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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 22:40

 

A la CAF rien ne va plus..... 80 000 pièces à traiter en retard !

 

Retard dans le versement des aides personnelles au logement : de quoi mettre en péril les budgets plus que précaires de nombreuses familles.

Donc accroître le niveau des dettes locatives.

Le budget de gestion des CAF est en baisse substantielle.

Le gouvernement impose à la CNAF et aux caisses une double peine : la suppression de postes budgétaires et l'élargissement des missions en dehors du cœur de métier des caisses d'allocations familiales....

Dans la CAF de Seine et Marne ce sont 18 postes qui vont être supprimés en trois ans.

La CAF gère le RSA et depuis cette année le RSA jeunes, ce qui représente un nombre d'heures de travail important...sans compensation par de nouvelles embauches...

On travaille beaucoup plus avec moins de personnel ! Cherchez l'erreur !

 

Ce sont les salariés et les allocataires qui pâtissent de cette situation :

  • les premiers travaillent à flux tendu et sont contraints d'effectuer des heures supplémentaires ;

  • les seconds subissent un retard pris dans le traitement de courrier, les 80 000 pièces en retard, ce qui correspond à plusieurs journées.

 

Les salariés et les familles viennent d'apprendre que les lieux d'accueil du public sont fermés jusqu'au vendredi 18 février inclus....

Cette situation est intolérable et inadmissible.

Les familles fragilisées et en grande difficulté devront patienter avant d'être reçues, et dans quelles conditions ?

Elles peuvent s'attendre à supporter des files d'attente impressionnantes dès le lundi 21 février !

La direction de la CAF 77 peut toujours essayer de se dédouaner et montrer que rien n'est bien grave en annonçant que les allocataires peuvent toujours se connecter au site Web !

De qui se moque t-elle ?

La fracture numérique existe, et même si le site est bien fait, il ne peut jamais que enregistrer des données personnelles, mais non les traiter, rien ne remplace le contact humain.

 

Ne faut-il pas passer par une mobilisation conjointe des familles et des personnels des CAF ?

Poser la question, c'est y répondre!

 

Jean-François Chalot

secrétaire général du CDAFAL 77

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:32

 

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Dans tous les départements, les association caritatives établissent le même constat : le déficit en logements est abyssal.

les constructions nécessaires et même indispensables ne suivent pas, faute de moyens dégagés, certes, mais aussi parce que la loi SRU n'est pas appliquée. Des municipalités préfèrent payer les amendes quasi symboliques pour non respect du quota de 20% de logements sociaux plutôt que de permettre que sortent de terre des immeubles et des maisons.

Ah la mixité sociale...Elle est comme la citoyenneté dans tous les banquets républicains avant de se retrouver au mieux en peau de chagrin dans les programmes réalisés.

Le rapport de la Fondation Abbé Pierre est accablant pour le gouvernement et accablant pour les politiques en général.

Depuis des années et des années, on nous parle d'un plan marshall des logements et des banlieues qui ne vient pas.

Des Municipalités comme celle dirigées par Jean François Copé mettent fin à une politique de réhabilitation des tours et caravelles. Elles préfèrent détruire ces bâtiments pour construire des unités plus petites, en nombre plus réduit, chassant par là même les populations les plus pauvres cherchant désespérément un relogement.

Des municipalités vont loin dans l'abject : ayant « récupéré » une ville de tradition ouvrière disposant de plus de 30% ou 40% de logements sociaux, elles trouvent des moyens techniques pour se débarrasser des populations pauvres : la typologie des quartiers change....

Avec les difficultés sociales et économiques que connaissent les familles des milieux populaires, beaucoup ont du mal à accéder à un logement...Comment faire pour faire face à un loyer avec un RMI?

Des associations familiales comme le CNAFAL(Conférence Nationale des Associations familiales laïques) poussent elles aussi un cri d'alarme et émettent des propositions.

Il y a urgence !

S'il faut descendre dans la rue, nous le ferons, le droit au logement pour tous et toutes doit être effectif, le plus vite passible!

 

 « Pour la présentation de son 16ème rapport  la Fondation Abbé Pierre a choisi de présenter un véritable livre noir du logement en France décrivant une situation réellement dramatique pour 3,6 millions de personnes dont 600 000 enfants et une inertie politique de plusieurs décennies. La crise économique a incontestablement aggravé la crise du logement. Elle a fragilisé davantage les ménages pauvres et précaires en les renvoyant vers des solutions toujours plus indignes. Elle a fait basculer dans la précarité les ménages modestes, notamment les travailleurs pauvres, les jeunes, les mères isolées ou les nouveaux retraités à faibles revenus du fait de parcours professionnels jalonnés de ruptures.

Le rapport  souligne depuis 2008 le passage au rouge de plusieurs indicateurs : selon les départements le recours au Fonds Social Logement (dispositif permettant d’accéder ou de se maintenir dans un logement) a augmenté de 12 à 65%, le recours aux associations caritatives de 2 à 25%. On note une hausse de 15% dans le dépôt des dossiers de surendettement, l’Union HLM mentionne une hausse de 13% des impayés de loyer. Le taux d’effort des ménages modestes pour se loger peut atteindre 48% du total des revenus en particulier dans les centres urbains. Enfin le nombre d’expulsions locatives pour défaut de paiement du loyer ne cessent de croitre, de même que le nombre des personnes qui dorment dans la rue ou vivent dans des logements de fortune.

