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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 08:04

 

Dans le cadre de la préparation du salon littéraire du 9/10/11 RENCONTRE AVEC UN AUTEUR

 

L'association des amis de la Ferme des Jeux, CICLOP 77 et Familles laïques de Vaux le Pénil préparent le deuxième salon littéraire .

Cette rencontre entre des écrivains, des éditeurs et leurs lecteurs actuels ou potentiels se déroulera

à la Ferme des Jeux de Vaux le Pénil le dimanche 9 octobre 2011.

Antoine Blocier auteur seine et marnais du « polar » « camping sauvage » nous a accordé un entretien que nous reproduisons ici.

( propos recueillis par JF Chalot)

 

 

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J'ai lu et même dévoré votre dernier roman "camping sauvage"

Non content d'écrire un "polar" où le suspense est omniprésent,

vous avez donné une part importante à la description

du milieu des SDF...Il ne s'agit pas pour vous de témoigner mais d'expliquer et de dénoncer le scandale de la paupérisation absolue de milliers de femmes  et d'hommes.

Pourquoi ce choix ?

Comment avez vous procédé pour écrire ce roman noir et politique... D'ailleurs acceptez vous cette caractérisation de politique, dans le sens plein du terme, bien entendu ?

 

Dans mon cas, le point de départ de la rédaction d’un roman est toujours étrange. Pour Camping sauvage, le déclic a été un soir où, au journal télévisé, j’ai cru reconnaître un vieux copain de jeunesse parmi les SDF interviewés. Ses traits étaient bien plus marqués, mais la couleur de sa peau et les intonations de sa voix étaient bien les mêmes que quarante ans auparavant. Le choc s’est produit lorsque son nom est apparu à l’écran : c’était bien lui !.. Ainsi, dans ma vie j’avais croisé la route d’un futur SDF !

La première question qui me soit venue à l’esprit c’est : « comment a-t-il pu en arriver là ? ». Ils ont beau être présents physiquement dans notre paysage, les SDF sont tout de même transparents. A bien y réfléchir, on se dit que personne n’a de SDF dans son entourage.

A partir de ce roman, je tente d’expliquer comment n’importe qui peut subir cette descente aux enfers et les différents chemins qui y mènent.

Pour l’écrire, j’ai beaucoup puisé dans mon expérience militante, j’ai lu, j’ai rencontré des personnes directement concernées… C’est un roman très noir, je le concède. Est-il « politique » pour autant ? La réponse mériterait quelques pages. Pour faire court : le polar se doit de parler de la société dans laquelle il évolue. Pour ce livre, certains ont cru me flatter en le comparant aux livres de Maxime Chatham. Cela n’a pas été le cas, car si ses histoires sont violentes, elles sont surtout le fait de déviants, d’individus isolés… Je pense plutôt que les criminels (même quelques psychopathes) ne sont que le produit d’une société donnée. Mon livre est violent ? Admettons. Mais la vie n’est-elle pas violente pour un grand nombre d’entre nous ? Car les SDF sont une part de nous-mêmes, ils sont des êtres humains que l’on traite plus mal que des animaux. Exposer froidement ce constat me semble participer au débat citoyen sur la place de chacun sur la planète.

Le milieu des SDF, du système caritatif qui les entoure et de la charity business sont la toile de fond de cette histoire. En ce sens, c’est aussi un livre politique, mais pas politicien.

 

Vous vous définissez comme un écrivain citoyen ! pouvez vous m'en dire un peu plus ?

Est-ce en relation avec le prix du livre ?
Au début  j'ai un peu "ronchonné" en voyant que le livre était composé avec des caractères un peu petits, puis, pris par le suspense, j'ai oublié ce détail.
J'ai par contre apprécié que cette œuvre soit accessible...12 € pour tant à lire, c'est rare !

Ecrivain… parce que j’écris. C’est un peu pompeux comme nom. En réalité, je préfère dire « auteur », car j’ai l’impression comme ça de n’être pas figé dans un rôle, dans l’image mentale que l’on se fait de l’écrivain. Si mon œuvre traverse les décennies, il sera toujours temps de m’affubler du qualificatif d’écrivain !

Quant à « citoyen », cela dépasse le prix du livre, même si cela a été important pour Camping sauvage. Il aurait pu être plus grand format et donc coûter 17 euros, avec l’éditeur nous avons préféré 12 euros et avouez que si l’ouvrage se vendait en rapport au nombre de mots, il ne serait pas cher ! C’est une blague… Car il y a de petits bijoux de littérature très courts et peux onéreux, et des pensums qui valent le prix d’un bras et où l’on s’ennuie au long des pages. En général, je trouve que le prix des livres est trop élevé.

