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Familles Laïques de Vaux le Pénil 4, Place Beuve et Gantier 77000 VAUX LE PENIL
Téléphone : 09.75.38.81.13. Courriel : familleslaiques.vlp@orange.fr |
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Ce texte est écrit par Guylain Chevrier, ancien adhérent de notre association et aujourd'hui président du CDAFAL 94
Ne touchez pas à l’universalité des allocations familiales ! Il en va de la République !
Le gouvernement remet à l’ordre du jour du débat politique la question de la mise sous condition de ressources les allocations familiales. On utilise l‘argument de la justice sociale pour justifier cette volonté d’en finir avec le caractère universel de l’aide financière qui est ici apportée à la famille au titre qu’elle ait des enfants. On se demande bien pourquoi jusqu’alors, on n’avait pu parvenir à cette remise en cause, alors que Juppé Premier ministre et Jospin aux mêmes fonctions à sa suite, ont été contraints d’y renoncer ? Malek Boutih, responsable national du PS, à Europe 1 Midi, nous en explique le pourquoi : il serait tout simplement normal de revoir ce système qui ne correspondrait plus à la réalité des familles d’aujourd’hui. Tout faux !
En vérité, cette proposition qui entend permettre de faire des économies dans le domaine des comptes sociaux, arrive dans un contexte où on a désengagé les entreprises du financement de la « branche famille » de la sécurité sociale, au titre de les rendre plus compétitives après d’autres cadeaux fiscaux. Il faut donc urgemment trouver de l’argent pour compenser ces cadeaux. Une logique qui s’inscrit sous les exigences d’une Union européenne qui ne cesse de réclamer des réformes pour faire rentrer la France dans le cadre contraint qu’elle nous impose, afin de satisfaire à une mondialisation dont la seule certitude est un creusement continu des inégalités avec des écarts croissants entre les plus riches et les autres.
Mais le plus grave, passé l’explication du motif des économies recherchées que sous-tend cette démarche, c’est tout ce que l’on ne dit pas pour nous faire accepter par consensus et voie de démagogie cette nouvelle atteinte à notre Protection sociale, qui va l’affaiblir, la fragiliser.
Tout d’abord, on oublie qu’il en va d’une grande cause qui est celle de la natalité qui se confond avec la Nation, c’est-à-dire la politique familiale qui permet le renouvellement en France des générations grâce à un taux de 2 enfants par femme, bien au-dessus de l’essentiel des pays européens, grâce à un système qui a fait depuis longtemps ses preuves. Un système qui a été pensé dans l’esprit de notre République comme un bien commun, la natalité de la Nation dépassant la question des classes sociales, telle la manifestation de l’appartenance de tous à la même entité communautaire, un même pays ! Les enfants constituant l’avenir, quelle que soit la famille d’où ils viennent, ils font la France.
N’est-ce pas la population d’une Nation qui fait sa force, sa puissance, dont le renouvellement voire le développement doit être assuré par l’ensemble de ses composantes dans un même mouvement, qui reflète mieux que dans tout autre domaine l’idée de cohésion sociale, ciment du projet commun ? S’attaquer à cette universalité en ces temps où tous les repères volent en éclats, n’est-ce pas véritablement suicidaire ? En jouant sur des divisions qui conduisent à regarder le monde comme ne pouvant plus être que le fait d’intérêts propres à des groupes particuliers selon l’appartenance sociale, en dehors de tout projet commun, où entend-on nous mener ?
Remettre en cause cette universalité, c’est remettre en cause aussi la mixité du système français tel qu’il a été pensé. Il tient à ce savant équilibre avec d’un côté, la prise en compte de la diversité des conditions sociales comme pour « la couverture maladie » qui fonctionne sur le mode de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », les plus riches payant pour les moins riches afin que tous soient égaux devant la nécessité des mêmes besoins de santé, et de l’autre, un système universel avec les allocations familiales qui crée une autre unité à travers un encouragement de tous à la naissance qui ne tient pas compte des conditions sociales des parents, car il en va là d’un grand dessein qui est celui de la pérennité de Nation. L'égalité est là encore plus noblement politique. Il en va là aussi, de la même façon, du fait que l’on ne cherche pas à connaitre la couleur, l’origine, ou la religion des familles qui font les enfants de la société de demain.