Aujourd’hui il manque 900 000 logements en France, cette situation perdure depuis des décennies et l’ensemble des acteurs du logement la dénoncent depuis longtemps. Les pouvoirs publics ne semblent toujours pas en mesurer l’ampleur et les conséquences, or comme nous l’annoncions déjà l’an passé cette crise devient une véritable crise de société, portant manifestement atteinte à la dignité des personnes. La Fondation Abbé Pierre comme l’ensemble des acteurs du logement outre la demande expresse de production massive et sans délais de logements fait des propositions concrètes :

¨       Imposer sur tout le territoire et dans tout programme immobilier de plus de dix logements un quota minimum de 30% de logement à loyers accessibles aux plus modestes.

¨       Rendre le coût du logement abordable en encadrant les loyers, en augmentant les aides personnelles au logement et en lutant contre la précarité énergétique.

¨       Tarir toutes les sources d’exclusion sociale par des politiques volontaristes de prévention des expulsions, de lutte contre l’habitat indigne et le renforcement des moyens dans le secteur de l’hébergement d’urgence et d’insertion.

En 2010 le rapport était consacré à la situation dramatique dont sont victimes en France les 600 000 enfants en situation de mal logement, il n’a cependant pas permis à notre gouvernement d’ouvrir les yeux.  Voyons cette année si le carton rouge adressé par les 2000 personnes présentes à la restitution du rapport aura quelque impact. »



Si ce rapport n'est pas suivi d'effets, il nous faudra créer un rapport de force, localement et nationalement pour que le mal et non logement, fléau national disparaisse !

Nous assurons des permanences sociales pour aider les plus démunis. C'est une action à poursuivre et à amplifier mais elle ne suffit pas...

Ensemble nous combattons et combattrons cette politique de paupérisation et ensemble nous préparerons la riposte à la hauteur des enjeux.

 

Jean-François Chalot



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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 08:23

 

Communiqué de presse du CNAFAL

 

 

 

Les Associations de consommateurs exclues de la réunion organisée par le Ministre de l’agriculture et

 du Secrétaire d’Etat à la consommation.

Le CNAFAL dénonce cet ostracisme.

Avec la Flambée des prix alimentaires à la consommation, le Ministre de l’agriculture et le Secrétaire d’Etat à la consommation  reçoivent ce mercredi 3 février 2011 les représentants agricoles, industriels et de la distribution sur la volatilité des matières premières et ses conséquences sur les prix alimentaires notamment issus de l’élevage.

- Alors que les agriculteurs, les producteurs et les éleveurs dénoncent à juste titre la flambée des prix des matières premières et subissent le dictat des intermédiaires et des groupes de la grande distribution,

- Alors que les prix à la consommation des produits alimentaires ont augmenté ces dernières années et que les prix agricoles stagnent,

- Alors que  la grande distribution dispose de suffisamment de marge par la Loi de modernisation économique pour que le prix au consommateur n’augmente pas,

- Alors que les négociations commerciales à sens unique de la grande distribution n’en finissent pas de provoquer des réactions en chaîne,

- Alors que le gouvernement ne joue pas son rôle de régulateur et de gendarme économique pour encadrer les prix alimentaires,

-Alors que le Secrétariat d’Etat  à la Consommation insiste « sur la nécessité pour le consommateur de pouvoir s’approvisionner au meilleur coût »,

Un constat s’impose, comme d’habitude, incohérence entre la  communication et les actes, et pour preuve :

L’absence des représentants des Associations de consommateurs à cette réunion.

Sans consommateur, y a-t- il consommation ?

Le CNAFAL dénonce cette exclusion et cette « discrimination » à la table de cette réunion interministérielle très importante sur la négociation des prix alimentaires, le but des Associations étant de défendre le pouvoir des ménages et les familles que  le CNAFAL, en l’occurrence, représente.

Fréderic POLACSEK                       Claude RICO

Secrétaires nationaux à la consommation

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 08:00

LE SECRET DE CHANDA

( vu par les élève de CAP ATMFC 1ere année)

Lycée Simone Signoret de Vaux le Pénil

 

photo-Le-Secret-de-Chanda-Life-Above-All-2009-1

 

-J'ai aimé ce film mais ce film était triste sur la mère de Chanda et sa meilleure amie Esther mais Chanda s'occupe bien de son frère et sa sœur. Son père s'occupe pas de sa famille, le sida que la mère porte sur elle. Le sida peut venir de Jonah.

Je vous remercie de m'avoir offert cette place de cinéma a notre place et ce film ma beaucoup plu.

   


-Ce qui m'a émue et ce qui ma touchée c'est la façon dont Chanda se débrouille pour retrouver sa mère.

C'est la la façon dont elle est responsable de sa soeur Iris son petit frère Jacob.

