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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 12:37

 

LA DEUXIEME EDITION DU SALON LITTERAIRE DE VAUX LE PENIL

Un des auteurs présents l'an dernier a publié un article dans Agoravox, article que nous reproduisons ici
avec son autorisation et le titre original ( il s'agit là d'un titre plein)

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Intégristes, s’abstenir : le 2ème Salon littéraire de Vaux-le-Pénil

 

 

Le 9 octobre prochain, de 10h à 18h, se tiendra le 2ème Salon littéraire de Vaux-le-Pénil, dans la banlieue de Melun en Seine-et-Marne. Inauguré en 2010 à même époque, ce salon s’est distingué d’entrée par un savoir-faire et un esprit qui le distinguent de ses semblables.

 

Un salon à taille humaine et convivial

 

Sans doute y retrouve-t-on les acitivités d’usage propres à ce type de manifestation autour des livres, de ceux qui les conçoivent et de ceux qui les lisent, comme rencontres, dédicaces, lectures, conférences, débats et autres ateliers d’écriture.

 

Mais il a pour lui d’être à taille humaine. Au milieu de la cour de « La Ferme des jeux », une ancienne ferme transformée en Centre culturel municipal, un pavillon coiffé de tentes coniques accueille auteurs et éditeurs sans que les uns et les autres se contrarient par le nombre et se marchent sur les pieds comme c’est si souvent le cas ailleurs. Une trentaine d’éditeurs dans des genres variés et en particulier pour les jeunes, sont attendus, et une soixantaine d’auteurs.

 

Aucun droit d’inscription n’est exigé des exposants qui sont accueillis avec chaleur. Les auteurs ou éditeurs à leur table n’ont rien de ces bêtes de ménagerie que nombre de salons exposent à la curiosité des visiteurs. À Vaux-le-Pénil, les rencontres entre auteurs et lecteurs sont volontiers conviviales. Il existe un état d’esprit qui les rend possibles auquel les organisateurs du Salon ne sont pas étrangers (1).

 

Une célébration du 30ème anniversaire de l’abolition de la peine de mort

 

Quelques personnalités sans doute sont annoncées le 9 octobre, mais pas de celles que l’on voit partout. À côté de Cavanna qu’on ne présente pas, seront présents par exemple le linguiste Alain Bentolila, l’historien Jean-Yves Le Naour ou encore Marie Chaix. Et parmi les auteurs plus modestes, on relève des rédacteurs d'AgoraVox.

 

Tandis que les visiteurs noueront des relations avec auteurs et éditeurs au pavillon central, dans diverses salles autour se tiendront conférences et débats. Au « Bar du Manège », entre 11h et 12h30, par exemple, « l’association ATD Quart Monde » animera un débat sur la précarité. Alain Bentolila expliquera dans « Le Petit Théâtre » ce que lire veut dire pour lui entre 14h et 16h. Ou encore, Jean-Yves Le Naour, auteur du livre « l’Histoire de l’abolition de la peine de mort », préfacé par Robert Badinter, donnera une conférence à 16h sur le sujet, puisque, jour pour jour, on fêtera le 30ème anniversaire de l’événement : la loi n° 81-908 portant abolition de la peine de mort a été publié, en effet, le 9 octobre 1981, avec pour article 1er « La peine de mort est abolie. »

 

Faut-il préciser que l’entrée est libre et que l’accès au salon est très facile tout comme le stationnement sur de vastes parkings autour de « La Ferme des jeux » ? Riche de son expérience de l’an passé, la deuxième édition du Salon littéraire de Vaux-le-Pénil promet d’être encore plus réussie. L’esprit qui souffle sur Vaux-le-Pénil, ce jour-là, mérite qu’on y vienne s’en emplir les poumons à longs traits. Une seule réserve, évidemment : intégristes de tous poils s’abstenir !

 

 Paul Villach

 

(1) Le salon littéraire de Vaux-le-Pénil est organisé par l’Association de la Ferme des Jeux, Familles Laïques de Vaux-le-Pénil, la bibliothèque municipale de l’Arcature et Ciclop 77 ateliers d’écriture.

Pour toutes informations : assofermedesjeux@gmail.com

 

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Voici le programme

 

Rencontres, dédicaces, lectures, conférences, débats, ateliers d’écriture.