 

Mais la référence à « citoyen » est surtout en relation avec mes écrits. Bien sûr je commets des pamphlets sarkophobes, çà c’est de la résistance. Mais même dans les romans, mon intérêt pour la société est omniprésent. Raconter une histoire sans jamais évoquer son contexte, social, historique ou économique me semble sans intérêt. Les histoires d’amour ne sont pas étrangères à ce que vivent les amoureux en dehors… les histoires policières non plus. Que nous en soyons conscients ou pas, le monde et la société nous façonne les uns et les autres. Cela joue évidemment sur nos comportements et nos motivations pour agir. Qu’il s’agisse de tuer ou d’entamer le tour du monde en vélo.

 

Aujourd’hui, il faudrait presque s’excuser d’avoir de l’empathie pour des personnages, d’avoir des valeurs à exposer… faute de quoi notre livre ne serait plus un roman mais un discours politicien. Les romans d’Elsa Triolet étaient-ils des « thèses sociales », parce qu’on y découvrait la vie des petites gens, ou des chefs d’œuvres de la littérature, simplement ? Personne ne reproche à Zola ou à Balzac d’avoir été des écrivains citoyens… Bon, d’accord, la comparaison avec ces monstres de la littérature est osée. Mais c’est dans cette veine-là que je veux écrire. Avec les mots et les ressorts de notre époque.

   

Si vous aviez à conseiller un autre de vos romans, lequel présenteriez vous ?

Comme tout lecteur conquis par un livre, je suis un peu curieux : avez vous un autre projet d'écriture et quel est t-il ?  vous avez peut être choisi de garder cette information confidentielle !

 

Il m’est difficile de conseiller un autre livre, car ma production est éclectique. On y trouve aussi bien des polars que des nouvelles ou encore des pamphlets… Si l’on veut rester dans le polar, il y a Rockquiem (édition du bout de la rue), où l’on fait connaissance avec le Minotaure (que l’on retrouve ensuite dans Camping sauvage), mais il y a aussi le recueil de 12 nouvelles noires, cyniques, cruelles, intitulé « Dans la limite des places disponibles », aux éditions le Temps des cerises.

Quant aux projets, j’en ai plusieurs sur le feu. Le premier est un roman en direction du jeune public (11-15 ans). J’en ai déjà écrit un bon tiers. Il y est question des Rroms… Et en ce moment je retravaille un ancien roman épuisé, pour l’actualiser afin qu’il sorte à la rentrée. .. Enfin, je collecte des infos et de la documentation pour un prochain polar dont le titre provisoire est « Le jour du saigneur ».

 

Nous préparons notre deuxième salon littéraire à Vaux le Pénil en partenariat avec plusieurs associations dont celle des amis de la Ferme des Jeux.

Cette initiative a pour objet de faire connaître des maisons d'éditions qui sont moins connus que les "grandes" maisons ainsi que des écrivains.

Le deuxième rendez vous annuel est fixé au 9/10/11 ( 9 octobre 2011 )

Pouvons-nous compter sur votre présence  ainsi que sur votre participation au déjeuner débat qui portera sur la pauvreté ?

 

Ce serait avec plaisir que je participerais à la journée du 9 octobre. J’ai juste un problème technique d’agenda à régler, ayant déjà donné ma parole pour un engagement dans un grand salon littéraire. J’attends confirmation de la date.

Cela étant, la petite maison Krakoen se fera une joie de venir présenter la richesse de sa collection.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:17

  

Des familles fragilisées victimes des requins !

 

Les requins se moquent des textes notamment quand ils tombent sur des personnes fragilisées.

Lorsque nous assurons des permanences « surendettement » où des bénévoles aident des personnes à remplir un dossier à déposer auprès de la Banque de France, il nous arrive fréquemment de piquer des colères ( rentrées non perceptibles ) contre des maisons de crédit révolving qui n'hésitent pas à proposer des prêts à des familles déjà en difficulté.

Parfois nous rencontrons des situations « originales ».

Ce matin j'ai reçu un couple quelque peu désemparé...Un huissier commandité par une agence immobilière lui a annoncé la date d'une saisie de meubles.

Il s'agit là de « professionnels » bien particuliers. Je connais des agences immobilières qui, ayant une pratique correcte auraient honte d'avoir de tels « collègues » !

Dans le cours de l'entretien et en étudiant le dossier, je me suis aperçu que l'agence était dans la plus grande illégalité.

En effet, ce couple propriétaire d'un appartement qu'il met en vente a déposé un dossier de surendettement fin 2009 et, suite à une décision du Jex ( juge d'exécution), il a obtenu un moratoire des dettes jusqu'en juin 2011.