A la fin Chanda se montre malheureuse quand sa mère est en train de mourir du Sida.

Ce qui m'a fait honte, c'est la façon dont le père ne s'occupe pas de Iris et de Jacob, Chanda est responsable de surveiller sa sœur et son frère.

Le secret de Chanda à était fait en Afrique de sud . Car le film raconte une histoire sur le sida. En Afrique du sud 1 sur 3 femmes sont contaminées du sida, l'Afrique su sud à plus de 43 millions d'habitants.

Ce film m'a choquée et bouleversée, le père me fait honte et ce film m'a déçue car parler que de la mort et du sida. Le film était très long, ce film était de bonne volonté et de charisme et plus.

 


-Oui j'ai aimé ce film car il est émouvant, Chanda est une fille qui vie beaucoup de chose. Sa sœur Sarah est morte du Sida et les gens du village vont a l'enterrement et la mère déprime de jour en jour.

 


-Le film qui a été visionné le mardi 25 janvier, était chargé d'émotion et d'amour «  Le Secret de Chanda » est un très beau film, c'est un film tiré d'une histoire qui était racontée dans un livre que j'aurais aimé lire. Donc je vous remercie de nous avoir offert cette opportunité de voir ce film que j'aurais jamais été voir? Merci a vous!

Il m'a fait aimer les histoires qui ne parlent pas français mais sous-titre, je n'aimais pas trop lire, parce que pour moi quand on va au cinéma c'est pour ce détendre, mais j'ai beaucoup aimé.

 

 

-J'aime ce film par ce qu' il parle d'un sujet tabou, de la force de caractère, de la peur. J'aime tout ça parce que cette petite fille de 12 ans seule face a son quartier elle fait fasse aux rumeur, elle s'occupe de sa mère, j'aime les chants de ce film, ils sont magnifiques. Avant de rentrer dans la salle je pense m'endormir et m'ennuyer encore plus quand j'ai vu qu'il était sous-titre mais avec ma plus grande surprise, j' étais à fond dedans alors que je n'aurais pas pensé aller le voir.

Ce film est magnifique remplie d'émotion forte qui soulève le cœur. Donc merci de m'avoir fait connaître ce film magique qui m'a énormément plu que je reverrais avec plaisir.

 Manon

 

 

photo-Le-Secret-de-Chanda-Life-Above-All-2009-3

 

-J'ai aimé ce film, avec beaucoup d'émotions ce qui ma touchée. Il y a beaucoup de tristesse mais aussi beaucoup d'amour apporté. J'ai aimé le thème du film « sida » et la détermination de Chanda à sauver sa mère, à être avec son amie Esther sans penser à ce que les autre en pensent.

Dans ce film, la quantité des mensonges présents est très important, ce qui ma choquée. C'est a cause de certains de ces mensonges qui a fait que le sida s'est propagé partout et a tué certaine personne.

Je tenais à vous remercier de nous avoir invitée à voir ce film très beau.

 Brard Anasthasia

 


-J'ai bien aimé ce film par ce que ca montre vraiment la valeur du sida en Afrique. J'ai trouvé que la petite Chanda a été très courageuse pour son âge elle prenait soin de son frère et sa sœur et de sa mère qui était souffrante.

 


-Tout d'abord je tiens a vous remercier de nous avoir accueillie et de nous avoir informés de vos activités

j'ai bien aimé ce film car il fait réfléchir certaine personne m'a vachement émue avec cette MST qui infecte touts les gens de la ville township qui est à Johannesburg en Afrique du sud.

Ce qui m'a pas plu dans ce film c'est que les gens du village n'osent pas en parler de la maladie.1 enfants sur 12 est touché par la maladie et 18,1% des adultes hommes ou femmes sont touchés par le SIDA. Mais ce que je ne comprends pas que certains voisins n'acceptent pas et on honte mais ça ne les empêche pas de les aider

 


-Oui j'ai aimé se film car il été bien et intéressant j'ai aimé le moment ou Chanda donne des conseils a sa mère pour l'amener a l'hôpital pour l'aider a guérir et aussi quand Chanda s'est occupé de ses frères et sœur pendant que sa mère est partie. Le moment qui m'a le moins plu c'est a la fin du film quand ils voulaient lancer des cailloux et quand la mère de Chanda est morte a la fin du film c'était triste

 Julie

 


-Oui j'ai aimé ce film c'est important de parler sur le SIDA ce n'est pas une honte on ne l'attrape pas au toucher mais en relation sexuelle c'est pour ça il faut se protéger.

Le moment qui ma choquée en laissant la mère Lilan qu'il ont laissée dans un endroit paumé où on la laisse mourir parce que les gens il ont honte qu'elle a le SIDA.

La personne que je trouve courageuse c'est Chanda qui veux montrer que les gens disent n'importe quoi elle fait taire les rumeur c'est une fille qui a du caractère et qu'il se laisse pas faire elle a raison et c'est une fille très très maligne

je vous remercie de nous avoir accueilles et de nous inviter au cinéma merci

Lariviere Manon

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 08:04

 

Dans le cadre de la préparation du salon littéraire du 9/10/11 RENCONTRE AVEC UN AUTEUR

 

L'association des amis de la Ferme des Jeux, CICLOP 77 et Familles laïques de Vaux le Pénil préparent le deuxième salon littéraire .

