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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 08:36

 

 MANIF 2

C’est une course de vitesse implacable entre les huissiers mandatés par les propriétaires et les locataires expulsables.

Le 1er novembre approche vite, date fatidique pour les familles car c’est le début de la trêve hivernale

Et l’arrêt des expulsions.

Les Préfets de la République sont « parfois » intraitables et sans pitié, c’est ainsi que dans le département de la Marne Véronique et son fils ont été expulsés alors que le Préfet aurait pu faire stopper la procédure.

REIMS (51). Véronique expulsée 3 jours avant la trêve hivernale

« Après le courrier de l’huissier et celui de la préfecture, elle et son fils Kévin ont fait leurs cartons, qui rejoindront, pendant un mois gratuitement, un garde-meubles. Au bout d’un mois, s’ils ne peuvent pas payer les 90 €, leurs biens seront donnés à des associations.

Sans famille, ils ne savent où aller »

Rien n’est fait ou si peu par les pouvoirs publics pour accompagner et aider les familles ;

Quant aux associations de solidarité, elles ne sont pas partout et parfois elles sont prévenues trop tard.

Les idées fausses ont la vie dure comme celle qui pense que les familles expulsées sont des pour la plupart des Rmistes.

Le nombre de rmistes est important et d’ailleurs comment pouvez -vous ne pas avoir de difficultés pour régler vos loyers et vos charges quand vous survivez sous le seuil de pauvreté ?

D’autres familles, même disposant de ressources « correctes » peuvent connaître un incident de la vie et se retrouver éjecter de leur logement.

C’est ce qui vient d’arriver à Mr et Madame C habitant la Seine et Marne et vivant avec leurs quatre enfants dont deux mineurs.

Ils ont été expulsés  le 13 octobre alors qu’ils avaient déposé un dossier de surendettement jugé recevable et qu’aucun jugement n’avait eu lieu !?

Cette famille n’avait pas de dette de loyer.

Ils ont été expulsés à la demande du nouveau propriétaire de leur logement qui leur avait demandé de rester avec un loyer augmenté de 260 € mensuels.

Ils ont refusé cette augmentation et ont demandé un délai pour se retourner et trouver un nouveau logement.

Bien mal leur en a pris : le propriétaire n’a rien voulu savoir…

Expulsés ils sont hébergés par des amis mais séparément…..

Y en a assez ! On attend du gouvernement qu’il se penche sur ces familles qui se trouvent dans la rue, logées par le 115 ou éparpillées chez des amis.

Combien de drames humains ? Beaucoup et un coût financier et social insupportable.

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:28

 

 allocs.jpg

Les associations familiales composant la direction de l’UNAF   ne descendent pas dans la rue contre les expulsions locatives et  ne se mobilisent pas  pour que les minimas sociaux dépassent le seuil de pauvreté actuel , par contre  elles multiplient les communiqués, les interpellations des députés et sénateurs contre la fin de l’universalité des allocations familiales.

Il faut raison garder !

On n’a pas à lancer des anathèmes et crier à l’apocalypse quand on va enlever 65 € à des familles disposant de 6 000 € par mois et 2 enfants ; ou bien en retirant 84 € par mois pour une famille de deux enfants dont les revenus sont supérieurs à 8 000 € par mois.

 

Il y a d’autres scandales que celui- là.


Il y a pourtant un risque réel, le seul : c’est que le curseur du niveau de revenus pris en compte  soit modifié en fonction des aléas budgétaires.

Il faut que le texte de loi soit précis et que des garanties soient données aux associations et aux familles. Même si les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites, ces garanties constitueront une annonce d’intention.

Si nous sommes  partisans du principe d’universalité des allocations familiales et si nous avons été sensibles  aux arguments développés dans son article par Guylain Chevrier

http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/article-ne-touchez-pas-a-l-universalite-des-allocations-familiales-il-en-va-de-la-republique-124793674.html

Nous  considérons que l’Universalité des allocations familiales n’existe pas, actuellement, puisqu’ une famille n’ayant qu’un seul enfant ne les perçoit pas.

