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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 07:43

 

 

Nous sommes dans la fiction

La vraie vie ce n'est pas cela....quoi que....

Il y a tant à faire pour combattre les préjugés, pour développer le vivre ensemble mais

aussi pour empêcher l'installation du non droit dont sont victimes les familles elles-mêmes

qui vivent dans certaines de nos cités.....

 

le-cman-boboto.jpg

 

 

 

 Le clan Boboto »

Conte urbain

De Joss Doszen

Février 2014

225 pages

 

                                                                     La « zone négative »

 

 

L’action se déroule dans une cité du Val d’Oise, dans une « zone négative » où vivent et survivent

tant bien que mal de très nombreuses familles de toutes origines.

Certaines sont issues d’Afrique, d’autres sont nées là et y restent.

Ont-elles d’ailleurs d’autres choix ?

L’auteur nous conte l’histoire d’une famille, d’un clan même.

Il sort des sentiers battus et des images d’Epinal car si la violence, les trafics sont présents, il existe aussi ce que beaucoup à tort nient : une solidarité réelle et des codes de morale.

Si dès la prime adolescence, les rapports sexuels plus ou moins consentis existent entre les filles et les garçons, gare à ceux qui s’adonnent au viol.

La famille et les grands frères sont là pour veiller et punir …La mort peut être l’ultime punition.

Il n’y a pas seulement ceux dont on parle dans les films qui empêchent leurs sœurs de sortir.

Des aînés « lâchent la grappe » mais protègent les petites afin que rien ne leur arrive, contre leur gré.

Les flics et les voyous se côtoient, se craignent mais assez souvent nouent des relations coupables.

Les flics « ripoux » ce n’est pas que dans les films.

Certains font des affaires louches et d’autres contractent des alliances avec des délinquants pour en faire tomber des plus gros, dans le meilleur des cas.

Les héros : frères, cousin et sœur vont loin très loin.

Est-ce inscrit dans les gênes ?

Certainement pas mais tout découle d’une histoire familiale, d’une arrivée dans cette cité au mauvais moment.

Y a-t-il eu à part au début des années 60 et jusqu’au milieu des années 70, un bon moment :

« Les plus fragiles avaient déjà pété un plomb lors des faillites en cascades des usines du coin, ceux qui ne s’étaient pas cassés étaient les plus forts ou n’avaient d’autres choix que de rester. »

Est-il possible de se sortir du dilemme : la pauvreté ou la recherche de pis-aller ou de sortie de la misère par la vente de drogue, les affaires louches de toutes sortes ?

Les membres de la famille Boboto vont tout connaître, la lie de la terre, la résistance, la délinquance la plus noire mais aussi la cohésion familiale et la force qu’ils ont et que leur donne la mère….

Mais bon je m’arrête ici.

Ce livre m’a plu dès les premières pages.

Il m’a réconforté dans mon positionnement en faveur d’une vraie politique de la ville qui conduise à mettre fin à la ghettoïsation de certains quartiers, sans manier la démagogie ou la répression aveugle.

Mais bon, c’est une autre histoire, celle-ci appelle à la réflexion mais permet au lecteur de passer un bon moment avec ces durs qui ont eux aussi une sensibilité et une morale pouvant les aider à ne pas sombrer.

 

Jean-François Chalot

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 07:02

Le CDAFAL et les associations familiales laïques adhérentes ont décidé de soutenir

 

une liste DAL avec soutien du CDAFAL aux élections à l'Office départemental

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 16:44

Ce texte est écrit par Guylain Chevrier, ancien adhérent de notre association et aujourd'hui président du CDAFAL 94

CONGE


Ne touchez pas à l’universalité des allocations familiales ! Il en va de la République !

