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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 06:05
Un revenu social garanti

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Il y a plus de 25 ans le CNAFAL proposait un revenu social garanti

Ce projet n’est pas utopique mais d’actualité

 

A l'heure où l'instauration d'un revenu social garanti est plus que d'actualité, le CNAFAL remet en avant une intervention du 13/10/1990 de son ancien Président : Mr Marc Boeuf, qui montre bien que 23 ans après les choses n'ont pas changées. Le CNAFAL continue sa lutte pour l'instauration du revenu social garanti.

La Constitution de la République française stipule que « tout être humain qui se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens d’existence convenables … ». Il est ainsi reconnu à chaque citoyen un droit fondamental : le droit à une existence digne.

Nous devons malheureusement constater – les études et les statistiques le prouvent – qu’une partie appréciable de la population se trouve en dessous du seuil de la pauvreté.

Le RMI (revenu minimum d’insertion) est déjà une étape importante. Son instauration a été pour l’histoire sociale de notre pays aussi capitale que la création de la Sécurité Sociale. Les mesures prises relèvent de la Solidarité nationale et non plus d’aides charitables, louables certes, mais qui sont souvent ponctuelles et ont tendances à faire de l’individu un perpétuel assisté.

Pour la première fois est apparue la notion d’un revenu à toute personne démunie. Il est temps maintenant d’approfondir notre réflexion.

La formation pour ne pas rester au bord du chemin.

N’arrivons nous pas à l’ère où le travailleur essentiel sera la machine ? Certes la diminution de l’emploi n’est pas inéluctable. Le temps de la formation de l’individu peut être plus long, le temps de travail réparti d’une manière différente. Mais même si des efforts importants de formation sont réalisés, afin que l’être humain puisse s’adapter aux exigences d’un progrès technologique galopant, ne restera-t-il pas au bord du chemin une catégorie de jeunes, incapables d’aborder la formation nécessaire ?

N’est-il point temps de penser à l’instauration d’un revenu social garanti pour tout citoyen ? Cela existe dans certains pays comme le Canada. L’originalité viendrait que ce revenu serait versé à tout être humain dès sa naissance. L’enfant deviendrait un allocataire et non un attributaire. Ce revenu, pris en compte pour la détermination des impôts, serait un revenu de base égal pour tous, pouvant être majoré selon l’âge ou le handicap. Ainsi serait supprimée cette multitude de prestations familiales hétérogènes et bien souvent mal adaptées aux situations actuelles.

Le revenu social garanti remplace toute autre forme d’aide.

Le citoyen serait allocataire de ce revenu jusqu’à son entrée dans le monde du travail, ce revenu garanti remplaçant toute autre forme d’aide. Ainsi seraient concrétisés les droits exprimés dans notre Constitution.

Il faudra chiffrer le coût de ce revenu social garanti, qui paraîtra énorme, mais qui entrainera la disparition d’un certain nombre de prestations et fera apparaitre une nouvelle somme d’impôts.

Ce qui est nécessaire surtout, c’est une évolution des mentalités. Le droit à une existence digne ne peut se réaliser pleinement que par une véritable solidarité, où celui qui reçoit n’est pas redevable de celui qui donne.

Marc Bœuf

Président du CNAFAL de 1988 à 1992.

Retrouvez ci-dessous les autres articles extraits des Familles Laïques n° 90 et n°100 sur le sujet du revenu social garanti.

FL n°90 Le CNAFAL veut un revenu social garanti

FL n°100 De l’importance du revenu social garanti

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 07:51
intervention de Guylain Chevrier

intervention de Guylain Chevrier

ECHANGES

Daniel SIRERE

Mes dames et messieurs bonsoir, je suis administrateur Force Ouvrière à la Caf 77,  je suis presque le plus ancien administrateur de France.

J’interviens par rapport à la pauvreté sur un aspect qui touche profondément ceux qui en sont les victimes

On a trop souvent cité en exemple ceux qui profitent du système. Très peu d’exclus en profitent globalement par rapport à l’ensemble du système de la protection sociale française ; sécurité sociale caisse allocation familiale comprise

Cela représente une somme qui n’est pas négligeable mais qui se situe en millions d’euros , à 680 millions mais bien en deçà du détournement de l’imposition en France qui s’élève entre 14 et 16 de milliards, voire plus.

Mais en réalité mon intervention portera sur l’accélération de la numérisation. Je ne sais pas si vous êtes allé voir le film de Daniel Bleck dans sa version originale.

Je vous certifie que nous sommes à l’heure actuelle confrontés avec la mise en place du système de numérisation à une exclusion involontaire de bon nombre de personnes en difficultés.

Les lois  se succèdent à un rythme presque effréné .Le personnel de la CAF ne si retrouve pas, ou très difficilement. Parfois la moulinette de croisement de fichiers fait que les applications existantes sont oubliées .Des personnes qui n’ont aucune raison d’être exclus car les lois antérieures leur permettent de continuer à bénéficier de cette protection le deviennent !