Voici là une revendication à porter afin qu’elle aboutisse à une fin d’injustice.

L’un de nous a été contacté par une journaliste bien aimable,  demandant si nous connaissions une famille concernée par une future baisse des allocations familiales liée à ses ressources relativement élevées

Au cours de l’échange téléphonique, notre interlocutrice nous a informés qu’elle avait bien eu une correspondante qui, malheureusement ne voulait pas témoigner.

Cette personne regrettait la fin d’un principe mais estimait à juste titre qu’il existe d’autre urgence que celle qui consiste à pleurer pour un manque à gagner de 65 €  quand on dispose d’un revenu mensuel de plus de 6000 € !

Ceci étant rapporté, ce qui est grave c’est qu’il ne s’agit pas pour le gouvernement de mener une politique de redistribution.

Il s’agit pour lui d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros, faisant de cette modification des conditions d’attribution des allocations familiales, une variable d’ajustement budgétaire.

En conclusion nous en appelons  à un véritable débat sur ces questions, débat qu’introduit bien Jean Marie Bonnemayre dans un article paru sur le site du CNAFAL :

Face aux discours apocalyptiques et aux contre-vérités : garder raison, le CNAFAL communique !

http://www.cnafal.org/politique-familiale-face-aux-discours-apocalyptiques-et-aux-contre-verites-garder-raison-le-cnafal-communique/

En conclusion :

oui au débat sans rien tronquer, ni les enjeux, ni l’histoire de la politique familiale

et oui au combat social et solidaire pour que les allocations familiales soient versées dès le premier enfant

 

 

Jean-François Chalot et Patrice Théveny

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 10:55

2003 (10)

 

 

 

CERCLE DE SILENCE MELUN PLACE SAINT JEAN

MARDI 28 OCTOBRE A 18 HEURES

Aujourd’hui de jeunes étrangers lycéens se retrouvent du jour au lendemain à la rue sous prétexte qu’il n’y a pas de certitude sur leur âge réel. L’aide sociale à l’enfance dénie leur minorité sur la base de tests osseux (avec ses marges d’erreur), met en cause systématiquement l’authenticité de leurs pièces d’identité ou ne renouvelle pas leur contrat jeune majeur. Après un entretien sommaire ces jeunes se retrouvent sans logement ni repas assurés, à la rue.

                                                                                          

Ces mineurs étrangers isolés, sans attache familiale sur le territoire, ne représentent qu’un faible nombre (ils seraient 20.000 sur les 150.000 jeunes pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, selon La Croix du 24.09.2014) ils viennent de pays troublés, ils ont tenté leur chance pour une vie meilleure.

 

Certains sont baladés de foyers en hôtels miteux, d’autres se voient refusés la mise à l’abri, dans l’attente du jugement sur leur minorité. L’arrêt de la prise en charge de ces mineurs peut être décidé le jour de leur majorité même si les jeunes concernés se trouvent en cours de formation, d’apprentissage. La fin de cet accompagnement risque d’entraver leur chance de réussite scolaire et d’insertion dans la société

 

Ces mineurs sont pris en étau entre des conseils généraux qui voient en eux d’abord des étrangers et l’Etat qui peine à assumer sa responsabilité dans ce domaine, en apportant une aide aux conseils généraux.

 

Le Défenseur des droits n’a pu que constater les dysfonctionnements concernant la prise en charge des mineurs et jeunes majeurs étrangers. Malgré des recommandations, aucune amélioration n’a été constatée pour l’accueil et la mise à l’abri de ces jeunes.

 

Nous dénonçons cette situation scandaleuse, inacceptable.

Ces faits sont inadmissibles. S’ils concernent d’abord les mineurs étrangers traités de façon indigne, en réalité, ils concernent toute la société, et ils sont commis en notre nom.

Nous demandons que cela cesse, Les jeunes lycéens étrangers doivent bénéficier d’une mesure de protection, et non être jetés à la rue

Leur fournir un titre de séjour c’est leur fournir les outils indispensables à leur réussite scolaire et leur permettre de s’intégrer.

Il y a URGENCE !

 

 

Le CERCLE DE SILENCE de Melun.