 

Avec : Zinc éditions (livres illustrés), Le buveur d’encre (jeunesse), les éditions du Sonneur (littérature), les éditions Tirésias (histoire), Le temps des cerises (romans, essais, poésie), les éditions Dédicaces, Hélices et Levée d’encre (poésie), les éditions Quart Monde, La cause des livres (sciences humaines, littérature autobiographique), les éditions Mouck (jeunesse), Autour du livre (musique, rock), Galerie Hors Champ (photographie), Lys éditions Amatteis (Seine-et-Marne), éditions Grrrart (BD, jeunesse, romans), Artena (livres illustrés, beaux livres), les éditions Juste pour lire (BD, polars, jeunesse), Rytrut éditions (musique), les éditions de la Guette (nouvelles), les éditions du trou de nez (jeunesse), La porte littéraire (fantasy), La Grappe (revue poétique), PGCOM éditions (romans, nouvelles), les éditions du bout de la rue (jeunesse, roman, polar, poésie), les éditions du Lys noir, Grip-éditions (manuels scolaires), les éditions Souffle du rêve (nouvelles, romans), Les amis de Dodova (jeunesse), les éditions Amalthée, les éditions Henry (écrits du Nord, poésie, jeunesse)…

 

Et les auteurs et illustrateurs : François Cavanna -sous réserve- (écrivain dessinateur), Alain Bentolila (linguiste), Jean-Yves Le Naour (historien), Marie Chaix (romancière), Anne Moreau-Vagnon (sculpteur illustrateur), Gérard Filoche (auteur militant), Georges Grard (BD) et Robin Guinin, Jean-Zéphyr Idoux (romancier), Cécile Bidault (jeune dessinatrice), Pierre-Yves Chereul/Paul Villach (auteur), Jean-Pierre Fourré (auteur, éditeur, comédien), David Hannappe (auteur illustrateur), Emmanuel Berland (poète) et Richard Taillefer, Antoine Blocier (auteur militant), Hugues Barrière (auteur) et Aude Turpault, Régis Félix (auteur militant), Gép (auteur illustrateur), Badia Hadj Nasser (nouvelles), Michel (dessinateur), Charles-Antoine Cros (jeune écrivain), Pierre Brulhet (fantastique), Ladzi Galaï (traducteur), Jean-Marc Borie (science-fiction) et Domino Milot, Gilles Marchand (auteur) et Olivier Salaün, Gaëlle Callac (auteur illustrateur) et Xu Hualing, Phoebé (fantasy) et : Sarah Bannouri, Céline Cristini, Nora Chaouche, Pierre Passot, Michel Baranger, Muriel Strupiechonski, Thierry Venot, Michel Reynaud, Tit, Véronique Olivares, Cédric Gruat, Jean-Marie Winkler, Joël Corno, Vanessa Mars, Elvire Kuenzi, Laetitia Terlutte, Françoise Anglaret, Annie et Gérard Walraevens, Daniel Abel, Claude Dehêtre, J. Jacques Guéant, Colette Millet, Dominique Laronde, GN Paradis, Constance, Mestr Tom, Leti, PF, Benoît Chavaneau, Sylvia Baldeva, Marc Wilhem, Philip Corre, Jacques Sirgent, Sophie Massonnaud-Herbouiller

Une manifestation organisée par l’Association de la Ferme des Jeux, Familles laïques de Vaux-le-Pénil, la bibliothèque municipale de l’Arcature et Ciclop 77 ateliers d’écriture.

 

Informations : assofermedesjeux@gmail.com

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 08:52

LE NAUFRAGE ATTENDU DES JARDINS D'EVEIL !

 

La scolarisation des enfants de deux ans a vu sa part passer de 34,5% en 2000 à 12,6 % à la rentrée 2010.

La formation spécifique des enseignants de maternelle n'existe pratiquement plus.

Ce sont les enfants de milliers défavorisés qui trinquent les premiers.

 

Tous les petits de deux ou de trois ans n’ont pas la même maturité. De plus, la différence entre un enfant resté dans le giron familial et celui qui a été chez une nourrice, et à fortiori dans une structure d’accueil collective, est énorme, et l’adaptation en milieu scolaire en conséquence.

