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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 22:17

Victor HUGO disait « La liberté commence où l’ignorance finit ». Cela exprime le fait que les citoyens ne peuvent faire usage de leur libre arbitre s’ils sont ignorants.

Autrement dit, la maxime « nul n’est censé ignorer la loi » résume la nécessité pour l’Etat d’assurer à ses citoyens une connaissance minimale des règles juridiques. Un individu ne pourra pas faire valoir ses droits s’il ignore qu’ils sont violés.

Le Conseil National des Associations Familiales Laïques pour faire face aux difficultés rencontrées par les familles a mis en place des permanences d'informations- consommation

Le CNAFAL est une association familiale qui bénéficie aussi de la qualité d’association de consommateurs, dont l’objet est la défense des intérêts moraux et matériaux des familles. C’est un véritable corps intermédiaire au service des citoyens.

Dans ce contexte socio-économique tendu, le Conseil National en étroite collaboration avec le Conseil Départemental Des Associations Familiales Laïques de Seine et Marne et l'Association familiale laïque du Mée sur Seine, propose une journée de sensibilisation ouverte au public, sur des problématiques récurrentes qui affectent particulièrement les catégories sociales les plus démunies.

Cette journée, ouverte sur inscription se tiendra  le lundi 26 mars de 9h à 17h, au Centre social municipal d’Yves Agostini 60, allée de la Gare - 77350 Le Mée sur Seine

pour tout contact

tél 09 75 38 81 13

familleslaiques.vlp@orange.fr

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 21:29

 AFFICHE-DEFINITIVE.jpg

 

Cette affiche validée par le comité de pilotage, dont la maquette est payée par Familles laïques est la propriété

collective des associations, du comité des fêtes et de la Ville

Merci à Olivier le concepteur

 

 

Tous les maires sont fiers de l'existence et du renforcement du tissu associatif.

Certains n'hésitent pas à affirmer que dans leur commune le nombre d'associations est important et qu'elles sont très présentes, ignorant peut être que la situation est similaire dans toutes les communes avoisinantes.

Sur la commune de Vaux le Pénil, nous essayons de développer une dynamique inter-associative afin de faire vivre des complémentarités et de mettre en œuvre des projets communs.

Pourquoi ne pas organiser une grande fête populaire gratuite en s'appuyant sur le savoir faire de chacun?

Depuis septembre 2011, un comité de pilotage ouvert à toutes les associations de la commune se réunit mensuellement. Plus de 30 associations s'impliquent. Le Comité des fêtes qui apporte son savoir-faire est un co-organisateur compétent et respectueux du cadre démocratique

Tout est décidé collectivement, qu'il s'agisse de la définition projet, de l'organisation de la restauration, du choix des animations et même de la sécurité des installations.

Des groupes de travail se sont constitués, l'un sur la décoration, l'autre sur la communication et même un troisième sur l'organisation.

Les propositions des groupes de travail sont validées par l'Assemblée générale du comité de pilotage.

Si la ville apporte son concours, il est clair que lorsqu'on fera les comptes en termes d'équivalent temps plein, il n'y aura pas photo : ce projet est avant tout inter associatif basé sur le bénévolat.

La maquette de l'affiche a été choisie par le collectif parmi plusieurs projets et si l'une des associations, familles laïques a décidé de régler la facture, elle ne veut pas apposer son logo : trois logos seulement seront sur tous les vecteurs de communication, celui de la ville, celui du comité des fêtes et celui de l'initiative.

Ah ! au fait, toutes les associations de la ville, sans aucune exception sont invitées tous les trimestres à une réunion générale d'information sur l'avancée du projet....

Si certaines ont choisi d'être directement organisatrices, toutes les autres trouveront leur place le 23 juin lors de la journée champêtre.

 

Patrice Théveny et Jean-François Chalot

 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 21:32

 

Encore une fois les associations qui se mobilisent contre les expulsions locatives et pour que chacun ou chacune ait un toit ont montré leur capacité de mobilisation.

Plusieurs milliers de personnes ont défilé à partir de la Bastille, lieu hautement symbolique le samedi 10 mars 2012. Cette manifestation a été largement portée par les associations et par les dizaines de collectifs unitaires qui se sont constitués sur Paris et sur toute l'Ile de France.

Les associations moteurs sont sans contestation possible Droit au Logement et la CNL, la première s'appuyant sur des collectifs unitaires et des actions exemplaires, la deuxième, aussi dynamique très implantée dans les cités.

La CNL ( Confédération Nationale du Logement) a su, malgré la crise maintenir une présence et une action dans les banlieues.