S’y retrouvent, à titre personnel, des membres de diverses organisations : Réseau d’éducation sans frontière, Action des chrétiens contre la torture, Amnesty international, Ligue des droits de l’homme, Familles Laïques de Vaux le Pénil, CDAFAL77, MRAP, CCFD, Entraide protestante, Secours catholique, Cimade, Partenia 77… et aussi des hommes et de femmes n’appartenant à aucune organisation.

Si vous êtes sensibles à ces situations,

Venez nous rejoindre, même quelques minutes

Chaque dernier mardi du mois, de 18h00 à 19h00, Place Saint Jean à Melun.

Pour plus d’informations : Dominique Thibaud – 34 rue A.Sommier – 77000 – MAINCY.dominique.thibaud2@wanadoo.fr

Prochain cercle de silence le Mardi 25 Novembre à 18h00

 

 

 

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 09:15

Des éléments, des faits, des positionnements qui ont conduits les asssociations "Familles Laïques 77 et de Vaux le Pénil" choisir le thème du collloque 2014.

Ci-dessous quelques éléments qui vous permettront de cerner un peu plus l'enjeu et le but de cette rencontre.

N'hésitez pas à vous renseigner, à vous inscrire pour participer, que vous soyiez professionnels dans le domaine social ou bénévoles associatifs.

(voir autre article sur ce sujet dans nos pages précédentes)

 

Patrice THEVENY

 

Affiche solidarité

 

SI IL Y A UNE URGENCE, 

C’EST DE CONSTRUIRE DES RESEAUX DE SOLIDARITE !

 

    Le weekend derniers des associations de solidarité de l’agglomération de Melun se sont relayées pour héberger une famille sans abri.

Pour elle il s’agissait d’une obligation morale : il n’est pas possible de laisser une femme, un homme et des enfants dehors.

    Le 115 devait prendre le relais mais voilà il ne dispose pas d'assez de places dans les hôtels et peut être pas assez de financement. Une solution a té trouvée et la période transitoire  été courte.

  

La trève hivernale est proche et (donc, osons le dire) es expulsions locatives se multiplient, les propriétaires et les huissiers se dépêchant d’agir avant le début 1ernovembre.

 

Le 1ernovembre c’est bientôt mais pas pour les familles qui se retrouvent à la rue.

 

Souvent elles contactent une association quand c’est trop tard.

 

Parfois elles laissent faire, la désespérance les faisant abandonner la partie.

 

Le drame de La Rochelle avec cet homme qui se suicide a ému, à juste titre de nombreuses personnes et associations.

 

Ces drames causés, entre autres par l’incompétence des autorités et leur manque de vigilance et aussi par la faiblesse du maillage associatif sont nombreux, trop nombreux.

 

Aucune famille ne devrait se retrouver dans la rue sans hébergement.

 

Les associations de solidarité qui agissent au quotidien, le soir, la nuit, le week- end ont besoin de reconnaissance et de soutien.

 

Il faut que les autorités et institutionnels qui se défaussent souvent sur les associations- par exemple en nous demandant d’aider les familles pour remplir le dossier de surendettement-, renvoient l’ascenseur, c’est-à-dire veillent à ce que le droit, les décisions légales soient appliquées.

 

En juin, deux associations sont intervenues pour qu’une famille de cinq personnes, bientôt de six avec l’arrivée d’un bébé, puisse quitter son 25 M2 pour vivre dans un logement social plus grand.

 

Le Préfet est intervenu. Un logement leur a été attribué….Il suffisait d’attendre le 1erseptembre, puis le 1eroctobre.

 

Aujourd’hui, 23 octobre, rien n’est venu….Le bailleur est injoignable et la famille qui respirait le bonheur retrouvé s’inquiète pour l’avenir.

 

EFIDIS, le bailleur ne répond à aucun courrier et il est IMPOSSIBLE DE LE JOINDRE PAR TELEPHONE.

 

Nous avons interpelé le Préfet et allons relancer la campagne politique et médiatique.

 

Nous en avons assez de l’incurie des administrations, du peu de suivi.

