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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:37

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Vendredi 9 mars - 20h30


Université de Parents : L’éducation à l’égalité
sous le manège de la Ferme des Jeux
Entrée libre
À l’appui du court métrage Bintou, conte moderne et
humoristique traitant de l’égalité des droits à l’éducation
et au travail, Mme Colette Benoît et Mme Marie-Claire
Munka, du CIDFF, débattront avec nous autour des
questions :
Peut-on éduquer à l’égalité ?
Une telle éducation contribue-t-elle à changer les choses ?
La soirée sera présentée par Chantal Baudet, présidente de l’Université de Parents
et animée par Jean-François Chalot de l’association Familles Laïques.

 

 

 

CETTE UNIVERSITE DES PARENTS SE TIENT LE 9 MARS, 

LE LENDEMAIN DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DU DROIT DES FEMMES 

 CE JOUR LA IL Y AURA DE NOMBREUSES INITIATIVES POUR L'EGALITE DES DROITS

 ET CONTRE LES VIOLENCES....

 Parmi les livres qui sont sortis, nous avons lu et vous présentons en

AVANT PREMIERE DU SALON LITTERAIRE DU 14 OCTOBRE 2012

 

Autopsie d'une violence conjugale

 

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En France, « une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son mari ou compagnon ».

Les chiffres restent stables.

Pourquoi cette violence conjugale ?

Quel est l'engrenage qui peut conduire quelqu'un à exercer de tels actes cruels au sein d'un couple ?

 

« Il y avait un

monstre en moi »

témoignage d'un ex-mari violent

octobre 2011

253 pages

17 €

 

Ne pas attendre que la violence se poursuive.

 

Si ce livre ne m'avait pas été offert, je ne l'aurais pas lu... Comme beaucoup, je n'excuse, ni ne comprends les maris violents et je ne leur trouve aucune circonstance atténuante.

Le livre ouvert et parcouru, j'ai poursuivi jusqu'au bout parce que l'auteur ne masque aucunement sa responsabilité et ne cherche pas à masquer son entière responsabilité même s'il explique son incapacité de détruire, seul, le monstre qu'il avait en lui.

Pendant dix ans, il a frappé, humilié, martyrisé celle qu'il aimait. Pourquoi une telle violence ?

Sans se trouver d' excuses, il cherche au moment où enfin la justice s'en mêle à comprendre son comportement en re-visitant son enfance, voire sa généalogie.

Sabrina, jeune femme suivie depuis son adolescence par des travailleurs sociaux a déposé une main courante, bien avant que le tribunal soit enfin saisi après « le coup de trop ».

« Si je devais désigner des co-responsables de l'enfer que je lui ai fait subir, je pointerais du doigt les policiers qui ont plusieurs fois l'occasion d'entendre ses appels au secours. »

Pourquoi n'ont-ils pas mené une enquête ?

Pourquoi les éducatrices et l'assistante sociale qui suivaient, la jeune majeure ne se sont-elles préoccupées que des deux filles du couple, sans jamais essayer de comprendre et d'alerter.

La thérapie semble avoir réussi à « guérir » cet homme.

Mais combien continuent à user de violences psychologiques et physiques contre « leur »femme sans que le voisinage, les amis et la famille n'alertent les autorités compétentes.

Comme le rappelle avec force l'auteur de ce livre-témoignage, il faut, dès le premier coup, « alerter la police, signaler d'une manière ou d'une autre que l'horreur est entrée dans le foyer. »

Il faut qu'immédiatement la justice fasse son œuvre : punir sans faiblesse le compagnon ou mari violent, protéger la femme en prenant les mesures de séparation qui s'imposent et contraindre le martyrisant à se faire soigner, si cela est possible.

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 08:49

MOHAMED.gif 

 

« Moi, Mohamed, esclave moderne »

livre de Mohamed Kemigue

avec Djénane Kareh Tager

La vie quotidienne d'un sans papier

éditions Plon

janvier 2012

207 pages

18 €

 

Autopsie sociale d'une société clandestine mais tellement humaine !

 

L'originalité et l'intérêt de ce livre-témoignage, c'est de nous faire découvrir un milieu peu connu, magnifié par certains et vilipendé par d'autres : celui des sans papiers...

Le « héros » vient de Côte d'Ivoire.

Comme d'autres il est venu en France, lui, pour répondre à la demande de sa mère. Il ignorait qu'il allait vivre ou plutôt survivre de très nombreuses années dans l'angoisse des lendemains et dans une complète précarité.

Il est en situation illégale comme des dizaines de milliers de personnes avec la peur au ventre- il peut être expulsé  à tout moment- et la faim qui le tenaille.

Se prétendre « un esclave moderne » procède de l'exagération !?

L'esclave traditionnel vivait dans la sécurité alimentaire, le moderne « trime le ventre vide » :

« Le premier était battu s'il se rebellait, le deuxième crèvera comme un chien s'il refuse ce qui pourrait être son gagne-pain, mais qui ne l'est pas toujours. Il est obligé de jouer à la partie de poker menteur qui lui est imposée. Obligé, parce n'a pas le choix. »

 

L'auteur n'est pas dans le registre du complexe post colonial de l'européen mais dans le « dire vrai » : ceux et celles qui emploient et sur-exploitent les sans papiers sont assez souvent des africains qui eux sont nés en France ou régularisés depuis longtemps.