Même si la scolarisation dès l’âge de deux ans est l’objet de débat, elle ne doit pas être perdue de vue. Celle-ci ne peut se faire qu’avec des moyens autres que ceux existants : une classe d’enfants de deux ans ne devrait pas dépassé l’effectifs de 15.

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Les objectifs fixés par le gouvernement, mettent en grand danger la scolarisation des trois ans. Ce sont bien sûr les familles qui devront mettre la main à la poche, car la durée de garde payante sera d’autant prolongée. Idem pour les collectivités territoriales et l’ensemble des contribuables car il faudra bien financer tout cela.

 

Quand hier, les syndicats , les associations familiales laïques et la FCPE dénonçaient la destruction prévue et programmée des écoles maternelles, des communicants aux ordres mettaient en place une propagande mensongère, présentant le jardin d'éveil comme un recours...

La garderie remplaçant la classe !?

 

Aujourd'hui c'est le silence radio sur ces « merveilleux » jardins d'éveil  … et pour cause !

Le gouvernement n'a pas lésiné sur les moyens : une campagne de presse, une lettre circulaire de 13 pages destinée aux collectivités territoriales et aux partenaires avec comme but de placer un maximum de places de jardins d'éveil ! les deux objectifs visés étant :

-        la fin programmée des écoles maternelles à deux ans

-        l'ouverture d'un marché permettant aux établissements privés de rafler la mise.

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Alors que la droite ne cesse de parler d'expérimentation et d'évaluation, on attend toujours celles des jardins d'éveil et de leur développement.

 

La Caisse Nationale des Allocations Familiales va t-elle rendre publics les chiffres officiels qui montrent le naufrage des jardins d'éveil ?

Rien n'est moins sûr !

 

Le gouvernement s'était fixé comme objectif d'atteindre 8000 places de jardins d'éveil, il n'a pu en ouvrir que 460 à ce jour ! C'est un bide colossal

 

Qui s'en étonnera, certainement pas les organisations laïques de défense des écoles maternelles

qui ont expliqué aux collectivités territoriales qu'il s'agissait d'un piège tendu.?

Au début les financements de la CAF permettent de couvrir une partie des frais occasionnés par l'ouverture de jardins d'éveil puis la charge principale revient aux communes ou aux communautés de communes et aux familles.

 

Même des municipalités de droite ont déjoué le piège tendu et ont refusé de s'y engouffrer !

 

Nous exigeons l'abandon pur et simple de ce dispositif et l'ouverture massive de classes maternelles pour les deux ans, seule entité éducatif permettant de favoriser l'éveil des tout petits et de leur apporter des savoirs , savoir être et savoir faire indispensables pour leur développement cognitif et social.

 

Jean-François CHALOT et Patrice THEVENY

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 06:52

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Durant tout l'été le DAL (Droit au logement) et différentes associations se sont mobilisés contre la liquidation programmée de l'hébergement d'urgence et pour le droit au logement.

Dans le cadre de ces actions, un collectif a organisé une manifestation à Paris le 3 septembre 2012.

J'y suis allé, pensant dans mon for intérieur que cette démonstration allait être symbolique...Car pour moi il fallait préparer une manifestation centrale à Paris.

Je n'ai pas changé de position mais je tiens à faire part de l'agréable surprise qui fut la mienne ce 3 septembre.

La manifestation, rapidement préparée n'a pas regroupé les militants purs et durs des associations de gauche, habitués aux démonstrations sociales et politiques parisiennes.

Ce sont plus de 1500 personnes qui ont défilé sous une chaleur torride dans le cadre de collectifs militants inscrits dans le combat local, les militants encartés étant peu nombreux.

Tout ceci montre et démontre que localement, il s'agit d'un mouvement qui s'enracine et qui continue à le faire.

Les manifestants ne demandent ni la lune, ni un passe droit, ils réclament l'application de la loi c'est à dire :

  • un hébergement pour tous ceux qui n'ont pas de toit afin de répondre dans l'urgence à la détresse de familles entières qui sont dans la rue;

  • l'application de la loi Dalo permettant de répondre aux demandes de logements

  • Un investissement public à la hauteur de l'enjeu social, économique et humain

  • la réquisition des logements vides.

Sur ce dernier point...Il ne s'agit pas de spolier les propriétaires détenteurs de résidences secondaires

comme l'ont fait croire des commentateurs peu objectifs.

