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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 12:55

 Nous poursuivons notre réflexion autour de la question du logement.

Vous trouverez ci-dessous la contribution de Pierre Alain REYNAUD que l'auteur nous a autorisé à reproduire .

Vous pouvez aussi en cliquant sur le lien CDAFAL 77, présent sur notre blog, prendre connaissance d'un article écrit par un architecte, ancien élu de Chelles.

Qui pourra sauver les SDF ?                    Couverture_bd_9782858158829.jpg

Notre société devrait avoir honte ... Et en particulier les pouvoirs publics ! Les SDF ne seraient-ils pas des humains ? Doit-on les laisser mourir dans la rue ?

Après un séjour professionnel à l’étranger, je viens de rentrer en France quelques jours avant Noël. Le lendemain de mon arrivée, je suis allé comme d’habitude chez mon boulanger, puis chez mon marchand de journaux où j’ai coutume d’acheter mes quotidiens, histoire de suivre et de lire les nouvelles nationales ou locales.

Quelle fut ma stupeur d’apprendre que Bob et Heiner, deux SDF qui vivaient depuis longue date dans le quartier, étaient décédés victimes du froid.

Personnellement, je connaissais beaucoup moins Heiner que Bob. D’origine allemande, il s’absentait parfois d’une manière assez prolongée pour revoir son pays disait-il, puis ensuite revenait reprendre un jour son emplacement à l’angle du Bar-Tabacs proche de la rue Voltaire.

Par contre, j’avais une contact plus proche avec Bob, un homme de 53 ans pour qui la vie n’avait jamais bien souri. Bob était un garçon charmant, toujours souriant, malgré les affres de son existence. A plusieurs reprises, il m’avait parlé souvent de sa jeunesse, de ses parents qui l’avaient choyé jusqu’à l’âge de 12 ans, au moment de leur disparition survenue pour l’un et pour l’autre à quelques mois d’intervalle, chacun d’eux atteint d’une maladie incurable.

Bob avait fait des études d’électronique qui lui avaient permis de trouver un emploi dans une entreprise en région parisienne. Vingt trois ans passés dans cet établissement lui permettaient d’espérer une carrière complète, quand son employeur décida un jour d’arrêter toutes ses activités en France pour … s’installer à l’étranger !

C’est alors que la galère commença. Et c’est ainsi qu’il va être confronté à de gros soucis d’ordre familial : sa femme, enseignante, un peu fragile et sans doute incapable de faire face à cet accident de vie, ne supporte pas cette nouvelle situation. Elle finit par quitter le domicile conjugal pour refaire sa vie. Leur fils commun décide de suivre bientôt sa mère et Bob se retrouve alors seul dans un état dépressif extrême.

Par tous les moyens, il essaie de retrouver un emploi, mais la malchance intervenant, ses efforts restent vains. A un moment donné, ne bénéficiant plus des allocations de chômage, il doit abandonner son appartement, se retrouve donc dans la rue en trouvant refuge dans sa voiture, puis directement sur le trottoir quand son véhicule est incendié par de petits voyous de quartier.

C’est l’errance qui gère désormais sa pauvre vie. Son allocation de RMI lui permet simplement de pouvoir s’acheter un peu de nourriture, et de boire un café dans un bar où il vient de temps à autre se réchauffer. L’existence est très difficile pour lui, mais il fait preuve de courage et de volonté en voulant rester digne et soigne le mieux possible sa tenue vestimentaire.

Bob ne veut pas sombrer dans la déchéance et je l’aide du mieux possible afin qu’il garde confiance.

Pendant cette longue épreuve, nous parlions souvent autour d’un verre et j’essayais toujours de le réconforter moralement, sans oublier de lui apporter un soutien matériel et parfois financier.

Deux jours avant de partir en Chine, je l’avais rencontré et il m’avait apparu très optimiste pour la simple raison qu’il venait de décrocher un emploi de magasinier à temps complet pour le début du mois de janvier. C’était une immense joie pour lui à laquelle je m’associais largement de mon côté, tant j’avais connu sa longue misère.

Et je me souviens avoir fêté avec lui cet évènement dans un petit café-restaurant du quartier où nous avions partagé un repas très convivial autour d’une bonne bouteille de bourgogne.

Mais je ne savais pas cet instant que c’était la dernière fois que je le voyais. Aujourd’hui, l’image de cet homme souriant et plein d’espoir reste bien présente et ne pourra jamais se détacher de ma pensée et de mon cœur.

Au moment où sa vie allait changer totalement, à l’instant où un avenir meilleur était prêt à l’accueillir, Bob est mort, dans la rue, tout simplement de froid.

Oui, Bob est mort de froid et son bonheur de retrouver un jour une vie normale s’est arrêté brutalement avec son destin, dans cette terrible nuit d’hiver qui l’a enlevé à notre monde. Personne n’en a parlé, ni les médias locaux, et encore moins les médias nationaux. Quelle importance la mort d’un ou de plusieurs SDF ! Parfois, au hasard de la rue, j’ai entendu même certains individus lancer que la disparition des sans domicile fixe était salutaire pour la société ! Quelle honte dans un pays soi-disant civilisé …

Mais revenons à Bob !

