loi, encore faut-il mettre les moyens pour la faire appliquer (investissement, formation du personnel chargé de la mise en œuvre, fonctionnement, etc). La loi du 9 juillet 2010 destinée à protéger les femmes victimes de violences, sonne creux. Réclamée depuis longtemps par les associations féministes, cette loi permet d'accorder une ordonnance de protection aux femmes victimes de violences. Ainsi, en cas de violence conjugale, le juge peut ordonner en urgence au conjoint violent de quitter le domicile ou, si la femme préfère déménager, lui trouver une solution de relogement. Par ailleurs, la loi élargit la définition de violence conjugale, en incluant les violences psychologiques et les différentes formes de harcèlement. Seulement, un an après sa promulgation, le personnel chargé de son application, notamment les policiers et les fonctionnaires de tribunaux n'a toujours pas été formé. Quant aux moyens, loin de progresser, il se réduisent à peau de chagrin. Ainsi, les centres d'accueil chargé d'accueillir les femmes fuyant les violences, ferment les un après les autres, faute de moyens. Ceci signifie qu'une femme quittant son domicile où elle est menacée, n'a souvent d'autres solutions que la rue.

Le samedi 9 juillet dernier, jour anniversaire de, cette loi, une délégation a été reçue par une conseillère du ministre de la justice, tandis qu'un rassemblement était organisé place Vendôme. Rassemblement symbolique, puisque seule une soixantaine de personnes était présente.

Pendant que les déléguées étaient reçues, des militantes et travailleuses sociales prenaient la parole, et apportaient des témoignages édifiants, comme celui d'une ancienne prostituée qui arrivait du Sud de la France avec ses deux enfants en bas âges, et que les services publics refusaient de prendre en charge car elle n'était pas de la région parisienne.

Quand aucune solution d'hébergement n'est trouvée, il arrive de plus en plus souvent que les enfants soient purement et simplement retirés à leur mère, qui elle, reste dans la rue, venant grossir le rang des SDF.

On estime qu'en France, une femme sur 10 est victime, à des degrés divers, de violence conjugale. Parmi elles, certaines sont en danger de mort.

Le départ du domicile conjugal est rarement préparé, mais se fait le plus souvent dans l’urgence, parfois en compagnie de ses enfants. Beaucoup de femmes ne savent pas où aller. La famille en effet n’offre pas toujours de refuge fiable, puisque c’est là que le conjoint violent viendra la chercher en premier lieu. Il arrive aussi que la femme ait rompu avec sa famille, souvent par honte ou parce que son mari ne souhaitait pas qu’elle la fréquente.

Parmi ces femmes en fuite, certaines sont en danger de mort et sont obligées de quitter leur ville, leur attache et leur travail pour se mettre à l’abri. C’est une épreuve extrêmement difficile, comparable à celle que vivent les réfugiés politiques qui fuient les persécutions ou les guerres dans leur pays d’origine. Ces femmes ont besoin d’être accueillies, protégées et écoutées. Elles doivent êtres hébergées et bénéficier d’un accompagnement pour retrouver un travail (le moyen de leur indépendance économique), ainsi que d’une écoute psychologique pour se reconstruire. Parfois, elles ont des soucis de santé et doivent être prises en charge par des hôpitaux. Pourtant beaucoup de structures de soin refusent elles aussi de prendre en charge les femmes qui ne sont pas domiciliées dans leur ville, faute de places.

Tant que des moyens ne seront pas apportés, cette loi restera aussi vide de sens qu’elle l’est actuellement. Or, les violences conjugales constituent un véritable enjeu de santé publique, puisque les effets sanitaires, sont considérables : blessures diverses pouvant conduire à l’invalidité, fausses couches, absentéisme, accident du travail (une personne en souffrance, ayant une moins bonne concentration), consommation de psychotropes, addictions diverses, sans parler de l’impact sur les enfants (échecs scolaires, mal-être, apprentissage de la violence, etc.)