Cette rencontre entre des écrivains, des éditeurs et leurs lecteurs actuels ou potentiels se déroulera

à la Ferme des Jeux de Vaux le Pénil le dimanche 9 octobre 2011.

Antoine Blocier auteur seine et marnais du « polar » « camping sauvage » nous a accordé un entretien que nous reproduisons ici.

( propos recueillis par JF Chalot)

 

 

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J'ai lu et même dévoré votre dernier roman "camping sauvage"

Non content d'écrire un "polar" où le suspense est omniprésent,

vous avez donné une part importante à la description

du milieu des SDF...Il ne s'agit pas pour vous de témoigner mais d'expliquer et de dénoncer le scandale de la paupérisation absolue de milliers de femmes  et d'hommes.

Pourquoi ce choix ?

Comment avez vous procédé pour écrire ce roman noir et politique... D'ailleurs acceptez vous cette caractérisation de politique, dans le sens plein du terme, bien entendu ?

 

Dans mon cas, le point de départ de la rédaction d’un roman est toujours étrange. Pour Camping sauvage, le déclic a été un soir où, au journal télévisé, j’ai cru reconnaître un vieux copain de jeunesse parmi les SDF interviewés. Ses traits étaient bien plus marqués, mais la couleur de sa peau et les intonations de sa voix étaient bien les mêmes que quarante ans auparavant. Le choc s’est produit lorsque son nom est apparu à l’écran : c’était bien lui !.. Ainsi, dans ma vie j’avais croisé la route d’un futur SDF !

La première question qui me soit venue à l’esprit c’est : « comment a-t-il pu en arriver là ? ». Ils ont beau être présents physiquement dans notre paysage, les SDF sont tout de même transparents. A bien y réfléchir, on se dit que personne n’a de SDF dans son entourage.

A partir de ce roman, je tente d’expliquer comment n’importe qui peut subir cette descente aux enfers et les différents chemins qui y mènent.

Pour l’écrire, j’ai beaucoup puisé dans mon expérience militante, j’ai lu, j’ai rencontré des personnes directement concernées… C’est un roman très noir, je le concède. Est-il « politique » pour autant ? La réponse mériterait quelques pages. Pour faire court : le polar se doit de parler de la société dans laquelle il évolue. Pour ce livre, certains ont cru me flatter en le comparant aux livres de Maxime Chatham. Cela n’a pas été le cas, car si ses histoires sont violentes, elles sont surtout le fait de déviants, d’individus isolés… Je pense plutôt que les criminels (même quelques psychopathes) ne sont que le produit d’une société donnée. Mon livre est violent ? Admettons. Mais la vie n’est-elle pas violente pour un grand nombre d’entre nous ? Car les SDF sont une part de nous-mêmes, ils sont des êtres humains que l’on traite plus mal que des animaux. Exposer froidement ce constat me semble participer au débat citoyen sur la place de chacun sur la planète.

Le milieu des SDF, du système caritatif qui les entoure et de la charity business sont la toile de fond de cette histoire. En ce sens, c’est aussi un livre politique, mais pas politicien.

 

Vous vous définissez comme un écrivain citoyen ! pouvez vous m'en dire un peu plus ?

Est-ce en relation avec le prix du livre ?
Au début  j'ai un peu "ronchonné" en voyant que le livre était composé avec des caractères un peu petits, puis, pris par le suspense, j'ai oublié ce détail.
J'ai par contre apprécié que cette œuvre soit accessible...12 € pour tant à lire, c'est rare !

Ecrivain… parce que j’écris. C’est un peu pompeux comme nom. En réalité, je préfère dire « auteur », car j’ai l’impression comme ça de n’être pas figé dans un rôle, dans l’image mentale que l’on se fait de l’écrivain. Si mon œuvre traverse les décennies, il sera toujours temps de m’affubler du qualificatif d’écrivain !

Quant à « citoyen », cela dépasse le prix du livre, même si cela a été important pour Camping sauvage. Il aurait pu être plus grand format et donc coûter 17 euros, avec l’éditeur nous avons préféré 12 euros et avouez que si l’ouvrage se vendait en rapport au nombre de mots, il ne serait pas cher ! C’est une blague… Car il y a de petits bijoux de littérature très courts et peux onéreux, et des pensums qui valent le prix d’un bras et où l’on s’ennuie au long des pages. En général, je trouve que le prix des livres est trop élevé.

 

Mais la référence à « citoyen » est surtout en relation avec mes écrits. Bien sûr je commets des pamphlets sarkophobes, çà c’est de la résistance. Mais même dans les romans, mon intérêt pour la société est omniprésent. Raconter une histoire sans jamais évoquer son contexte, social, historique ou économique me semble sans intérêt. Les histoires d’amour ne sont pas étrangères à ce que vivent les amoureux en dehors… les histoires policières non plus. Que nous en soyons conscients ou pas, le monde et la société nous façonne les uns et les autres. Cela joue évidemment sur nos comportements et nos motivations pour agir. Qu’il s’agisse de tuer ou d’entamer le tour du monde en vélo.