Rappelons que  si la commission de surendettement  constate, sans retenir un caractère irreversible et irrémédiable, l’insolvabilité du surendetté et débiteur, la commission de surendettement de la banque de France peut proposer, sous le contrôle du juge de l’exécution, un moratoire ou « gel» des dettes et crédits autres qu’alimentaires pendant une durée située entre 12 et 24 mois.

Il s'agit là d'un répit précédant une période où les personnes surendettées vont rembourser chaque mois des dettes contractées dans le cadre d'un plan de financement.

Il s'agit là d'une première « infraction » de la part de l'agence

L'agence a traîné au tribunal le couple pour qu'il soit sommé de régler les arriérés des charges de co-propriété .

Sur les quelques 4000 euros demandés , plus des ¾ proviennent de dettes comprises dans le moratoire, pour le reste le couple avait demandé un échelonnement

Comme l'avocat ( aide juridictionnelle) ne connaissait pas les procédures de surendettement et n'est pas venu à l'audience, le procureur a pu profiter de l'avantage pour enfoncer le couple

Le jugement est mis en délibéré pour le 22 février.

Sans attendre cette date, une saisie est diligentée par l'agence.

Voici là une deuxième infraction.

Bien évidemment, notre association familiale laïque ne va pas rester l'arme au pied, la commission de surendettement va être interpellée pour qu'elle intervienne en vue de faire suspendre les mesures exécutoires qui affectent la famille endettée.

 

Cette anecdote malheureusement véridique et non fictive nous interroge sur des dysfonctionnements graves :

 

  • les autorités judiciaires ne maîtrisent pas toujours leur dossier car la juge aurait du tenir compte de l'existence d'un moratoire;

  • l'aide juridictionnelle se transforme trop facilement en faux semblant;

  • les huissiers de « justice » acceptent « parfois » des missions à la limite de l'illégalité, pour ne pas dire plus.

 

Jean-François Chalot

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 08:27

L’ECOLE EN DANGER

 

Le 22 janvier, les organisations syndicales et associatives de l’école publique ont manifesté une nouvelle fois leur  colère face au démantèlement du service public d’éducation.

Ce n’est pas la première fois et pourtant un fait nouveau est apparu dans cet appel : les inspecteurs d’académie sont sortis de leur réserve et ont eux aussi appelé à participer à ces manifestations, c’est dire que la coupe déborde !

Bien sûr, le CNAFAL était présent au travers de ses conseils départementaux.

Le mot d’ordre de ce mouvement était indignons nous ! Effectivement, comment ne pas s’indigner  lorsque l’on assiste à l’entreprise de destruction massive et systématique de notre service public d’éducation. Lorsque ces attaques frappent tous les domaines de l’enseignement : la formation des maîtres, le contenu des programmes, les suppressions de postes, la vie des élèves, la place des parents et les moyens alloués aux organisations laïques.

La maîtrise budgétaire n’est qu’un rideau de fumée pour cacher les objectifs de ce gouvernement. Car en réalité, derrière ces attaques, ce sont toutes les conquêtes sociales issues de longue lutte que l’on cherche à détruire.

Comment ne pas s’indigner aujourd’hui de voir que ces valeurs de progrès et de réussite partagée apparaissent aux yeux de nos gouvernants comme rétrogrades et dépassées.

Notre système éducatif est en train d’éclater entre un système élitiste accueillant les enfants des  « bonnes familles » et des écoles populaires où les difficultés s’accumulent.

Indignons- nous et rappelons les paroles que Jules Ferry prononçait il y a 150 ans :

« Il faut faire disparaître la plus redoutable des inégalités qui viennent de la naissance, l’inégalité d’éducation ».

Claude  JAHIER

Secrétaire générale,

Responsable du secteur « éducation »

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 20:32

 

« Camping sauvage »

roman

d'Antoine Blocier

Editions Krakoen

Forcément noir

septembre 2010

314 pages

12 €

 

 

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Qui veut la peau des sans rien ?

 

Ils sont des milliers, sans défense avec si peu d'attache pour ne pas dire aucune à essayer de survivre dans un Paris indifférent, un peu solidaire, du moins inquiet en hiver et pas du tout en été quand ces sans rien font tache (!?)au moment de l'arrivée des touristes étrangers.

Cette fiction conçue et rédigée par Antoine Blocier est noire, comme est noire la vie des exclus, ces naufragés de la vie, victimes d'une société où la grande pauvreté a une fonction sociale!