Depuis, j’ai rencontré le médecin qui a constaté son décès. Il m’a précisé que son corps quelque peu fragilisé par ces années d’existence éprouvante, n’avait pu résister aux très basses températures de cet hiver particulièrement rigoureux.

Donc, Bob est mort victime du froid certes, mais surtout victime de la SOCIÉTÉ. Une société qui n’a plus guère le sens de la fraternité ni de la solidarité. Chacun pense à son bien-être et à son confort, sans se soucier de son prochain. Bien entendu, nous avons tous nos problèmes, nos contraintes, nos ennuis parfois, mais doit-on oublier pour autant ceux qui souffrent du froid, de la faim, et qui n’ont pas de logement, ou tout simplement vivent dans des habitations insalubres ?

Même s’il n’existe pas vraiment de chiffres très officiels, il faut savoir qu’il existe environ plus de 200.000 personnes SDF en France, c’est-à-dire la population d’une ville comme Bordeaux ou Rennes. Ne sont pas compris évidemment tous les mal logés dont le nombre dépasse aujourd’hui plus de 3, 3 millions d’habitants. Sans prochain effort réel de la Nation, ces chiffres ne feront qu’augmenter, et dans de telles conditions, selon prévisions relativement précises nous aurons dans une dizaine d’années soit donc aux alentours de 2020, plus de 500.000 SDF avec au moins 7 millions de personnes mal logées.

La France, Pays des Droits de l’Homme, laissera-t-elle vivre encore longtemps certains de ses enfants dans le désarroi et le désespoir ? Et nous citoyens d’une République démocratique, pouvons-nous tolérer que le Pays des Droits de l’Homme que tous nous représentons, puisse se désintéresser de tant de malheurs et de souffrances ?

Il y a quelques jours, j’ai lu dans un quotidien dans la rubrique des faits divers, une personne qui avait été condamnée par un tribunal correctionnel pour non-assistance à personne en danger. Selon les faits rapportés, le prévenu avait été trop lent (selon l’accusation) pour appeler les secours lors d’un incendie survenu dans un logement insalubre occupé par de pauvres gens. Je n’ai pas assez d’éléments pour évaluer la responsabilité de cet homme, mais quel que soit son degré, il n’est pas plus fautif que les pouvoirs publics qui abandonnent les citoyens les plus fragiles dans la misère et le dénuement.

Ainsi, l’Etat ne devrait-il pas être considéré comme responsable de la pauvreté qui sévit sur son territoire ? Ne pourrait-on pas l’assigner devant les tribunaux pour non assistance à citoyen en danger ? A vrai dire, les associations caritatives devraient intervenir beaucoup plus énergiquement pour mettre en demeure l’Etat dans son comportement irresponsable vis-à-vis des exclus de notre Pays.

Par le présent message, je tends la main à tous ceux et celles qui partagent mon opinion dans ce domaine, et je leur propose même de se rassembler pour faire progresser la lutte anti-pauvreté.

Le combat à mener sur de nombreux fronts doit rendre la dignité à tous ceux qui l’ont perdue. Coluche avait créé les « Restos du Cœur » pour une durée qui devait être provisoire. Hélas, le provisoire dure depuis 25 ans et n’est pas prêt de diminuer.

Alors, je lance un appel à tous les internautes qui liront cet article afin de trouver une solution aux problèmes des sans-abris. D’ici 5 ans, il faudrait réduire à ZEROou presque le nombre de SDF en France.

Aujourd’hui, on n’a plus le droit, ni d’avoir faim, ni d’avoir froid …

Qui sont les SDF ?

Le plus souvent, ce sont des personnes souffrant de maladies psychiques, des jeunes en rupture familiale, des travailleurs pauvres, des familles surendettées, des chômeurs de longue durée, des clandestins, mais aussi d'anciens détenus. Plus antérieurement, les sans-abris étaient surtout des hommes, mais depuis quelques années, le nombre de femmes a considérablement augmenté.

Pierre Alain Reynaud
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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 15:32

 

Il est intolérable et inadmissible que des personnes ne puissent pas disposer de logement ou n'aient qu'un abri de fortune.

L'illustrateur Sapiens nous offre en exclusivité des dessins montrant des situations malheureusement vécues.

 

Le droit pour chaque individu ou famille de disposer en 2011 d'un logement décent doit être effectif.

 

QUE 2011 SOIT UNE EXCELLENTE ANNEE POUR TOUS !

ENSEMBLE FAISONS RECULER L'EXCLUSION !

 

 FAMILLES-LAIQUES-UN-TOIT-DECENT.jpg

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 07:30

ANNEE 2011 : des vœux mitigés de Familles Laïques de Vaux le Pénil

  

image-de-pere-noel-anime

   

 En ce début d’année, l’association familiale laïque de Vaux le Pénil, ses responsables, ses bénévoles, adressent à la population pénivauxoise ses meilleurs vœux pour 2011.