 

Aujourd’hui, il faudrait presque s’excuser d’avoir de l’empathie pour des personnages, d’avoir des valeurs à exposer… faute de quoi notre livre ne serait plus un roman mais un discours politicien. Les romans d’Elsa Triolet étaient-ils des « thèses sociales », parce qu’on y découvrait la vie des petites gens, ou des chefs d’œuvres de la littérature, simplement ? Personne ne reproche à Zola ou à Balzac d’avoir été des écrivains citoyens… Bon, d’accord, la comparaison avec ces monstres de la littérature est osée. Mais c’est dans cette veine-là que je veux écrire. Avec les mots et les ressorts de notre époque.

   

Si vous aviez à conseiller un autre de vos romans, lequel présenteriez vous ?

Comme tout lecteur conquis par un livre, je suis un peu curieux : avez vous un autre projet d'écriture et quel est t-il ?  vous avez peut être choisi de garder cette information confidentielle !

 

Il m’est difficile de conseiller un autre livre, car ma production est éclectique. On y trouve aussi bien des polars que des nouvelles ou encore des pamphlets… Si l’on veut rester dans le polar, il y a Rockquiem (édition du bout de la rue), où l’on fait connaissance avec le Minotaure (que l’on retrouve ensuite dans Camping sauvage), mais il y a aussi le recueil de 12 nouvelles noires, cyniques, cruelles, intitulé « Dans la limite des places disponibles », aux éditions le Temps des cerises.

Quant aux projets, j’en ai plusieurs sur le feu. Le premier est un roman en direction du jeune public (11-15 ans). J’en ai déjà écrit un bon tiers. Il y est question des Rroms… Et en ce moment je retravaille un ancien roman épuisé, pour l’actualiser afin qu’il sorte à la rentrée. .. Enfin, je collecte des infos et de la documentation pour un prochain polar dont le titre provisoire est « Le jour du saigneur ».

 

Nous préparons notre deuxième salon littéraire à Vaux le Pénil en partenariat avec plusieurs associations dont celle des amis de la Ferme des Jeux.

Cette initiative a pour objet de faire connaître des maisons d'éditions qui sont moins connus que les "grandes" maisons ainsi que des écrivains.

Le deuxième rendez vous annuel est fixé au 9/10/11 ( 9 octobre 2011 )

Pouvons-nous compter sur votre présence  ainsi que sur votre participation au déjeuner débat qui portera sur la pauvreté ?

 

Ce serait avec plaisir que je participerais à la journée du 9 octobre. J’ai juste un problème technique d’agenda à régler, ayant déjà donné ma parole pour un engagement dans un grand salon littéraire. J’attends confirmation de la date.

Cela étant, la petite maison Krakoen se fera une joie de venir présenter la richesse de sa collection.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:17

  

Des familles fragilisées victimes des requins !

 

Les requins se moquent des textes notamment quand ils tombent sur des personnes fragilisées.

Lorsque nous assurons des permanences « surendettement » où des bénévoles aident des personnes à remplir un dossier à déposer auprès de la Banque de France, il nous arrive fréquemment de piquer des colères ( rentrées non perceptibles ) contre des maisons de crédit révolving qui n'hésitent pas à proposer des prêts à des familles déjà en difficulté.

Parfois nous rencontrons des situations « originales ».

Ce matin j'ai reçu un couple quelque peu désemparé...Un huissier commandité par une agence immobilière lui a annoncé la date d'une saisie de meubles.

Il s'agit là de « professionnels » bien particuliers. Je connais des agences immobilières qui, ayant une pratique correcte auraient honte d'avoir de tels « collègues » !

Dans le cours de l'entretien et en étudiant le dossier, je me suis aperçu que l'agence était dans la plus grande illégalité.

En effet, ce couple propriétaire d'un appartement qu'il met en vente a déposé un dossier de surendettement fin 2009 et, suite à une décision du Jex ( juge d'exécution), il a obtenu un moratoire des dettes jusqu'en juin 2011.

Rappelons que  si la commission de surendettement  constate, sans retenir un caractère irreversible et irrémédiable, l’insolvabilité du surendetté et débiteur, la commission de surendettement de la banque de France peut proposer, sous le contrôle du juge de l’exécution, un moratoire ou « gel» des dettes et crédits autres qu’alimentaires pendant une durée située entre 12 et 24 mois.

Il s'agit là d'un répit précédant une période où les personnes surendettées vont rembourser chaque mois des dettes contractées dans le cadre d'un plan de financement.

Il s'agit là d'une première « infraction » de la part de l'agence

L'agence a traîné au tribunal le couple pour qu'il soit sommé de régler les arriérés des charges de co-propriété .