Les exemples sont multiples, cette situation est réellement vécue. Lorsque vous êtes en difficulté comment savoir quels  sont vos droits par rapport à cette application informatique ?

Un administrateur de pôle emploi a soumis différents cas de figures où la CAF était dans l’incompréhension ainsi que le Conseil Départemental par rapport à des exclusions qui étaient systématiques 

Ce n’est pas concevable et là il faudrait quand même qu’il y ait très logiquement une pause, une réflexion, un conseil de spécialiste pour empêcher finalement à ces personnes qui sont en réelles difficultés et qui ont toujours des droits et qui ne demandent qu’à repartir dans la vie d’être pénalisés.

Il y a une injustice, c’est cette décision du pouvoir politique d’exclure de l’APL ceux qui ont 30 000 euros d’économies.

 

Guylain CHEVRIER Président du CDAFAL 94, formateur en travail social 

 

Je voudrais rebondir sur ce qui vient d’être dit sur le film de Ken Loach, "Moi, Daniel Blake", qui dévoile la réalité du système de protection social qui sévit en Angleterre. Le risque serait de plaquer cela sur notre système de protection sociale, en tombant dans une victimisation outrancière. Il faut remettre ce film dans son contexte. On est en Angleterre, le social est privatisé et même lorsqu'il ne l'est pas on lui applique les règles du marché. Le social doit être rentable, il doit répondre à un rapport objectif-résultat, les personnes passent après.

C’est-à-dire que la notion de service public n’existe pas. Le travailleur social en Angleterre est totalement déprécié. Les personnes qui sont pauvres sont considérées comme des « ratés », en raison de n’avoir pas réussi, qui n’ont plus rien à voir avec leur société, qui sont relégués à sa marge, tels que des assistés méprisés.

Nous avons une conception complètement différente en France heureusement. La loi du 29 juillet 1998 prévoit la lutte contre l’exclusion. Pour la première fois on a fait entrer le mot "exclusion" dans la loi. Pourquoi ? Avant, on disait que les familles étaient dysfonctionnantes, ce qui signifiait que, s’il elles avaient des problèmes, cela venait en général d’elles. Mais du fait de la crise économique et sociale chronique que nous connaissons, dont il a résulté bien des exclusions, de l’emploi, du logement…, on a finalement appelé ces personnes des personnes « exclues ». Parce que ce n’était pas de leur faute, on ne pouvait plus considérer que ces personnes étaient responsables de leur situation d’exclusion, c’est la société qui en devenait responsable dans les faits.

Mais pourquoi cette reconnaissance a été possible? Parce que nous vivons sous le régime d’une République laïque et sociale. C’est parce qu’il est inscrit dans notre Constitution, que  « La nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » (Préambule de la Constitution de la IVe République, repris dans la Ve).

Autrement dit, l’Etat a en charge, pour une part, l’entretien matériel des citoyens pour qu’ils puissent exercer leur citoyenneté. Ce qui se traduit dans le fait que nous ayons des politiques sociales comme nulle par au monde. Nous avons par cet acquis d’une

 République socialement protectrice un bien essentiel entre les mains, avec des défauts bien sûr, car elle n’est pas sans critique, mais qui est avant tout l’héritage de conquêtes sociales qu’il ne faut pas lâcher, en les confondant avec la cause de ce qui ne vas pas, l’exploitation propre à l’ultralibéralisme lié à la mondialisation financière.

L’isolement des personnes en situation d’exclusion est un vrai phénomène de société. Jean Paul Delevoye, lorsqu’il était Médiateur de la République, avait attiré l’attention sur cette question. Parce que les politiques sociales ne suffisent pas à régler le problème du délitement du lien social.

Lorsque l’on touche le RSA, on perçoit cette aide sur un compte en banque, de façon verticale. Ca ne fabrique pas nécessairement du lien social même si c’est fondamental que les minimas sociaux existent, lorsque l’on a rien d’autre. Mais ça ne crée pas de relation avec les autres.

Les Associations peuvent porter les projets d’actions collectives. Elles sont essentielles dans le maintien du lien social horizontal. Nous sommes aussi dans une société de plus en plus fragmentée ou les statuts et les rôles se divisent à l’infini, comme on le voit à travers une économie tournée vers le développement des services.

En même temps apparaissent des divisions de plus en plus culturelles, communautaires qui nécessitent d’autant plus de ramener du sens commun, pour avoir ce sentiment que l’on est tous ensemble engagé dans le même sens des choses.

Et le bénévolat dans ce contexte-là a un rôle avec les associations tout à fait fondamental à jouer. De porter des médiations collectives et d’organiser l’action commune pour défendre, un certain modèle des acquis sociaux et en même temps, ne pas laisser faire cette dégradation. Et là, je rejoins tout à fait le risque numérique, cette dématérialisation qui peut amener à une déshumanisation, dépersonnalisation de l’action sociale.

Alors que l’action sociale, c’est d’abord de s’intéresser à la personne et de prendre la mesure de ce qu'elle est, dans son humanité.