 

    Cependant, s’il est de tradition de se projeter vers l’avenir, Familles Laïques ne peut s’empêcher de faire un bilan de l’année 2010 qui fut une année difficile pour l’ensemble des familles, particulièrement des plus modestes. En effet, outre les revenus qui n’ont pas augmenté suffisamment, les hausses du coût de la vie, des prélèvements divers et variés, les désengagements de l’état notamment en matière de service public sont venus impacter le pouvoir d’achat de celles-ci.

    Et ce qui se profile pour 2011 ne va certainement pas arranger les choses : de quelque côté que l’on se tourne, santé, éducation, logement, la politique est à la rigueur. Toutes les services sociaux, toutes les associations caritatives constatent l’augmentation de la précarité.

 

    Notre association locale, qui n’intervient pas directement dans ce champ d’action, tentent d’alerter l’opinion public. Malgré ce contexte, l’optimisme des bénévoles de Familles Laïques reste intact, et permet de poursuivre les actions engagées.

 

-oOo-

 

    Qu’il me soit permis à cette occasion des vœux, de lancer un appel au bénévolat, pour l’une d’elle : l’informatique. Les demandes affluent et sont très diversifiées : victime de ce succès, cette activité risque de péricliter ou de disparaître. Faute de bénévoles en nombre suffisant et aussi de locaux et de matériels, nous n’arrivons pas à ouvrir des créneaux horaires supplémentaires. Une convention avec la ville pour utiliser l’espace informatique de l’Arcature est en projet, mais sans bénévoles supplémentaires, ce dernier est voué à l’échec.

    Aussi, si l’échange de « savoir faire » vous tente,

n’hésitez-pas à nous contacter.

 

A tous et à toutes, Bonne et Heureuse Année 2011.

 

Patrice THEVENY, Président de Familles Laïques Vaux le Pénil

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 07:20

Bonjour à tous,

Sûrement un nouveau conseil avisé de Jean-François, lecteur boulimique à la limite de l'addiction.

Patrice THEVENY

 

« Je suis arabe

… et je m'en sors ! »

livre de Kenza Braiza - Editions de l'Hèbe - novembre 2010 - 158 pages

 

                                               Derrière l'étiquette....

 

Voici un livre plaisant à lire, intéressant qui permet de combattre efficacement toutes

les stupidités qui circulent ça et là sur la communauté « arabo-musulmane ».

Au moment où les « fous de dieu » et les xénophobes identitaires et leurs alliés se déchaînent contre l'autre, au nom d'une idéologie de rejet, il est bon qu'en termes simples tous les clichés soient démontés.

L'existence du fondamentalisme est indéniable mais il reste marginal, malgré la volonté et l'activisme de ses adeptes et les images d'épinal véhiculées.

L'auteure, fille d'un père irakien et d'une mère algérienne montre et démontre même que l'arabité peut constituer un atout pour la personne issue de cette culture et pour le pays dans lequel elle vit.

J'ai d'ailleurs fort apprécié d'encadrer des stages BAFA à Orly et dans le Val de Marne, j'y ai formé de très nombreux jeunes d'origine arabe et kabyle fort dynamiques et ayant des capacités indéniables..

Je n'idéalise pas et il m'est arrivé assez souvent d'insister sur un certain nombre de principes comme celui instaurant l'égalité des droits entre les filles et les garçons....D'ailleurs sur ce terrain, les « beurettes » m'apportaient souvent une aide efficace.

Je ne partage pas la totalité des points de vue de l'auteure notamment quand elle salue la création du CFCM ( Conseil français du culte musulman) mais je reste en accord avec elle sur l'essentiel.

Elle aborde toutes les questions, y compris celle de la sexualité des femmes musulmanes.

Ce « n'est pas une chose simple et débridée par essence. Elle est toujours le fruit d'une bataille, d'une conquête: contre les hommes en général, contre les hommes de la famille en particulier qui n'ont de cesse de protéger la virginité des jeunes femmes, contre les non-dits et les interdits, contre leur propre culpabilité à écouter leurs désirs et à jouir... »

Elle fait la peau aux idées reçues et elle fait mouche à tous les coups en démontant la mécanique infernale du racisme qui s'appuie sur des préjugés négatifs.

 

Jean-François Chalot

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 11:32

5550

  

« Le soupir »
conte de Marjane Satrapi
Editions Bréal

12 €
55 pages
octobre 2010

   

 La quête du souffle de la vie

 

Qui a prétendu que la curiosité était toujours un vilain défaut ?
Rose, grâce à son esprit d'initiatives va ainsi pouvoir redonner de l'espoir à des personnes tristes ou même désespérées...
Il suffit de regarder et d'intervenir au bon moment …
Le monstre n'est pas toujours un être abjecte, il peut parfois cacher un profond désespoir !
Le comportement de certains enfants est compréhensible à ceux qui prennent la peine de réfléchir
et d'observer.
Rose va t-elle trouver le bonheur et la plume permettant au prince-charmant bien entendu- de recouvrer la vie ?
Marjane Saprati, cette graphiste iranienne qui a fui l'islamisme et nous a offert Persépolis nous propose là un conte superbe.
Ce livre aéré, bien écrit et accessible à partir du cours moyen est parsemé de dessins.
Le lecteur retrouve tout l'art de la représentation par le trait de l'auteure qui y rajoute pour l'occasion  les couleurs indispensables à toute histoire merveilleuse

 

Jean-François Chalot

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:05

KROTOCUS.jpgGoupille et ses poules

 

 

« Krotokus Ier

Roi des animaux »

livre-fable écrit par Caryl Férey

éditions Pocket Jeunesse

219 pages

14,90 €

novembre 2010

 

Conte fantastique ( le double sens étant de mise)

 

Le « héros » de cette fable est un lion, le bien nommé : sa « saignerie » par son perfide valet : l'incontournable singe.