Sur les quelques 4000 euros demandés , plus des ¾ proviennent de dettes comprises dans le moratoire, pour le reste le couple avait demandé un échelonnement

Comme l'avocat ( aide juridictionnelle) ne connaissait pas les procédures de surendettement et n'est pas venu à l'audience, le procureur a pu profiter de l'avantage pour enfoncer le couple

Le jugement est mis en délibéré pour le 22 février.

Sans attendre cette date, une saisie est diligentée par l'agence.

Voici là une deuxième infraction.

Bien évidemment, notre association familiale laïque ne va pas rester l'arme au pied, la commission de surendettement va être interpellée pour qu'elle intervienne en vue de faire suspendre les mesures exécutoires qui affectent la famille endettée.

 

Cette anecdote malheureusement véridique et non fictive nous interroge sur des dysfonctionnements graves :

 

  • les autorités judiciaires ne maîtrisent pas toujours leur dossier car la juge aurait du tenir compte de l'existence d'un moratoire;

  • l'aide juridictionnelle se transforme trop facilement en faux semblant;

  • les huissiers de « justice » acceptent « parfois » des missions à la limite de l'illégalité, pour ne pas dire plus.

 

Jean-François Chalot

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 08:27

L’ECOLE EN DANGER

 

Le 22 janvier, les organisations syndicales et associatives de l’école publique ont manifesté une nouvelle fois leur  colère face au démantèlement du service public d’éducation.

Ce n’est pas la première fois et pourtant un fait nouveau est apparu dans cet appel : les inspecteurs d’académie sont sortis de leur réserve et ont eux aussi appelé à participer à ces manifestations, c’est dire que la coupe déborde !

Bien sûr, le CNAFAL était présent au travers de ses conseils départementaux.

Le mot d’ordre de ce mouvement était indignons nous ! Effectivement, comment ne pas s’indigner  lorsque l’on assiste à l’entreprise de destruction massive et systématique de notre service public d’éducation. Lorsque ces attaques frappent tous les domaines de l’enseignement : la formation des maîtres, le contenu des programmes, les suppressions de postes, la vie des élèves, la place des parents et les moyens alloués aux organisations laïques.

La maîtrise budgétaire n’est qu’un rideau de fumée pour cacher les objectifs de ce gouvernement. Car en réalité, derrière ces attaques, ce sont toutes les conquêtes sociales issues de longue lutte que l’on cherche à détruire.

Comment ne pas s’indigner aujourd’hui de voir que ces valeurs de progrès et de réussite partagée apparaissent aux yeux de nos gouvernants comme rétrogrades et dépassées.

Notre système éducatif est en train d’éclater entre un système élitiste accueillant les enfants des  « bonnes familles » et des écoles populaires où les difficultés s’accumulent.

Indignons- nous et rappelons les paroles que Jules Ferry prononçait il y a 150 ans :

« Il faut faire disparaître la plus redoutable des inégalités qui viennent de la naissance, l’inégalité d’éducation ».

Claude  JAHIER

Secrétaire générale,

Responsable du secteur « éducation »

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 20:32

 

« Camping sauvage »

roman

d'Antoine Blocier

Editions Krakoen

Forcément noir

septembre 2010

314 pages

12 €

 

 

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Qui veut la peau des sans rien ?

 

Ils sont des milliers, sans défense avec si peu d'attache pour ne pas dire aucune à essayer de survivre dans un Paris indifférent, un peu solidaire, du moins inquiet en hiver et pas du tout en été quand ces sans rien font tache (!?)au moment de l'arrivée des touristes étrangers.

Cette fiction conçue et rédigée par Antoine Blocier est noire, comme est noire la vie des exclus, ces naufragés de la vie, victimes d'une société où la grande pauvreté a une fonction sociale!

« accompagnée du manque de logements, d'emplois, de salaires décents, elle vise à calmer l'ardeur de ceux qui seront toujours aux limites de la rupture. Oseront-ils revendiquer, manifester, exiger... au risque de perdre le peu qu'ils ont ? Au risque de se retrouver exclus à leur tour, entraînés dans la spirale sans fin de la déchéance ».

 

L'analyse est implacable et juste à la fois.

 

La mort ne fait pas que rôder, elle frappe les SDF et notamment les « étrangers », ceux qui n'ont plus de familles ou qui sont séparés de leurs proches.

Qui viendra réclamer les corps ? Qui décidera de mener une véritable enquête?

Les lâches s'attaquent aux vulnérables, comme le font ces autres « tordus » qui instaurent des distributions de soupe à base de porc réservées à ceux qui ne sont ni juifs, ni musulmans. « Agiter la soupe sous le nez de ceux qui ont faim mais ne peuvent en manger est d'une rare cruauté. La haine est parfois facétieuse. »

 

Les phrases défilent et s'enchaînent à un rythme parfois endiablé, le suspens est présent en permanence et l'auteur réussit à écrire un vrai « polar ».

Pour réussir son œuvre, l'auteur rajoute et mélange avec réussite deux ingrédients : une écriture soignée et une description du quotidien des SDF qui campent sur le quai du canal Saint-Martin.... énigme et sociologie constituent ici un mélange explosif de qualité.