Aujourd'hui, ce mouvement unitaire qui regroupe 26 organisations différentes se fixe un certain nombre d'objectifs contenu dans sa plateforme :

« ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel des sans-logis, jusqu’au relogement. !

BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE ! Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

RÉALISATION MASSIVE DE HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation...), un service public du logement ! UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif … »

Cette bataille pour le droit au logement se mène à plusieurs niveaux :

  • en s'opposant concrètement aux expulsions;

  • en demandant que des décisions législatives et réglementaires soient prises;

  • en apportant les appuis nécessaires aux familles en difficultés.

 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 08:13

26 organisations se mobilisent dans l'unité contre les expulsions et pour que chacun(e) puisse disposer d'un logement décent et accessible.

Ces organisations rassemblent des militantes et militants de toutes origines, d'accord pour défendre un droit inaliénable et fondamental.

La plateforme représentée sur l'affiche jointe à ce texte n'est pas un texte fourre tout ...

Elle propose des mesures simples et claires.

Cette plateforme est en adéquation avec celle présentée par ailleurs par la Fondation Abbé Pierre. Il s'agit là de deux démarches qui se complètent.

 

VIVE LA PLATEFORME LOGEMENTS DES MOUVEMENTS SOCIAUX

Alors que les commentateurs politiques analysent à la loupe les différents sondages, alors que les militants politiques remplissent leurs seaux de colle et préparent les meetings, des centaines de milliers de familles vivent dans l'anxiété des lendemains et notamment de ce 15 mars fatidique.

Les échéances électorales sont importantes, certes mais les changements de demain se préparent dans les combats d'aujourd'hui.

La gauche se doit de mener la bataille politique et sociale pour que chacun puisse avoir un logement décent accessible et que soit mis fin aux mesures d'expulsions qui vont reprendre avant la fin de l'hiver.

« Dans son rapport 2012 sur l’état du mal logement en France, la Fondation Abbé Pierre a indiqué que 10 millions de personnes sont aujourd’hui touchées par la crise du logement. Ce chiffre concerne les 3,6 millions de personnes qui sont non ou très mal logés mais si nous y ajoutons tous ceux qui se trouvent en situation de fragilité de logement à court ou moyen terme, ce sont bel et bien un total 10 millions de personnes qui subissent la crise du logement. Ce rapport rappelle aussi que 4 millions de ménages sont en situation de précarité énergétique. »

Quatre candidats à la présidentielle ont signé la plateforme proposée par la fondation de l'Abbé Pierre...Ne cherchez pas parmi eux Sarkozy ou son représentant...On ne peut pas à la fois mener une politique anti sociale et à la fois s'opposer efficacement au mal logement qu'on a soit même laissé s'installer !

«  La plate-forme s'articule autour de quatre points : la construction de 500 000 logements par an sur cinq ans dont 150 000 logements "vraiment sociaux", l'encadrement des loyers et des prix de l'immobilier, la prévention des expulsions locatives et la lutte contre l'habitat et l'hébergement "indigne", et enfin, le renforcement des obligations de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) en "imposant" aux communes "25% de logements sociaux".

Le 15 mars, il n'y aura pas de trêve électorale. Les huissiers vont repartir à l'assaut.

Les expulsions des logements vont pouvoir reprendre.
 

Les candidats qui ont signé la plateforme proposée par la fondation vont-ils clairement s'opposer aux expulsions, c'est à dire :

  • proposer dans tous les conseils municipaux que ceux ci mandatent leurs maires pour qu'ils signent des arrêtés anti expulsions ;

  • s'opposer aux expulsions si elles ont lieu ;

  • participer aux manifestations qui ont lieu le 10 mars et notamment à celle prévue le samedi 10 mars à Paris.

La politique, c'est aussi et surtout cela, défendre les familles les plus vulnérables, se mobiliser et mobiliser la population contre la politique réactionnaire de ce gouvernement.

La loi DALO n'est que la résultante de la mobilisation de dizaines de milliers de militants qui ont organisé des occupations de logements vides, soutenu et aidé des familles...

Aujourd'hui elle est mal appliquée...Il faut attendre plusieurs mois entre le dépôt d'un dossier et l'entrée possible d'une famille dans un logement.

C'est inacceptable !

Toute famille doit pouvoir disposer d'un toit et tout de suite !

Non aux expulsions locatives !!!


De nombreuses Familles connaissent des difficultés sociales et financières.
Touchées par le chômage et la vie chère, elle cumulent parfois des retards de paiement de loyers.

Le 15 mars les expulsions vont reprendre

le CDAFAL 77, conseil départemental des associations familiales laïques rappelle la loi souvent ignorée ou non appliquée:

Quand une personne ou une famille dépose un dossier de surendettement à la Banque de France, elle peut demander et obtenir l'arrêt des mesures d'exécution notamment  pour les expulsions.