 

Le gouvernement remet à l’ordre du jour du débat politique la question de la mise sous condition de ressources les allocations familiales. On utilise l‘argument de la justice sociale pour justifier cette volonté d’en finir avec le caractère universel de l’aide financière qui est ici apportée à la famille au titre qu’elle ait des enfants. On se demande bien pourquoi jusqu’alors, on n’avait pu parvenir à cette remise en cause, alors que Juppé Premier ministre et Jospin aux mêmes fonctions à sa suite, ont été contraints d’y renoncer ? Malek Boutih, responsable national du PS, à Europe 1 Midi, nous en explique le pourquoi : il serait tout simplement normal de revoir ce système qui ne correspondrait plus à la réalité des familles d’aujourd’hui. Tout faux !

En vérité, cette proposition qui entend permettre de faire des économies dans le domaine des comptes sociaux, arrive dans un contexte où on a désengagé les entreprises du financement de la « branche famille » de la sécurité sociale, au titre de les rendre plus compétitives après d’autres cadeaux fiscaux. Il faut donc urgemment trouver de l’argent pour compenser ces cadeaux. Une logique qui s’inscrit sous les exigences d’une Union européenne qui ne cesse de réclamer des réformes pour faire rentrer la France dans le cadre contraint qu’elle nous impose, afin de satisfaire à une mondialisation dont la seule certitude est un creusement continu des inégalités avec des écarts croissants entre les plus riches et les autres.

Mais le plus grave, passé l’explication du motif des économies recherchées que sous-tend cette démarche, c’est tout ce que l’on ne dit pas pour nous faire accepter par consensus et voie de démagogie cette nouvelle atteinte à notre Protection sociale, qui va l’affaiblir, la fragiliser.

Tout d’abord, on oublie qu’il en va d’une grande cause qui est celle de la natalité qui se confond avec la Nation, c’est-à-dire la politique familiale qui permet le renouvellement en France des générations grâce à un taux de 2 enfants par femme, bien au-dessus de l’essentiel des pays européens, grâce à un système qui a fait depuis longtemps ses preuves. Un système qui a été pensé dans l’esprit de notre République comme un bien commun, la natalité de la Nation dépassant la question des classes sociales, telle la manifestation de l’appartenance de tous à la même entité communautaire, un même pays ! Les enfants constituant l’avenir, quelle que soit la famille d’où ils viennent, ils font la France.

N’est-ce pas la population d’une Nation qui fait sa force, sa puissance, dont le renouvellement voire le développement doit être assuré par l’ensemble de ses composantes dans un même mouvement, qui reflète mieux que dans tout autre domaine l’idée de cohésion sociale, ciment du projet commun ? S’attaquer à cette universalité en ces temps où tous les repères volent en éclats, n’est-ce pas véritablement suicidaire ? En jouant sur des divisions qui conduisent à regarder le monde comme ne pouvant plus être que le fait d’intérêts propres à des groupes particuliers selon l’appartenance sociale, en dehors de tout projet commun, où entend-on nous mener ?

Remettre en cause cette universalité, c’est remettre en cause aussi la mixité du système français tel qu’il a été pensé. Il tient à ce savant équilibre avec d’un côté, la prise en compte de la diversité des conditions sociales comme pour « la couverture maladie » qui fonctionne sur le mode de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », les plus riches payant pour les moins riches afin que tous soient égaux devant la nécessité des mêmes besoins de santé, et de l’autre, un système universel avec les allocations familiales qui crée une autre unité à travers un encouragement de tous à la naissance qui ne tient pas compte des conditions sociales des parents, car il en va là d’un grand dessein qui est celui de la pérennité de Nation. L'égalité est là encore plus noblement politique. Il en va là aussi, de la même façon, du fait que l’on ne cherche pas à connaitre la couleur, l’origine, ou la religion des familles qui font les enfants de la société de demain.