Les logements vides, ce sont par exemple des immeubles de l'administration qui sont fermés depuis de nombreuses années...

Des bénévoles de différentes villes ont d'ailleurs répertorié des immeubles qui sont vides depuis plus de 20 ans.

Il est d'ailleurs « irresponsable » de laisser des locaux en état correct se détériorer au fil des ans !

Je pense qu'aujourd'hui le mouvement doit poursuivre son enracinement territorial dans les villes et départements et mettre en vie un partenariat actif avec les associations caritatives et de solidarité.

Il est utile, nécessaire et même indispensable que se constituent des coordinations locales afin de répondre aux urgences, de convaincre voire « d'aider » les institutions à prendre leurs responsabilités.

Il n'y a pas d'un côté les purs et durs qui soutiennent les occupations des « logements » libres et les représentants des usagers et des familles qui siègent dans les commissions d'attribution des offices de l'habitat ou au conseil d'administration de la CAF, dans les commissions DALO ou les commissions de surendettement.

Chacun a sa place et sa fonction, certes mais il est possible de construire un partenariat pérenne.

Les associations familiales laïques, qui à la fois agissent concrètement au plus près des territoires et représentent les familles s'inscrivent dans une telle dynamique unitaire.

Des expérimentations locales en cours ont débouché sur des premiers résultats concrets, prometteurs.



Jean-François Chalot

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 17:09
Sauve qui peut !
Non à la casse de l'école maternelle
La FCPE a raison de s'inquiéter pour l'avenir de l'Ecole maternelle.
« L'école maternelle bientôt une chimère » !
Oui et on y vient à grands pas.
9 000 postes d'enseignants sont supprimés àla rentrée dans les écoles publiques alors que celles-ci accueilleront 4 900 élèves de plus.

Ne cherchez pas l'erreur, il n'y en a pas. Le gouvernement veut faire des économies coûte que coûte et tant pis pour les enfants et les familles.
Où vont-ils prendre les postes ? Partout et surtout en maternelles.
La scolarisation des enfants de deux ans a vu sa part passer de 34,5% en 2000 à 12,6% à la rentrée 2010.
La formation spécifique des enseignants n'existe pratiquement plus.

Ce sont les enfants de milieux défavorisés qui trinquent les premiers. Les voici privés d'un espace éducatif essentiel qui fut le fleuron du système éducatif français.
Les familles qui savent que l'école maternelle permet une socialisation , une acquisition mieux maîtrisée du langage n'acceptent pas et n'accepteront pas cette casse programmée de l'école maternelle.
Aujourd'hui ce sont des classes maternelles à deux ans qui sont fermées et demain ce sont les enfants de trois ans qui ne trouveront pas de place.

Pour avoir des informations complémentaires : http://www.cdafal77.fr/sqp.html

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 12:24

 

VIVE LA RENTREE 2011 !

 

Familles Laïques de Vaux le Pénil:

Plus de 300 familles adhérentes

et un projet d’animation locale au service de tous

 

L'association  « Familles Laïques de Vaux le Pénil » donne rendez-vous à toutes les personnes intéressées par ses actions au Forum des Associations de Vaux le Pénil qui aura lieu le dimanche 11 septembre 2011 à LA BUISSONNIERE, de 10h00 à 18h00.

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Avec plus de 60 bénévoles actifs, l'association propose des actions et activités diverses: l’accompagnement à la scolarité, les permanences info-dettes, l'accompagnement à la scolarité, les cours de Français Langue Étrangère, d'alphabétisation et d'action contre l'illettrisme, informatique et convivialité, des échanges de savoirs, un atelier cuisine, des sorties culturelles familiales....

Aucune rétribution financière n'est demandée aux utilisateurs, si ce n'est une cotisation familiale annuelle de 12 € qui couvre toutes les activités possibles et permet de participer à la vie de l'association, de faire des propositions et de prendre des responsabilités éventuelles.

Le projet mis en œuvre est soutenu par la CAF

N’hésitez pas à venir vous renseigner si vous êtes intéressés par l’un ou l’autre de nos secteurs d’activités, que ce soit en qualité de bénévoles ou d’utilisateurs.