Que ce soit Malek Boutih ou le journal de 20 h de France 2 (8/10/2014), à aucun moment on a pris le temps d’expliquer cela, de peser le pour et contre, on a menti par omission comme on sait si bien le faire. On a joué la carte de l’émotion sur le mode de l’indignation à travers une victimisation des moins aisés pris en otage de ce discours, pour jeter à la vindicte populaire les autres. Entre autres, les classes moyennes considérées comme constituées de nantis aujourd’hui, sans aucun scrupule, désignées en creux ainsi comme profitant de façon immorale d’allocations dont ils n’auraient nul besoin. N’y a-t-il pas dans cela quelque chose d’obscène ?
Ne voit-on pas que c’est au contrat social que l’on s’attaque, qui est un pacte implicite entre l’ensemble des composantes de notre Nation qui la fait tenir debout et, qu’à chaque fois, par ce genre de remise en cause on fragilise en préparant au final, la remise en cause bien plus générale de la Protection sociale ? L’idée même contenue dans la désignation de la Protection sociale sous l’expression « d’Etat-providence » en dit long du refoulement de cet héritage des acquis sociaux par bien des élites, qui loin d’avoir été acquis de façon providentielle, l’ont été à l’aune de révolutions et de grands mouvements sociaux qui ont rebattu l’histoire qui fait cette identité qui est la nôtre, dont l’universalité des allocations familiales est aussi l’expression.
On sait combien à droite certains expriment régulièrement qu’il faudrait en finir avec ce fameux « Etat-providence », qui serait la cause de tous nos maux. On fournit ici, à travers cette nouvelle fragilisation de notre système social sur fond d’opposition entre les moins fortunés et les autres, un argument de plus pour le remplacer demain par un système de protection à minima réservé aux plus pauvres justifiant de renvoyer les autres à l’assurance privée. A travers cette remise en cause, à n’en pas douter, on détricote l’idée de République sociale mais aussi d’unité de la Nation et par voie de conséquence, plus sûrement encore, l’idée même de République ! Ne touchez pas à l’universalité des allocations familiales !
Guylain Chevrier
Le harcèlement publicitaire téléphonique est un « enfer » pour beaucoup de familles.
Non contents de téléphoner, les employés des agences et entreprises qui doivent faire du chiffre coûte que coûte n’hésitent pas à insister, à dire : « mais non ce n’est pas de la publicité", tout ceci pour culpabiliser et forcer au dialogue.
Les données personnelles sont souvent distribuées, données ou vendues par des opérateurs à d’autres….
Quand c’est l’autorité de concurrence, une instance officielle qui ordonne à GDF Suez d’ouvrir son fichier clients….Il y a là plus que de l’abus.
Six associations de consommateurs le CNAFAL, l’AFOC, La fédération Léo Lagrange, la CNL, l’UNAF et les AFC , représentant des sensibilités différentes sont intervenues conjointement et viennent de publier le communiqué suivant :
« Le 8 octobre 2014
Communiqué de presse interassociatif Associations de consommateurs agréées
La protection des données personnelles en péril !
L'Autorité de la concurrence a annoncé, mardi 9 septembre, qu'elle avait ordonné à GDF Suez d'ouvrir son fichier clients gaz (11 millions d’abonnés), afin que les fournisseurs alternatifs puissent « lutter à armes égales » avec l'opérateur historique. Et cela, dès le 3 novembre pour les industriels et le 15 décembre pour les clients particuliers, afin de leur laisser le temps de faire jouer leur droit d'opposition à la transmission de certaines données (nom, adresse, profil de consommation…). Malheureusement le choix de ce dispositif d’opposition n’est pas du tout approprié à la protection des données personnelles, le silence du consommateur revenant à donner une autorisation tacite.
Si sur le fond, cette mesure apparaît positive pour le consommateur, qui pourrait alors bénéficier d’une concurrence renforcée, susceptible de favoriser une éventuelle baisse des tarifs, cela ne doit pas se faire au prix d’une diffusion massive des données personnelles.