Qu'il est difficile de garder le pouvoir quand tout un peuple nous déteste !

Certains y arrivent encore !

Ce souverain n'est pas petit, il est grand, fort mais pour éviter de perdre sa place à la suite d'élections démocratiques, il lui faut un subterfuge....

L'idée géniale lui vient du singe qui lui conseille de marier son fils à la princesse des Danaïdes :

un magnifique papillon....

Comme l'héritier ne recherche pas le pouvoir et préfère l'oisiveté, il suffira à son père d'organiser une grande cérémonie pour présenter le futur roi avant la treizième lune...tout en gardant tout le pouvoir.

Le lecteur nage ici dans le merveilleux...Vouloir marier un fauve à un insecte !

Très vite, l'histoire nous captive et nous entraîne à la recherche de cette fiancée enlevée par des hyènes-pirates.

Le navire royal commandé par un renard végétarien qui aime la chaleur du corps des poules va dériver sur des iles où de curieuses surprises et déconvenues attendent les voyageurs....

Même la vache Pâquerette, valet aimé du papillon est du voyage.

 

Ce livre s'adresse à un lectorat jeune de 9 à 99 ans, ce qui n'empêche pas l'auteur de faire des clins d'œil à l'actualité.

Krotokus premier et son équipage vont être expulsés assez brutalement par un tyrannosaure qui n'y va pas par quatre chemins :

« Nous de nous mélangeons pas, nous! Contra le lézard comme si c'était un motif de fierté. Nous restons entre nous, purs, afin de perpétuer la seule race qui vaille: la nôtre! Nous ne voulons pas de vous, de vos différences, de votre culture,de vos coutumes.... »

 

J'ai passé un très agréable moment avec cette histoire fantastique...N'hésitez pas à être du voyage !

 

Jean-François Chalot

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 18:41

dett2.jpg 

Depuis plusieurs années, de nombreuses familles inquiètes devant leur situation sociale et financière préoccupante s'adressent aux associations familiales et de consommateurs pour obtenir de l'aide et des renseignements.

Beaucoup d'entre elles, surendettées ont exprimé leur détresse...

Si certaines ont été des proies pour les maisons de crédits révolving, d'autres subissent de plein fouet les conséquences des « accidents » de la vie : réduction de salaire, chômage, séparation du couple....

En 2005, plusieurs associations familiales seine et marnaises de différentes obédiences ont décidé de mutualiser leurs moyens afin d'agir ensemble avec le soutien de l'UDAF 77.

Un collectif info-dettes regroupant trois associations familiales et le Secours populaire s'est constitué sur l'agglomération melunaise.

Des permanences tournantes sont assurées afin que chaque semaine des familles en difficultés puissent trouver sur l'une des villes de l'agglomération un lieu d'écoute et un ou plusieurs bénévoles capables de les aider.

Il s'agit d'établir avec les demandeurs un diagnostic personnel de la situation et de les aider, à élaborer, si cela s'avère nécessaire un dossier de surendettement .

Les bénévoles ne font pas à la place des familles.

Ils assurent un accompagnement individuel .

Aucune remarque, ni critique n'est de mise, « l'écoutant » se doit à la fois de n'émettre aucun jugement de valeur sur le bienfondé de telle décision de crédits et à la fois de ne rien communiquer à une tierce personne de l'état de tel dossier.

Comme il ne suffit pas d'être de bonne volonté pour être efficient ou du moins efficace, le collectif et l'UDAF ont décidé d'organiser une formation en direction des bénévoles afin qu'ils connaissent toute la démarche allant du dépôt du dossier à l'élaboration du plan de redressement proposé par la Commission de surendettement ....

Les bénévoles se cultivent et grandissent en connaissance, ce qui constitue une valorisation de leur action et peuvent ainsi mieux répondre aux questions que peuvent se poser les familles.

Aujourd'hui en 2010, la Confédération Syndicale des Familles, le CDFAL (Conseil départemental des Associations Familiales Laïques), l'Association des Familles protestantes et le Secours Populaire Français ont étendu leur action au de là de l'agglomération de Melun....

Ces associations portent des valeurs proches.

Elles essayent de développer des actions de solidarité en direction de toutes les familles et notamment les plus vulnérables en n'hésitant pas de dénoncer les attaques que subissent les ménages : hausses du prix du gaz et de l'électricité, quasi gel des prestations familiales; augmentation du nombre de médicaments non remboursés....

Nous continuons à assurer des permanences tout en mettant en place des « animations » afin de prévenir le surendettement actif et de combattre les requins que sont les marchands de crédits.

