Ces deux initiatives se déroulent à la maison des associations de Vaux le Pénil
LA PREMIERE C'EST LE COLLOQUE DU SAMEDI MATIN
LA DEUXIEME, C'EST UNE SOIREE DE CHANTS MARINS BRETONS
commenter cet article …
|
Familles Laïques de Vaux le Pénil 4, Place Beuve et Gantier 77000 VAUX LE PENIL
Téléphone : 09.75.38.81.13. Courriel : familleslaiques.vlp@orange.fr |
|
Ces deux initiatives se déroulent à la maison des associations de Vaux le Pénil
LA PREMIERE C'EST LE COLLOQUE DU SAMEDI MATIN
LA DEUXIEME, C'EST UNE SOIREE DE CHANTS MARINS BRETONS
Une fois de plus, la programmation de la Ferme des jeux a apporté à son public, un grand moment de plaisir et d'émotion.
UTOPIE, (voir autre article dans nos pages) LE SPECTACLE QU'IL NE FALLAIT PAS MANQUER: le texte, la mise en scène, le jeu des comédiens (*) et la participation d'une quinzaine de membres de la chorale Chanterelle ont enchanté les 400 spectateurs qui sont venus le voir lors de ces deux soirées.
(*) juste un avis personnel, une des comédiennes parlait un peu trop vite lors de la première représentation et parfois je ne comprenais pas très bien ce qu'elle disait)
Ceux qui connaissaient peu ou prou cette courte mais intense période de l'histoire de France, ce fut l'occasion de tout réviser, et pour ceux qui ne connaissait pas, .... l'envie d'en savoir plus peut-être, et pour tous une soirée inoubliable.
Les moments chantés ajoutaient à l'émotion du public :
- le duo des jeunes filles était "frissonnant",
- la version du "Temps des Cerises" incroyable de profondeur et superbement interprétée, (**)
- "le pendant d'oreille sur le gâteau", la chanson finale, écrite en 1871 "Elle n'est pas morte" clôturait la soirée avec un à propos absolument non prémédité (du point vue calendaire en tous cas) (**)
(**) pour le plaisir et la compréhension, en bas de page, les paroles de ces deux chansons
Le hasard du calendrier, car rien n'était prémédité, a contribué, à la veille du second tour des présidentielles, à un surplus d'émotions lié aux nombeux messages délivrés.
Au dela des commentaires du public, entendus ici et là, tous élogieux, c'est surtout la formidable expèrience vécue par les choristes amateurs (chevronnés) qui pendant une semaine ont travaillé avec des professionnels, sous la houlette "implacable" du metteur en scène qui avait envers eux, les mêmes exigences que pour ceux et celles avec qu'il dirige.
L'un d'eux me disait hier "jamais je n'aurais imaginé vivre une telle expérience et je pense que cela ne se renouvellera pas et c'est bien dommage"
Si certains d'entre eux souhaitent apporter leur témoignage, soit en laissant un commentaire ci-dessous, soit en nous envoyant quelques lignes, nous nemanquerons pas de le publier.
En tous cas, un grand merci à La Fermes des Jeux, à Thierry BILISCO qui a déniché ce joyau, à la ville de Vaux le Pénil qui donne à la culture la place qu'elle mérite, à tous ceux qui étaient sur scène, devant et derrière, de nous faire vivre de tels moments et d'engranger (ref à La Grange) de tels souvenirs.
Pour Familles Laïques de Vaux le Pénil, un regret ! Ne pas avoir établi un partenariat comme nous le faisons parfois avec la Ferme des Jeux pour des films porteurs d'échanges, et offert à des scolaires, des bénévoles ou des adhérents
Dans la mesure où toutes les places n'ont pas été vendues, cela aurait été possible, et avec le recul, compte tenu de la qualité de ce spectacle, ce regret est d'autant plus grand.
Patrice THEVENY, Président de Familles Laïques Vaux le Pénil
Paroles : Eugène Pottier (1816-1887).
Musique : l'air de "T'en fais pas Nicolas" de Parizot.
Chanson sur l'écrasement de la Commune de Paris du 22 au 28 mai 1871
(la "Semaine sanglante") qui fit entre 20 000 et 30 000 morts.
On l'a tuée à coups de chassepot,
À coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.
Comme faucheurs rasant un pré,
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes.
Et les cent mille assassinats,
Voyez ce que ça rapporte.
On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte.
Ils ont fait acte de bandits,
Comptant sur le silence.
Achevez les blessés dans leur lit,
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.