L’accompagnement à la scolarité reprendra dès le lundi 3 octobre, mais du 26 au 29 septembre vous pourrez venir également inscrire vos enfants directement auprès des bénévoles et établir ainsi une première prise de contacts aux heures suivantes (Lundi Mardi Jeudi de 16h30 à 18h00 et Mercredi de 13h30 à 15h30. Vous pourrez inscrire vos enfants au Forum des Associations ou en vous rendant au local de Familles Laïques

4 place Beuve et Gantier

À Vaux le Pénil

Tél 09 75 38 81 13

familleslaiques.vlp@orange.fr

 

Patrice THEVENY, Président

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 06:49

 

Quand s'ouvrira le salon littéraire de Vaux le Pénil le dimanche 9 octobre 2011

nous pourrons souffler les 30 bougies de la loi supprimant la peine de mort en France

Loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort

(Journal officiel 10 octobre 1981)

L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Art. 1er. - La peine de mort est abolie.

Nous avons invité l'auteur de l'histoire de l'abolition de la peine de mort....

Il sera présent et tiendra une conférence à 16 Heures à la Ferme des jeux,

 lieu où se tient le salon.

Voici une présentation de son ouvrage

 

« Histoire de l'abolition

de la peine de mort »

deux cents ans de combat

livre de Jean-Yves Le Naour

préface de Robert Badinter

éditions Perrin

avril 2011

21,85 €

 

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La résistance puis la mort lente de la « veuve » et de la peine de mort

La France a le triste privilège d' être la dernière Nation de l'Europe occidentale à abolir la peine de mort... La « veuve » a tout d'abord décapité en place publique devant la foule avant d'être reléguée dans un espace moins voyant puis utilisée à huis clos dans l'enceinte des prisons à partir de 1939.

Alors que les philosophes des lumières sont favorables à la peine capitale, Cesare Beccaria, jeune marquis de Milan sort un petit livre en 1764 qui fera l'effet d'une bombe. Ce traité des délits et des peines va influencer très fortement les consciences.

« Beccaria considère que la peine de mort n'est ni juste ni utile donc qu'elle n'est fondée sur aucun droit. » Il s'attaque ainsi à la théorie de Rousseau qui donne à la société le droit de mort dans le cadre du contrat social. Il n'admet qu'une restriction à ses convictions abolitionnistes : 

« pour les rebelles et les traitres à la patrie qui, même capturés n'en continuent pas moins à représenter une menace pour le pouvoir. »

Il va ainsi à la fois convaincre des philosophes comme Voltaire et à la fois des révolutionnaires qui comme Robespierre vont combattre la peine de mort tout en s'appuyant sur la restriction pour faire fonctionner la guillotine, la « veuve » durant la terreur.

Ce livre ne laisse aucun événement dans l'ombre et relate les avancées et reculs des abolitionnistes .

L'auteur explique clairement les contradictions qui ravagent les « progressistes » ainsi que les divisions permettant aux rétentionnistes de remporter souvent la mise et de maintenir le couperet en action. Il est vrai aussi que l'action de la presse qui affiche les crimes à la une avec de nombreux détails permet d'instrumentaliser des faits odieux afin d'isoler les abolitionnistes.

Quand Albert Soleilland viole et étrangle une fillette de onze ans, Marthe Eberling le 31 janvier 1907, le Petit Parisien orchestre une campagne pour le maintien de la peine de mort et contre la grâce que pourrait signer le président de la République.

Le président Armand Fallières reste inflexible, il signe la demande de grâce.

Les partisans du maintien de la peine capitale surfent sur l'opinion publique et en profitent pour imposer un vote de maintien de la peine capitale à la chambre des députés le 8 décembre 1908, contraignant ainsi le président de la République à ne plus systématiquement gracier....Le garant des institutions qu'il est ne peut pas « annuler la loi et ignorer la décision des représentants de la Nation ».

C'est à la libération et à la fin de l'épuration que le combat contre la peine de mort reprend de la vigueur avec des intellectuels comme Albert Camus et des hommes de gauche et même de droite qui essayent de provoquer un vote au parlement.

 

Avec la cinquième république, le président de la République étant le seul maître de l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, il faut que celui ci soit abolitionniste pour qu'enfin un nouveau vote ait lieu....