Il va sans dire que nous ne demandons aucune contribution, ni cotisation aux personnes qui viennent dans nos permanences, notre « gratification », c'est le soulagement exprimé par les demandeurs et aussi la volonté que beaucoup expriment de ne plus retomber dans les griffes des marchands de rêves.

Le nombre de dossiers déposés à la Banque de France ne cesse d'augmenter dans notre département comme dans d'autres.

Si 3582 dossiers ont été traités en Seine et Marne, ce sont 3680 dossiers qui ont été déposés fin septembre 2010...L'augmentation est exponentielle et aucune éclaircie n'apparaît dans le ciel.

 

Jean-François Chalot

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 14:33

Des dépenses jugées mal venues par notre association familiale qui estime qu'il est d'autres priorités pour la communauté d'agglomération melunaise.

Trop de familles vivent mal, trop de travailleurs galèrent pour s'en sortir, pour se rendre à leur travail à cause de transports en communs mal adaptés.

                  Et la liste n'est pas terminée ...

à vous de la complèter en ajoutant des commentaires.

                 A vous de réagir aussi, dans notre sens ou non d'ailleurs.

Lançons le débat !

 

Ci-dessous un communiqué de presse que nous envoyons ce jour même.

 

 

 

UN MUSEE NATIONAL DE LA GENDARMERIE A MELUN

LES FAMILLES LAIQUES CONTRE SON FINANCEMENT PAR LA CAM

 

L’Association Familles Laïques de Vaux le Pénil tient à s’exprimer à ce sujet.

S’il n’est pas question pour elle d’être pour ou contre ce projet ou d’en juger l’opportunité ou pas, elle ne peut rester silencieuse quant au financement de celui-ci.

 

En effet, il incombe à la Communauté d’Agglomération de Melun une participation à hauteur de 50% du projet environ, et ses élus viennent de voter ce budget. Il s’agit d'un peu plus de  10 millions d’euros au total, dont 4 devraient provenir du mécénat d’entreprise et autre, mais si ce chiffre n’est pas atteint, la CAM devra mettre la main à poche pour le reliquat.

 

Pour Familles Laïques, à l’heure où tant de jeunes et de moins jeunes peinent se loger, où des familles vivent en dessous du seuil de la pauvreté, où des coupes sombres sont faites dans les domaines aussi importants que les transports, la culture, il y a de quoi s’indigner.

 

Notre association tient à attirer l’attention de l’opinion publique, de toutes les familles, car tout un chacun sera touché, sur ce plan de financement.

 

L’association se réserve le droit de mener des actions en direction des élus afin de les placer devant la responsabilité de ce qui découlera de ses dépenses dont la CAM pourrait utiliser à d’autres actions notamment sociales.

 

Patrice THEVENY – Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 07:25

 bONNEMAYRE.jpg

 

Samedi 20 novembre 2010

Vaux Le Pénil Conférence publique organisée par le CDAFAL 77

Thème : «  L’accueil éducatif des tous petits »

Conclusion par le Président du CNAFAL

Jean-Marie BONNEMAYRE

 

 

Tout d’abord, je voudrais indiquer mon parfait accord avec les différents intervenants qui m’ont précédé à la tribune de ce colloque mais le contraire eût étonné. Je voudrais ajouter qu’il est impossible de conclure sur une telle thématique et donc je m’efforcerai de compléter, ou d’élargir le champ de la réflexion.

Tout d’abord, le «  bien-être  » d’un enfant est conditionné par le bien-être de sa famille par ses conditions de vie. Or, il faut le dire car on le passe sous silence mais depuis 20 ans les conditions de travail des salariés se sont considérablement détériorées. En premier lieu la multiplication des horaires fractionnés, désynchronisés de la vie familiale se sont déployés au-delà de la production dans les services pour répondre au zéro stock et au juste à temps. C’est particulièrement vrai dans la grande distribution qui emploie une majorité de femmes sur des contrats partiels, qui sont sus-exploitées, mal payés. Mais pas seulement dans ce secteur. On estime à 4 millions ce type d’emplois. Combien de sociétés de nettoyage emploient exclusivement des femmes. La précarité est leur lot et souvent les enfants «  se gardent eux-mêmes » ou sont tributaires du voisinage immédiat ou de la famille.

Le dernier rapport Versini dénonce cette insécurité liée à la précarité. Car il y a aussi toutes les familles dont les membres n’ont pas d’emploi, qui galèrent tous les jours et où l’insécurité est permanente. L’AFSA (l’Agence Française pour la Sécurité Alimentaire) considère que 1,1 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, c’est à dire ne mangent pas à leur faim, 2 millions de personnes sont considérés en précarité énergétiques. Selon le CREDOC, 30% des gens surendettés empruntent pour rembourser une dette précédente qui n’était pas liées à un achat de consommation.