Les journalistes policiers,
Marchands de calomnies,
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie.
Les Maxim' Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte.
C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
À l'enterrement de Vallès,
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
À lui servir d'escorte
Bref tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune,
Du chien dans l' ventre et qu'il est temps
D'crier vive la Commune !
Et ça prouve à tous les Judas
Qu'si ça marche de la sorte
Cette chanson de Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard, antérieure à la Commune (1866-1868), n'est pas un chant révolutionnaire, mais une chansonnette d'amour.
Pourtant, elle deviendra, après le massacre des Communards,
le symbole de la Commune et des immenses espoirs qu'elle avait engendrés.
LE TEMPS DES CERISES
Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.
Une fois de plus, la programmation de la Ferme des jeux a apporté à son public, un grand moment de plaisir et d'émotion.
UTOPIE, (voir autre article dans nos pages) LE SPECTACLE QU'IL NE FALLAIT PAS MANQUER: le texte, la mise en scène, le jeu des comédiens (*) et la participation d'une quinzaine de membres de la chorale Chanterelle ont enchanté les 400 spectateurs qui sont venus le voir lors de ces deux soirées.
(*) juste un avis personnel, une des comédiennes parlait un peu trop vite lors de la première représentation et parfois je ne comprenais pas très bien ce qu'elle disait)
Ceux qui connaissaient peu ou prou cette courte mais intense période de l'histoire de France, ce fut l'occasion de tout réviser, et pour ceux qui ne connaissait pas, .... l'envie d'en savoir plus peut-être, et pour tous une soirée inoubliable.
Les moments chantés ajoutaient à l'émotion du public :
- le duo des jeunes filles était "frissonnant",
- la version du "Temps des Cerises" incroyable de profondeur et superbement interprétée, (**)
- "le pendant d'oreille sur le gâteau", la chanson finale, écrite en 1871 "Elle n'est pas morte" clôturait la soirée avec un à propos absolument non prémédité (du point vue calendaire en tous cas) (**)
(**) pour le plaisir et la compréhension, en bas de page, les paroles de ces deux chansons
Le hasard du calendrier, car rien n'était prémédité, a contribué, à la veille du second tour des présidentielles, à un surplus d'émotions lié aux nombeux messages délivrés.
Au dela des commentaires du public, entendus ici et là, tous élogieux, c'est surtout la formidable expèrience vécue par les choristes amateurs (chevronnés) qui pendant une semaine ont travaillé avec des professionnels, sous la houlette "implacable" du metteur en scène qui avait envers eux, les mêmes exigences que pour ceux et celles avec qu'il dirige.
L'un d'eux me disait hier "jamais je n'aurais imaginé vivre une telle expérience et je pense que cela ne se renouvellera pas et c'est bien dommage"
Si certains d'entre eux souhaitent apporter leur témoignage, soit en laissant un commentaire ci-dessous, soit en nous envoyant quelques lignes, nous nemanquerons pas de le publier.
En tous cas, un grand merci à La Fermes des Jeux, à Thierry BILISCO qui a déniché ce joyau, à la ville de Vaux le Pénil qui donne à la culture la place qu'elle mérite, à tous ceux qui étaient sur scène, devant et derrière, de nous faire vivre de tels moments et d'engranger (ref à La Grange) de tels souvenirs.
Pour Familles Laïques de Vaux le Pénil, un regret ! Ne pas avoir établi un partenariat comme nous le faisons parfois avec la Ferme des Jeux pour des films porteurs d'échanges, et offert à des scolaires, des bénévoles ou des adhérents
Dans la mesure où toutes les places n'ont pas été vendues, cela aurait été possible, et avec le recul, compte tenu de la qualité de ce spectacle, ce regret est d'autant plus grand.
Patrice THEVENY, Président de Familles Laïques Vaux le Pénil
Paroles : Eugène Pottier (1816-1887).
Musique : l'air de "T'en fais pas Nicolas" de Parizot.
Chanson sur l'écrasement de la Commune de Paris du 22 au 28 mai 1871
(la "Semaine sanglante") qui fit entre 20 000 et 30 000 morts.
On l'a tuée à coups de chassepot,
À coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.
Comme faucheurs rasant un pré,
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes.
Et les cent mille assassinats,
Voyez ce que ça rapporte.
On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte.
Ils ont fait acte de bandits,
Comptant sur le silence.
Achevez les blessés dans leur lit,
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.
Les journalistes policiers,
Marchands de calomnies,
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie.
Les Maxim' Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte.