La violence faite aux femmes mobilise peu, qu’il s’agisse des pouvoirs publics ou des citoyens. Elle est trop souvent considérée comme une affaire privée. Quand notre amie, notre voisine, notre collègue ou notre sœur est victime de violence, souvent, nous ne voulons rien voir, à fortiori quand la victime fait partie de notre famille, et encore plus de notre belle-famille. De plus, nous avons trop souvent dans notre esprit le stéréotype de la « femme battue idéale », celle qui quitte son compagnon au premier coup dont elle est victime et qui refait sa vie aussi vite qu’elle est partie. Or généralement, elle met des mois, voire des années à réagir, et quand elle le fait, elle est souvent déjà détruite psychologiquement, au point d’avoir fait le vide autour de ses relations familiales et amicales, voire d’avoir perdu son travail. Parfois elle se replie sur elle même, est incapable de prendre des décisions, il arrive qu’elle ait des pratiques addictives pour mieux « supporter » sa souffrance. De plus, il est rare qu’elle quitte définitivement son conjoint violent : souvent, il y a un retour au foyer, par parce qu’elle « aime ça », mais parce que son compagnon qu’elle aime encore lui a promis de changer, parce qu’elle a peur de déstabiliser ses enfants en divorçant, parce qu’elle manque de moyens, parce qu’elle craint de devoir perdre sa maison et son travail et tout recommencer à zéro. Enfin, elle ne souhaite pas forcément porter plainte, ce qui peut paraître incompréhensible, même quand elle en indique ses raisons, comme par exemple la peur que le père de ses enfants soit menotté devant eux et aille en prison. C’est sur ces questions hautement problématiques que les structures chargées de mettre en place les ordonnances de protection des femmes victimes de violences, doivent être formées, sous peine de ne pas avoir l’efficacité escomptée.

Nous, associations, travailleurs sociaux ou simples citoyens, devons maintenir la pression pour que cette loi puisse réellement être appliquée.

Samedi dernier, nous nous sommes donné rendez-vous pour une autre action le 5 novembre prochain, espérons qu’elle mobilisera cette fois-ci.

 

Aline

 

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 06:33

3volets-2.jpgAlors que l'UNAF (l'Union Nationale des Associations Familiales) regroupe toutes sortes d'associations familiales, qu'elles soient généralistes ou rassemblant des familles ayant une préoccupation commune spécifique, les deux associations laïques adhérentes, l'UFAL (3000 adhérents) et le CNAFAL (30 000) ont de la famille une conception progressiste :

« Pour le CNAFAL, la famille c’est toute union librement consentie s’inscrivant dans la durée, avec ou sans enfant. Les circonstances de la vie peuvent ramener l’union à une seule personne. Il n’est pas précisé que les deux personnes d’une union soient de sexe opposé, ni que les enfants soient légitimes, naturels ou adultérins. La famille est un lieu d’affection, de vie, d’éducation, de 3volets-1.jpgprotection, de solidarité,ensemble mouvant qui obtient sa cohésion lorsque chacun se donne le devoir de préserver au mieux les droits des autres membres.

Les choix de mode de vie relèvent de décisions privées et libres »

 

La position de l'UNAF est, elle, beaucoup plus traditionnelle, voire rétrograde puisque même le PACS n'est pas encore reconnu, alors qu'il a été institué par la loi.

 

L'association familiale laïque défend des principes comme la laïcité de l'école et le respect de la séparation des religions et de l'Etat.

Son engagement résolu conduit l'association à lutter contre le communautarisme et tous les obscurantismes qui refusent l'égalité des droits et la séparation entre la sphère publique et la sphère privée.

Au sein de l'association, se retrouvent des chrétiens, des musulmans, des juifs, des athées et des agnostiques qui défendent les mêmes valeurs et les mêmes principes permettant à toutes et à tous de vivre ensemble.

La richesse de l'association réside dans la diversité des personnes et leur volonté commune exprimée de lutter contre les inégalités sociales et pour la défense des services publics.

L'association familiale laïque est indépendante de tout parti ou de tout groupe politique, quel qu'il soit, toutes ses initiatives et prises de positions sont des réponses aux besoins des familles.

 

Elle défend l'intérêt matériel et moral de toutes les familles, qu'elles soient adhérentes ou pas.

 

C'est ainsi qu'en Seine et Marne, le CDAFAL (Conseil départemental des associations familiales laïques) organise des permanences gratuites sans demander aux familles demandeuses la moindre contribution financière...