Que ce soit Malek Boutih ou le journal de 20 h de France 2 (8/10/2014), à aucun moment on a pris le temps d’expliquer cela, de peser le pour et contre, on a menti par omission comme on sait si bien le faire. On a joué la carte de l’émotion sur le mode de l’indignation à travers une victimisation des moins aisés pris en otage de ce discours, pour jeter à la vindicte populaire les autres. Entre autres, les classes moyennes considérées comme constituées de nantis aujourd’hui, sans aucun scrupule, désignées en creux ainsi comme profitant de façon immorale d’allocations dont ils n’auraient nul besoin. N’y a-t-il pas dans cela quelque chose d’obscène ?

Ne voit-on pas que c’est au contrat social que l’on s’attaque, qui est un pacte implicite entre l’ensemble des composantes de notre Nation qui la fait tenir debout et, qu’à chaque fois, par ce genre de remise en cause on fragilise en préparant au final, la remise en cause bien plus générale de la Protection sociale ? L’idée même contenue dans la désignation de la Protection sociale sous l’expression « d’Etat-providence » en dit long du refoulement de cet héritage des acquis sociaux par bien des élites, qui loin d’avoir été acquis de façon providentielle, l’ont été à l’aune de révolutions et de grands mouvements sociaux qui ont rebattu l’histoire qui fait cette identité qui est la nôtre, dont l’universalité des allocations familiales est aussi l’expression.

On sait combien à droite certains expriment régulièrement qu’il faudrait en finir avec ce fameux « Etat-providence », qui serait la cause de tous nos maux. On fournit ici, à travers cette nouvelle fragilisation de notre système social sur fond d’opposition entre les moins fortunés et les autres, un argument de plus pour le remplacer demain par un système de protection à minima réservé aux plus pauvres justifiant de renvoyer les autres à l’assurance privée. A travers cette remise en cause, à n’en pas douter, on détricote l’idée de République sociale mais aussi d’unité de la Nation et par voie de conséquence, plus sûrement encore, l’idée même de République ! Ne touchez pas à l’universalité des allocations familiales !

Guylain Chevrier

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:04

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Le harcèlement publicitaire téléphonique est un « enfer » pour beaucoup de familles.

Non contents de téléphoner, les employés des agences et entreprises qui doivent faire du chiffre coûte que coûte n’hésitent pas à insister, à dire : « mais non ce n’est pas de la publicité", tout ceci pour culpabiliser et forcer au dialogue.

Les données personnelles sont souvent distribuées, données ou vendues par des opérateurs à d’autres….

Quand c’est l’autorité de concurrence, une instance officielle qui ordonne à GDF Suez d’ouvrir son fichier clients….Il y a là plus que de l’abus.

Six associations de consommateurs le CNAFAL, l’AFOC, La fédération Léo Lagrange, la CNL, l’UNAF et les AFC , représentant des sensibilités différentes sont intervenues conjointement et viennent de publier le communiqué suivant :

« Le 8 octobre 2014

Communiqué de presse interassociatif Associations de consommateurs agréées

La protection des données personnelles en péril !

 

 L'Autorité de la concurrence a annoncé, mardi 9 septembre, qu'elle avait ordonné à GDF Suez d'ouvrir son fichier clients gaz (11 millions d’abonnés), afin que les fournisseurs alternatifs puissent « lutter à armes égales » avec l'opérateur historique. Et cela, dès le 3 novembre pour les industriels et le 15 décembre pour les clients particuliers, afin de leur laisser le temps de faire jouer leur droit d'opposition à la transmission de certaines données (nom, adresse, profil de consommation…). Malheureusement le choix de ce dispositif d’opposition n’est pas du tout approprié à la protection des données personnelles, le silence du consommateur revenant à donner une autorisation tacite.

Si sur le fond, cette mesure apparaît positive pour le consommateur, qui pourrait alors bénéficier d’une concurrence renforcée, susceptible de favoriser une éventuelle baisse des tarifs, cela ne doit pas se faire au prix d’une diffusion massive des données personnelles.