Nous avons pu donner par cette histoire, où le peuple a joué un rôle essentiel dans ce pays qui est le nôtre, une place à l’individu qui est aussi porteur à travers sa citoyenneté d’un projet de société, en écho à cette République  humaniste dont nous sommes tous propriétaires. Nous avons devant nous un système capitaliste injuste, avec toutes les inégalités qui se traduisent par une tendance à la fragmentation de notre société. Pour autant, nous avons aussi une République laïque et sociale qui est un formidable outil pour se réunir, se rassembler. Elle est à défendre et promouvoir, pour moins d’exclusions et plus d’égalité. C’est aussi un enjeu de cohésion sociale essentiel. C’est à cela que l’on doit porter évidemment toute notre attention.

Je vous remercie de votre attention.

 

Catherine , bénévole, au  MEE SUR SEINE : INFO DETTE

Je voulais dire que lors de mes permanences sur le Mée  et Nangis, je rencontre beaucoup de problèmes liés à la CAF.

Aujourd’hui on numérise, mais lorsque vous avez des personnes qui ont des revenus très très faibles, ils n’ont pas d’ordinateur. De plus,  beaucoup d’organismes ne font plus les photocopies. Les personnes doivent se débrouiller.

Ils n’ont pas les moyens de prendre un bus pour aller à la CAF et lorsqu’elles arrivent à se déplacer il y a toujours une personne qui leur hurle dessus parce qu’elles n’ont pas pris la bonne file.

Aux personnes qui n’arrivent pas à toucher leur pension alimentaire, la CAF  dit qu’au bout d’un mois de non paiement de cette pension, elle les aide.

Ce qu’elle oublie de vous dire c’est que pour monter le dossier, elle met entre 1 an 1ans 1/2. Ce qui fait que des jeunes femmes viennent chez nous pour faire un dossier de surendettement et le montant de la somme correspond généralement à tout ce que le débiteur leur doit comme pension alimentaire.

Au bout de cette année  le débiteur aura organisé son insolvabilité et il sera difficile d’apporter les preuves à la CAF.

Autre exemple, j’ai personnellement mis 6 mois pour toucher une pension adulte handicapée pour un simple papier. Car au jour d’aujourd’hui la CAF correspond avec les impôts, les impôts correspondent avec la CAF, mais avec ARCO et CNAV ça ne fonctionne pas.

Il serait peut-être temps que les différents organismes puissent croiser leurs informations ce qui ferait gagner du temps dans les différentes démarches.

 

Odette Tencer, médecin du travail à la retraite

Je voudrais reprendre ce qui a été dit à propos du film. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que vous disiez.

Lorsque j’ai vu le film je me suis retrouvée aux Etats Généraux de la santé au travail. Les salariés y témoignaient de leurs conditions de travail et je pense en particulier aux salariés de pôle emploi qui transgressent  les consignes de leur N+1 voir N+2 lors de l’accueil des bénéficiaires.

Il faut voir la misère qu’on leur fait pour avoir dépassé les 5 minutes d’entretien ou avoir ouvert la porte alors qu’elle était fermée.

Les conditions managériales qui sont aujourd’hui imposées dans les espaces publics, les conditions de travail et les conditions d’organisation font que l’on oublie complètement qui on a en face de nous.

Il n’y a plus de lien entre les personnes.

J’imagine que les agents de la CAF se sentent très mal traités, car souvent ils n’ont pas les moyens de faire leur travail correctement.

Je pense qu’il faudrait, si on veut lutter contre la pauvreté, réfléchir en amont et savoir comment on peut déjà accueillir correctement les personnes qui travaillent, qui sont demandeuses pour qu’elles ne basculent pas dans la pauvreté.

 

Jeannine JOUANIN, présidente du CDAFAL 77

Lorsque l’on parle de la CAF, de la fracture numérique, de la suppression des personnels, des objectifs de la CAF à réaliser : celle-ci cherche justement des structures, des associations pour aider, pour suppléer la CAF dans certaines missions.

Le CDAFAL.77 a répondu présent. Non pas pour suppléer la CAF, ni les personnels, mais pour aider les familles pour qui la fracture numérique est un véritable problème car ils ne peuvent pas accéder à leurs données personnelles. Nous avons donc signé cette convention pour que l’association puisse s’équiper en matériel informatique et puisse aider les familles à accéder à leurs données numériques

Et cette action va se mettre en place dans les prochains jours.

 

 

 

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 23:55
Image sur le site

Image sur le site

Nous aurions juste à préciser que ce sont des professionnels et des bénévoles qui se sont retrouvés lors de ce colloque

Colloque « Combattre ensemble la pauvreté »

Solidarité - Publié le 21 novembre 2016

Vendredi 18 novembre, des professionnels seine-et-marnais se sont retrouvés pour échanger lors du colloque « Combattre ensemble la pauvreté ».

http://www.seine-et-marne.fr/var/cg77/storage/images/seine-et-marne.fr/departement/actualites/colloque-combattre-ensemble-la-pauvrete/682858-9-fre-FR/Colloque-Combattre-ensemble-la-pauvrete_image_article.jpg© Département de Seine-et-Marne

Le CDAFAL (Conseil Départemental des associations familiales) et les associations familiales laïques de l’agglomération Melun Val de Seine ont organisé, vendredi 18 novembre, un colloque intitulé « Combattre ensemble la pauvreté », en partenariat avec la CAF et la ville de Vaux-le-Pénil.