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:37

filles_garcons180px.jpg 

 

Vendredi 9 mars - 20h30


Université de Parents : L’éducation à l’égalité
sous le manège de la Ferme des Jeux
Entrée libre
À l’appui du court métrage Bintou, conte moderne et
humoristique traitant de l’égalité des droits à l’éducation
et au travail, Mme Colette Benoît et Mme Marie-Claire
Munka, du CIDFF, débattront avec nous autour des
questions :
Peut-on éduquer à l’égalité ?
Une telle éducation contribue-t-elle à changer les choses ?
La soirée sera présentée par Chantal Baudet, présidente de l’Université de Parents
et animée par Jean-François Chalot de l’association Familles Laïques.

 

 

 

CETTE UNIVERSITE DES PARENTS SE TIENT LE 9 MARS, 

LE LENDEMAIN DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DU DROIT DES FEMMES 

 CE JOUR LA IL Y AURA DE NOMBREUSES INITIATIVES POUR L'EGALITE DES DROITS

 ET CONTRE LES VIOLENCES....

 Parmi les livres qui sont sortis, nous avons lu et vous présentons en

AVANT PREMIERE DU SALON LITTERAIRE DU 14 OCTOBRE 2012

 

Autopsie d'une violence conjugale

 

violence.jpg

 

En France, « une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son mari ou compagnon ».

Les chiffres restent stables.

Pourquoi cette violence conjugale ?

Quel est l'engrenage qui peut conduire quelqu'un à exercer de tels actes cruels au sein d'un couple ?

 

« Il y avait un

monstre en moi »

témoignage d'un ex-mari violent

octobre 2011

253 pages

17 €

 

Ne pas attendre que la violence se poursuive.

 

Si ce livre ne m'avait pas été offert, je ne l'aurais pas lu... Comme beaucoup, je n'excuse, ni ne comprends les maris violents et je ne leur trouve aucune circonstance atténuante.

Le livre ouvert et parcouru, j'ai poursuivi jusqu'au bout parce que l'auteur ne masque aucunement sa responsabilité et ne cherche pas à masquer son entière responsabilité même s'il explique son incapacité de détruire, seul, le monstre qu'il avait en lui.

Pendant dix ans, il a frappé, humilié, martyrisé celle qu'il aimait. Pourquoi une telle violence ?

Sans se trouver d' excuses, il cherche au moment où enfin la justice s'en mêle à comprendre son comportement en re-visitant son enfance, voire sa généalogie.

Sabrina, jeune femme suivie depuis son adolescence par des travailleurs sociaux a déposé une main courante, bien avant que le tribunal soit enfin saisi après « le coup de trop ».

« Si je devais désigner des co-responsables de l'enfer que je lui ai fait subir, je pointerais du doigt les policiers qui ont plusieurs fois l'occasion d'entendre ses appels au secours. »

Pourquoi n'ont-ils pas mené une enquête ?

Pourquoi les éducatrices et l'assistante sociale qui suivaient, la jeune majeure ne se sont-elles préoccupées que des deux filles du couple, sans jamais essayer de comprendre et d'alerter.

La thérapie semble avoir réussi à « guérir » cet homme.

Mais combien continuent à user de violences psychologiques et physiques contre « leur »femme sans que le voisinage, les amis et la famille n'alertent les autorités compétentes.

Comme le rappelle avec force l'auteur de ce livre-témoignage, il faut, dès le premier coup, « alerter la police, signaler d'une manière ou d'une autre que l'horreur est entrée dans le foyer. »

Il faut qu'immédiatement la justice fasse son œuvre : punir sans faiblesse le compagnon ou mari violent, protéger la femme en prenant les mesures de séparation qui s'imposent et contraindre le martyrisant à se faire soigner, si cela est possible.

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 08:49

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« Moi, Mohamed, esclave moderne »

livre de Mohamed Kemigue

avec Djénane Kareh Tager

La vie quotidienne d'un sans papier

éditions Plon

janvier 2012

207 pages

18 €

 

Autopsie sociale d'une société clandestine mais tellement humaine !

 

L'originalité et l'intérêt de ce livre-témoignage, c'est de nous faire découvrir un milieu peu connu, magnifié par certains et vilipendé par d'autres : celui des sans papiers...

Le « héros » vient de Côte d'Ivoire.

Comme d'autres il est venu en France, lui, pour répondre à la demande de sa mère. Il ignorait qu'il allait vivre ou plutôt survivre de très nombreuses années dans l'angoisse des lendemains et dans une complète précarité.