Antoine Blocier nous montre la réalité de la société des SDF, les rivalités existantes mais surtout, malgré la misère subie, leurs solidarités réelles.

 

Attachez vous bien au siège, l'auteur ne vous ménage pas...Au moment de l'accalmie un nouveau drame surgit avec des SDF victimes de rites barbares. On se croirait dans le livre d'anthropologie du professeur Samuel Goldberg, l'un des personnages de ce roman....Mais nous sommes pourtant au début de ce troisième millénaire dans cette capitale si surveillée et si moderne!

Serait-il encore minuit dans le siècle pour tous ceux qui sont sacrifiés sur l'autel de l'indifférence ?

Captivé par l'histoire, j'ai essayé plusieurs fois de lâcher mon livre pour souffler...Je n'ai pas pu, il m'a fallu aller jusqu'au bout de l'enfer.

Mais, bien évidemment je ne dévoilerai pas la fin de l'histoire ni la solution de « l'énigme »...Allez

découvrir ce livre, vous l'aimerez, j'en suis sûr.

 

 

Jean-François Chalot

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 13:57

 

 

Avertissement

 

Le texte qui suit a inspiré des réactions et des contributions.

Si vous le souhaitez vous pouvez demander la publication

de votre avis.

Un lecteur d'Avogarox m'a adressé cette information :

l'existence d'un flash vidéo qui vaut le clic

 Quand vous faites vos courses, hésitez bien si vous ne voulez pas vous retrouver comme ce jeune homme ! http://www.youtube.com/watch?v=w1msBskfa5E&NR=1 

 

 

LA « MALBOUFFE » : NOS ENFANTS TRINQUENT !

 

De plus en plus nos assiettes sont envahies de produits d'origines animales provenant des grandes entreprises agroalimentaires.

Des textes, voire des directives ainsi que des contrôles réussissent encore à nous éviter le pire. Mais l'élevage industriel, avec les volailles en batterie, les injections d'antibiotiques et les porcs confinés dans des espaces où ils ne peuvent pas bouger nous « offre » une nourriture avec un goût parfois douteux et des craintes pour notre santé.

Le « végétarisme » est un choix qui est propre à certains consommateurs qui préfèrent par éthique ne pas manger de viande.

Les autres familles, nombreuses qui considèrent que la consommation de viande est un choix culturel et naturel ont droit à une nourriture saine...

Les associations familiales et de consommateurs se doivent d'organiser une campagne de sensibilisation contre (certains) élevages industriels et ses conséquences pour notre santé et celle de nos enfants.

Le livre de Jonathan Safran Foer nous montre le chemin sans issue qu'il ne faut pas prendre : celui de « l'agriculture » Etats-uniennes .

 

 

batterie2.jpg 

  

« Faut- il manger les animaux ?

De Jonathan Safran Foer

Éditions de l'Olivier

janvier 2011

362 pages

22 €

Les « élevages » industriels au banc des accusés

 

 

Ils martyrisent bien souvent les animaux, recherchent le rendement et en plus empoisonnent nos rivières....quant aux produits qui arrivent dans notre assiette ! N'en parlons pas trop !

Le réquisitoire de ce jeune écrivain américain est implacable. Son étude de terrain, minutieuse ainsi que la retranscription des débats qu'il a menés avec des acteurs de divers bords ne peuvent que nous mobiliser contre un fléau qui met en danger notre santé.

 

50 milliards de poulets sont abattus et mangés chaque année dans le monde, la plupart et notamment dans les pays occidentaux sont « élevés » en batterie.

On oblige ainsi des milliards d'oiseaux à vivre et à mourir de manière industrielle, inhumaine...Peu voient le jour et méfiez vous des étiquettes qui indiquent « élevés en plein air »

Aux États Unis 99% des animaux consommés proviennent des « chaînes » industrielles...

Alors qu'autrefois les déjections animales permettaient la constitution d'engrais utiles au sol, aujourd'hui la concentration effrayante sur une petite surface des porcs conduit à une pollution dévastatrice des rivières et des sols.

« En tout, les animaux d'élevage aux États-Unis produisent 130 fois plus de déchets que la population humaine-environ 39 tonnes de merde par seconde. La capacité de pollution de cette merde est 160 fois plus importante que celle d'eaux usées municipales non traitées. »

 

Pendant trois ans, l'auteur a sillonné les campagnes américaines pour étudier la réalité de la culture.

Il a rencontré quelques éleveurs traditionnels qui veulent le bien-être des animaux et qui refusent le système de l'empire agro-alimentaire...

La résistance est difficile dans un pays où de toutes façons l'abattage est tenu par ceux qui recherchent un profit maximal pour un moindre coût...

Devons-nous devenir tous végétariens ou végétaliens ou nous organiser afin de combattre cette logique infernale qui conduit à faire souffrir les animaux, à contrecarrer la nature et à nous offrir que la « mal-bouffe » ?

Ce n'est pas la peine de se réjouir d'être français et de ne pas habiter outre-atlantique...L'exemple de l'élevage porcin breton nous montre que les éleveurs français suivent le même mauvais chemin que leurs collègues américains.