« accompagnée du manque de logements, d'emplois, de salaires décents, elle vise à calmer l'ardeur de ceux qui seront toujours aux limites de la rupture. Oseront-ils revendiquer, manifester, exiger... au risque de perdre le peu qu'ils ont ? Au risque de se retrouver exclus à leur tour, entraînés dans la spirale sans fin de la déchéance ».

 

L'analyse est implacable et juste à la fois.

 

La mort ne fait pas que rôder, elle frappe les SDF et notamment les « étrangers », ceux qui n'ont plus de familles ou qui sont séparés de leurs proches.

Qui viendra réclamer les corps ? Qui décidera de mener une véritable enquête?

Les lâches s'attaquent aux vulnérables, comme le font ces autres « tordus » qui instaurent des distributions de soupe à base de porc réservées à ceux qui ne sont ni juifs, ni musulmans. « Agiter la soupe sous le nez de ceux qui ont faim mais ne peuvent en manger est d'une rare cruauté. La haine est parfois facétieuse. »

 

Les phrases défilent et s'enchaînent à un rythme parfois endiablé, le suspens est présent en permanence et l'auteur réussit à écrire un vrai « polar ».

Pour réussir son œuvre, l'auteur rajoute et mélange avec réussite deux ingrédients : une écriture soignée et une description du quotidien des SDF qui campent sur le quai du canal Saint-Martin.... énigme et sociologie constituent ici un mélange explosif de qualité.

Antoine Blocier nous montre la réalité de la société des SDF, les rivalités existantes mais surtout, malgré la misère subie, leurs solidarités réelles.

 

Attachez vous bien au siège, l'auteur ne vous ménage pas...Au moment de l'accalmie un nouveau drame surgit avec des SDF victimes de rites barbares. On se croirait dans le livre d'anthropologie du professeur Samuel Goldberg, l'un des personnages de ce roman....Mais nous sommes pourtant au début de ce troisième millénaire dans cette capitale si surveillée et si moderne!

Serait-il encore minuit dans le siècle pour tous ceux qui sont sacrifiés sur l'autel de l'indifférence ?

Captivé par l'histoire, j'ai essayé plusieurs fois de lâcher mon livre pour souffler...Je n'ai pas pu, il m'a fallu aller jusqu'au bout de l'enfer.

Mais, bien évidemment je ne dévoilerai pas la fin de l'histoire ni la solution de « l'énigme »...Allez

découvrir ce livre, vous l'aimerez, j'en suis sûr.

 

 

Jean-François Chalot

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 13:57

 

 

Avertissement

 

Le texte qui suit a inspiré des réactions et des contributions.

Si vous le souhaitez vous pouvez demander la publication

de votre avis.

Un lecteur d'Avogarox m'a adressé cette information :

l'existence d'un flash vidéo qui vaut le clic

 Quand vous faites vos courses, hésitez bien si vous ne voulez pas vous retrouver comme ce jeune homme ! http://www.youtube.com/watch?v=w1msBskfa5E&NR=1 

 

 

LA « MALBOUFFE » : NOS ENFANTS TRINQUENT !

 

De plus en plus nos assiettes sont envahies de produits d'origines animales provenant des grandes entreprises agroalimentaires.

Des textes, voire des directives ainsi que des contrôles réussissent encore à nous éviter le pire. Mais l'élevage industriel, avec les volailles en batterie, les injections d'antibiotiques et les porcs confinés dans des espaces où ils ne peuvent pas bouger nous « offre » une nourriture avec un goût parfois douteux et des craintes pour notre santé.

Le « végétarisme » est un choix qui est propre à certains consommateurs qui préfèrent par éthique ne pas manger de viande.

Les autres familles, nombreuses qui considèrent que la consommation de viande est un choix culturel et naturel ont droit à une nourriture saine...

Les associations familiales et de consommateurs se doivent d'organiser une campagne de sensibilisation contre (certains) élevages industriels et ses conséquences pour notre santé et celle de nos enfants.

Le livre de Jonathan Safran Foer nous montre le chemin sans issue qu'il ne faut pas prendre : celui de « l'agriculture » Etats-uniennes .

 

 

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« Faut- il manger les animaux ?

De Jonathan Safran Foer

Éditions de l'Olivier

janvier 2011

362 pages

22 €

Les « élevages » industriels au banc des accusés

 

 

Ils martyrisent bien souvent les animaux, recherchent le rendement et en plus empoisonnent nos rivières....quant aux produits qui arrivent dans notre assiette ! N'en parlons pas trop !

Le réquisitoire de ce jeune écrivain américain est implacable. Son étude de terrain, minutieuse ainsi que la retranscription des débats qu'il a menés avec des acteurs de divers bords ne peuvent que nous mobiliser contre un fléau qui met en danger notre santé.