 

Une autre famille suivie par notre association a quitté l’hôtel pour trouver un logement qu’elle a rejoint il y a un an….Tout irait pour le mieux si les enfants placés dans des familles d’accueil pouvaient retrouver leurs parents.

 

La juge des enfants, refusant d'écouter et d'entendre les associations accompagnant la famille a renouvelé les placements. Les parents n'auront droit qu'à une rencontre toutes les quinzaines et dans un cadre contraignant….

 

Le père et la mère sont démoralisés.

 

Aujourd’hui d’autres familles nous contactent, sollicitent un soutien que nous leur apportons mais souvent c’est le pot de terre contre le pot de fer.

 

Noud ne lâchons pas prise mais demandons qu’enfin se constitue un véritable réseau local de solidarité.

 

Les associations de militantes et de militants agissent ensemble, travaillent déjà en réseau qu’elles recherchent à étendre.

 

Elles demandent que ce réseau fonctionne avec les structures institutionnelles et les grandes associations qui reposent sur le travail de professionnels qualifiés.

 

Ensemble agissons !

 

Mais en aucun cas, ne laissons pas aux institutionnels l'opportunité de se défausser de leurs obligations. Nos actions ne doivent pas se substituer à celles-ci mais faire en sorte que tous les droits soient respectés.

 

La construction d’un réel réseau de solidarité est l’enjeu

du colloque du 28 novembre 2014 .

 

Jean-François CHALOT et Patrice THEVENY

 

 

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 07:38

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Colloque Familles Laïques du 28 Novembre 2014

 

Madame, Monsieur,

 

Face à l’accroissement des situations de précarité économique et d’isolement social, la mobilisation des acteurs de proximité de la solidarité publique et associative est une réponse certes incontournable mais pas suffisante.

 

En effet si la proximité permet d’agir au plus près de la réalité des personnes dans leur environnement de vie, elle doit pouvoir s’appuyer sur une connaissance précise des moyens et des compétences mobilisables sur un territoire et surtout sur leur coordination.

 

Or trop souvent on ne peut que constater des phénomènes de surinvestissement de certaines situations personnelles et/ou familiales alors que d’autres situations, parfois moins visibles, sont délaissées.

 

La multiplicité des interventions non coordonnées sur un territoire tend à morceler l’accompagnement des personnes au risque de rendre cet accompagnement incohérent. De plus elle représente un surcoût humain, matériel et financier.

 

D’autre part les contraintes financières actuelles imposent aux acteurs de l’action sociale de mieux coopérer à travers une injonction toujours croissante de mutualisation des moyens sur leur territoire d’intervention.

 

L’objectif de ce colloque sera de mobiliser les différents acteurs de solidarité de la Communauté d’Agglomération de Melun Val de Seine pour jeter les bases d’un réseau local de solidarité à partir de trois notions simples déjà expérimentées sur d’autres territoires :

Se connaître : qui fait quoi ?

Se reconnaître : quelles complémentarités ?

Agir ensemble : quelle coordination ?

 

A terme il s’agira d’élaborer un outil commun basé d’une part sur un protocole de coopération entre les membres du réseau et d’autre part sur un Annuaire des ressources intercommunales de solidarité.

 

J’espère que vous pourrez participer à ce colloque que nous organisons avec le soutien, entre autres, de la ville de Vaux le Pénil, de RESO 77 et de la CAF 77, le vendredi 28 novembre à partir de 17 Heures à la ferme des jeux de Vaux le Pénil.

 

Je joins par ailleurs à cette présente, le dépliant d’invitation et d’inscription.

 

Veuillez agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Jean-François Chalot

Coordonnateur du colloque

 

Secrétaire général du CDAFAL 77

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 11:33

Nos associations familiales laïques de Melun, de Vaux le Pénil et du Mée sur Seine accompagnent plusieurs familles en difficultés et reçoivent des personnes menacées d'expulsion.

Nous intervenons contre ces expulsions car nous savons que ce sont à chaque fois des drames familiaux et humains qui surgissent :

- des familles se retrouvent à la rue;

- l'hébergement dans les hôtels donne naissance à des difficultés : déscolarisation, difficultés pour se nourrir, pertes de repères....