En effet, l’article L.121-34 du Code de la consommation, relatif au démarchage téléphonique et de protection des consommateurs, ne fait toujours pas l’objet d’un décret d’application. C’est pourquoi les associations de consommateurs signataires font part de leur grande inquiétude, en ce qui concerne les pratiques excessives en matière de démarchage.

En conséquence, nous demandons la suspension de cette mesure tant que le consommateur ne dispose pas de garanties suffisantes quant à la protection de ses données personnelles et de ses intérêts et nous interpellons le gouvernement sur l’urgence à publier le décret d’application de l’article L.121-34 du Code de la consommation. Nous attirons aussi son attention sur l’état de la protection des données personnelles et sur la nécessité que le consentement exprès du consommateur devienne le préalable à toute communication de ses données. »

 

C’est une initiative intéressante, utile portée pas ces associations, celles-ci défendent l’intérêt de tous les consommateurs.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 05:53

Voici la présentation de livres d'auteurs présents sur le salon.

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 L'auteure, seine et marnaise est née à Montereau

« Le journal de Tiana

Ou les foudres du destin »

Roman de Doriane Bourgery

Les éditions Sokrys

2013

                                               L’amour avant tout

 

Tiana née dans un petit village de Côte d’Ivoire aurait pu être une victime de la guerre civile, si son père qu’elle ne reverra jamais n’avait pas accepté de l’envoyer chez sa correspondante en France.

Accueillie par Sabine, sa nouvelle sœur et ses parents, par adoption, elle va vivre et grandir en France.

Pourquoi, jeune adulte a-t-elle perdu le sourire ?

Quel est ce secret ?

Sa soeur va finir par tout découvrir en lisant le journal intime de Tatiana, laissée pour être lue.

C’est une histoire belle, émouvante que celle de cette jeune femme.

Elle aime et est aimée.

Rien n’est plus beau que cet amour partagé qu’elle défend malgré tout contre la bêtise, les préjugés.

L’être aimé lui adresse quelques vers en guise de message et d’appel :

« Si je t’aime, aime-moi

Si j’ai peur, rassure-moi

Si je pleure, console-moi

Mais si je meurs

Je t’en prie

Ne me suis pas. »

L’histoire est belle, sensible et l’auteure défend le droit au bonheur et à l’amour, à celui qu’on choisit pout soi et qui doit être accepté et loué.

L’auteure parsème quelques poésies à sa narration pour donner de la force à son ode à l’amour.

Le résultat, c’est une œuvre vraie, attachante, un bon premier roman écrit par une jeune femme qui n’avait pour l’instant à son actif des nouvelles.

 

 

Voici encore sur l'amour, une première oeuvre

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« Un milliard de secondes »

Roman de Didier Tom

Décembre 2013

Editions Sokrys

 

                                               On s’était lâché la main

 

Ce sont aujourd’hui des adultes. Ils ne se sont pas revus depuis plus 30 ans….Un milliard de secondes sans lui, un milliard de secondes sans elle.

Ils avaient 14 ans et fréquentaient le collège de banlieue.

C’était la bande des quatre, eux étant proches l’un de l’autre, amoureux.

La vie les a séparés le jour d’un déménagement il y a 30 ans déjà et même un tout petit peu plus.

Chacun a fait sa vie, l’un avec sa femme, l’autre avec un nouveau compagnon après son divorce.

Mais voilà qu’un jour ils se sont retrouvés de loin, par hasard, en « communiquant »par mail et même par téléphone :

« Les premiers mots échangés. Une dizaine de minutes à parler de tout et de rien. Il avait eu la crainte du grand silence après les présentations, il n’en fut rien. Ils étaient avides de mots, ils n’avaient plus dialogué depuis 1977, le mécanisme se remettait en place, les pignons étincelaient….même pas un grincement. »

Vont-ils se retrouver ? pour faire quoi ? se raconter, rechercher le passé, rallumer la petite flamme qui ne s’est jamais éteinte.