En France, 2 millions d’enfants sont considérés comme pauvres. Imagine- t’on ce qu’est la vie d’un enfant qui voit ses parents ou sa mère (lorsque les deux ne cohabitent plus ensemble) tous les jours anxieuse de son devenir, se demandant comment elle fait face à ses factures , comment elle nourrit sa famille ; que dire des familles qui subissent des expulsions locatives pour cause de pauvreté chronique et qui sont « trimballées » d’hébergement provisoire en hébergement provisoire. De nombreuses études montrent la scolarité « chaotique » de ces enfants grandissant dans une famille à statut précaire. Les parents eux même dépriment, ne sortent plus, ont peur et effectivement « désertent » les lieux institutionnels parce qu’il n’y a plus d’écoute, d’humanité même auprès des services sociaux, ce que dénonçait Jean-Paul DELEVOYE médiateur de la République dans son rapport en 2009 mais aussi dans sa lettre du mois d’octobre dernier.

Nous assistons à un véritable « effondrement du social »  face à la massification de la paupérisation mais aussi la raréfaction des moyens que ce soient ceux de l’Etat ou des collectivités territoriales. Cet effondrement du social accompagne aussi « l’effondrement de l’Etat républicain » qui n’est plus en capacité de faire respecter l’accès aux droits, qui est désorganisé par la multiplication de la suppression des postes de fonctionnaires. Ce sont les plus faibles qui en pâtissent et je rappelle que les familles les plus pauvres (toutes les études convergent depuis plusieurs années) ce sont les familles monoparentales et les familles nombreuses. J’ai été sensible au discours de la représentante de la FCPE qui disait que les familles font ce qu’elles peuvent et qu’il faut se mettre à leur portée. Cependant sur les horaires décalés et la désynchronisation des temps familiaux et du temps de travail, il faut faire attention aux expérimentations ; l’enfer peut être pavé de bonnes intentions. En 2003 à Belfort des gens bien intentionnés avaient proposé à la CAF de former des femmes RMIstes pour aller au domicile de femmes travaillant à temps partiel et fractionné dans les grandes surface ou dans les bureaux et embauchant à 5heures du matin. Elles auraient levé les enfants, fait leur toilette, les auraient fait déjeuner et accompagner à l’école et éventuellement assuré le repas de midi. Autrement dit on aurait « exploité » en bout de chaîne d’autres femmes pour permettre à des « supermarchés » une meilleure exploitation de leurs salariés en offrant un service pour lequel aucune contribution ne leur était réclamée !

Nous avons fait capoter le projet à la CAF du Territoire de Belfort et avec l’aide des organisations ouvrières qui ne pouvaient cautionner un tel système.

En revanche, je pense que la « crèche d’entreprise » peut être une solution acceptable là où il y a « densité » d’entreprise, là où il y a une grosse entreprise en nombre de salariés. A Belfort ( c’est ma « casquette » de Président de CAF) nous avons travaillé en concertation mais surtout la société d’économie mixte et d’aménagement du Territoire a pensé à implanter autour de la crèche de menus services utiles aux parents qui sont pressés de rentrer chez eux : dépôt de pain, produits de base, distributeur de monnaie qui évitent aux parents plusieurs détours avant ou après avoir repris leurs enfants à la crèche. Car, dans les conditions de travail, il y a aussi le temps consacré aux trajets domicile-lieu de travail. En région parisienne, on connait cela mais en province aussi. En Territoire de Belfort, le Nord Franche Comté est la première région industrielle de France (Alstom, Peugeot, Bull, General Electric, Faurécia) les grandes entreprises sont représentées et la plupart des salariés effectuent en moyenne 40 kms par jour. Cela fait aussi partie de la condition de travail qui se détériore pour les salariés sans compter la baisse des salaires depuis 25 ans dénoncée par le CERC dans une note de 2005 que le CNAFAL a largement diffusée.

Car l’enfant a un coût – l’UNAF a chiffré le coût d’un enfant au mois pour sa famille. Il est évalué à 330 euros par mois et on sait bien que le quotient familial au niveau fiscal est loin de prendre en compte le coût réel. C’est la raison pour laquelle le CNAFAL depuis plus de 30 ans revendique la mise en place « d’un salaire social à l’enfant dès sa naissance » quel que soit son rang de naissance éventuellement fiscalisable en fonction des revenus des parents.

Je remercie mon collègue de la CAF de Seine et Marne d’être intervenu sur le rôle de la CAF, partenaire irremplaçable des politiques familiales et de la petite enfance et de signaler le site monenfant.fr sur le site de la CAF qui permet d’avoir accès à toutes les solutions disponibles en matière d’offres de mode d’accueil pour la petite enfance.

L’action sociale familiale des CAF est aussi un outil important de redistribution sociale et de protection. N’oublions pas qu’à la création de la sécurité sociale, la branche famille prend en compte le « risque famille » en ce sens que l’enfant est un bien précieux pour la famille et la Nation et qu’il a droit aux meilleures conditions de vie et de bien-être.