- parfois les enfants sont séparés de leurs parents comme pour ce couple que noussuivons depuis un an et demi....Les parents relogés sont désemparés. En effet ils ne revoient leurs enfants que tous les quinze jours ....

Solidaires, nous reproduisons le communiqué suivant du DAL et nous exprimons notre accord avec les revendications défendues dans ce texte;

droit au logement manif

 

 

Drame de la Rochelle :
Causé par la cupidité et l’austérité budgétaire
Moratoire immédiat sur les expulsions ! 
Publication des décrets sur le logement indécent et indigne !


Droit Au Logement a tenu une conférence de presse jeudi après midi sur le trottoir, sous le domicile  Mr Gilles L à la Rochelle. où il s’est donné la mort le 14 octobre, en face de l’agence qui a, malgré l’état dégradé du logement, mené la procédure d’expulsion contre le locataire. 

A noter que cette agence, agréée par la FNAIM, affiche des frais d’agence non conformes à la réglementation, laquelle interdit de dépasser 10€ le m2 (hors frais d’état des lieux) depuis un décret du 14 septembre 2014. Une délégation a ensuite été reçue par la Préfète.

Droit au logement a réuni plusieurs éléments sur ce drame qui n’aurait pas du se produire : 

M Gilles L. , ancien sans abri, retraité âgé de 64 ans, locataire depuis 2008 d’un logement vétuste loué 330 euros dans ce petit bâtiment du centre ville, détenu en mono propriété, a été à jour de ses loyers, jusqu’en janvier  2013. Il y avait été installé avec l’aide d’une association locale d’aide aux sans logis. 

A la suite de plusieurs inondations Monsieur L. a commencé une grève des loyers, pour exiger la réalisation de travaux, incombant au bailleur. Selon une voisine de l’immeuble, les travaux ont commencé depuis 3 mois ; A cette période est survenue une baisse brutale des allocations logement, passant de 270€ à 60€, lorsque Mr est passé du RSA au minimum vieillesse. 

Un jugement d’expulsion a été rendu en mai 2014. 4 mois plus tard, sans accorder le moindre sursis,  la Préfecture de Charente maritime a accordé le concours de la force publique. 
Désespéré, en mauvaise santé, connaissant déjà la violence de la rue, Mr Gilles s’est donné la mort pour échapper à une autre mort, celle de la rue.

 - Par cupidité, le bailleur et l’agence ont cherché à l’expulser plutôt que de réaliser les travaux.

- Au nom des mesures d’économie budgétaires,  qui frappe surtout  les classes populaires et les ménages les plus fragiles, les allocations logements pour les retraités au minimum vieillesse ont été lourdement réduites, et les expulsions ont été accélérées.

- En effet, des indemnités sont versées aux bailleurs, par l’État, sur le budget du Ministère de l’intérieur, lorsque la Préfecture repousse l’expulsion.
Les enveloppes d’indemnisation fixées par la loi de finance et ventilée ensuite à chaque Préfecture  sont consommées de plus en plus rapidement chaque année, du fait de l’accroissement du nombre de jugement et de locataires qui se maintiennent, faute de solution, malgré la peur du gendarme. . 
- Octobre est donc un mois difficile pour les locataires expulsables, dans un contexte de saturation des dispositifs d’hébergement, et dans des cas fréquents de non respect de la loi DALO, et de la circulaire du 12 octobre 2012, qui donne instruction de loger les prioritaire DALO, au lieu de les expulser. .

Enfin des décrets essentiels, en ce qui concerne les procédures sur le logement décent et le logement insalubre, sont en attente. Nous demandons notamment au Gouvernement : 

 

 

  • de prononcer un moratoire des expulsions,
  • de baisser les loyers,
  • de mobiliser 100 000 logements en urgence
  • de publier au plus vite les décrets concernant la procédure sur le logement indécent et sur le logement indigne ….
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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 17:01

Nous avons rencontré une autre écrivaine seine et marnaise Nicole Babinqui venait juste de sortir son deuxième roman

 

La couverture n'étant pas encore en ligne, voici une photo de la romancière

 

babin.jpg

 

« Le nom de la chance »

Roman de Nicole Babin       

Editions : La Botellerie

Octobre 2014

264 pages

 

                                               Un conte

 

Isabelle possède un beau patronyme : Beauchemin, tout un programme.