Ce retour du passé n’est pas seulement de la nostalgie.

Le lecteur va très naturellement se laisser guider jusqu’au dénouement comme s’il s’agissait d’un thriller.

Qui n’a jamais rêvé ou même espéré retrouver un amour de l’enfance ou de l’adolescence ?

Vous allez aimer ce premier roman de Didier Tom.

 

Jean-François Chalot

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 20:58

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Comme nous l'avons annoncé lors de l'apéritif de fin de salon, voici des impressions "flash" d'auteurs 

et de Julien Guérin qui a introduit le déjeuner-débat.

Il ne s'agit pas là du compte rendu complet du salon.Il manque les deux concours littéraires.  

Dès que nous aurons ces compléments, ils seront publiés.

Merci à Chantal Baudet pour ses photographies reproduites avec son autorisation.

 

CONTRIBUTIONS ECRITES

Une audience au même niveau que l’an dernier malgré un temps peu clément;

Des éditeurs et écrivains qui ont apprécié la chaleur de l’accueil, les échanges et les rencontres, en bref une bonne cuvée même si aurions préféré avoir beaucoup plus de visiteurs.

Le déjeuner  débat sur Jaurès a regroupé 21 personnes alors que nous en attendions 15

Un spectacle Jaurès à guichet fermé, la jauge était pleine, aucune place vacante.

 

Nous donnons la parole à deux écrivains dont l’un est seine et marnais et reproduisons un dessin réalisé, à notre demande par l’auteur de bandes dessinées, présent au salon :

 

-oOo-

 

Guillaume Delacourt.

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     Il faisait beau pourtant à mon arrivée. Le temps semblait m’encourager à franchir les cent bornes séparant ma banlieue à cette bourgade du 77. « Vaux-le-Pénils », un nom plus qu'exotique pour un auteur du 93 en quête de lecteurs.

     Étrange sensation. Celle d'être invité à un salon du livre pour parler de ses éjaculats cérébraux. Étrange sensation. Celle d'être confronté aux badauds fourmillants dans les allées, en quête de belles rencontres littéraires.

     Mais ce froid, cette fictive pluie qui a cloué chez eux les lecteurs les plus fragiles... autant de potentiels billets de banque qui ne rejoindront pas mon escarcelle !

     Et cette chaleur. Celle qui monte en moi au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans l'après-midi. Cette chaleur insufflée par ces gens qui, bravant les  tumultes du climat, sont venus nous rencontrer. Ils sont tout à tour indifférents, passionnés, rétifs, gourmands, et toujours souriants.

     Mon premier salon littéraire à Vaux-le-pénil. Une journée de patience et de rencontre. Ok, je ne finirai pas millionnaire ce coup-ci, mon banquier ne va pas arrêter ses coup de semonce, mais quelle richesse j'ai accumulée en quelques heures dans la Seine-et-Marne !

 

 

 

Joss Doszen

Avec toute ma gratitude

 

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 Guy et Joss sur la photo

     

  

 

     Des livres, des pages, de l'encre, des mots, échanges, convivialité... Le salon s'emplit, se gonfle, murmure, vit. Le temps s'arrête, se fixe. L'histoire est là. La présence de Jaurès plane.

« Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? »

     La guerre ! La paix !

     Un siècle après, le débat n'est pas encore terminé. Actuel, très actuel.

     Je rêve d'un après-midi au bord de l'eau, de serrer ma petite fille dans mes bras, de grands espaces d'ombre et de lumière, de sentiers sous les frondaisons, d'odeur d'humus et de terre mouillée, de nuages poussés par le vent, de la chaleur d'une poignée de main. N'est-ce pas cela la paix ? Ne peut-on pas laisser le peuple vivre en paix ? Est-ce lui qui doit toujours payer de sa vie les intérêts de la grande bourgeoisie ? Je pense aux enfants qui meurent sous les bombes et je rêve d'utopie dans l'imaginaire des mots. Et si l'utopie n'était pas un rêve ?