Vous m’excuserez de citer à nouveau la CAF de Belfort mais le fait d’être en région industrielle fait que nous subissons la crise chez nous depuis 2004 (désindustrialisation) Nous avons constaté et cela nous a été signalé par le personnel des crèches que des familles ne pouvaient plus « fournir » le lot de couches-bébés pour leur petit. Certains arrivent régulièrement sales à la crèche. Le Conseil d’Administration de la CAF a réagi en accordant des dotations aux crèches à charge pour elles de les répartir en fonction des ressources des familles. Imaginez pour les enfants prématurés qui doivent s’alimenter avec des laits spéciaux « maternisés », dont le prix est entre 22 et 30 euros la boîte, les difficultés qui commencent dès ce moment là et dès le plus jeune âge pour les familles démunies.

Nous avons fait un constat similaire pour les CLSH lorsque nous avons vu des familles désinscrire leurs enfants le mercredi ou pour les petites vacances, ne pouvant s’acquitter de leur contribution même symbolique à 1 euro par jour. Nous avons alors abaissé encore les quotients familiaux pour tenir compte de cette situation.

Ensuite je voudrais revenir sur quelques principes laïques puisque la question a été posée de savoir à qui appartient l’enfant. Un laïque répond que l’enfant appartient d’abord à lui-même ; il n’est la « propriété de personne », la chose de personne ; il est un être en devenir qui a droit au respect et que l’on doit préparer à l’autonomie. Le CNAFAL a une deuxième formule qu’il faut expliciter. L’enfant a droit à une éducation laïque : Nathalie Rocailleux l’a dit, il y a dans toute éducation une part de conditionnement, un apprentissage de règles, de lois.

Ce « conditionnement » est certes inévitable mais il ne dispense pas d’expliciter », de justifier les interdits, les règlements. Eduquer c’est à la fois conditionner et déconditionner. C’est un cheminement et non une modélisation. Sartre disait « l’important n’est pas ce qu’on a fait de moi, mais ce que je fais à partir de ce qu’on a fait de moi ». Une éducation ne peut pas étouffer ; l’enfant a droit à l’erreur, à l’expérimentation, aux essais. C’est pourquoi la notion de coéducation est ici importante, je n’y reviens pas.

Je voudrais ajouter aussi qu’il faut savoir respecter les rythmes de l’enfant. Le temps de l’enfant n’est pas celui de l’adulte qui est de plus en plus contraint par les horaires, la vitesse, la compétition dans une société où seule la productivité est devenue le critère essentiel en même temps que le profit !

L’enfant est aussi un être social, c’est-à-dire que l’éducation doit lui apporter la sociabilité, l’esprit collectif, l’esprit solidaire car on n’existe qu’à travers les autres, par les autres, pour les autres. Libéralisme et individualisme sont intrinsèquement liés dans une culture de l’affrontement perpétuel pour être le « meilleur ». La culture laïque, c’est la culture de la mise en débat, de la « délibération », de la médiation, car nul ne détient la vérité.

Enfin, pour conclure, je voudrais mettre en valeur la politique familiale, spécificité française grâce à la branche famille de la sécurité sociale mais qui est de plus en plus menacée : en effet, il y a toujours la tentation de réserver la protection sociale dans son ensemble aux familles les plus démunies, ce qui veut dire qu’elles seraient sans conditions de ressources ; Ensuite, un 2ème étage, en quelque sorte, serait confié aux mutuelles et un 3ème étage aux assurances privées, banques, etc… Je rappelle que le rapport confié au député Yves BUR concernant le financement de la branche famille n’a pas encore été « rendu » mais on sait que sous prétexte « d’abaisser » encore le coût du travail, il prévoyait de supprimer les 5,4 % de cotisations patronales qui reviennent vers les salaires sous forme de prestations… !

De même, le projet de loi de financement de la sécurité sociale « détourne » une fraction de la CSG dévolue en recettes à la branche famille pour réalimenter la CADES (Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale), chargée de gérer les déficits précédents de la Sécurité Sociale. Ce qu’on ne vous dit pas c’est que la CADES a perdu 8 milliards d’euros dans la tourmente financière de l’automne 2008. Autrement dit, votre argent a été joué sur les marchés financiers et aujourd’hui on vous « culpabilise » parce que nous laissons de la dette aux jeunes générations.

Oui, la petite enfance est un « investissement pour l’avenir », à condition qu’on ne dévoie les politiques familiales. Je rappelle souvent qu’en 1947, dans une France ruinée, exsangue, les fondateurs de la Sécurité Sociale avaient octroyé pour une famille de trois enfants, un montant d’allocations familiales qui était l’équivalent du salaire d’une ouvrière de l’époque. Le dynamisme démographique qui en est résulté a permis la croissance et les grandes réalisations de la 4ème République.

Si nous avons traversé la crise actuelle moins mal que les autres (mais je considère qu’elle est toujours devant nous), c’est parce que à travers la politique familiale, tout comme avec les autres protections sociales, la redistribution sociale s’effectue et permet aux familles, soit de consommer certains biens, soit de bénéficier de services collectifs. Il est probable aussi que nous le devons à un fort secteur constitué de l’Economie sociale et solidaire (associations, coopératives, mutuelles) et à l’existence, certes précarisée, de quelques services publics. Naturellement, cet ensemble est directement menacé. Chaque pièce du puzzle compte et nous devons les défendre toutes pour l’avenir de nos enfants.