En effet, l’article L.121-34 du Code de la consommation, relatif au démarchage téléphonique et de protection des consommateurs, ne fait toujours pas l’objet d’un décret d’application. C’est pourquoi les associations de consommateurs signataires font part de leur grande inquiétude, en ce qui concerne les pratiques excessives en matière de démarchage.
En conséquence, nous demandons la suspension de cette mesure tant que le consommateur ne dispose pas de garanties suffisantes quant à la protection de ses données personnelles et de ses intérêts et nous interpellons le gouvernement sur l’urgence à publier le décret d’application de l’article L.121-34 du Code de la consommation. Nous attirons aussi son attention sur l’état de la protection des données personnelles et sur la nécessité que le consentement exprès du consommateur devienne le préalable à toute communication de ses données. »
C’est une initiative intéressante, utile portée pas ces associations, celles-ci défendent l’intérêt de tous les consommateurs.
Voici la présentation de livres d'auteurs présents sur le salon.
L'auteure, seine et marnaise est née à Montereau
« Le journal de Tiana
Ou les foudres du destin »
Roman de Doriane Bourgery
Les éditions Sokrys
2013
L’amour avant tout
Tiana née dans un petit village de Côte d’Ivoire aurait pu être une victime de la guerre civile, si son père qu’elle ne reverra jamais n’avait pas accepté de l’envoyer chez sa correspondante en France.
Accueillie par Sabine, sa nouvelle sœur et ses parents, par adoption, elle va vivre et grandir en France.
Pourquoi, jeune adulte a-t-elle perdu le sourire ?
Quel est ce secret ?
Sa soeur va finir par tout découvrir en lisant le journal intime de Tatiana, laissée pour être lue.
C’est une histoire belle, émouvante que celle de cette jeune femme.
Elle aime et est aimée.
Rien n’est plus beau que cet amour partagé qu’elle défend malgré tout contre la bêtise, les préjugés.
L’être aimé lui adresse quelques vers en guise de message et d’appel :
« Si je t’aime, aime-moi
Si j’ai peur, rassure-moi
Si je pleure, console-moi
Mais si je meurs
Je t’en prie
Ne me suis pas. »
L’histoire est belle, sensible et l’auteure défend le droit au bonheur et à l’amour, à celui qu’on choisit pout soi et qui doit être accepté et loué.
L’auteure parsème quelques poésies à sa narration pour donner de la force à son ode à l’amour.
Le résultat, c’est une œuvre vraie, attachante, un bon premier roman écrit par une jeune femme qui n’avait pour l’instant à son actif des nouvelles.
Voici encore sur l'amour, une première oeuvre
« Un milliard de secondes »
Roman de Didier Tom
Décembre 2013
Editions Sokrys
On s’était lâché la main
Ce sont aujourd’hui des adultes. Ils ne se sont pas revus depuis plus 30 ans….Un milliard de secondes sans lui, un milliard de secondes sans elle.
Ils avaient 14 ans et fréquentaient le collège de banlieue.
C’était la bande des quatre, eux étant proches l’un de l’autre, amoureux.
La vie les a séparés le jour d’un déménagement il y a 30 ans déjà et même un tout petit peu plus.
Chacun a fait sa vie, l’un avec sa femme, l’autre avec un nouveau compagnon après son divorce.
Mais voilà qu’un jour ils se sont retrouvés de loin, par hasard, en « communiquant »par mail et même par téléphone :
« Les premiers mots échangés. Une dizaine de minutes à parler de tout et de rien. Il avait eu la crainte du grand silence après les présentations, il n’en fut rien. Ils étaient avides de mots, ils n’avaient plus dialogué depuis 1977, le mécanisme se remettait en place, les pignons étincelaient….même pas un grincement. »
Vont-ils se retrouver ? pour faire quoi ? se raconter, rechercher le passé, rallumer la petite flamme qui ne s’est jamais éteinte.
Ce retour du passé n’est pas seulement de la nostalgie.
Le lecteur va très naturellement se laisser guider jusqu’au dénouement comme s’il s’agissait d’un thriller.
Qui n’a jamais rêvé ou même espéré retrouver un amour de l’enfance ou de l’adolescence ?
Vous allez aimer ce premier roman de Didier Tom.