Son histoire a très mal commencé puisque la voici dans un orphelinat, très tôt.

Comme beaucoup d’autres, elle n’est pas née avec une cuiller d’argent dans la bouche et il lui faut grandir et survivre, d’autant plus que le père de ses deux filles, orphelin lui aussi est parti très tôt à la recherche de ses racines.

La vie est dure, très dure : Isabelle ne trouve pas de travail, sauf un mi- temps comme secrétaire médicale.

Sans famille, sans amis et sans soutien, il lui faut nourrir les siens et sans cesse chercher des petits boulots.

Elle n’est pas seule à « végéter entre travail précaire, chômage et misère », quant aux services sociaux, ils sont souvent débordés et parfois l’accueil ne donne pas envie d’y revenir.

Il y a de très bons professionnels, des assistantes sociales, à l’écoute, prêtes à aider au maximum des familles mono- parentales mais parfois il faut un déclic ou un coup de téléphone pour qu’un « semblant » d’indifférence se transforme en attention soutenue.

La réalité sociale est éprouvante avec ces petits boulots qui ne durent pas longtemps et cette quête permanente d’un vrai travail.

« Sans la moindre notion de politique ou d’économie, elle comprend qu’elle fait partie intégrante d’une cohorte de gens ni malades, ni handicapés, ni paresseux, de personnes « normales », donc qui vivent anormalement dans une sorte d’univers parallèle à celui que tout un chacun connaît. » 

Son énergie et son envie de s’en sortir sont forts, même si parfois elle a des moments de découragement.

Elle ne mange pas tous les jours à sa faim mais l’important c’est que ses filles ne manquent pas de l’essentiel. La télévision ne fait pas partie de ces produits indispensables.

Ne pas avoir  c’est ne pas être comme les autres mais de connaître des joies que d’autres n’ont jamais connu : la lecture, les discussions, les soirées familiales.

Va-t-elle retrouver son amour de jeunesse, père de ses filles ?

A-t-elle un avenir ?

La chance qu’elle n’attend pas semble finir par frapper à sa porte.

Ce conte moderne, émouvant et écrit dans un style dynamique apporte un peu de lumière dans cet

Univers morose pour les sans rien.

Ah si toutes les histoires sociales se terminaient ainsi !

 

Jean-François Chalot

 

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 07:43

 

 

Nous sommes dans la fiction

La vraie vie ce n'est pas cela....quoi que....

Il y a tant à faire pour combattre les préjugés, pour développer le vivre ensemble mais

aussi pour empêcher l'installation du non droit dont sont victimes les familles elles-mêmes

qui vivent dans certaines de nos cités.....

 

le-cman-boboto.jpg

 

 

 

 Le clan Boboto »

Conte urbain

De Joss Doszen

Février 2014

225 pages

 

                                                                     La « zone négative »

 

 

L’action se déroule dans une cité du Val d’Oise, dans une « zone négative » où vivent et survivent

tant bien que mal de très nombreuses familles de toutes origines.

Certaines sont issues d’Afrique, d’autres sont nées là et y restent.

Ont-elles d’ailleurs d’autres choix ?

L’auteur nous conte l’histoire d’une famille, d’un clan même.

Il sort des sentiers battus et des images d’Epinal car si la violence, les trafics sont présents, il existe aussi ce que beaucoup à tort nient : une solidarité réelle et des codes de morale.

Si dès la prime adolescence, les rapports sexuels plus ou moins consentis existent entre les filles et les garçons, gare à ceux qui s’adonnent au viol.

La famille et les grands frères sont là pour veiller et punir …La mort peut être l’ultime punition.

Il n’y a pas seulement ceux dont on parle dans les films qui empêchent leurs sœurs de sortir.