Leur rôle est d’accompagner et d’aider les familles à constituer leur dossier de surendettement et de les orienter vers les interlocuteurs spécialisés dans l’accompagnement des situations de fragilité sociale, en cas de besoin.

Les objectifs de cette rencontre étaient de mieux connaître la situation locale et d’améliorer l’interaction solidaire des bénévoles et des professionnels. À long terme, il s’agit d’améliorer la coopération entre organismes à travers une meilleure compréhension de leurs interventions respectives pour poursuivre le développement du réseau de solidarité mis en place en 2014.

Nathalie Beaulnes-Séréni, Vice-présidente et conseillère départementale du canton de Melun, et Dominique Delavesne, directrice de la MDS de Melun Val-de-Seine, étaient présentes et ont rappelé l'action du Département de Seine-et-Marne à travers ses MDS.

 

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 23:44
La ligue d'Improvisation

La ligue d'Improvisation

Après une intervention étonnante, pleine d'humour de la Ligue d'Improvisation de Seine et Marne, la parole est donnée à la salle

Voici deux témoignages

 

Bernard Roux, président départemental de la Croix Rouge :

Je voudrais rebondir sur ce qu’a  dit l’administrateur de la CAF qui a parlé d’isolement, du non accès au droit et de la fracture numérique.

Je voudrais dire que la CAF a pris conscience du problème et qu’actuellement avec des administrateurs, nous avons créé un comité de pilotage avec le management de la CAF.

La CAF a essayé depuis 2 ans d’avoir des relais pour lutter contre la fracture numérique et la Croix Rouge au niveau national a souhaité que la Croix Rouge de Seine et Marne soit un département test pour lutter contre cette fracture numérique.

J’ai rencontré avec mon Etat-major, la Direction Générale de la CAF. Nous sommes tombés d’accord sur les grandes lignes et nous allons monter une opération d’envergure en Seine et Marne.

C’est en gestation, nous avons besoin de compétence. A la Croix Rouge nous distribuons de l’aide alimentaire, vestimentaire, de l’aide aux devoirs, nous touchons à tout. Mais aujourd’hui nous sommes obligés de recruter des profils différents capables de gérer cette partie informatique.

Nous orientons nos recherches sur des emplois civiques et des jeunes étudiants qui pourraient accompagner ce public.

Nous avons un public particulièrement défavorisé, la fracture numérique chez nous est très très importante. Nous avons des personnes qui viennent nous voir et qui sont totalement perdues. Nous sommes les champions de seine et marne de la photocopie car plus aucune administration n’assure ce service.

La directrice de la CAF a pris conscience du problème, elle a aussi ses obligations de mission de meilleur gestion comme toutes les entreprises aujourd’hui.

Nous sommes aussi investis dans l’accompagnement pour que ces personnes retrouvent leur dignité et la dignité ça passe par un travail.

Nous avons une filiale en seine et marne, qui accueille les personnes bénéficiaires du RSA et qui les accompagne en partenariat avec d’autres structures d’insertion pour une recherche de travail.

A Melun, dans le courant du 1er semestre 2017, nous allons créer un chantier d’insertion, et nous allons accompagner 10 jeunes vers le travail. Je ne sais pas encore où sera le siège de ce chantier.

Melun Val de Seine est un vaste territoire, mais une chose est certaine c’est que nous avons la volonté de lutter contre cette fracture.

 

BRIGITTE BERLAN du SPF

Moi je voulais intervenir au nom du Secours Populaire. Il y a un chiffre qui m’a frappé. Il nous a été dit que la MDS suivait 1453 familles de la Communauté. Au Secours Populaire nous suivons 958 familles sur ces 958 familles nous avons 230 familles sans ressources. Cela veut dire sans rien, ce sont essentiellement des personnes qui sont en cours de demande pour rester sur le territoire.

Les délais pour que le dossier de demande de titre de séjour soit traité est de 3, 4 voire 5 mois sans aucune ressource

Comme exemple absurde mais véridique : un monsieur d’origine syrienne qui venait d’obtenir ses papiers et pouvait toucher le RSA était sans ressource parce qu’on lui demandait un acte de naissance alors qu’il est né à ALEP, et au vu de la situation actuelle il est impossible d’avoir ce genre de document. Là la situation est bloquée

Ces personnes qui sont sans ressource sont aussi des personnes qui sont entre deux situations. Elles touchaient l’allocation de  demandeur d’asile et doivent toucher le RSA. Elles touchaient un salaire, elles devraient toucher le chômage. Elles sont malades, elles devraient toucher des indemnités journalières. Mais en attendant que le mécanisme se mette en route ces personnes ne touchent rien.