Jean-François Chalot
Comme nous l'avons annoncé lors de l'apéritif de fin de salon, voici des impressions "flash" d'auteurs
et de Julien Guérin qui a introduit le déjeuner-débat.
Il ne s'agit pas là du compte rendu complet du salon.Il manque les deux concours littéraires.
Dès que nous aurons ces compléments, ils seront publiés.
Merci à Chantal Baudet pour ses photographies reproduites avec son autorisation.
CONTRIBUTIONS ECRITES
Une audience au même niveau que l’an dernier malgré un temps peu clément;
Des éditeurs et écrivains qui ont apprécié la chaleur de l’accueil, les échanges et les rencontres, en bref une bonne cuvée même si aurions préféré avoir beaucoup plus de visiteurs.
Le déjeuner débat sur Jaurès a regroupé 21 personnes alors que nous en attendions 15
Un spectacle Jaurès à guichet fermé, la jauge était pleine, aucune place vacante.
Nous donnons la parole à deux écrivains dont l’un est seine et marnais et reproduisons un dessin réalisé, à notre demande par l’auteur de bandes dessinées, présent au salon :
-oOo-
Guillaume Delacourt.
Il faisait beau pourtant à mon arrivée. Le temps semblait m’encourager à franchir les cent bornes séparant ma banlieue à cette bourgade du 77. « Vaux-le-Pénils », un nom plus qu'exotique pour un auteur du 93 en quête de lecteurs.
Étrange sensation. Celle d'être invité à un salon du livre pour parler de ses éjaculats cérébraux. Étrange sensation. Celle d'être confronté aux badauds fourmillants dans les allées, en quête de belles rencontres littéraires.
Mais ce froid, cette fictive pluie qui a cloué chez eux les lecteurs les plus fragiles... autant de potentiels billets de banque qui ne rejoindront pas mon escarcelle !
Et cette chaleur. Celle qui monte en moi au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans l'après-midi. Cette chaleur insufflée par ces gens qui, bravant les tumultes du climat, sont venus nous rencontrer. Ils sont tout à tour indifférents, passionnés, rétifs, gourmands, et toujours souriants.
Mon premier salon littéraire à Vaux-le-pénil. Une journée de patience et de rencontre. Ok, je ne finirai pas millionnaire ce coup-ci, mon banquier ne va pas arrêter ses coup de semonce, mais quelle richesse j'ai accumulée en quelques heures dans la Seine-et-Marne !
Joss Doszen
Avec toute ma gratitude
Guy et Joss sur la photo
Des livres, des pages, de l'encre, des mots, échanges, convivialité... Le salon s'emplit, se gonfle, murmure, vit. Le temps s'arrête, se fixe. L'histoire est là. La présence de Jaurès plane.
« Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? »
La guerre ! La paix !
Un siècle après, le débat n'est pas encore terminé. Actuel, très actuel.
Je rêve d'un après-midi au bord de l'eau, de serrer ma petite fille dans mes bras, de grands espaces d'ombre et de lumière, de sentiers sous les frondaisons, d'odeur d'humus et de terre mouillée, de nuages poussés par le vent, de la chaleur d'une poignée de main. N'est-ce pas cela la paix ? Ne peut-on pas laisser le peuple vivre en paix ? Est-ce lui qui doit toujours payer de sa vie les intérêts de la grande bourgeoisie ? Je pense aux enfants qui meurent sous les bombes et je rêve d'utopie dans l'imaginaire des mots. Et si l'utopie n'était pas un rêve ?
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Guy ALAMARGUY
Compte-rendu flash du débat sur Jaurès
Déjeuner-débat : Jaurès pouvait-il éviter la guerre en 1914 avec Pierre Clavilier ?
Au terme du débat animé par l’historien Pierre Clavilier nous n’apportons aucune réponse et ferme et définitive à cette question historique complexe. Pendant plus de deux heures nous avons tenté de cerner le Jaurès infatigable défenseur de la paix sans laisser dans l’ombre ses contradictions et ses hésitations. Loin de statufier Jaurès ce débat a permis de montrer l’actualité d’une pensée internationaliste et anti-impérialiste. Cent ans après son assassinat, et à l’heure où les bruits de botte résonnent à nouveau aux quatre coins de la planète, nous voudrions conjurer avec le tribun socialiste les lourds périls qui pèsent encore sur notre monde capitaliste et inégalitaire.