Des aînés « lâchent la grappe » mais protègent les petites afin que rien ne leur arrive, contre leur gré.

Les flics et les voyous se côtoient, se craignent mais assez souvent nouent des relations coupables.

Les flics « ripoux » ce n’est pas que dans les films.

Certains font des affaires louches et d’autres contractent des alliances avec des délinquants pour en faire tomber des plus gros, dans le meilleur des cas.

Les héros : frères, cousin et sœur vont loin très loin.

Est-ce inscrit dans les gênes ?

Certainement pas mais tout découle d’une histoire familiale, d’une arrivée dans cette cité au mauvais moment.

Y a-t-il eu à part au début des années 60 et jusqu’au milieu des années 70, un bon moment :

« Les plus fragiles avaient déjà pété un plomb lors des faillites en cascades des usines du coin, ceux qui ne s’étaient pas cassés étaient les plus forts ou n’avaient d’autres choix que de rester. »

Est-il possible de se sortir du dilemme : la pauvreté ou la recherche de pis-aller ou de sortie de la misère par la vente de drogue, les affaires louches de toutes sortes ?

Les membres de la famille Boboto vont tout connaître, la lie de la terre, la résistance, la délinquance la plus noire mais aussi la cohésion familiale et la force qu’ils ont et que leur donne la mère….

Mais bon je m’arrête ici.

Ce livre m’a plu dès les premières pages.

Il m’a réconforté dans mon positionnement en faveur d’une vraie politique de la ville qui conduise à mettre fin à la ghettoïsation de certains quartiers, sans manier la démagogie ou la répression aveugle.

Mais bon, c’est une autre histoire, celle-ci appelle à la réflexion mais permet au lecteur de passer un bon moment avec ces durs qui ont eux aussi une sensibilité et une morale pouvant les aider à ne pas sombrer.

 

Jean-François Chalot

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 07:02

Le CDAFAL et les associations familiales laïques adhérentes ont décidé de soutenir

 

une liste DAL avec soutien du CDAFAL aux élections à l'Office départemental

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 16:44

Ce texte est écrit par Guylain Chevrier, ancien adhérent de notre association et aujourd'hui président du CDAFAL 94

CONGE


Ne touchez pas à l’universalité des allocations familiales ! Il en va de la République !

 

Le gouvernement remet à l’ordre du jour du débat politique la question de la mise sous condition de ressources les allocations familiales. On utilise l‘argument de la justice sociale pour justifier cette volonté d’en finir avec le caractère universel de l’aide financière qui est ici apportée à la famille au titre qu’elle ait des enfants. On se demande bien pourquoi jusqu’alors, on n’avait pu parvenir à cette remise en cause, alors que Juppé Premier ministre et Jospin aux mêmes fonctions à sa suite, ont été contraints d’y renoncer ? Malek Boutih, responsable national du PS, à Europe 1 Midi, nous en explique le pourquoi : il serait tout simplement normal de revoir ce système qui ne correspondrait plus à la réalité des familles d’aujourd’hui. Tout faux !

En vérité, cette proposition qui entend permettre de faire des économies dans le domaine des comptes sociaux, arrive dans un contexte où on a désengagé les entreprises du financement de la « branche famille » de la sécurité sociale, au titre de les rendre plus compétitives après d’autres cadeaux fiscaux. Il faut donc urgemment trouver de l’argent pour compenser ces cadeaux. Une logique qui s’inscrit sous les exigences d’une Union européenne qui ne cesse de réclamer des réformes pour faire rentrer la France dans le cadre contraint qu’elle nous impose, afin de satisfaire à une mondialisation dont la seule certitude est un creusement continu des inégalités avec des écarts croissants entre les plus riches et les autres.

Mais le plus grave, passé l’explication du motif des économies recherchées que sous-tend cette démarche, c’est tout ce que l’on ne dit pas pour nous faire accepter par consensus et voie de démagogie cette nouvelle atteinte à notre Protection sociale, qui va l’affaiblir, la fragiliser.