Comme au démarrage on était sur des revenus de 800 euros par mois, rapidement les personnes tombent dans la précarité. Par contre ce qui marche ce sont les agios.

Donc très vite les personnes sont en surendettement et cette situation est alarmante.

L’autre chose qui nous tient à cœur, c’est la pauvreté infantile. Nous suivons sur l’agglomération 2660 personnes dont 1250 enfants. Alors bien sûr on parle du RSA, mais n’oublions pas que la tranche majoritaire des personnes aidées ce sont des enfants.

Ces enfants qui n’ont pas forcément accès à la cantine, pour qui il n’est pas question de faire du sport. Comment voulez-vous que des enfants se construisent sans haine, face à cette injustice totale.

Il y a quand même des hôtels sociaux, dans ces hôtels il y a beaucoup d’enfants qui y vivent pas seulement 15 jours. C’est pour 1 an voir 1 an ½

Quelques fois ils restent dans le même hôtel, mais quelques fois ils en changent pour aller à l’autre bout du département voir même à l’autre bout de l’Ile de France.

Dire aussi que nous faisons un travail d’accompagnement comme la Croix Rouge . Mais comme c’est difficile pour ces personnes de s’y retrouver dans les papiers qui leurs sont demandés. A chaque fois que ces personnes ont le droit aux allocations familiales, elles ne savent pas comment faire pour accéder au site de la CAF, elles ne savent pas envoyer un document scanné.

Je voudrais vous donner l’exemple d’une personne qui a 70 ans, elle est en France depuis 1999. Cette personne avait dû quitter le foyer familial rapidement avec ses 2 adolescents car elle était mal traitée.

Nous n’arrivons pas à débloquer son dossier pour qu’elle touche le minimum vieillesse. Il y a toujours un document qui manque.

Elle vit actuellement chez sa fille et touche 70 € de retraite. Sa fille doit partir en Normandie pour raison professionnelle, elle a fait une demande de logement et on lui a répondu : « avec vos revenus vous ferez le 115 »

Il faut mettre un peu de cohérence dans tout cela. Je n’incrimine pas les personnes qui accueillent ce public parce que je pense que la désorganisation des services est réfléchie.

C’est très compliqué d’être pauvre sur la communauté d’agglomération, il y a beaucoup de personnes en extrême précarité.

Concrètement la situation est extrêmement alarmante. Il y a une lutte à mener au niveau des enfants pour l’accès à la restauration scolaire, à l’école maternelle, primaire, au collège et au lycée

Faire au moins que ces enfants aient une vie digne

En Ile de France aujourd’hui la population d’origine émigrée seront les franciliens de demain. S’ils n’ont rien du tout, nous allons avoir plus qu’une fracture sociale, ce sera une hostilité des jeunes qui n’ont pas eu le droit à une vie normale. Et sur l’agglomération c’est très fort

Cela devient très difficile : les familles qui sont dehors, les enfants qui sont séparés de leur famille. Ce sont des situations beaucoup trop quotidiennes.

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 06:50
La pauvreté dans l'agglomération de Melun Val de Seine Etat des lieux  Intervention C. Delecourt 18.11.2016

 

 

1/ L’approche économique de la pauvreté

Données nationales et locales pour 2013 (sources INSEE)

La pauvreté monétaire

Une personne est considérée comme pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil est fixé par l’INSEE à 60% du niveau de vie médian de la population (la médiane c’est la répartition à l’identique de la population au-dessus et au-dessous d’un certain revenu)

 

Au plan national

En 2013, le revenu médian est de 1667 euros/mois et le seuil de pauvreté monétaire s’établit à 1 000 euros par mois.

8,6 millions de personnes vivent en dessous de ce seuil

Le taux de pauvreté s’élève ainsi à 14 % de la population

10% des plus pauvres ont 892 euros/mois pour vivre et la moitié des personnes pauvres ont un niveau de vie inférieur à 802 euros mensuels.

10% des plus riches ont 3.100 euros/mois pour vivre

 

Au niveau de la Communauté d’Agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS)

En 2013, le revenu médian est de1647 euros/mois et le seuil de pauvreté monétaire s’établit à 988 euros/mois

10% des plus pauvres ont 831 euros/mois pour vivre

10% des plus riches ont 3.026 euros/mois pour vivre

 

Qui sont les personnes touchées par la pauvreté monétaire au plan national

Parmi les actifs, 10,5% sont en situation de pauvreté monétaire : 37,3 % des chômeurs sont dans cette situation contre 7,6 % des personnes en emploi.