 

50 milliards de poulets sont abattus et mangés chaque année dans le monde, la plupart et notamment dans les pays occidentaux sont « élevés » en batterie.

On oblige ainsi des milliards d'oiseaux à vivre et à mourir de manière industrielle, inhumaine...Peu voient le jour et méfiez vous des étiquettes qui indiquent « élevés en plein air »

Aux États Unis 99% des animaux consommés proviennent des « chaînes » industrielles...

Alors qu'autrefois les déjections animales permettaient la constitution d'engrais utiles au sol, aujourd'hui la concentration effrayante sur une petite surface des porcs conduit à une pollution dévastatrice des rivières et des sols.

« En tout, les animaux d'élevage aux États-Unis produisent 130 fois plus de déchets que la population humaine-environ 39 tonnes de merde par seconde. La capacité de pollution de cette merde est 160 fois plus importante que celle d'eaux usées municipales non traitées. »

 

Pendant trois ans, l'auteur a sillonné les campagnes américaines pour étudier la réalité de la culture.

Il a rencontré quelques éleveurs traditionnels qui veulent le bien-être des animaux et qui refusent le système de l'empire agro-alimentaire...

La résistance est difficile dans un pays où de toutes façons l'abattage est tenu par ceux qui recherchent un profit maximal pour un moindre coût...

Devons-nous devenir tous végétariens ou végétaliens ou nous organiser afin de combattre cette logique infernale qui conduit à faire souffrir les animaux, à contrecarrer la nature et à nous offrir que la « mal-bouffe » ?

Ce n'est pas la peine de se réjouir d'être français et de ne pas habiter outre-atlantique...L'exemple de l'élevage porcin breton nous montre que les éleveurs français suivent le même mauvais chemin que leurs collègues américains.

Alors... comme l'affirme l'auteur de ce livre :

 

« L'élevage industriel prendra fin un jour à cause de l'absurdité de son économie. Il n'est tout simplement pas viable. La Terre finira par se débarrasser de l'élevage industriel comme un chien se débarrasse de ses puces. La seule question est de savoir si elle ne se débarrassera pas de nous par la même occasion. »

 

Jean-François Chalot

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 18:12

JF PAGE 9

 

 

COLLOQUE : UN TOIT POUR TOUS

 

Pour la quatrième année consécutive, Familles Laïques de Vaux le Pénil organise un colloque.

Cette initiative est prévue pour novembre 2011.

Le thème retenu, en adéquation avec les préoccupations des familles :

 

LE DROIT AU LOGEMENT

Principes et réalités sur le territoire de Melun Val de Seine

 

doit conduire à des échanges entre les professionnels, les associations familiales, les collectivités territoriales et les institutions.

Ce colloque sera organisé conjointement avec le CDAFAL et en partenariat avec le Conseil Général, la ville de Vaux le Pénil, la CAF et la direction départementale de la Cohésion sociale.

Les différents offices de l’habitat et notamment l’office départemental seront sollicités ainsi que les associations de locataires présents sur le territoire départemental.

Cette rencontre sera préparée par un comité de pilotage qui se réunira mensuellement à partir de février 2011

 

NOTE D’OPPORTUNITE

 

LE DROIT AU LOGEMENT AUJOURD’HUI !

 

  • De nombreuses familles attendent longtemps avant de trouver un logement, des jeunes qui ne trouvent pas à se loger sont contraints de rester chez leurs parents ;

  • des personnes âgées recherchent en vain des loyers décents proches des commerces et des espaces de soin.

Quel est aujourd’hui le bilan sur notre département des différents dispositifs comme le DALO (Droit au logement opposable) ?

N’y a-t-il pas une distance importante entre les intentions affichées et les résultats obtenus ?

 

Des décideurs justifient leur déficit territorial en logements sociaux par le refus d’une grande partie de la population de voir s’installer près de chez eux une population que l’on ne connaît pas ou dont on se méfie.

Ne s’agit-il pas là d’une crainte injustifiée, née d’une peur entretenue ?

Beaucoup de professionnels et d’acteurs prônent à juste titre une réorganisation territoriale mettant fin aux concentrations de population socialement et économiquement homogène.

Des couples disposant d’un pavillon, interrogés expriment leur inquiétude : « nos enfants n’arrivent pas à se loger sur la commune, l’offre est insuffisante et ce qui est disponible est hors de prix ! »

Le « social » ce ne sont pas que les autres mais aussi nos propres enfants.

 

Le logement n’est pas un objet de consommation courante. Il constitue un besoin fondamental et un droit qui assurent la survie des familles et des individus.