Tout d’abord, on oublie qu’il en va d’une grande cause qui est celle de la natalité qui se confond avec la Nation, c’est-à-dire la politique familiale qui permet le renouvellement en France des générations grâce à un taux de 2 enfants par femme, bien au-dessus de l’essentiel des pays européens, grâce à un système qui a fait depuis longtemps ses preuves. Un système qui a été pensé dans l’esprit de notre République comme un bien commun, la natalité de la Nation dépassant la question des classes sociales, telle la manifestation de l’appartenance de tous à la même entité communautaire, un même pays ! Les enfants constituant l’avenir, quelle que soit la famille d’où ils viennent, ils font la France.

N’est-ce pas la population d’une Nation qui fait sa force, sa puissance, dont le renouvellement voire le développement doit être assuré par l’ensemble de ses composantes dans un même mouvement, qui reflète mieux que dans tout autre domaine l’idée de cohésion sociale, ciment du projet commun ? S’attaquer à cette universalité en ces temps où tous les repères volent en éclats, n’est-ce pas véritablement suicidaire ? En jouant sur des divisions qui conduisent à regarder le monde comme ne pouvant plus être que le fait d’intérêts propres à des groupes particuliers selon l’appartenance sociale, en dehors de tout projet commun, où entend-on nous mener ?

Remettre en cause cette universalité, c’est remettre en cause aussi la mixité du système français tel qu’il a été pensé. Il tient à ce savant équilibre avec d’un côté, la prise en compte de la diversité des conditions sociales comme pour « la couverture maladie » qui fonctionne sur le mode de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », les plus riches payant pour les moins riches afin que tous soient égaux devant la nécessité des mêmes besoins de santé, et de l’autre, un système universel avec les allocations familiales qui crée une autre unité à travers un encouragement de tous à la naissance qui ne tient pas compte des conditions sociales des parents, car il en va là d’un grand dessein qui est celui de la pérennité de Nation. L'égalité est là encore plus noblement politique. Il en va là aussi, de la même façon, du fait que l’on ne cherche pas à connaitre la couleur, l’origine, ou la religion des familles qui font les enfants de la société de demain.

Que ce soit Malek Boutih ou le journal de 20 h de France 2 (8/10/2014), à aucun moment on a pris le temps d’expliquer cela, de peser le pour et contre, on a menti par omission comme on sait si bien le faire. On a joué la carte de l’émotion sur le mode de l’indignation à travers une victimisation des moins aisés pris en otage de ce discours, pour jeter à la vindicte populaire les autres. Entre autres, les classes moyennes considérées comme constituées de nantis aujourd’hui, sans aucun scrupule, désignées en creux ainsi comme profitant de façon immorale d’allocations dont ils n’auraient nul besoin. N’y a-t-il pas dans cela quelque chose d’obscène ?

Ne voit-on pas que c’est au contrat social que l’on s’attaque, qui est un pacte implicite entre l’ensemble des composantes de notre Nation qui la fait tenir debout et, qu’à chaque fois, par ce genre de remise en cause on fragilise en préparant au final, la remise en cause bien plus générale de la Protection sociale ? L’idée même contenue dans la désignation de la Protection sociale sous l’expression « d’Etat-providence » en dit long du refoulement de cet héritage des acquis sociaux par bien des élites, qui loin d’avoir été acquis de façon providentielle, l’ont été à l’aune de révolutions et de grands mouvements sociaux qui ont rebattu l’histoire qui fait cette identité qui est la nôtre, dont l’universalité des allocations familiales est aussi l’expression.

On sait combien à droite certains expriment régulièrement qu’il faudrait en finir avec ce fameux « Etat-providence », qui serait la cause de tous nos maux. On fournit ici, à travers cette nouvelle fragilisation de notre système social sur fond d’opposition entre les moins fortunés et les autres, un argument de plus pour le remplacer demain par un système de protection à minima réservé aux plus pauvres justifiant de renvoyer les autres à l’assurance privée. A travers cette remise en cause, à n’en pas douter, on détricote l’idée de République sociale mais aussi d’unité de la Nation et par voie de conséquence, plus sûrement encore, l’idée même de République ! Ne touchez pas à l’universalité des allocations familiales !

Guylain Chevrier

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