Il y a 7644 chômeurs sur la CAMVS sur une population de 109.274 habitants

Parmi les inactifs, ce sont les retraités qui ont le taux de pauvreté le plus bas (7,9 % en 2013). Pour les autres inactifs, dont les étudiants, le taux de pauvreté est beaucoup plus élevé : 30,1 %

 

Il y a 6188 étudiants sur la CAMVS sur une population de 109.274 habitants (5,7%)

 

Les personnes vivant au sein d’une famille monoparentale sont particulièrement touchées par la pauvreté. Près d’un tiers de ces personnes sont pauvres, soit une proportion 2,4 fois plus élevée que dans l’ensemble de la population. En 2013, le taux de pauvreté des familles monoparentales atteint 32,5 %

Il y a 5.698 familles monoparentales sur la CAMVS sur 28.656 familles (34,4 %)

Les familles nombreuses sont également plus exposées : parmi les personnes vivant au sein d’un couple avec au moins trois enfants, 22,6 % sont confrontées à la pauvreté en 2013.

Il y a 4102 familles de 3 enfants et plus sur la CAMVS sur 28.656 familles (14,31 %)

Enfin, 15,4% des personnes seules, qui ne bénéficient pas des économies d’échelle que permet la vie en couple, ni du revenu supplémentaire que peut apporter le conjoint, vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Il y a 15.092 personnes vivant seules sur la CAMVS sur une population de 109.274 habitants (13,81 %)

 

Données 2015 de la Maison Départementale des Solidarités de Melun Val de Seine

 

Le Service Social Départemental a reçu 3498 familles (sur 28656, soit 12%) et en a accompagné 1453 sur la CAMVS essentiellement pour des problèmes financiers mais aussi pour l’accès aux droits et à la santé

 

2/ L’approche sociologique et psychologique de la pauvreté

 

CREDOC 2014-2015 : Une participation entravée à la vie sociale

(Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie)

 

Si les familles valorisent leur capacité de débrouillardise, chercher les prix les moins chers, privilégier les soldes et les achats d’occasion a son revers. Les familles modestes considèrent que leurs contraintes budgétaires les empêchent de participer davantage à l’économie locale par la fréquentation de magasins et de producteurs locaux ; elles se sentent également éloignées de la vie culturelle et des loisirs, sauf par écran de télévision interposé. Enfin, la sociabilité avec le cercle d’amis est limitée pour des raisons budgétaires : inviter chez soi une famille avec enfants peut représenter une dépense trop importante. Le repli sur la famille nucléaire est alors vécu comme une contrainte. Quelques ménages modestes regrettent aussi de ne pas pouvoir faire preuve de solidarité envers les plus démunis.

La Fondation de France rapport 2014 sur les Solitudes en France.

 

Ce rapport part du principe que le lien social s’appuie sur 5 types de réseau de sociabilité :

  • Réseau familial
  • Réseau professionnel
  • Réseau amical
  • Réseau affinitaire (par exemple association)
  • Réseau de voisinage

 

Plus la personne est inscrite dans une diversité de réseaux, plus elle est fortement intégrée socialement et plus elle a de chances d’échapper aux difficultés de la vie et notamment à la pauvreté

 

Inversement moins la personne est inscrite dans des réseaux elle plus elle est vulnérable.

L’étude témoigne de la prégnance des inégalités sociales en matière d’isolement et de l’impact majeur de la pauvreté. Développer son cercle amical, s’inscrire dans un réseau associatif, développer des relations dans le cercle professionnel ou dans le cadre familial sont des gageures pour les personnes ayant de moindres ressources.

En 2014, 1 Français sur 8, soit 5 millions de personnes, est seul. Ils sont un million de plus qu’en 2010 à ne pas avoir de relations sociales au sein des cinq réseaux de sociabilité.

 

1 Français sur 3 n’a accès qu’à un seul réseau social : fragilisé, il se trouve dans une situation d’exclusion potentielle sans en avoir conscience.

 

1 Français sur 10 se sent exclu, abandonné ou inutile.

 

De toutes les générations, celle des 75 ans et plus est celle qui a été la plus impactée par la montée des solitudes en France : 1 personne âgée sur 4 est seule (27 % en 2014 contre 16 % en 2010).

 

En parallèle la solitude s’aggrave chez les plus jeunes. Le phénomène touche les 18-29 ans, jusque-là préservés et chez les moins de 40 ans la solitude a doublé en 4 ans (7 % en 2014 contre 3 % en 2010).

 

Par ailleurs, selon l’étude, les réseaux sociaux virtuels ne sont pas une compensation au manque de liens sociaux : 80% des personnes en situation de solitude objective ne les fréquentent pas.

 

La solitude progresse dans les grandes agglomérations : 13 % des habitants des grandes métropoles sont seuls (contre 8 % en 2010).

 

36 % de Français n’ont pas ou peu de contact avec leurs voisins (contre 31 % en 2010) au-delà des relations de politesse. La majorité d’entre eux (52 %) exprime une difficulté grandissante à se faire des amis dans son quartier, à organiser des moments conviviaux entre voisins (56 %) ou tout simplement à connaître des gens et à discuter avec eux.

 

En conclusion :

 

Aussi bien l’étude du CREDOC que celle de la Fondation de France montrent que la question de la pauvreté n’est pas qu’une question économique, c’est aussi et peut être avant tout une question sociale.