Julien GUERIN
20 éditeurs et plus de 30 écrivains vont être présents au salon littéraire de Vaux le Pénil, le cinquième du nom…..
Chacun a sa plume, son style. Les uns sont dans le polar, d’autres dans la BD, l’album pour enfants, le livre historique ou le roman.
Venez rencontrer des acteurs « amoureux du livre » et profiter de ce moment de convivialité très apprécié chaque année.
Antoine Blocier J'y serai... Lorsque je suis en Région parisienne au même moment, je ne raterai pour rien au monde ce moment de littérature tranquille et conviviale.
Voici les maisons d’éditions présentes au salon
Editions Henry |
Scriptosum éditions |
Les plumes d'ocris |
Aux forges de vulcain |
Sokrys éditions |
Editions quart monde |
Paul&Mike |
Editons langlois |
Les amis de dodova |
Voyage au centre des livres |
Globophile éditions |
Editions du Jasmin |
La Grappe revue... |
GRR...Art éditions |
Ebla éditions |
Prim édit |
Buveur d'encre |
Edition du bout de la rue |
Petites pages (Bind) |
Et maintenant les auteurs
| Meunier Gisèle |
| Laffarge Marlène |
| Desmaison Florent |
| Gilbert Benoit |
| Charalambos Pétinos |
| Leconte Gisèle |
| Mankou Brice Arsène |
| Babin Nicole |
| Guérin Julien |
| Elyssea di Marco |
| Alexandre pascal |
| Henninger Bernard |
| Taillefer Richard |
| Ploceniak Claude |
| Alamarguy Guy |
| Blocier Antoine |
| Doszen Joss |
| Clavilier Pierre |
| Laurent Vyeix |
| Vesteralen Krystin |
Déjeuner débat :
Durant le salon littéraire de Vaux Le Pénil
Dimanche 12 Octobre à 12h30
Au restaurant L’Artiste à la Ferme des Jeux à Vaux le Pénil
1914: Jaurès pouvait-il éviter la guerre ?
Avec Pierre CLAVILIER, historien, auteur du livre
Jaurès un éveilleur de conscience.
Organisé par Familles Laïques de VLP
et l’Association de la Ferme des Jeux
Jeudi soir ce sont plus de 60 personnes qui ont assisté à la Conférence co-organisé par le CNAFAL, le cercle CONDORCET et la LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
Jean Marie Bonnemayre le président du CNAFAL a montré que le combat de Jaurès et les positions qu’il a défendues sont d’une actualité brûlante.
– lecture
par Thierry Bilisko et Laure Le Monnier
LE DERNIER SOIR DE JAURÈS
LA COMPAGNIE DU GÉANT NOIR
Un cours d’histoire sur une scène de théâtre… Pas tout à fait, mais presque. Avec «Le dernier soir de Jaurès», vous partirez à la rencontre d’une figure emblématique de la politique française, assassinée il y a tout juste 100 ans.
Le spectacle co-financé par la Ville de Vaux le Pénil et le CDAFAL ( Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques) a été présenté aux lycéens de Vaux le Pénil et à ceux du Chatelet jeudi 9 octobre.
Ce sont plus de 150 jeunes qui ont assisté à ce spectacle.
La salle était attentive et intéressée.
Quatre Jaurès ont été présents : le républicain, le social, le laïque et le pacifiste….Il y en avait qu’un naturellement mais pour aborder quatre thèmes différents mais liés.
Ah quels discours ! On est loin des discours politiques actuels, souvent pauvres en contenu.
Le tribun, lui, écrivait et parlait pour convaincre et démonter ; le discours est éducatif et riche dans le lexique et sa construction.
Jaurès ne se moquait pas de son auditoire : avec talent et de l’éloquence appuyée sur du contenu, il arrivait à conquérir son public.
Après le débat de fin de spectacle, les professeurs ont remercié, les acteurs, les organisateurs et « Familles Laïques « de Vaux le Pénil, financeur de la séance.