 

Jean-Marie Bonnemayre

 

 

DEBAT DANS LA SALLE

INTERVENTION DE LA FSU 77

 

 

Intervention de la FSU77 lors du colloque « L'accueil Éducatif des tout petit » de Vaux le Pénil


D'abord un rappel qui semble important: si les parents ne scolarisent plus les enfants des moins de trois ans, ce n'est pas par « défiance »vis-à-vis de la maternelle. Ce n'est pas par envie de pouvoir trouver mieux et de pouvoir payer pour cela. C'est simplement parce qu'il n'est plus possible d'inscrire les enfants, l'institution n'ayant pas assez de postes d'enseignant! C'est la pénurie orchestrée depuis des années par les gouvernements successifs qui, au niveau national, a fait passer le taux de scolarisation des « tout petits » comme on dit, de 35,4% en 2000 à 20% aujourd'hui... un taux qui fait presque rêver dans une Seine et Marne qui elle flirte avec les 5% seulement. Et pourtant notre département aurait bien besoin de ces sections de tout petits... car au regard de sa natalité débordante, les besoins en structures d'accueil de qualité vont continuer a se faire sentir sur un territoire équivalent à la moitié de l'Ile de France. Et c'est un point qui me semble trop peu abordé dans les échanges que nous avons ce matin : quelle autre structure que l'École, que l'École Maternelle offre un maillage aussi « opérationnel » sur tout notre territoire. L'École reste le seul service public dans bien des communes... un service public ayant déjà des bâtiments, des salles et potentiellement des professionnels aguerri si seulement l'État voulait en former.

Pourquoi ne pas profiter de ce qui existe? Mais dans des conditions d'accueil améliorées, avec des effectifs pédagogiques adaptés à l'âge des enfants... et j'en profite pour vous rappeler qu'en Seine et Marne, elles ne sont pas rares les classe de « petite section » ayant des effectif à 30 et plus, avec des intégrations d'enfant en situation de handicap.Je le rappelle simplement parce qu'il difficile de faire comme si cela n'avait pas d'impact sur le débat d'aujourd'hui. Il faut aussi réfléchir sur les continuités de l'enfance et revendiquer des allégements de classe pour le bien des enfants.

Mais là encore l'état ne souhaite qu'une chose... c'est se désengager, transférer les charges de plus en plus vers les collectivités territoriales ou bien vers les citoyens. C'est bien pour cela que nous ne regardons pas la mise en place de « jardin d'éveil » avec bienveillance... c'est peu de le dire... et que nous sommes très réticent à voir la CAF se lancer dans cette expérience qui reportera vers les familles, qui le pourront, vers les collectivités, qui le pourront, une part des coûts qui jusque là étaient supportés par l'État. Un État garant d'équité et de redistribution. Au final le coût supporté par les ménages sera supérieur... soit par leur contribution direct... soit par les impôts indirects qui ne seront plus levés pour l'État mais pour que la commune pallie les manque de ce dernier. C'est ce que nous dénonçons... et c'est pourquoi nous souhaitons la mise en place au niveau national, d'une réflexion pour construire un Service Public d'accueil de la petite enfance... un service public gage d'équité territorial... un service public qui pourrait profiter des structure déjà existantes comme les écoles maternelles.

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:14

NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER

 

Le zèle de certains hauts fonctionnaires (trois préfectures concernées) les conduit à nier le droit humanitaire.

Les personnes présentes sur le sol français, qui n’ont pas de papier ne peuvent pas bénéficier des hébergements de nuit ! Cela peut paraître impossible. Eh bien non c’est possible, c’est même écrit ! Sans papier, point de chauffage, de toit, de lit.

France où vas-tu ? Décidemment certains n’ont rien médité de la période de Vichy où des fonctionnaires, là aussi très zélés, ont pris les devants par rapport à des directives racistes et se sont précisément « réfugiés » derrière les ordres du gouvernement sans se poser de problème de conscience !

Curieux ! Pourtant un préfet a été remercié parce qu’il n’était pas performant dans la lutte contre la délinquance. On aurait aimé que les trois préfets concernés par ces directives scélérates soient révoqués…

Mais il est vrai que la xénophobie gangrène le plus haut niveau de l’Etat.

Le CNAFAL rappelle que la législation impose d’accueillir toutes les personnes sans abri et en détresse. Ce principe, le Président de la République le rappelait en 2007 « Je demande que le droit de chaque homme à un minimum de considération soit reconnu… Dans le monde des  centres d’urgence on doit accueillir tout le monde, justement parce que ce sont des centres d’urgence ». Mais c’était en 2007 ! Il  s’en est passé des choses depuis. Notre pays aurait-il oublié le devoir d’assistance aux populations en danger ?

Ce qui se passe aujourd’hui est le résultat d’un climat instauré par des propos des plus hautes autorités de l’Etat. Aux armes citoyens, dit la Marseillaise !

Les citoyens que nous sommes ne peuvent plus admettre l’inadmissible.

 

 

Hassna BERTRAND                                                                                 Jean-Marie BONNEMAYRE

Secteur immigration                                                                                   Président du CNAFAL

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Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
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