La pauvreté génère de l’isolement social et l’isolement social génère de la pauvreté. Plus que jamais la question du lien social est donc au cœur de la lutte contre la pauvreté et de ce que le sociologue Serge Paugam appelle la disqualification sociale.

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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 23:36
Colloque « Combattre ensemble la pauvreté » 18 novembre 2016 Intervention de Mme Nathalie BEAULNES-SERENI


Mesdames, Messieurs,


Je remercie les associations des familles laïques, organisatrices de ce colloque, pour leur invitation car nous connaissons leur rôle de premier plan en tant qu’acteurs de terrain face aux problématiques de pauvreté, et c’est
ensemble,
en agissant en complémentarité, en mutualisant nos actions et nos moyens avec les acteurs pertinents du territoire que nous pouvons gagner en efficacité.
Notre institution départementale, comme vous le savez, est un acteur public central dans la mise en oeuvre des politiques de solidarité et de lutte contre l’exclusion sociale.
On peut en effet observer que les situations sont très disparates d’un territoire à l’autre de la Seine-et-Marne : la situation sur le territoire de la communauté d’agglomération de Melun Val de Seine interpelle tant les statistiques sont révélatrices : plus de 17% de sa population vit sous le seuil de pauvreté, ce qui la place au-dessus des moyenne nationale, régionale et départementale car ce sont 11,4% des seine-et-marnais qui vivent sous le seuil de pauvreté.
En poussant l’analyse plus loin, on constate au sein même du territoire communautaire des disparités encore plus troublantes : alors qu’un habitant de Vaux-le-Pénil sur 20 vit sous ce seuil de pauvreté, à Melun, c’est le cas d’un habitant sur 4 !
Dans cette lutte contre l’exclusion sociale, d’autres problématiques attirent également notre attention de façon préoccupante.
Je veux parler ici de la pauvreté infantile qui s’est accrue dans le département de Seine-et-Marne depuis 2009, du fait de la crise économique : notamment sur le territoire de Melun Val de Seine à Dammarie-les-Lys et au Mée-sur-Seine.
Face à ces problématiques d’envergure, on attend des collectivités publiques une action résolue, concrète et pragmatique.
Les élus de la majorité départementale sont ainsi, depuis 18 mois, constamment engagés en faveur de la cohésion sociale et de l’insertion de la plus grande partie de la population.
Cette détermination pour l’insertion des personnes les plus éloignées de l’emploi est particulièrement celle du Président du Conseil départemental, Jean-Jacques BARBAUX.
C’est en effet sous son impulsion que le Département s’est engagé dans la mise en place d’une politique de « juste droit » pour les allocataires du RSA qui vise à combiner de façon efficace :
- l’obligation de solidarité d’une part,
- l’insertion sociale et professionnelle active d’autre part.
Ce choix procède d’un sincère respect de la dignité des allocataires : la lutte contre la pauvreté, contre l’exclusion sociale ne peut en effet pas se passer d’actions concrètes et fortes pour l’emploi ; c’est là l’esprit même qui a présidé à la création du dispositif du RSA : accompagner les allocataires en vue du retour à l’emploi.
Le Département ne veut pas se résoudre à verser des allocations tout en assistant passivement à l’enlisement de personnes dans des situations inacceptables de précarité dans un pays comme le nôtre.
Le Conseil départemental entend ainsi remplir pleinement son rôle de chef de file de l’aide sociale, notamment grâce à son réseau de maisons départementales des solidarités, qui sont en tête de son action sociale dans les territoires. J’en profite par là même pour saluer le travail quotidien, constant et très diversifié de la MDS de Melun Val de Seine sur le territoire de la communauté d’agglomération et même au-delà.
Devant vous, membres du monde associatif, acteurs de premier rang de ce combat contre la pauvreté, je réitère tout le soutien et le concours du Département dans ce domaine, alors même que nous venons de voter aujourd’hui 390 000 € de subventions aux associations caritatives de notre territoire.
J’attends personnellement avec beaucoup d’intérêt le retour de vos observations sur le terrain ainsi que vos analyses de cet état des lieux qui pourra contribuer à la pertinence de l’intervention du Conseil départemental, dont je suis élue.
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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 23:31
Intervention de Colette Llech, Maire-Ajointe de Vaux-le-Pénil

 Colloque « combattre ensemble la pauvreté »    18 novembre 2016

 

M.le Président de l’association Familles laïques de Vaux le Pénil

Je vous remercie de me permettre de vous saluer au nom de P.Herrero, maire de VLP qui ne peut être présent à ce moment et doit nous rejoindre sous peu.

Ce message de bienvenue dans notre commune s’adresse naturellement à tous les invités qui ont répondu présents et que je salue également et en particulier Mme Beaulnes-Sereni, conseillère départementale du canton de Melun, Mme la directrice de la MDS Melun-Val de Seine, M. Bonnemayre, président du CNAFAL, M. J.F. Chalot secrétaire général du CDAFAL 77 .