Il est en situation illégale comme des dizaines de milliers de personnes avec la peur au ventre- il peut être expulsé  à tout moment- et la faim qui le tenaille.

Se prétendre « un esclave moderne » procède de l'exagération !?

L'esclave traditionnel vivait dans la sécurité alimentaire, le moderne « trime le ventre vide » :

« Le premier était battu s'il se rebellait, le deuxième crèvera comme un chien s'il refuse ce qui pourrait être son gagne-pain, mais qui ne l'est pas toujours. Il est obligé de jouer à la partie de poker menteur qui lui est imposée. Obligé, parce n'a pas le choix. »

 

L'auteur n'est pas dans le registre du complexe post colonial de l'européen mais dans le « dire vrai » : ceux et celles qui emploient et sur-exploitent les sans papiers sont assez souvent des africains qui eux sont nés en France ou régularisés depuis longtemps.

Le clandestin prend n'importe quel travail et s'il se plaint parce qu'il reçoit peu, « l'employeur » lui rappelle que sans papiers, il ne dispose d'aucune existence légale.

Prends si je te donne et de toutes façons, tais toi !

Le lecteur découvre les réseaux mafieux, parfois tolérés par les autorités françaises mais aussi les réseaux de solidarité et l'organisation sociale solidaire qui existe dans les squats.

Comme l'explique bien l'auteur, un pays a droit de réguler ses frontières, mais il n'a pas le droit de jouer avec des existences. Mohamed comme beaucoup d'autres immigrés «  clandestins » a fait sa vie ici en France. Il a une compagne et des enfants. Ceux-ci sont aujourd'hui à l'école primaire et leur pays, c'est la France et pas la Côte d'Ivoire.

Combien sont-ils ces êtres transparents que l'on rencontre dans la rue ?

L'économie a besoin d'eux et comme le dit Mohamed avec une pointe d'ironie, s'ils n'étaient pas là, eux les « sans papiers », « Ils seraient bien démunis pour construire leurs campagnes électorales ! Alors on nous expulse, pour prouver aux électeurs qu'on a bien travaillé. Mais on ne nous expulse pas trop.... »

 

Jean-François Chalot 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:57

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:07

Notre association et le CDAFAL 77 appellent à ces cercles de silence qui se réunissent chaque mois

 

Actualités Février 2012

 

Les menaces d'expulsion à l'égard des personnes étrangères en situation régulière s'intensifient

 

Des étudiants étrangers formés dans les universités françaises, diplômés, qui avaient une promesse d'embauche de six mois devaient quitter la France, selon la circulaire Guéant. Elle a été assouplie après plusieurs mois de pression de la part des universitaires.

Des pères d'origine étrangère, installés en France depuis plus de dix ans, ayant leur famille et un travail ne sont pas à l'abri d'expulsion. Il y a quelques années ils obtenaient la carte de résident valable pendant dix ans.

En préfecture il y a de nombreux obstacles administratifs pour le renouvellement des papiers. Toute dépose de nouvelle demande nécessite de verser 110 €.

 

L'enfermement des enfants en centre de rétention administrative continue malgré la condamnation de cette pratique par le Cour Européenne des Droits de l'Homme, et la Convention Internationale des Droits de l'enfant

La famille albanaise E. avec deux enfants en a fait l'expérience .Deux fois au Mesnil-Amelot : la 1ére fois c'était le 3 septembre2011, la 2e fois le 9 Février 2012. Le juge du tribunal administratif de Melun a annulé la rétention. Elle vient de faire une 3ème expérience cette fois au CRA de Metz avant d'être libérée par le tribunal de Strasbourg

Quel gâchis et que de stress inutile pour cette famille!

 

Nous dénonçons ces mesures qui visent à installer la peur et à développer la suspicion à l'égard des personnes étrangères.

 

Nous vous invitons à signer la pétition contre l'enfermement des enfants sur le site:

www.educationsansfrontieres.org

 

 

LE CERCLE DE SILENCE de Melun

s’inscrit dans un mouvement de protestation non violente face à la politique migratoire pratiquée dans notre pays.

 

S’y retrouvent à titre personnel des membres de diverses organisations : Réseau Education Sans Frontière - Action des Chrétiens Contre la Torture - Ligue des Droits de l’Homme - AFL - MRAP - CCFD - Entraide protestante - Cimade - Partenia 77…ou n’appartenant à aucune organisation.

 

 

 

Si vous êtes sensibles à ces situations,

Venez nous rejoindre

Chaque dernier mardi du mois ,de 18h 00 à 19h00

Place Saint Jean à Melun.