Il existe une urgence en France et dans notre département : permettre à chaque famille de disposer d’un logement de qualité.

Pour atteindre cet objectif, reconnu comme prioritaire par le Conseil Général, par de nombreuses municipalités et les associations familiales, il faut à la fois une volonté partagée et des financements.

Quel bilan pouvons-nous tirer de l’application de la loi Solidarité et renouvellement urbain qui impose aux communes de plus de 3500 habitants de compter 20% de logements sociaux dans leur périmètre sous peine de pénalité financière ?

Comment soutenir les municipalités qui ont la volonté d’appliquer la loi et comment inciter très fortement les autres à construire le nombre nécessaire de logements sociaux ?

Des villes disposant d’un parc locatif important et dégradé ont décidé de mettre à bas des tours et barres et de mettre en place une réhabilitation urbaine des quartiers. Mais les nouveaux conventionnements conduisent à des hausses de loyers.

Cette politique ne mène t-elle pas à réduire l’offre sociale à bas loyer dans le parc existant et aussi à travers la reconstruction avec des prix de sortie qui s’avèrent nettement supérieurs à ceux du prix d’origine ?

 

Les aides à la personne financées conjointement par l’Etat et les régimes des prestations familiales permettent à environ 6 millions et demi de ménages de faire face à leurs dépenses de logement, soit comme locataires, soit comme accédants à la propriété.

Les barèmes de ces aides à la personne ne devraient ils pas être revalorisés ?

Les aides à la pierre indispensables pour permettre la construction et la réhabilitation des dizaines et dizaines de milliers de logements sont indispensables. Elles doivent être effectives et massives.

En l’absence d’engagements de la part de l’Etat, les offices publics seront dans l’incapacité de faire face aux nouveaux besoins. C’est le constat que font de nombreux Offices.

Qu’en est-il dans notre département ?

Enfin « habiter un logement » est une représentation psychosociale qui ne va pas de soi pour tout le monde, notamment ceux qui vivent dans la précarité, ce qui suppose parfois un accompagnement spécifique.

Toutes ces problématiques seront au centre des réflexions que nous mèneront collectivement au cours du colloque qui se tiendra à Vaux le Pénil le 18 novembre 2011

 

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 08:11

 

Le droit au logement opposable, revendication légitime a donné lieu au vote d'une loi, le DALO et à la mise en place de commissions départementales.

Le rapport très officiel du comité de suivi tire la sonnette d'alarme.

Un quart seulement des familles jugées prioritaires a été relogé sur l'Ile de France, il manque cruellement de logements et dans de nombreux départements l'absence de soutien aux familles voulant effectuer une demande de logement en urgence  les empêche de fait de déposer des dossiers complets recevables.

Voici donc le message d'alerte du comité de suivi officiel.

Si vous voulez le rapport du comité de suivi dans sont intégralité, allez sur le site du CDAFAL 77 où nous l'avons publié

http://www.re3.freesurf.fr/rapportDALO.pdf

 

Un message d’alerte

 

Chargé par la loi de remettre un rapport annuel au Président de la République, au Premier

Ministre et au Parlement, le Comité de suivi a souhaité leur adresser un message d’alerte. S’il

est incontestable que le Dalo permet à des ménages en difficulté d’être relogés, s’il est réel

que l’administration et ses partenaires font plus et mieux qu’avant, force est néanmoins de

constater que le droit n’est pas pleinement assumé.

On ne peut se satisfaire d’un droit respecté dans trois départements sur quatre : il doit être

effectif partout. L’Etat, qui en est le garant, se trouve aujourd’hui condamné par les tribunaux

administratifs. Le non respect de l’obligation de résultat est d’autant moins acceptable qu’il

s’aggrave : chaque mois, le stock des ménages non relogés augmente.

Le Comité de suivi n’ignore rien du contexte de manque de logements abordables sur certains

territoires. Dès 2007 il avait pointé les difficultés et formulé des propositions. Il les complète

et les enrichit encore dans le présent rapport. Cette année, le Conseil économique social et

environnemental a lui aussi remis un rapport. Peu de lois font l’objet d’un tel suivi, appuyé

sur des données précises et des propositions partagées par les acteurs.

Il n’y a ni fatalité à ce que la loi Dalo ne soit pas partout respectée, ni automaticité à ce

qu’elle le soit. Le Comité de suivi appelle l’Etat à une implication sans faille : il ne peut

pas rester hors la loi.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 16:04

 

« Le secret de Chanda »

De Olivier SCHMITZ

Aff Secret de Chanda

UN FILM A NE PAS MANQUER

Ne passez pas à côté d'un grand moment

de bonheur et d'émotion.

