Suite du compte -rendu
Intervention de Monsieur le Maire
Merci d’avoir répondu à cette invitation. D’avoir pris sur ce temps fleurissant pour passer quelques heures de travail. Et de vous dire l’importance que nous, élus, y attachons.
Une nouvelle fois, vous serez mis à contribution pour réfléchir et pour inviter aussi la Ville à tirer les conséquences des débats de ce jour touchant aux enjeux de l’accessibilité au monde associatif
En 2014, lorsque les Pénivauxois nous ont fait confiance, la question de la lutte contre toutes les formes d’isolements devait être un enjeu politique majeur. Non qu’elle ne le fut point auparavant, mais elle devait le devenir encore davantage.
C’est là un défi collectif, bien sûr pour la Ville mais aussi pour les associations. L’objet même de la réunion de ce jour, c’est d’arriver je l’espère à une solution très concrète qui nous conduirait à ce que l’accessibilité soit facilitée sous toutes ses formes.
Accéder à la vie associative, c’est pour un certain nombre de nos concitoyens rompre un isolement qui n’est d’ailleurs pas uniquement générationnel. C’est aussi s’ouvrir aux actifs qui fréquentent peu nos services publics ou quelque fois la vie associative
Il s’agit bien là de créer les conditions pour que tous les Pénivauxois puissent s’engager dans la vie associative.
C’est cela le défi, c’est cela l’enjeu politique, c’est cela la perspective dans laquelle nous devons nous engager.
Vous avez travaillé il y a un peu plus d’un an, à l’initiative de Monsieur Chalot, à la l’élaboration de la Charte de la vie associative. Il s’agissait pour nous de réaffirmer solennellement à la fois l’indépendance du mouvement associatif mais aussi de créer les conditions claires des relations entre les associations et la Ville, et au-delà, avec d’autres partenaires.
C’est le sens de cette charte qui fixe un cadre au sens institutionnel du terme. Qui fait que nous ne soyons pas seulement dans une relation purement contractuelle visant à mettre à disposition des lieux et à négocier des subventions.
Je veux dire à ce titre que l’effort budgétaire que nous vous avons demandé de consentir, important quelquefois pour certaines associations, a été d’autant plus apprécié que l’ensemble des mesures que nous avons prises commence à porter ses fruits.
Je rappelle que la dotation de l’Etat, qui était de 1,1 million d’euros en 2013, ne sera plus que de 40 000 euros l’année prochaine. Vous pouvez ainsi prendre la mesure de l’effort que la Ville a dû et doit consentir en votre nom, et qui nous a amené à vous mettre à contribution.
Merci d’avoir entendu, compris et partagé cet effort.
Sans le tissu associatif, Vaux-le-Pénil, ne serait pas ce qu’elle est. Ce tissu associatif fait le suc, voire l’identité de notre ville
On dénombre 100 associations et entre 5 et 6 000 personnes qui sont des adhérents actifs. Nombre d’entre vous sont membres de plusieurs associations. Et cela n’a pas de raison de s’arrêter, il ne faut pas s’interdire de croître. A une réserve près, et vous comprendrez que ce sera un grand enjeu de l’avenir. Car autant il faut une universalité dans le service public, autant il faut désormais entendre que notre première responsabilité en tant qu’élus, c’est de nous adresser aux Pénivauxois.
Et je le dis ici, il va falloir avec certaines associations, qui réunissent 95 % de non Pénivauxois, entamer un dialogue pour bien leur expliquer que notre responsabilité, même si nous sommes inscrits dans une logique communautaire, c’est d’abord de nous adresser aux Pénivauxois et de privilégier les Pénivauxois..
Et cela signifie donc que dans certains choix que nous ferons, dans l’ordre des priorités, nous privilégierons les Pénivauxois. Car les Pénivauxois n’ont pas à payer des activités qui profitent à d’autres.
Ensuite, faire des efforts, pour quoi faire ? Faire en sorte d’accueillir d’avantage de personnes isolées, mais aussi réinvestir. Car le propre d’une commune, c’est aussi de créer les conditions de disposer d’équipements qui permettent d’améliorer la vie associative.
Et en cela, les efforts qui ont été fournis vont nous permettre de réinvestir à moyen terme dans des lieux qui accueillent les associations sportives. Nous allons par exemple rénover le sol du gymnase Ladoumègue. Un dialogue a été entamé pour accompagner la rénovation à venir du collège La Mare aux Champs, avec peut être un doublement de la superficie du gymnase.
Seconde perspective, imaginer un lieu dévolu à la danse. Il faut sanctuariser les équipements. Nous allons consacrer un espace à la danse sur toutes ses formes, et si tout va bien, cela se fera dans l’enceinte de la Ferme des Jeux.
A plus long terme, peux être faudra-t-il agrandir la maison des associations. Et peut-être y consacrer un espace pour les jeux de carte.
La politique c’est donner du sens à son action et c’est cela que nous vous demandons aujourd’hui.
Le sens, la perspective, c’est de dire que tous ces efforts ne sont pas comptables. Ils le sont dans le cours terme, mais ils ont d’abord comme perspective de retrouver des moyens d’action et de conserver l’identité de cette ville et les raisons pour lesquelles nous y sommes tous attachés.
D’autres défis sont à relever.
Certains cadres du monde associatif vieillissent, et donc va se poser et se pose déjà quelque fois déjà les questions de la transmission, de la succession, de la capacité à trouver des bénévoles qui vont s’engager.
Car quand on parle de l’accessibilité à la vie associative, c’est aussi l’accessibilité à des responsabilités. Les actifs de notre ville ne sont pas assez investis dans la vie associative. Il nous appartient collectivement d’aller les chercher ou de trouver des idées qui leurs permettent de s’intéresser à la vie associative pour qu’eux-mêmes s’y engagent et s’y investissent.
Voilà ce que je voulais vous dire en introduction en vous souhaitant de beaux travaux
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