La cinquième édition du salon littéraire de Vaux le Pénil aura lieu le dimanche 12 octobre de 10 heures à 18 heures au petit manège de la Ferme des Jeux. Organisé par la Ville de Vaux le Pénil en partenariat avec l’Association de la Ferme des Jeux et Familles Laïques, le salon littéraire réunira des éditeurs indépendants et des auteurs de romans, d’essais, de nouvelles ou de poésie qui dédicaceront leurs ouvrages. La journée sera aussi marquée par la remise de prix aux lauréats des concours littéraire « le Tour des mots » et des « Petites pages » (littérature de jeunesse). Le salon est, cette année, placé sous les auspices de Jaurès. 100 ans après sa mort, le tribun pacifiste sera à l’honneur avec un déjeuner-débat animé par l’historien Pierre Clavilier à 12h 30 puis une pièce de théâtre jouée à 15 h 30 au petit théâtre de la Ferme des jeux. Il faut réserver auprès du service cultuel de la ville pour le spectacle.
Pour le déjeuner-débat, contactez Familles Laïques
Hommage à Raymond Gurême
Raymond Gurême est l’un des rares survivants d’une page occultée de l’histoire de France : celle de l’internement de familles « nomades » de 1940 à 1946.
D’origine manouche, Raymond Gurême, longtemps nomade est sédentarisé à Saint Germain les Arpajon dans l’Essonne.
Il habite à proximité du camp où il fut interné avec sa famille.
Il a écrit un livre publié en 2011 et intitulé : « interdit aux nomades » !
Si vous ne l’avez pas encore lu, vous pouvez prendre connaissance du texte que nous avons écrit sur le blog ( à la suite de cet article) pour relater l’agression physique dont il a été la victime chez lui dans sa caravane.
Ces violences à son égard sont d’autant plus intolérables que les auteurs sont des policiers et que la victime est âgée de 89 ans
Nous dénonçons cette agression et demandons qu’une enquête judiciaire soit diligentée et que les coupables soient poursuivis.
Je ne sais pas si je suis encore naïf mais j’avoue que je pensais que de tels actes ne pouvaient pas être perpétués par la police française. Ce n’est pas de la bavure, une de plus mais des actes de violence volontaire, réfléchie contre un vieil homme, un rescapé des camps de la mort.
Il faut que tout ceci soit connu, dénoncé et que les coupables et notamment celui qui a frappé soient poursuivis, punis par la loi et chassés de la police.
« Raymond Gurême, rescapé des camps de la morts, décoré de la légion d’honneur, mémoire vivante et militante de l’extermination des tziganes et des forains par les nazis, tabassé par la police, chez lui, sans aucune raison, le 23 septembre.
C’est un peu comme si la police avait tabassé un grand nom de la résistance ...
Voire son témoignage ci-dessous...
Raymond Gurême milite pour la cause tzigane celle des gens du voyage, et pour préserver la mémoire des centaines de milliers de tziganes exterminés par les nazis.
DAL, Droit Au Logement, dénonce cette intervention violente, sans autre motif apparent que le racisme, des représailles, ou/et un message d’intimidation.
Ces actes de violence sont inquiétants pour l’ensemble de la communauté des voyageurs et des tziganes. Ils sont inquiétants aussi pour les militantEs qui soutiennent leur cause.`
`Droit Au Logement exige que les auteurs et les commanditaires de ces actes soient poursuivis et punis, qu’ils ne restent pas protégés par une impunité révoltante, comme cela arrive trop souvent.
DAL participera à une marche, ou toute initiative pour dénoncer cette violence aveugle et barbare.
Voir et lire
Témoignage de Raymond Gurême:
« Il était autour de 15H30. Je me reposais dans ma camping. J’ai entendu crier. Je me lève pour voir ce qui se passe. C’est alors que la porte s’ouvre. Un flic entre chez moi, la matraque en l’air. Il avait la trentaine. Je ne l’avais jamais vu sur mon terrain. Il était baraqué, les cheveux blonds coupés en brosse et avait de grandes oreilles. Je n’étais pas très réveillé, c’était comme un cauchemar. Il me repousse vers le fond de la caravane.
Je lui dis " pourquoi tu viens chez moi ? " Il me répond pas.