C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
À l'enterrement de Vallès,
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
À lui servir d'escorte
Bref tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune,
Du chien dans l' ventre et qu'il est temps
D'crier vive la Commune !
Et ça prouve à tous les Judas
Qu'si ça marche de la sorte
Cette chanson de Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard, antérieure à la Commune (1866-1868), n'est pas un chant révolutionnaire, mais une chansonnette d'amour.
Pourtant, elle deviendra, après le massacre des Communards,
le symbole de la Commune et des immenses espoirs qu'elle avait engendrés.
LE TEMPS DES CERISES
Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.
U-TOPIE
« L'utopie (mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More), du grec οὐ-τοπος (« en aucun lieu »), est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. »
C'est le lieu qui n’existe pas. La société imaginaire. L’imaginaire au pouvoir.…
Est-il possible un jour de changer de société, de mettre l'Utopie à portée de mains?... rien n'est moins sûr, certes , mais dans l'histoire de l'humanité beaucoup d'hommes et de femmes ont donné leur sang pour mettre fin à l'inégalité et à l'injustice..
Avaient-ils vraiment tort de mener ce combat?
A l'occasion du 140ème anniversaire de la Commune de Paris, la compagnie Vox International a monté un spectacle théâtral dynamique sur cette lutte exemplaire, pleine de leçons menée par tout un peuple pour construire une société plus humaine et plus fraternelle.
Cette Commune créée en mars 1871, sera écrasée en mai, au terme de la semaine sanglante.
L'originalité de cette création est dans l'implication réelle demandée à des choristes locaux, bénévoles.
Les comédiens professionnels sont là, présents, avec talent pour nous faire vivre d'une manière originale une page de la Commune de Paris .
Les choristes amateurs interprètent plusieurs chants révolutionnaires et avant de monter sur scène pour la première fois de leur existence ont participé à une répétition gestuelle pendant toute une semaine avec le réalisateur, le musicien et les comédiens.
C'est une démarche d'éducation populaire permettant à des habitants de la commune d'accueil de tenir un rôle au théâtre.
Costumés, ils sont tour à tour des tableaux vivants, le peuple en marche et le peuple chantant...
Rien n'est facile, tout s'apprend et se travaille avec patience et opiniâtreté, mais l'enjeu est de taille
Non ! La Commune de Paris n'est pas morte ….
A lire les extraits du Journal officiel « déclamés » par les acteurs, beaucoup des revendications portées par le peuple en lutte sont aujourd'hui d'une actualité brûlante, qu'il s'agisse de la séparation des églises et de l'Etat, de l'accès à tous au savoir ou du droit au logement.
L'intérêt de ce spectacle c'est aussi de rappeler et d'expliquer en ces temps où les acquis sociaux sont bradés, qu'il y a plus de 140 ans, des hommes et des femmes ont donné leur vie pour l'égalité et pour que chacun / chacune puisse disposer de quoi se nourrir, se loger et se soigner.
DEUX REPRESENTATIONS SONT PREVUES A LA FERME DES JEUX DE VAUX LE PENIL
L'une le vendredi 4 mai, l'autre le samedi 5 mai
et toutes les deux à 20H45, réservez vos places, vous ne serez pas déçus
LE THEATRE ET L'EDUCATION POPULAIRE
A l'occasion du 140ème anniversaire de la Commune de Paris, la compagnie Vox International a monté un spectacle théâtral dynamique :
U-TOPIE !
« Paris, 1871, le temps des cerises, de croire en une société plus juste et fraternelle… Ouvriers, artisans, artistes plantent une utopie en plein cœur de l’Europe : la Commune, créée en mars et écrasée en mai au terme de la "semaine sanglante".
L'originalité de cette création est dans l'implication réelle demandée à des choristes locaux, bénévoles.
Les comédiens professionnels sont là, présents, avec talent pour nous faire vivre d'une manière originale une page de la Commune de Paris.
Les choristes, non contents d'avoir appris à interpréter plusieurs chants révolutionnaires et ceci durant plusieurs mois, participent pendant toute une semaine avec le réalisateur, metteur en scène et le musicien à la répétition scénique...
C'est une démarche d'éducation populaire : des habitants de la commune où va se dérouler le spectacle apprennent à jouer « la comédie ».
Costumés, ils sont tour à tour des tableaux vivants, le peuple en marche et le peuple chantant...
Évidemment rien n'est facile et tout s'apprend et se travaille avec patience et opiniâtreté.
Non ! La Commune de Paris n'est pas morte ….