C'est du moins ce que disent tous ceux qui ont déjà vu ce film.

  Patrice THEVENY

 

  • Dimanche 23/01/2011 à 18h15 
  • Lundi 24/01/2011 à 20h30
  • Mardi 25/01/2011 à 14h00 (séance scolaire+mardi cinéma)
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:58

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Abolissons la misère !

 

Plus de 8 millions de nos concitoyens peuvent être considérés comme des pauvres. !

Alors que le taux de personnes pauvres a diminué entre 1970 et 1995, il a stagné entre 1995 et 2000 pour connaître une hausse depuis le passage dans le nouveau millénaire.

Avec la crise économique et financière, une nouvelle hausse apparaît et cette pauvreté toucherait près de 15 % de la population.

Le seuil de pauvreté en Europe correspond à 60% du revenu médian.

Le revenu pris en compte pour un foyer est le revenu dit « disponible » après paiement de l'impôt et perception des prestations sociales.

Le revenu disponible est divisé par 12 puis par le nombre d'Unités de Consommation.

  • le premier adulte du foyer est évalué à 1 UC

  • le deuxième à 0,5 UC

  • les enfants de moins de 14 ans à charge de 0,3 UC

Le seuil de pauvreté en France aujourd'hui pour une personne seule est de 949 €

Qui peut vivre seul, en couple ou avec des enfants quand il se trouve sous ce seuil et parfois bien en dessous ?

Rappelons pour mémoire qu'il y a 3,3 millions d'allocataires des minima sociaux et que la personne qui vit seule, sans emploi reçoit un RSA de 466,99 € par mois !

 

La paupérisation s'étend et cet hiver les Restos du coeur risquent de battre le record du nombre de repas servis qui était durant l'hiver dernier de 100 millions pour 800 000 personnes!

 

538211-atd-quart-4cb9c5ef_jpg.jpg image ATD Quart Monde

 

 

Les chiffres que communiquent les associations caritatives sont alarmantes et malheureusement exacts.

Dans notre pays moderne et riche qu'est la France, il y a plus qu'une pénurie de logements.... Certains en arrivent à comparer l'hiver 2010 au triste hiver 1954....

Nous n'en sommes pas là, quoique !? :

  • près de 100 000 personnes vivent sans abri,

  • 100 000 autres vivent en camping, dans une cabane ou un mobile-home;

Plus de 13% des Français vivent dans des logements inadaptés à la composition de leurs familles.

Comment voulez vous parler d'égalités des chances quand des enfants sont entassés dans des pièces exigües ?

Avec les augmentations des tarifs de l'énergie et le niveau bas des revenus de subsistance, huit millions de personnes dont deux millions d'enfants « vivent » dans des logement insuffisamment chauffés.

Dans Actes et paroles, Victor Hugo écrit :

« le vrai secours aux misérables, c'est l'abolition de la misère »

Il avait raison et si les associations de solidarité et les associations familiales remplissent une mission sociale essentielle, elles ne font que soulager, agir en marge.

Il faut faire plus et exiger que, par une action politique à la hauteur des enjeux :

  • aucune personne ne se retrouve sous le seuil de pauvreté actuel;

  • le droit au logement soit respecté, ce qui suppose la mise en chantier des

800 000 logements qui manquent à ce jour.

 

Jean-François Chalot

 

nb

1- Je renvoie le lecteur à l'excellente revue « grandir ! Loisirs et territoires »

des Francas .

Il s'agit plus particulièrement du numéro 20 de septembre 2010 qui porte comme titre:

«  Pauvreté et loisirs éducatifs des enfants et des jeunes : un défi pour les territoires »

 

2- Veuillez trouver ci-joint La Lettre de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale 1-2011

http://www.onpes.gouv.fr/IMG/pdf/01LETTREOnpesJan2011_V8.pdf

Cette Lettre constitue la première publication de l'ONPES dans sa nouvelle configuration.

 

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 09:23

 

Commander et lire « Familles Laïques »revue trimestrielle du CNAFAL

couverture-Familles-laiques.jpg

 

 

 

 

Le dernier numéro paru, le numéro 94 traite de la question de l'immigration avec comme titre

«  La France, terre d'écueils »

Vous pouvez trouver comme articles:

 

1- « L'immigration, c'est toute une histoire »

 

Il s'agit là de l'éditorial  signé par le président du CNAFAL, Jean Marie Bonnemayre

 

bONNEMAYRE

 

 

La France est depuis très longtemps une terre d'immigration et comme le montre l'auteur , « tant que nous n'accepterons pas de regarder notre propre histoire en face, nous ne pourrons pas progresser vers l'intégration. »

 

2- « Quelle frontière entre un apartheid racial et social »

Hassna Jampama aborde la question de la place des français issus de l'immigration, plus particulièrement touchés par l'exclusion sociale et la pauvreté.