Elle peut mettre en vie des projets différents : alphabétisation- français langue étrangère, accompagnement à la scolarité, permanence écrivain public, ateliers cuisine...

Dans ce cas là, comme il s'agit d'une activité régulière, l'association familiale laïque demande à chacun une cotisation annuelle familiale modique (autour de 10 à 15 €) permettant de faire face aux dépenses de fonctionnement et donnant droit à la participation à la vie de l'association avec tous les droits qui y affèrent.

 

L'association ne se contente pas d'aider concrètement les familles en difficulté et de proposer des activités, elle les défend lorsqu'elles sont menacées d'expulsion ou lorsqu'elles sont victimes d'entreprises de recouvrement qui se conduisent en véritables requins.

L'association prend des positions politiques, dans l'acception exacte et originelle du terme « politique », quand l'intérêt des familles est en jeu, lorsque les libertés sont remises en cause ou les services publics menacés.

 

CDAFAL 77

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 21:19

 

 C'était la "justice" d'avant hier....

 

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La justice des mineurs a été installée en 1945 pour développer un volet éducatif et mettre en place une justice pour enfants !

 

 

La « justice des mineurs » ne deviendra t-elle demain qu'un souvenir ?

 

Si l'usage du terme « justice délinquante » a donné lieu à des critiques de la part de certains professionnels et militants de l'enfance, tous considéraient et considèrent à juste titre que les enfants doivent être soumis à une justice adaptée qui tienne compte de l'âge et mette en place un volet éducatif indispensable

L'« enfance délinquante » est une notion juridique, désignant l'ensemble des comportements répréhensibles d'une personne n'ayant pas atteint la majorité légale. Cette notion a été consacrée en France par l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délinquante, et fait l'objet de dispositifs policiers et judiciaires spécifiques (en particulier une juridiction spécialisée, les tribunaux pour enfants)

Nous ne pouvons pas accepter que ce gouvernement puisse programmer la mort de la juridiction des mineurs.

Nous devons soutenir l'initiative prise par des juristes, des écrivains et personnalités

http://www.cyberacteurs.org/

« Dans l’indifférence générale, le gouvernement s’apprête à faire voter en procédure accélérée la disparition de la spécialisation de la justice des mineurs par la création d’un tribunal correctionnel pour mineurs et par la mise à l’écart du juge des enfants du suivi des mineurs auteurs d’infractions.

explicatif

Malgré les protestations unanimes des professionnels qui avaient abouti en 2008 à l’abandon du projet de code pénal des mineurs, malgré la censure le 10 mars 2011 par le Conseil Constitutionnel de la quasi totalité des dispositions de la LOPPSI 2 (Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure) concernant le droit pénal des mineurs, au mépris des principes constitutionnels et des engagements internationaux ratifiés par la France, tels que la Convention internationale des droits de l’enfant et les Règles minimales de Beijing, le gouvernement s’obstine à vouloir aligner le régime pénal des mineurs sur celui des majeurs

L’objectif avoué de la réforme est de renforcer la répression de la délinquance des mineurs en entretenant l’illusion que la crainte d’une sanction plus forte suffirait, de façon magique, à dissuader des adolescents déstructurés d’un passage à l’acte.

Au contraire ces nouvelles dispositions vont affaiblir les moyens d’action éprouvés et efficaces de notre justice des mineurs.

Le reproche de lenteur régulièrement fait à la justice des mineurs découle de la confusion entretenue entre la nécessité de la réponse rapide à donner à un adolescent en dérive et celle d’un jugement à bref délai. La véritable urgence st celle de la mise en oeuvre de solutions éducatives afin de prévenir la répétition d’actes délinquants.

L’intervention d’un juge des enfants prenant en compte les situations ndividuelles, (« mon juge », disent les jeunes) et la réévaluation régulière des mesures éducatives en cours sont autrement plus pertinentes que l’empilement de peines sur un casier judiciaire dans des audiences surchargées tenues par un juge des enfants de permanence, sur la base de renseignements rassemblés à la hâte par un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse.