 

-oOo- 

 

Guy ALAMARGUY 

 

Compte-rendu flash du débat sur Jaurès

debat-jaures.jpg

 

 

Déjeuner-débat : Jaurès pouvait-il éviter la guerre en 1914 avec Pierre Clavilier ?

Au terme du débat animé par l’historien Pierre Clavilier nous n’apportons aucune réponse et ferme et définitive à cette question historique complexe. Pendant plus de deux heures nous avons tenté de cerner le Jaurès infatigable défenseur de la paix sans laisser dans l’ombre ses contradictions et ses hésitations. Loin de statufier Jaurès ce débat a permis de montrer l’actualité d’une pensée internationaliste et anti-impérialiste. Cent ans après son assassinat, et à l’heure où les bruits de botte résonnent à nouveau aux quatre coins de la planète, nous voudrions conjurer avec le tribun socialiste les lourds périls qui pèsent encore sur notre monde capitaliste et inégalitaire.

Julien GUERIN

 

 

 

 

 

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 12:49

 

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20 éditeurs  et plus de 30 écrivains vont être présents au salon littéraire de Vaux le Pénil, le cinquième du nom…..

Chacun a sa plume, son style. Les uns sont dans le polar, d’autres dans la BD, l’album pour enfants, le livre historique ou le roman.

Venez rencontrer des acteurs « amoureux du livre » et profiter de ce moment de convivialité très apprécié chaque année.

 

Antoine Blocier J'y serai... Lorsque je suis en Région parisienne au même moment, je ne raterai pour rien au monde ce moment de littérature tranquille et conviviale.

Voici les maisons d’éditions présentes au salon

 

Editions Henry

Scriptosum éditions

Les plumes d'ocris

Aux forges de vulcain

Sokrys éditions

Editions quart monde

Paul&Mike

Editons langlois

Les amis de dodova

Voyage au centre des livres

Globophile éditions

Editions du Jasmin

La Grappe revue...

GRR...Art éditions

Ebla éditions

Prim édit 

Buveur d'encre

Edition du bout de la rue

Petites pages (Bind)

 

Et maintenant les auteurs

 

 

Meunier Gisèle

 

Laffarge Marlène

 

Desmaison Florent

 

Gilbert Benoit

 

Charalambos Pétinos

 

Leconte Gisèle

 

Mankou Brice Arsène

 

Babin Nicole

 

Guérin Julien

 

Elyssea di Marco

 

Alexandre pascal

 

Henninger Bernard

 

Taillefer Richard

 

Ploceniak Claude

 

Alamarguy Guy

 

Blocier Antoine

 

Doszen Joss

 

Clavilier Pierre

 

Laurent Vyeix

 

Vesteralen Krystin

Déjeuner débat :

Durant le salon littéraire de Vaux Le Pénil

Dimanche 12 Octobre à 12h30

Au restaurant L’Artiste à la Ferme des Jeux à Vaux le Pénil

1914: Jaurès pouvait-il éviter la guerre ?

Avec Pierre CLAVILIER, historien, auteur du livre

Jaurès un éveilleur de conscience.

Organisé par Familles Laïques de VLP

et l’Association de la Ferme des Jeux

 

Jeudi soir ce sont plus de 60 personnes qui ont assisté à la Conférence co-organisé par le CNAFAL, le cercle CONDORCET et la LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT

 

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Jean Marie Bonnemayre le président du CNAFAL a montré que le combat de Jaurès et les positions qu’il a défendues sont d’une actualité brûlante.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 06:12

 

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– lecture

par Thierry Bilisko et Laure Le Monnier

 


 

LE DERNIER SOIR DE JAURÈS

LA COMPAGNIE DU GÉANT NOIR

Un cours d’histoire sur une scène de théâtre… Pas tout à fait, mais presque. Avec «Le dernier soir de Jaurès», vous partirez à la rencontre d’une figure emblématique de la politique française, assassinée il y a tout juste 100 ans.