A lire les extraits du Journal officiel « déclamés » par les acteurs, beaucoup des revendications portées par le peuple en lutte sont aujourd'hui d'une actualité brûlante, qu'il s'agisse de la séparation des églises et de l'Etat, de l'accès à tous au savoir ou du droit au logement.
L'intérêt de ce spectacle c'est aussi de rappeler et d'expliquer en ces temps où les acquis sociaux sont bradés, qu'il y a plus de 140 ans, des hommes et des femmes ont donné leur vie pour l'égalité et pour que chacun / chacune puisse disposer de quoi se nourrir, se loger et se soigner.
Le spectacle a lieu à Vaux le Pénil à la ferme des jeux le vendredi 4 et le samedi 5 mai à 20H45 et des choristes de Chanterelle participent activement par le chant et le mouvement.
U-TOPIE : UN SPECTACLE A NE PAS MANQUER A VAUX LE PENIL
T
Téléphone : 01 64 71 91 20
Fax : 01 64 71 91 21
Voici quelques photographies prises.
la salle se remplit
N'hésitez pas à demander une carte pass pour assister à l'un des spectacles
Le CNAFAL et APC vous invitent à découvrir le spectacle :
« PRINCES ET PRINCESSES »
AU TARIF EXCEPTIONNEL
de 21 € au lieu de 30 € en 1ère catégorie
de 18€ au lieu de 23€ en 2nde catégorie
AU THEATRE MARIGNY
(Carré Marigny, Paris 8ème – M° : Champs Elysées Clémenceau)
PASS VALABLE POUR UNE PERSONNE TOUS LES JOURS DE REPRESENTATIONS
(Mercredi 16h, Samedi 13h30, Dimanche 11h et 13h30)
DEMANDEZ A FAMILLES LAIQUES DE VAUX LE PENIL VOTRE « PASS »
Les spectateurs qui ont vu le spectacle sont unanimes. Ils en parlent autour d'eux . Le réalisateur, danseur et metteur en scène Legrand Bemba Débert nous raconte son aventure.
LE PLONGEON DANS LE MERVEILLEUX
Entretien avec un prince du théâtre d'ombres
« Princes et Princesses », ce théâtre vivant d'ombres est, entre autres, le fruit d'une rencontre entre un cinéaste qui a révolutionné le cinéma d'animation, Michel Ocelot et un réalisateur, danseur, concepteur Legrand Bemba-Débert
Michel Ocelot a su réaliser des films qui ont percé l'écran comme « Kirikou et la sorcière » - 1998, « Azur et Asmar » - 2006, « Les contes de la nuit » - 2011
Legrand Bemba Débert a conçu un spectacle original et de très grande qualité avec comme ingrédients : quatre contes provenant de quatre coins du monde...
Ce sont des pays au passé merveilleux d'où ont émergé des civilisations de la beauté et de l'art :
le Japon, l'Egypte, l'Afrique et la Perse......
Legrand Bemba Débert nous a accordé un entretien , qu'il en soit chaudement remercié
J'ai vu le spectacle "princes et princesses" qui est visible au théâtre Marigny de Paris.
Il est magnifique et le spectateur petit ou grand est très vite ébloui et conquis ;
Quel a été votre point de départ ?
Bonjour, mon point de vue de départ était de faire un spectacle de qualité pour enfants, je voulais que le public arrive dans la salle et dès les premières images il soit plongé dans le voyage...
Vous vous êtes inspiré de l'oeuvre de Michel Ocelot
L'avez vous rencontré après votre adaptation ou avez vous eu des échanges avant de réaliser ce spectacle ?
Inspiré ? Encore mieux c'est un ami et il m'a cédé ses droits d auteur...et il me suit depuis 3 ans
Dans ce spectacle, il y a à la fois des acteurs qui évoluent en ombres avec de véritables ombres comme ces dizaines de vaches que l'ont voit ainsi que l'aigle dans un autre des contes.
Le spectateur est même étonné de voir surgir les acteurs à la fin du spectacle...
C'est une prouesse de la technologie et des jeux de scènes exceptionnels.
Vous avez dû beaucoup travailler.
Depuis combien de temps préparez vous ce spectacle ?
Comment avez vous fait ?
Je prépare ce spectacle depuis 3 ans , l'idée de mettre des figurants. Incrustés par ordinateur , m'est venu par contrainte de logistique , d'où les décors projetés par ordinateur , ce qui me permettait d économiser sur les décors les lumières et les comédiens. Du coup les comédiens jouent tous différents rôles ... 3 mois de montage pour le film en final.