La laïcité est et reste un instrument permettant que nous vivions ensemble sans distinction.

« Elle seule permet, dans un monde d'égoïsme où l'argent est roi, de maintenir les équilibres fragiles. Elle seule assure la dignité de l'homme et donne sens à notre société. »

 

3- « La santé en voit de toutes les couleurs »

L'auteure, Nicole Damon informe les familles de la réalité de la politique gouvernementale qui prévoit un coup de rabot sur l'aide médicale d'état.

C'est ainsi que l'AME ( l'aide médicale d'État) fondé en 1893 sera limitée aux seuls « soins urgents » et qu'une franchise de 30 euros pour les bénéficiaires de l'AME est programmé par le gouvernement à l'occasion de l'élaboration du projet de financement de la Sécurité sociale.

C'est une mesure qui s'adresse principalement à des étrangers résidant en France depuis moins de trois mois et qui remet en cause le principe de l'accès aux soins de tous.

 

4- Un entretien avec un groupe de percussionnistes composé de jeunes musiciens d'origines diverses.

« Être citoyen, c'est être bien là où on est »

 

5- « Al-Fârâbî, le second maître », philosophe arabe de la fin du IX ème siècle au milieu du Xème.

Nourradine Ettajani nous fait découvrir ce second maître après Aristote qui visait la perfection dans l'éducation, alliant le savoir à un comportement vertueux, « elle est tout à la fois le bonheur et le bien. »

 

6- « Ecoliers d'ici, enfants d'ailleurs »

Dans ce texte, Claude Jahier lie l'éducation et l'instruction de ces enfants issus de l'immigration et les conditions d'existence.

Pour que l'école puisse assurer au mieux sa mission, il est nécessaire, voire indispensable que ces enfants ne soient pas victimes de la précarité.

Claude revient sur la politique d'immigration et rappelle les propos de Marie-Rose Moro:

« Ces expulsions produisent chez les enfants des effets comparables à ceux de la guerre » !

 

7- «  L'avenir en route pour se conjuguer au pluriel »

 

Ruben Uurrutia rend hommage à l'essayiste et journaliste qui dans son ouvrage « le commencement du monde » apporte un éclairage rafraîchissant :

«  Que nous le voulions ou non, nous serons pluriels et métis. Il nous reste à en tirer profit, sans démagogie et sans xénophobie. Quant à la haine de l'autre, aux envies d'expulsion et de fermeture qui saisissent parfois nos consciences, ce sont des réactions aussi vaines que celles des « civilisations » qui s'efforçaient jadis, de contenir les peuples sous l'autorité d'une métropole armée de canon. »

 

8- « Dans quel monde vivons-nous ? »

 

Jean Marie Bonnemayre revient sur une récente enquête de l'Institut des études démographiques (INED) pour aborder les questions liées à l'inégalité sociale.

Cette première étude qui prend en compte les origines ethniques fait des constats étonnants qui méritent plus qu'un détour.

Jean Marie Bonnemayre explique pourquoi « l'éducation scolaire et l'apprentissage de la langue du pays d'accueil sont fondamentaux et doivent s'opérer le plus vite possible ».

 

9- « L' Alsace, terre d'accueil »

 

Nathalie Portman nous apporte là un éclairage fort utile sur la réalité de cette région qui de tous temps a été un lieu de passage, de transit et d'échanges de biens et d'idées...

 

10- « Quand le travail n'est pas étranger à l'intégration »

 

Le président du CNAFAL en appelle au pacte républicain qui permet par une politique sociale et solidaire de faire reculer le communautarisme et de permettre aux immigrés une intégration citoyenne dans l'appropriation des valeurs communes.

Il revient sur l'histoire des trente glorieuses pour rappeler que le travail avait un pouvoir intégrateur indéniable et conclut son propos en mettant en exergue la laïcité, « cadre protecteur des personnes qui interdit à la foi de dicter sa loi, à la loi que se donnent collectivement les hommes à eux-mêmes. »

 

11- « La médiation, oui mais avec l'action de groupe »

 

Hugo Cadet du service juridique du CNAFAL présente la commission de la médiation, mise en place en application de la loi du 1er juillet 2010.

Cette médiation peut permettre le règlement amiable des petits litiges, il participe au désengorgement des tribunaux mais ne peut pas en aucun cas « pallier les attentes du consommateur en matière de contentieux de masse... »

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 11 octobre 2024

 Vendredi 08 novembre 2024

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France