Alors... comme l'affirme l'auteur de ce livre :

 

« L'élevage industriel prendra fin un jour à cause de l'absurdité de son économie. Il n'est tout simplement pas viable. La Terre finira par se débarrasser de l'élevage industriel comme un chien se débarrasse de ses puces. La seule question est de savoir si elle ne se débarrassera pas de nous par la même occasion. »

 

Jean-François Chalot

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 18:12

JF PAGE 9

 

 

COLLOQUE : UN TOIT POUR TOUS

 

Pour la quatrième année consécutive, Familles Laïques de Vaux le Pénil organise un colloque.

Cette initiative est prévue pour novembre 2011.

Le thème retenu, en adéquation avec les préoccupations des familles :

 

LE DROIT AU LOGEMENT

Principes et réalités sur le territoire de Melun Val de Seine

 

doit conduire à des échanges entre les professionnels, les associations familiales, les collectivités territoriales et les institutions.

Ce colloque sera organisé conjointement avec le CDAFAL et en partenariat avec le Conseil Général, la ville de Vaux le Pénil, la CAF et la direction départementale de la Cohésion sociale.

Les différents offices de l’habitat et notamment l’office départemental seront sollicités ainsi que les associations de locataires présents sur le territoire départemental.

Cette rencontre sera préparée par un comité de pilotage qui se réunira mensuellement à partir de février 2011

 

NOTE D’OPPORTUNITE

 

LE DROIT AU LOGEMENT AUJOURD’HUI !

 

  • De nombreuses familles attendent longtemps avant de trouver un logement, des jeunes qui ne trouvent pas à se loger sont contraints de rester chez leurs parents ;

  • des personnes âgées recherchent en vain des loyers décents proches des commerces et des espaces de soin.

Quel est aujourd’hui le bilan sur notre département des différents dispositifs comme le DALO (Droit au logement opposable) ?

N’y a-t-il pas une distance importante entre les intentions affichées et les résultats obtenus ?

 

Des décideurs justifient leur déficit territorial en logements sociaux par le refus d’une grande partie de la population de voir s’installer près de chez eux une population que l’on ne connaît pas ou dont on se méfie.

Ne s’agit-il pas là d’une crainte injustifiée, née d’une peur entretenue ?

Beaucoup de professionnels et d’acteurs prônent à juste titre une réorganisation territoriale mettant fin aux concentrations de population socialement et économiquement homogène.

Des couples disposant d’un pavillon, interrogés expriment leur inquiétude : « nos enfants n’arrivent pas à se loger sur la commune, l’offre est insuffisante et ce qui est disponible est hors de prix ! »

Le « social » ce ne sont pas que les autres mais aussi nos propres enfants.

 

Le logement n’est pas un objet de consommation courante. Il constitue un besoin fondamental et un droit qui assurent la survie des familles et des individus.

Il existe une urgence en France et dans notre département : permettre à chaque famille de disposer d’un logement de qualité.

Pour atteindre cet objectif, reconnu comme prioritaire par le Conseil Général, par de nombreuses municipalités et les associations familiales, il faut à la fois une volonté partagée et des financements.

Quel bilan pouvons-nous tirer de l’application de la loi Solidarité et renouvellement urbain qui impose aux communes de plus de 3500 habitants de compter 20% de logements sociaux dans leur périmètre sous peine de pénalité financière ?

Comment soutenir les municipalités qui ont la volonté d’appliquer la loi et comment inciter très fortement les autres à construire le nombre nécessaire de logements sociaux ?

Des villes disposant d’un parc locatif important et dégradé ont décidé de mettre à bas des tours et barres et de mettre en place une réhabilitation urbaine des quartiers. Mais les nouveaux conventionnements conduisent à des hausses de loyers.

Cette politique ne mène t-elle pas à réduire l’offre sociale à bas loyer dans le parc existant et aussi à travers la reconstruction avec des prix de sortie qui s’avèrent nettement supérieurs à ceux du prix d’origine ?

 

Les aides à la personne financées conjointement par l’Etat et les régimes des prestations familiales permettent à environ 6 millions et demi de ménages de faire face à leurs dépenses de logement, soit comme locataires, soit comme accédants à la propriété.

Les barèmes de ces aides à la personne ne devraient ils pas être revalorisés ?

Les aides à la pierre indispensables pour permettre la construction et la réhabilitation des dizaines et dizaines de milliers de logements sont indispensables. Elles doivent être effectives et massives.

En l’absence d’engagements de la part de l’Etat, les offices publics seront dans l’incapacité de faire face aux nouveaux besoins. C’est le constat que font de nombreux Offices.

Qu’en est-il dans notre département ?

Enfin « habiter un logement » est une représentation psychosociale qui ne va pas de soi pour tout le monde, notamment ceux qui vivent dans la précarité, ce qui suppose parfois un accompagnement spécifique.

Toutes ces problématiques seront au centre des réflexions que nous mèneront collectivement au cours du colloque qui se tiendra à Vaux le Pénil le 18 novembre 2011

 

 

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

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Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France