Je laisse pas tomber et le questionne encore: " t’as un mandat pour perquisitionner ". Il me dit: " on n’en a pas besoin, on n’est pas en Amérique ici ". Je lui dis: " moi non plus je suis pas en Amérique et ma caravane non plus, elle est pas en Amérique, alors sors de chez moi " .
Il a crié " Ferme ta gueule " plusieurs fois et puis c’est comme s’il avait pété les plombs, il a commencé à me taper dessus avec la matraque, une matraque en fer, télescopique. Ca faisait très mal et puis, comme j’ai que la peau sur les os, ça résonnait comme une grosse caisse.
Il y a un policier plus âgé qui lui a crié "attention, vas-y doucement c’est un vieux ! ", mais le jeune flic qui s’acharnait sur moi ne l’a pas écouté et l’autre a paru avoir peur et s’est mis en retrait.
J’avais très mal partout mais le pire, c’est quand il a tapé sur l’arrière de l’épaule, presque derrière le cou. Ca m’a comme paralysé. C’est à ce moment là que ça m’a fait repenser…
(la voix de Raymond Gurême se brise dans un début de sanglot vite étouffé par un raclement de gorge)…
Ça m’a fait repenser au trajet de la gare de Brétigny au camp de Linas-Montlhéry (dans l’ancienne Seine-et-Oise, aujourd’hui en Essonne) que des policiers français nous ont forcés à faire à pied à coups de matraque et de crosse quand j’avais 15 ans - le 27 novembre 1940. J’ai revu le visage de mes parents et de mes frères et soeurs frappés comme moi, sans raison, par la police française.
On en a pris tellement des coups ce jour-là ! On les comptait même plus. A la fin, tu ne sens plus rien tellement la douleur est forte.
> <http://www.depechestsiganes.fr/wp-content/uploads/2014/09/2013-08-12-16.56.59.jpg>
Quel que soit son positionnement associatif, politique, idéologique, on ne peut ni admettre, ni excuser, ni cautionner de tels actes.
Monsieur Gurême a raison de faire un parallélisme entre ces actes de policiers en 2014 dans un pays « démocratique » et la violence qu’il a subie de la part de policiers français aux ordres du gouvernement de Vichy.
Plus jamais ça que l’on disait !
Jean-François Chalot
Le communiqué de la CNAF est sans appel, les administrateurs de la Caisse Nationale des Allocations Familiales votent contre de projet de financement de la Sécurité sociale, c’est une première :
« Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2015
Avis défavorable du conseil d’administration de la Cnaf
Vendredi 3 octobre 2014, les administrateurs de la Caisse nationale
des allocations familiales (Cnaf) ont émis un avis défavorable sur le
Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (Plfss) 2015 avec
28 voix contre (3 Cgt, 3 Fo, 2 Cftc, 2 Cgc, 5 Unaf, 6 Medef, 3 Upa, 3
Cgpme, 1 Profession libérale), 4 abstentions (3 Cfdt, 1 personne
qualifiée) et 1 prise d’acte (1 personne qualifiée).
Les administrateurs se sont exprimés sur l’ensemble du Plfss 2015.
Plusieurs groupes ont estimé que le Plfss 2015 « répondait
essentiellement à une logique de rigueur financière et d’austérité. »
D’autres groupes ont regretté « des mesures qui allaient aggraver les
conditions de vie des familles et en particulier les plus modestes. »
La majorité des administrateurs a notamment désapprouvé le projet de
modulation de la prime à la naissance et à l’adoption en fonction du
rang de l’enfant, laquelle « va peser sur le pouvoir d’achat des
parents ».
Le gouvernement a réussi à se mettre à dos les différentes composantes du Conseil d’administration de la CNAF, les représentants des familles, les organisations syndicales de salariés et les représentants des employeurs.
Tous refusent l’attaque sans précédent du gouvernement de remise en cause d'acquis
Le gouvernement doit revoir sa copie.
S’il ne faisait pas marche arrière, il prendrait une lourde responsabilité.
Le parlement aurait à rejeter ce projet de casse !
Jean-François Chalot et Patrice Théveny
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PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"
à VAUX LE PÉNIL
Vendredi 10 février 2023
Vendredi 10 mars 2023
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09 75 38 81 13
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Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....
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intervenant dans tous les domaines
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