Nous sommes tous ici réunis, comme chaque année, pour travailler sur une question de société et je tiens à remercier P.Théveny et tous les membres de l’association d’avoir voulu ainsi débattre, après le surendettement, le logement et tant d’autres dossiers brûlants, de la question de la lutte contre la pauvreté, thème retenu cette année

Lutter contre la pauvreté sur le territoire de notre communauté d’agglomération impose d’abord et les interventions devraient le permettre une connaissance fine de la réalité sociologique du territoire et forcément une fois le diagnostic établi d’envisager  pistes et  réponses à apporter.

On peut avoir l’impression, en regardant le passé, que la question avait déjà été une préoccupation,notamment pour  Louis Napoléon Bonaparte qui avait rédigé,sous l’influence du courant st simonien « de l’extinction du paupérisme » dès 1844.Cette brochure connut un succès certain, mais la question posée resta sans solution.

Le problème est toujours resté d’actualité et les réflexions des philosophes, des économistes et des politiques se sont succédé depuis cette époque. Des solutions sont souvent proposées. Elles peuvent diverger, parfois s’opposer, mais toutes exigent au-delà du constat, une analyse attentive devant la gravité des situations.

Depuis quelque temps déjà, une des dernières propositions  consiste à revendiquer un revenu universel. Ce n’est pas une totale nouveauté, T.More le réclamait dès le XVI° siècle,Tom Paine un peu plus tard, mais aussi Milton Friedman, soutien plus préoccupant..

Cette piste semble s’appuyer aujourd’hui sur un large consensus, de N.Kosciusko-Morizet à B.Hamon et M.Valls pour ne citer qu’eux et beaucoup s’engagent dans cette direction..

Mais versé inconditionnellement à tous les citoyens et se substituant aux minima sociaux actuels, il pourrait devenir un véritable cheval de Troie pour défaire très vite notre modèle social : en détournant de leur objectif toutes les cotisations actuelles et la couverture maladie disparaissant (sauf pour les ALD)  imposer notamment le recours aux assurances privées Ces difficultés montrent que résoudre ainsi cette  problématique n’est pas si simple.

 Les travaux que j’ai l’honneur d’ouvrir doivent permettre d’avancer dans notre réflexion commune et sur le rôle essentiel des liens de solidarité que toutes les associations que vous représentez  ont su développer et que soutient la ville de VLP .

Vous remerciant de votre présence, je ne peux qu’ajouter avec optimisme, bon colloque

 

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 08:36
Le colloque 2016 : combattre ensemble la pauvreté  Une très bonne « cuvée »
Le colloque 2016 : combattre ensemble la pauvreté  Une très bonne « cuvée »

 

 

L’affluence était importante : il ne reste plus un seul des 100 dossiers préparés

La diversité des participants :

Des bénévoles, des professionnels, des élus….

Nos partenaires associatifs étaient là en nombre :

 le Secours populaire français, le Secours catholique, La Croix Rouge, la Passerelle, la Ligue des Droits de l’Homme, l’association familiale protestante, la Fédération des Centres Sociaux,  Reso 77 , le DAL , l’UDAF, le Sentier de Melun  et les quatre associations familiales laïques de l’agglomération.

Nos partenaires institutionnels étaient présents : trois administrateurs de la CAF, la directrice de la MDS (Maison Départementale des Solidarités), la DDCS,  des représentants de la Ville de Vaux le Pénil.

La Conseillère départementale, Vice- présidente du Conseil Départemental, chargée de l’Administration générale est intervenue.

L’ouverture du Colloque a été effectuée par Patrice Théveny, président de Familles Laïques de Vaux-le-Pénil qui a donné ensuite la parole à Colette Llech, Maire-Ajointe à Vaux-le Pénil.

Vous trouverez sur notre blog associatif les différentes interventions, elles ont été diverses et nourries à la tribune comme dans la salle.

Elles seront publiées dès qu’elles seront saisies et validées par les auteur(e)s

Le diagnostic de territoire effectué par Christian Delecourt qui s’est appuyé sur les données de l’INSEE et de celles communiquées par la MDS nous permet de mieux connaître la situation.

Les témoignages et les chiffres donnés par le Secours populaire, la Croix Rouge et la Passerelle ont complété le diagnostic.

Après le constat et la pause attendue et appréciée jouée par la Ligue d’Improvisation de Seine et Marne, les participants ont débattu sur les actions à mener.

Pierre Herrero, maire de Vaux-le-Pénil a formulé plusieurs propositions qui tracent quelques perspectives.

Jean Marie Bonnemayre, président du CNAFAL a défendu la proposition de mise en place d’un revenu social garanti.

Jean-François Chalot a tiré  brièvement les premières conclusions de ce colloque.

Les débats ont continué autour d’un apéritif convivial.

 

Merci à Anne Marie qui a pris toutes les notes et qui va faire comme chaque année un travail important

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

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Qui sommes nous ?

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intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

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Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France