Il faut attendre la victoire de la gauche en 1981 qui a inscrit l'abolition de la peine de mort dans son programme, la volonté de François Mitterrand et l'action résolue de Robert Badinter, avocat abolitionniste de talent, devenu ministre de la justice pour que les deux chambres votent la fin de la peine capitale.

Comme l'affirme Robert Badinter pour clore le débat:

« le temps est venu de se comporter en adultes, même devant le crime »...

La peine de mort reçoit le coup de grâce le 30 septembre 1981 au Sénat pour être officiellement abolie le 9 octobre de la même année .



Jean-François Chalot



 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 08:30

 

LE VENDREDI 9 SEPTEMBRE A MELUN

( soirée organisée par l'Association Familiale laïque de Melun)

 

République sociale et laique!

Venez débattre nombreux autour de la figure de Jaurès le 9 septembre à Melun, 20h café de l'Astrolabe!

http://www.cdafal77.fr/Jaures2012.html

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Pour discuter de cette vie de luttes, débattre des idées de Jaurès et de leur actualité au XXIème siècle,

 

LE DIMANCHE 9 OCTOBRE 2011

 

 

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Après le succès de la première édition, l’Association de la Ferme des Jeux, Familles laïques, CICLOP 77 et la bibliothèque de l’Arcature organisent à la Ferme des Jeux de Vaux-le-Pénil leur deuxième salon littéraire .

« Ce salon sera l’occasion, pour les éditeurs, de promouvoir, en présence

d’auteurs, la diversité de leurs productions littéraires. Des séances de dédicaces seront proposées, ainsi que des lectures.

Pour les visiteurs, cette manifestation permettra de rencontrer des écrivains, de dialoguer, de les écouter lire, d’acquérir leurs ouvrages. Tout au long de la journée, des ateliers d’écriture seront également proposés.

Notre idée reste de provoquer la rencontre : auteurs, éditeurs, illustrateurs, lecteurs de tous âges.

La Ferme des Jeux est un espace culturel convivial, apprécié et reconnu dans l’ensemble du sud Seine-et-Marne. »

Il s'agit de promouvoir et de construire un salon citoyen et de l'ouvrir très largement à ces éditeurs qui essayent de faire connaître des ouvrages qui n'ont pas droit aux « feux de la rampe » et à ces écrivains de talent qui ont besoin d'être connus.

 

Dans le cadre de ce salon, Nous avons prévu plusieurs débats :

 

- débat sur la pauvreté aujourd'hui avec comme écrivain déjà annoncé

Roger Félix auteur de : « le principal, il nous aime pas »

- 14 H 30- 16 H

Conférence débat avec Alain Bentolila sur le thème : qu' est ce que lire ?"

D'autres invités sont prévus, dont François Cavanna

 

LE VENDREDI 18 NOVEMBRE DE 17H A 21 H

 

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Maison des associations de Vaux le Pénil

 

un colloque :

 

UN TOIT POUR TOUS

 

Ce colloque est organisé par Familles laïques de Vaux le Pénil et le CDAFAL 77

en partenariat avec la CAF, la Direction départementale de la Cohésion Sociale, le Conseil Général, l'UDAF, la Fédération des Centres Sociaux et la ville de Vaux le Pénil

 



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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 07:46

Communiqué de presse du CNAFAL scolaire-4-copie-1.jpgLA RENTREE SCOLAIRE DE PLUS EN PLUS CHERE ! 

 

 scolaire2Cette année encore, les familles modestes vont connaître des difficultés financières  pour affronter la rentréescolaire. Les familles qui ont commencé à faire leurs achats pour la rentrée ont constaté que l’évolution des prix des fournitures scolaires a dépassé l’augmentation générale des prix à la consommation, soit plus 6,8%, alors que l’allocation de rentrée scolaire, versée sous condition de ressources n’a augmenté que de 1,5% !Le ministre de l’Education Nationale, peut toujours appeler les établissements scolaires « à limiter les demandes de fournitures scolaires au strict minimum », il n’empêchera pas le maintien, voire l’extension d’une pratique nouvelle : la distribution de listes de matériel à acheter. Le temps, où les instituteurs distribuaient gratuitement aux écoliers des cahiers, des stylos, des règles et des crayons semble révolu. A quoi servent donc les sommes versées par les mairies, pour fournitures aux écoles primaires ?