 

Le spectacle co-financé par la Ville de Vaux le Pénil et le CDAFAL ( Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques) a été présenté aux lycéens de Vaux le Pénil et à ceux du Chatelet jeudi 9 octobre.

Ce sont plus de 150 jeunes qui ont assisté à ce spectacle.

La salle était attentive et intéressée.

Quatre Jaurès ont été présents : le républicain, le social, le laïque et le pacifiste….Il y en avait qu’un naturellement mais pour aborder quatre thèmes différents mais liés.

Ah quels discours ! On est loin des discours politiques actuels, souvent pauvres en contenu.

Le tribun, lui, écrivait et parlait pour convaincre et démonter ; le discours est éducatif et riche dans le lexique et sa construction.

Jaurès ne se moquait pas de son auditoire : avec talent et de l’éloquence appuyée sur du contenu, il arrivait à conquérir son public.

 

Après le débat de fin de spectacle, les professeurs ont remercié, les acteurs, les organisateurs et « Familles Laïques «  de Vaux le Pénil, financeur de la séance.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 06:51

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La cinquième édition du salon littéraire de Vaux le Pénil aura lieu le dimanche 12 octobre de 10 heures à 18 heures au petit manège de la Ferme des Jeux. Organisé par la Ville de Vaux le Pénil en partenariat avec l’Association de la Ferme des Jeux et Familles Laïques, le salon littéraire réunira des éditeurs indépendants et des auteurs de romans, d’essais, de nouvelles ou de poésie qui dédicaceront leurs ouvrages. La journée sera aussi marquée par la remise de prix aux lauréats des concours littéraire « le Tour des mots » et des « Petites pages » (littérature de jeunesse). Le salon est, cette année, placé sous les auspices de Jaurès. 100 ans après sa mort,  le tribun pacifiste sera à l’honneur avec un déjeuner-débat animé par l’historien Pierre Clavilier à 12h 30 puis une pièce de théâtre jouée à 15 h 30 au petit théâtre de la Ferme des jeux. Il faut réserver auprès du service cultuel de la ville pour le spectacle.

Pour le déjeuner-débat, contactez Familles Laïques

                                   

                                            Hommage à Raymond Gurême

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Raymond Gurême est l’un des rares survivants d’une page occultée de l’histoire de France : celle de l’internement de familles « nomades » de 1940 à 1946.

D’origine manouche, Raymond Gurême, longtemps nomade est sédentarisé à Saint Germain les Arpajon dans l’Essonne.

Il habite à proximité du camp où il fut interné avec sa famille.

Il a écrit un livre publié en 2011 et intitulé : « interdit aux nomades » !

Si vous ne l’avez pas encore lu, vous pouvez prendre connaissance du texte que nous avons écrit sur le blog ( à la suite de cet article) pour relater l’agression physique dont il a été la victime chez lui dans sa caravane.

Ces violences à son égard sont d’autant plus intolérables que les auteurs sont des policiers et que la victime est âgée de 89 ans

 

Nous dénonçons cette agression et demandons qu’une enquête judiciaire soit diligentée et que les coupables soient poursuivis.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 21:37

 

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  Je ne sais pas si je suis encore naïf mais j’avoue que je pensais que de tels actes ne pouvaient pas être perpétués par la police française. Ce n’est pas de la bavure, une de plus mais des actes de violence volontaire, réfléchie contre un vieil homme, un rescapé des camps de la mort.

Il faut que tout ceci soit connu, dénoncé et que les coupables et notamment celui qui a frappé soient poursuivis, punis par la loi et chassés de la police.