La justice des mineurs doit rester une justice de la continuité, menée par des professionnels-repères (juge des enfants, éducateur, avocat…) pour le mineur et prenant en compte son évolution et non une réponse ponctuelle au passage à l’acte.

Les tribunaux pour enfants doivent disposer des moyens et des structures pour pouvoir apporter une réponse rapide et individualisée. Ainsi, les services éducatifs (Protection Judiciaire de la Jeunesse, associations habilitées) doivent pouvoir proposer des prises en charge éducatives de nature différente (placement, milieu ouvert, insertion…).

A l’opposé de cette démarche, le projet fait quasiment disparaître le tribunal pour enfants où siègent au côté du juge des enfants deux assesseurs recrutés pour leur intérêt pour les questions de l’enfance ; les voici congédiés au profit du tribunal correctionnel, augmenté dans certaines affaires d ‘assesseurs citoyens tirés au sort et où le juge des enfants servira d’alibi.

Etrange manière de faire participer la société au jugement de ses enfants, que de démanteler ainsi une justice de qualité où l’on s’efforce de donner la parole à tous, mineur, famille, victime, éducateur, procureur et défense et d’allier pédagogie et sanction.

Toujours plus rapide, toujours plus répressif : à l’instar des comparutions immédiates pour les majeurs, le procureur pourra renvoyer les mineurs en jugement dans le cadre de dispositions pratiquement identiques à celles qui viennent d’être censurées par le Conseil Constitutionnel, les conditions de peines encourues et d’âge étant tellement extensives qu’elles s’appliqueront à tous.

L’accélération effrénée des délais de traitement de procédure, l’injonction faite de trouver un « remède miracle » met les professionnels « au pied du mur » et conduit les mineurs « entre les murs » sans perspective de développement des lieux de placement alternatifs.

Pourtant la multiplication des incidents ces dernières semaines dans les établissements pénitentiaires pour mineurs et l’augmentation de l’incarcération des mineurs démontrent l’impasse à laquelle conduit un traitement purement répressif de la délinquance juvénile et la priorité budgétaire absolue donnée depuis 2002 aux centres éducatifs fermés et aux établissements pénitentiaires pour mineurs.

On nous ressasse que « les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier » sans oser expliciter s’il s’agit de la taille physique qui accélère la maturité ou des origines sociales de certains jeunes. Mais les partisans de cette « majorité pénale » des jeunes de 16 ans ne proposent pas pour autant de leur attribuer les droits civils correspondants : droit de vote, permis de conduire.

Le projet en voie d’être adopté démontre surtout que « les adultes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier » et n’ont plus le courage de construire un projet pour la jeunesse la plus fragile alors qu’il n’existe aucune politique de la jeunesse globale, cohérente et positive.

Refusons le jugement de nos enfants par le tribunal des adultes. »

 

Cette pétition n'est qu'une première étape de la résistance.

La « justice des mineurs » découle de l'application du programme du Conseil National de la Résistance, quand des républicains de toutes origines ont voulu mettre en place une série de dispositifs démocratiques et sociaux permettant aux citoyens de toutes origines de vivre dans la liberté, l'égalité et la fraternité !

 

 

Jean-François Chalot

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:23

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LES ASSOCIATIONS MERITENT RESPECT ET SOUTIEN !

 

« En France, 18,3 millions de personnes offrent leur temps et leur compétence aux autres, soit 36 % de la population des 15 ans et plus, dont 11,3 millions dans une association, 4,5 millions dans une autre organisation (syndicale, politique ou religieuse), 7,4 millions dans un bénévolat direct de proximité hors famille ou structure associative. 80 % d’entre eux se disent engagés de manière régulière.

Plus d’1 Français sur 5 donne donc de son temps au travers d’une structure associative, ce qui explique peut-être que près de 16 millions de français sont membres d’au moins une association ! (sources : France Bénévolat sept.2010 et Insee Première déc.2010) »

http://www.youphil.com/sites/default/files/reperessurlebenevolat2010.pdf

 

Cette étude très sérieuse mériterait d'être affinée :

 

- Tout adhérent à une association n'est pas bénévole, certains ne sont là que comme des « consommateurs » d'activités ou pour y trouver un cadre de défense de leurs intérêts.