Sera-t-il possible de voir ce spectacle en dehors de la région parisienne ?
Quelles sont les contraintes ?
Serait-il possible de l'avoir par exemple à Vaux le Pénil avec une jauge de 300 personnes ou faut-il des salles et des scènes beaucoup plus grandes ?
L'avantage de ce spectacle c'est ça :
Mobilité, il nous faut un minimum de 5 m de recul dans une théâtre ou une salle, pour adapter le spectacle .. Le reste c' est du tout cuit
Artistiquement
Legrand Bemba-Debert
Voici un spectacle à ne pas manquer.
JF Chalot
Les promenades nous permettent parfois de faire des découvertes intéressantes.
C'est ainsi que j'ai pu , entre autres faire corps avec une chanson émouvante interprétée par « Dégâts d'chez nous » dont je ne vous livre que le refrain
« Plus de haine, plus de guerre
Nous voulons tous vivre en paix
Plus de larmes , plus de misère
J'en appelle au monde entier »
En ces temps où la haine, la guerre et la misère règnent sur la terre, il est bon d'entendre de telles paroles …
Evidemment il ne suffit pas chanter mais le chant c'est aussi la traduction d'une idée et quand l'idée est humaniste, elle invite à l'action dans une bonne direction....
Les chants de rue ont encore de l'avenir !
L'été est propice aux balades et aux rencontres fortuites avec des talents réels.
Si sur les « grands plateaux » on peut écouter les chanteurs et orchestres qui ont pignon sur rue,
il existe dans notre beau pays des centaines de groupes de musiciens et chanteurs qui méritent plus qu'une écoute distraite.
A u début juillet j'ai eu le loisir de rencontrer « Dégâts d'chez nous »...Il s'agit de cinq musiciens
amateurs comme on dit qui agrémentent les soirées des touristes mais aussi des autochtones.
Ils vont puiser leur répertoire dans la tradition populaire et dans le registre des marins en y apportant leur petite note originale et la voix de deux chanteurs, Alain et Tiyou.
La transmission culturelle contribue à ne pas rompre le fil du passé et à faire connaître les drames d'hier et d'aujourd'hui comme ces naufrages en mer qui continuent à endeuiller régulièrement des familles et des villages.
La tradition, ce n'est pas chez eux une vision passéiste .
Ils sont à la fois des passeurs de témoin et des artistes qui veulent faire partager leur soif en un monde plus humain et plus fraternel..
Non contents d'interpréter avec goût ces petits trésors musicaux parfois ignorés ou oubliés, ils
interprètent des chants dont ils ont écrits les paroles et la musique.
La presqu-île guérandaise est leur lieu de vie, la Bretagne constitue leur espace privilégié d'inspiration, ce qui ne les prive pas d'étendre leur répertoire et de répondre présents quand une association ou une Municipalité de n'importe quelle région les sollicite.
S'ils sont capables- ce qui n'est pas donné à tout le monde- de s'installer à un coin de rue, ils organisent aussi des concerts plus classiques dans des salles de spectacles.
A chaque fois ils réussissent très vite à capter l'attention du public, à le captiver et aussi à le faire chanter certains morceaux choisis.
La visite de leur site donne aux curieux quelques idées
et l'audition de « les vieux langoustiers »
http://www.agoravox.fr/IMG/mp3/16_Track_16.mp3
, chanson écrite par un de leurs chanteurs Alain Baillet donne envie d'aller voir de plus près ! N'est-ce pas !?
Jean-François Chalot
Évènement à ne pas manquer
Bonjour,
ci-dessous vous trouverez une affiche annonçant une exposition d'arts.
Chantal WEIREY, pénivauxoise de longue date, expose à nouveau.
Que vous connaissiez ou non ses oeuvres, sa sensibilité,
vous aurez un grand plaisir à redécouvrir ou découvrir une artiste !
Habitués de la Ferme des Jeux ou non,
faites un détour ... vous ne serez pas déçus !
Patrice THEVENY
-oOo-
PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"
à VAUX LE PÉNIL
Vendredi 10 février 2023
Vendredi 10 mars 2023
sur rendez-vous au
09 75 38 81 13
Sinon, toute l'année, il y a des permanences hebdomadaires à
Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....
Renseignez vous auprès de notre secrétariat !
Association fondée sur le principe de la laïcité,
intervenant dans tous les domaines
où l'intérêt des familles est concerné.
Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire.
Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France