« Raymond Gurême, rescapé des camps de la morts, décoré de la légion d’honneur, mémoire vivante et militante  de l’extermination des tziganes et des forains par les nazis,  tabassé par la police, chez lui, sans aucune raison, le 23 septembre.
C’est un peu comme si la police avait tabassé un grand nom de la résistance ...
Voire son témoignage ci-dessous...
Raymond Gurême milite pour la cause tzigane celle des gens du voyage, et pour préserver la mémoire  des centaines de milliers de tziganes exterminés par les nazis.


DAL, Droit Au Logement, dénonce cette intervention violente, sans autre motif apparent que  le racisme, des représailles, ou/et un message d’intimidation.
Ces actes de violence sont inquiétants  pour l’ensemble de la communauté des voyageurs et des tziganes. Ils sont inquiétants aussi pour les militantEs qui soutiennent leur cause.`
`Droit Au Logement exige que les auteurs et les commanditaires de ces actes soient poursuivis et punis, qu’ils ne restent pas protégés par une impunité révoltante, comme cela arrive trop souvent.
DAL participera à une marche, ou toute initiative pour dénoncer cette violence aveugle et barbare. 

Voir et lire

 http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-guerrini/011014/raymond-gureme-89-ans-rescape-des-camps-victime-de-violences-policieres

Témoignage de Raymond Gurême:
« Il était autour de 15H30. Je me reposais dans ma camping. J’ai entendu crier. Je me lève pour voir ce qui se passe. C’est alors que la porte s’ouvre. Un flic entre chez moi, la matraque en l’air. Il avait la trentaine. Je ne l’avais jamais vu sur mon terrain. Il était baraqué, les cheveux blonds coupés en brosse et avait de grandes oreilles. Je n’étais pas très réveillé, c’était comme un cauchemar. Il me repousse vers le fond de la caravane.

Je lui dis " pourquoi tu viens chez moi ? " Il me répond pas.

Je laisse pas tomber et le questionne encore:  " t’as un mandat pour perquisitionner ". Il me dit: " on n’en a pas besoin, on n’est pas en Amérique ici ". Je lui dis: " moi non plus je suis pas en Amérique et ma caravane non plus, elle est pas en Amérique, alors sors de chez moi " .
Il a crié " Ferme ta gueule "  plusieurs fois et puis c’est comme s’il avait pété les plombs, il a commencé à me taper dessus avec la matraque, une matraque en fer, télescopique. Ca faisait très mal et puis, comme j’ai que la peau sur les os, ça résonnait comme une grosse caisse.

Il y a un policier plus âgé qui lui a crié "attention, vas-y doucement c’est un vieux ! ",  mais le jeune flic qui s’acharnait sur moi ne l’a pas écouté et l’autre a paru avoir peur et s’est mis en retrait.
J’avais très mal partout mais le pire, c’est quand il a tapé sur l’arrière de l’épaule, presque derrière le cou. Ca m’a comme paralysé. C’est à ce moment là que ça m’a fait repenser…

(la voix de Raymond Gurême se brise dans un début de sanglot vite étouffé par un raclement de gorge)…
Ça m’a fait repenser au trajet de la gare de Brétigny au camp de Linas-Montlhéry  (dans l’ancienne Seine-et-Oise, aujourd’hui en Essonne) que des policiers français nous ont forcés à faire à pied à coups de matraque et de crosse quand j’avais 15 ans -  le 27 novembre 1940. J’ai revu le visage de mes parents et de mes frères et soeurs frappés comme moi, sans raison, par la police française.
On en a pris tellement des coups ce jour-là ! On les comptait même plus. A la fin, tu ne sens plus rien tellement la douleur est forte.

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Quel que soit son  positionnement associatif, politique, idéologique, on ne peut ni admettre, ni excuser, ni cautionner de tels actes.

Monsieur Gurême a raison de faire un parallélisme entre ces actes de policiers en 2014 dans un pays « démocratique » et la violence qu’il a subie de la part de policiers français aux ordres du gouvernement de Vichy.

Plus jamais ça que l’on disait !

Jean-François Chalot

 

  

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