- des personnes peuvent adhérer à diverses associations et être comptabilisées plusieurs fois;

- les administrateurs ne sont toujours des bénévoles, certains touchent des « jetons » de présence...

 

Alors qui est bénévole ? :

 

Celui ou celle qui consacre à titre totalement gratuit plusieurs heures de son temps pour un collectif et non directement pour son intérêt individuel.

Voici ma définition qui est ni meilleure, ni plus mauvaise qu'une autre.

Dans une des associations où je milite, nous avons proposé collectivement cette « définition :

« Un bénévole est une personne non rémunérée qui s'engage pour une mission durant un temps plus ou moins déterminé »

 

Si l'on accepte le cadre de « référence » proposé, on passe de 18, 3 millions de personnes à 3 ou 4 millions...

C'est déjà important et positif puisque ces chiffres montrent que l'engagement associatif est massif .

 

Les associations constituent une seule réalité juridique mais des situations fort différentes :

 

Qu'y a t-il de commun entre une association de gestion de service et une association de quartiers ?

Qu'y a t-il de commun entre une grande fédération qui salarie de très nombreux permanents et un « asso » qui dispose d'un permanent pour assurer l'accueil et des dizaines de bénévoles ?

Rien ou presque.

Il faudra un jour réformer l'organisation financière des collectivités territoriales afin que celles-ci ne soient pas contraintes de créer des pseudos associations pour gérer des services à la personne par exemple.

Il faudra un jour que les procureurs de toutes origines arrêtent de se saisir de quelques scandales pour faire le procès des associations en général.

 

Des milliers d'associations sociales, culturelles, ludiques ou sportives proposent à la population des activités à moindre coût, accessibles.

Certaines de ces associations connaissent des difficultés sérieuses, liées à la réduction drastique des subventions publiques.

Prenons quelques exemples :

  • les licences réglées par les associations sportives sont de plus en plus élevées et le coût des transports pour les matchs grèvent le budget des associations locales qui sont obligées de répercuter le surcoût aux usagers, ce qui limite l'accessibilité;

  • la relativisation des missions enfance jeunesse des nouvelles directions de la cohésion sociale et la réduction massive des budgets obligent des associations à réduire leur voilure;

  • les directeurs des centres sociaux sont contraints de consacrer plus de la moitié de leur temps pour établir des demandes de subventions et remplir des dossiers d'évaluation qui ne sont pas toujours lus par les financeurs.

 

Si 2011 est l'année européenne de l'engagement associatif, c'est aussi et surtout en France l'année des « vaches maigres » :

  • les ministères réduisent en nombre(s) et en masse (s) leurs subventions;

  • les collectivités territoriales en pleine asphyxie limitent leurs aides;

  • la transposition des directives européennes met en place « la concurrence libre et non faussée » et favorise par là même l'entrée de la marchandisation.

 

IL Y A BEAUCOUP A FAIRE POUR INVERSER LA TENDANCE ET PERMETTRE AUX ASSOCIATIONS DE PERDURER ET DE SE DEVELOPPER !

 

Jean-François CHALOT

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:36

Merci de diffuser cette bonne nouvelle :

(voir article plus bas "CA SE PASSE PRES DE CHEZ NOUS"

 

Kinlanda KAMBAMBA, père de famille d'origine congolaise, habitant de Dammarie-les-lys (77), en France depuis fin 99, a été libéré cet après-midi après 31 jours de rétention !

 

Une délégation de son comité de soutien devait être reçue ce mardi 1er mars par M. Gouteyron, Secrétaire Général de la Préfecture, ... qui a annulé le RV car "tout est réglé".

On avait pourtant envie de le remercier et de lui parler d'avenir.

Apparemment pour demain matin c'est cuit, mais on va insister car on a vraiment pas mal de choses à lui dire. On vous tiendra au courant.

 

En attendant, et à chaud, un très très grand merci à tous,

                                                                                                       pour l'équipe, Nicole FAUTREL

 

 

En effet il faut rester mobiliser car la situation de Kinlanda n'est pas "règlée" pour autant, et tant d'autres familles vivent avec cette épée de Damoclès sur la tête que toute notre vigilence doit rester en éveil.