 

Pour plus d’informations : Dominique Thibaud, 34 rue A. Sommier Maincy

domthibaud@free.fr

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 10:32

  

 LA BALADE DES VIVANTS VIVANTS « Les premières bandes dessinées muettes ont pour origine la presse.  
 Elles apparaissent vers 1860 dans les hebdomadaires satiriques allemands comme le Fliegende Blätter 
  et seront importées en France par Caran d’Ache (1859-1909) 
  vers 1880 dans des revues comme Tout Paris, ou Le Chat Noir. » Si les bandes dessinées classiques avec des dialogues et sous titres sont de loin les plus courantes  
 sous la forme d'albums, quelques dessinateurs ont choisi le muet intégral  
 afin de laisser au « lecteur » le loisir de suivre l'histoire et d'imaginer les dialogues. Sapiens qui a commencé à dessiner dans des fanzines a décidé de réaliser un « vieux » projet : 
  dessiner des planches de dessins , le « lecteur » pouvant inventer complètement l'histoire 
  ou laisser aller totalement son imagination. Rejetant cette société de violences et de profits, où les pauvres s'appauvrissent et les riches s'enrichissent, 
  il a rêvé d'une autre vie.... Ces cités si décriées par beaucoup et laissées à l'abandon pourraient très bien être des lieux 
  où il fait bon vivre ensemble. La solidarité pourrait être roi.... C'est la balade des vivants vivants qui discutent entre eux, organisent de grandes tablées,  
 inventent une utilisation originale des espaces.... Et le travail dans tout cela? La BD devait sortir fin décembre 2011 , à l'occasion du centenaire de Paul Lafargue,  
 qui a osé écrire et défendre « le droit à la paresse ». 
 .Lafargue a apporté beaucoup au mouvement social qui semble l'avoir oublié. Les personnages ne sont pas « paresseux » proprement dit, ils vivent autrement, certains, 
  du moins ceux qui arrivent à trouver du travail sont salariés ou fonctionnaires, d'autres sont chômeurs 
  mais tous participent activement même à la vie de la cité, prenant en charge certaines tâches... 
 .Voici que je me mets à interpréter...C'est ma lecture : c'est toute la magie du livre : tout le monde écrit  
 dans sa tête son scénario. Chaque planche, réalisée minutieusement à la main a demandé au dessinateur 5 et 10 jours de « travail » .. 
 .Il ne s'agit pas d'un travail puisque Sapiens était dans le libre choix.! Jean-François Chalot prix de l'album 10 € disponible au local sour demande 
 Sapiens est adhérent à Familles laïques de Vaux le Pénil 
 contact : sapiensbd@yahoo.fr 

RECTO-CIEL--TAIL--ROUGE.jpg

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 08:50

 Le verdict est tombé le 2/02/2012, la France est condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), et doit en tirer toutes les conséquences, pour lacune grave dans sa procédure d’asile.

 La Cour sanctionne ainsi l’absence de recours suspensif dans la procédure « prioritaire » d’asile. Cette procédure française autorise le renvoi des demandeurs dans leur pays, sans avoir la certitude qu’ils ne seront pas persécutés. Cela signifie qu’un demandeur peut être renvoyé vers son pays avant que la cour ait rendu son jugement définitif.

 

 La CEDH rappelle dans son jugement que « les Etats ne doivent en aucun cas renvoyer une personne dans son pays tant qu’il n’est pas démontré de façon complète et définitive, qu’elle n’y encourt aucun risque ». La Cour a constaté les insuffisances de la procédure prioritaire en France, et a relevé que les requérants ne disposaient pas, en pratique, des moyens de faire valoir leur demande.

 La conclusion est sans appel : il s’agit d’une violation du droit au recours effectif. Selon la Cour « la résistance obstinée des autorités françaises est l’illustration d’une politique d’asile davantage guidée par une logique de suspicion à l’égard des demandeurs d’asile, qu’une véritable volonté de les protéger ».

 Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Commissaire Européen aux droits de l’homme et le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude à l’égard de la France.

 

 Ils ont condamné la procédure dite « prioritaire » et recommandé la mise en place d’un recours suspensif permettant d’offrir les garanties suffisantes contre un éloignement qui comporte un risque de torture. Cette décision est une honte pour la France ! Qu’est devenu notre pays « terre d’accueil » ?

 

 Le CNAFAL souhaite vivement que cet arrêt de la Cour Européenne amène le ministère de l’Intérieur à mettre plus d’humanité dans le traitement des dossiers, plutôt que de s’enorgueillir de chiffres record !!

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
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AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 11 octobre 2024

 Vendredi 08 novembre 2024

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France