 

A cela les familles devront subir des augmentations importantes de la restauration scolaire et des accueils get[1]

péri-scolaires, dépenses qui sont loin d’être superflues pour beaucoup d’entre elles, contraintes d’utiliser ces services.Le CNAFAL, demande :

  • Le respect du principe de gratuité des fournitures scolaires essentielles en ce qui concerne la scolarisation obligatoire c'est-à-dire jusqu’à 16 ans. (cf. Jules Ferry : «  l’école est gratuite et obligatoire »).
  • L’extension de l’allocation scolaire pour les enfants scolarisés en maternelle.
  • Le versement d’une allocation différenciée pour les élèves de l’enseignement professionnel.

 Jean-François Chalot  

 Vice-président                                                                                                                                      

06 03 05 55 91                                                                          

 

Claude Jahier

Secrétaire générale

06 80 82 72 94  

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Le CNAFAL a pour but l’étude et la défense des droits et des intérêts moraux et matériels des familles et de chacun de leurs membres, quelles que soient les formes et les réalités sociales de ces groupes d’humains.Organisation laïque et progressiste, le CNAFAL entend promouvoir une conception de la famille dans laquelle chaque membre a des droits et le devoir de défendre les droits des autres. Il affirme les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, traduction concrète de la solidarité, en donnant son sens plein à la Citoyenneté. 

CONTACT : CNAFAL - Conseil National des Associations Familiales Laïques108 avenue Ledru Rollin - 75011 ParisTél : 01.47.00.02.40 - Fax : 01.47.00.01.86Site : www.cnafal.org -

 Messagerie : cnafal@wanadoo.fr 

  

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 13:03

TOIT 2

 

 

Les militants bénévoles qui interviennent dans le champ de solidarité en ont souvent assez :

Ils sont obligés de frapper à toutes les portes avant que les pouvoirs publics ne répondent.

Pourquoi ne pas mettre en vie des réseaux locaux de solidarité permettant qu' existent de réelles synergies ?

 

Blandine vient d'avoir 30 ans et élève seule sa fille de 7 ans...

Elle n'a jamais eu beaucoup de chance dans sa vie.

Il lui est difficile de joindre les deux bouts, les minima sociaux bien en deçà du seuil de pauvreté

ne lui permettent que de subsister et encore.

Son souhait le plus fort est de trouver un travail fixe et comme elle n'a pas les deux pieds dans le même sabot elle cherche .

Engagée par une association enfance jeunesse dans le cadre d'un contrat à l'accompagnement à l'emploi, elle a entrevu durant deux ans le bout du tunnel.

Elle a vite déchanté....Ses employeurs ne tarissaient pas d'éloges à son sujet : travailleuse, ponctuelle, sérieuse et appliquée...Ils auraient bien voulu la garder mais à la fin du CDD sans fonds propres suffisants, même la meilleure volonté finit par être découragée.

La voici à la case départ ou presque, elle se retrouve au chômage sans indemnité puisque ce CAE a déjà pas mal d'ancienneté.

Un incident a brusquement aggravé sa situation et celle de sa fille

Le père de sa fille l'a frappée violemment et l'a menacée...Elle souhaite retrouver un logement dans une autre ville afin de mettre une distance entre ce père violent et elle même...

Il est en prison mais va sortir incessamment. Il a là une réelle urgence.

Pour l'instant c'est chou blanc malgré les démarches entreprises auprès des bailleurs sociaux.

Faudra t-il passer par la commission DALO avec une réponse hypothétique dans les six mois !

La colère commence à monter chez les bénévoles.

Il est temps de mettre en place des réseaux locaux de solidarité regroupant les associations familiales et caritatives, les CCAS, les services sociaux du Conseil Général, la CAF et le service social des offices publics de l'habitat...

Chacun a son rôle bien défini, c'est d'ailleurs une bonne chose mais n'est-il pas souhaitable, voire indispensable que les urgences puissent être traitées de concert sur un territoire donné.

Des partenariats existent bien sûr. Sur l'agglomération de Melun, les assistantes sociales de la Maison départementale de la solidarité adressent des familles aux permanences surendettement.

Les militants et les travailleurs sociaux évitent toute confusion des rôles.