 

Patrice THEVENY

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 10:20

LES GENS DU VOYAGE ONT DES DROITS …

CES DROITS DOIVENT ETRE RESPECTES ET ETENDUS...

AU NOM DES DROITS DE L'HOMME !

 

Quand l'excellent film « liberté » de Tony Gatlif est passé sur les écrans, des spectateurs attendris et impressionnés ont versé quelques larmes...Si l'histoire se situe durant l'occupation allemande et non aujourd'hui, les tsiganes et autres gens du voyage continuent à souffrir du mépris que leur exprime toute une population et aussi de l'exclusion sociale....

                                                                            Liberte_fichefilm_imagesfilm.jpeg

Bien après la projection que le « Familles Laïques » a organisée à Vaux le Pénil, j'ai été interpellé par un militant associatif humaniste qui s'inquiétait de la présence de nombreuses caravanes pas loin de la grande salle municipale :

« Comment allons-nous faire dimanche pour notre spectacle ?

Le Maire va t-il les faire expulser »

Voici qu'on en revient aux « fondamentaux !» : « les gens du voyage ont le droit de s'installer mais pas à côté de chez nous » !?.

Tout s'est bien passé...Les caravanes installées en dehors du parking n'ont pas gêné le déroulement de l'initiative associative et un consensus a été trouvé entre la ville et les responsables des « nomades » : le temps de résidence a duré une semaine...

Les Municipalités des villes de plus de 5000 habitants doivent prévoir des aires pour les gens du voyage, certaines s'acquittent de cette obligation, d'autres renâclent ….

Sur l'agglomération melunaise, le Maire du Mée sur Seine et le député Maire de Dammarie les Lys sont en infraction et les différents préfets qui se sont succédé, n'ont pas levé le petit doigt..Il n'y a toujours pas d'aires pour les gens du voyage sur ces deux communes.

Mais voilà... cette loi a des effets pervers : le nombre de places est limité à quelques unités en fonction du nombre d'habitants et lorsqu'une aire existe, le Maire peut faire expulser les gens du voyage qui s'installeraient sur d'autres espaces.

Rien de plus légitime, diront certains !

Ceux qui connaissent un peu cette population n'ignorent pas qu'elle a l'habitude et c'est culturel de venir en nombre....

Ne faudrait-il pas prévoir et installer en plus, des aires de grand passage avec des sanitaires, des points d'eau et des conteneurs pour les poubelles ?

 

La Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnasat-Gens du voyage) vient de lancer une campagne en direction des autorités territoriales.

Cette fédération se propose d'apporter son expérience et son expertise, à travers l'accompagnement ou la formation des acteurs locaux.

Elle demande que l'aménagement et le fonctionnement des aires de voyage soient améliorés...Le nombre de terrain est insuffisant et les carences sociales et sanitaires sont inacceptables :

« relégation des aires, constructions en zone inondable, au bord d'une falaise ou d'une voie rapide, aires inaccessibles aux pompiers, présence de rats, inaccessibilité des sanitaires. »

La FNASAT conseille « d'intégrer les aires d'accueil dans l'espace urbain », d'individualiser les équipements « dans le respect des normes de décence », ce qui n'empêche pas d'ailleurs la mise en service d'aires à grande dimension.

 

Une proposition de loi déposée par les députés du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche ( et apparentés) envisage la fin de toutes discriminations et notamment en raison de l'habitat des personnes ou de leur mode de vie.

Il s'agit, tout d'abord de supprimer les livrets et carnets de circulation et du contrôle de ceux-ci...

Ce sont ces mêmes carnets qui ont servi à la police de Vichy de  contrôler la population tsiganes et de la livrer aux nazis !

Cette proposition de loi prévoit d'autres mesures :

-        la suppression du seuil de 3% concernant la commune de rattachement ;

-        l'application du droit commun en matière d'inscription sur les listes électorales :  « une présence justifiée de six mois dans la commune et non trois ans de rattachement ininterrompu comme c'est le cas actuellement. »...

 

Cette proposition de loi et la campagne de la FNASAT vont dans le bon sens.

Les uns comme les autres ont besoin d'être soutenus et ceci vigoureusement.

 

Jean-François Chalot

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