Les bénévoles étudient les dossiers des demandeurs et peuvent, si nécessaire , les aider à remplir un dossier surendettement éligible à la Banque de France...En ce qui concerne les aides financières et l'aspect social, ce sont les assistantes sociales qui agissent comme le prévoit la loi.

Ces premiers pas prometteurs pour l'avenir sont positifs mais ne suffisent pas.

Nous souhaitons que se tiennent régulièrement des réunions de concertation et d'action de tous les acteurs, professionnels ou bénévoles afin de discuter des procédures et de mettre en place un processus permettant de répondre à l'urgence de certaines situations.

 

Jean-François Chalot

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 17:16

Luc Chatel avait annoncé le 18 mai dernier dans un communiqué de presse que l’opération « Les essentiels de la rentrée » ne serait pas reconduite en 2011.

Les familles qui ont commencé à faire leurs achats pour la rentrée ont constaté que l'évolution des prix a dépassé l'augmentation générale des prix à la consommation, soit + 6,8 % alors que l'allocation de rentrée scolaire, versée sous condition de ressources n'augmente que de 1,5 %.

Le 17 août une conférence de presse organisée par l'association Familles de France a rendu compte du résultat de ses études sur l'évolution du coût, le voici, + 6,8% en un an en moyenne, plus ou moins selon la catégorie d'achats : papeterie, vêtements, articles plus durables.

Le Ministre de l’Education nationale peut toujours appeler d’ores et déjà les établissements scolaires « à limiter les demandes de fournitures scolaires au strict nécessaire », (comme si les enseignants déjà ne se limitaient pas), il n'empêchera pas le maintien, voire l'extension d'une pratique nouvelle : depuis de nombreuses années les enseignants des écoles primaires donnent à leurs élèves comme le font depuis longtemps leurs collègues du secondaire des listes de matériel à acheter : mode pour imiter les « grands », ou nécessité par manque de crédits, ou par leur utilisation mal choisie ? Il semble révolu le temps où les instituteurs distribuaient gratuitement aux écoliers des cahiers, des stylos, des règles et des crayons... 

Cela permettait aux familles de ne pas courir les magasins et aussi de pouvoir compter sur un minimum garanti pour chaque écolier.

Les familles modestes vont connaître des difficultés financières pour affronter la rentrée scolaire car en plus de l'augmentation des prix des fournitures, elles devront subir des augmentations importantes de la restauration scolaire et des accueils péri scolaires.

 

Nous savons que de nombreuses associations familiales organisent des bourses aux vêtements, c 'est une ressource pour habiller à frais un peu moindres les enfants qui grandissent.

 

Les collectivités territoriales doivent affronter deux difficultés : la hausse des prix de l'énergie en 2011 et des denrées alimentaires, ce qui contraint beaucoup d'entre elles à répercuter sur les usagers une partie des surcoûts.

Mais on peut s'interroger aussi sur l'utilité pédagogique de matériels fort coûteux comme les tableaux blancs interactifs (guère plus qu'un vidéoprojecteur, en somme ...) qui ont grevé inutilement les finances des collectivités locales, ce qui pèse nécessairement sur les familles, par l'impôt : sur internet on trouve aujourd'hui le tarif de 2000 euros, mais nous avons entendu parler de prix bien plus élevés … qui empoche la différence ? Et nos enfants savent-ils plus de choses, après ?

 

Les accueils et la restauration scolaire ne sont pas des superflus : beaucoup de familles sont contraintes d'utiliser ces services parce que les parents travaillent ou sont à la recherche d'un emploi.

Aujourd'hui tous les acteurs et observateurs ont constaté que le nombre d'usagers continue d'augmenter, y compris parce que pour certaines familles particulièrement démunies, le repas à la cantine est le seul de la journée.

 

Les associations familiales et de parents d'élèves doivent exiger ensemble :

 

- Le respect du principe de la gratuité des fournitures scolaires essentielles en ce qui concerne l'âge de la scolarisation obligatoire;

 

- L'extension de l'allocation scolaire pour les enfants scolarisés en maternelle,

 et une allocation différenciée pour les élèves de l'enseignement professionnel.

 

Cela nous semble un minimum....

 

Jean-François Chalot et Isabelle Voltaire

CDAFAL 77

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
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  -oOo-

 

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 Vendredi 10 février 2023

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sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

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Qui sommes nous ?

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intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France