Le clandestin prend n'importe quel travail et s'il se plaint parce qu'il reçoit peu, « l'employeur » lui rappelle que sans papiers, il ne dispose d'aucune existence légale.

Prends si je te donne et de toutes façons, tais toi !

Le lecteur découvre les réseaux mafieux, parfois tolérés par les autorités françaises mais aussi les réseaux de solidarité et l'organisation sociale solidaire qui existe dans les squats.

Comme l'explique bien l'auteur, un pays a droit de réguler ses frontières, mais il n'a pas le droit de jouer avec des existences. Mohamed comme beaucoup d'autres immigrés «  clandestins » a fait sa vie ici en France. Il a une compagne et des enfants. Ceux-ci sont aujourd'hui à l'école primaire et leur pays, c'est la France et pas la Côte d'Ivoire.

Combien sont-ils ces êtres transparents que l'on rencontre dans la rue ?

L'économie a besoin d'eux et comme le dit Mohamed avec une pointe d'ironie, s'ils n'étaient pas là, eux les « sans papiers », « Ils seraient bien démunis pour construire leurs campagnes électorales ! Alors on nous expulse, pour prouver aux électeurs qu'on a bien travaillé. Mais on ne nous expulse pas trop.... »

 

Jean-François Chalot 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:57

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:07

Notre association et le CDAFAL 77 appellent à ces cercles de silence qui se réunissent chaque mois

 

Actualités Février 2012

 

Les menaces d'expulsion à l'égard des personnes étrangères en situation régulière s'intensifient

 

Des étudiants étrangers formés dans les universités françaises, diplômés, qui avaient une promesse d'embauche de six mois devaient quitter la France, selon la circulaire Guéant. Elle a été assouplie après plusieurs mois de pression de la part des universitaires.

Des pères d'origine étrangère, installés en France depuis plus de dix ans, ayant leur famille et un travail ne sont pas à l'abri d'expulsion. Il y a quelques années ils obtenaient la carte de résident valable pendant dix ans.

En préfecture il y a de nombreux obstacles administratifs pour le renouvellement des papiers. Toute dépose de nouvelle demande nécessite de verser 110 €.

 

L'enfermement des enfants en centre de rétention administrative continue malgré la condamnation de cette pratique par le Cour Européenne des Droits de l'Homme, et la Convention Internationale des Droits de l'enfant

La famille albanaise E. avec deux enfants en a fait l'expérience .Deux fois au Mesnil-Amelot : la 1ére fois c'était le 3 septembre2011, la 2e fois le 9 Février 2012. Le juge du tribunal administratif de Melun a annulé la rétention. Elle vient de faire une 3ème expérience cette fois au CRA de Metz avant d'être libérée par le tribunal de Strasbourg

Quel gâchis et que de stress inutile pour cette famille!

 

Nous dénonçons ces mesures qui visent à installer la peur et à développer la suspicion à l'égard des personnes étrangères.

 

Nous vous invitons à signer la pétition contre l'enfermement des enfants sur le site:

www.educationsansfrontieres.org

 

 

LE CERCLE DE SILENCE de Melun

s’inscrit dans un mouvement de protestation non violente face à la politique migratoire pratiquée dans notre pays.

 

S’y retrouvent à titre personnel des membres de diverses organisations : Réseau Education Sans Frontière - Action des Chrétiens Contre la Torture - Ligue des Droits de l’Homme - AFL - MRAP - CCFD - Entraide protestante - Cimade - Partenia 77…ou n’appartenant à aucune organisation.

 

 

 

Si vous êtes sensibles à ces situations,

Venez nous rejoindre

Chaque dernier mardi du mois ,de 18h 00 à 19h00

Place Saint Jean à Melun.

 

Pour plus d’informations : Dominique Thibaud, 34 rue A. Sommier Maincy

domthibaud@free.fr

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 10:32

  

 LA BALADE DES VIVANTS VIVANTS « Les premières bandes dessinées muettes ont pour origine la presse.  
 Elles apparaissent vers 1860 dans les hebdomadaires satiriques allemands comme le Fliegende Blätter 
  et seront importées en France par Caran d’Ache (1859-1909) 
  vers 1880 dans des revues comme Tout Paris, ou Le Chat Noir. » Si les bandes dessinées classiques avec des dialogues et sous titres sont de loin les plus courantes  
 sous la forme d'albums, quelques dessinateurs ont choisi le muet intégral  
 afin de laisser au « lecteur » le loisir de suivre l'histoire et d'imaginer les dialogues. Sapiens qui a commencé à dessiner dans des fanzines a décidé de réaliser un « vieux » projet : 
  dessiner des planches de dessins , le « lecteur » pouvant inventer complètement l'histoire 
  ou laisser aller totalement son imagination. Rejetant cette société de violences et de profits, où les pauvres s'appauvrissent et les riches s'enrichissent, 
  il a rêvé d'une autre vie.... Ces cités si décriées par beaucoup et laissées à l'abandon pourraient très bien être des lieux 
  où il fait bon vivre ensemble. La solidarité pourrait être roi.... C'est la balade des vivants vivants qui discutent entre eux, organisent de grandes tablées,  
 inventent une utilisation originale des espaces.... Et le travail dans tout cela? La BD devait sortir fin décembre 2011 , à l'occasion du centenaire de Paul Lafargue,  
 qui a osé écrire et défendre « le droit à la paresse ». 
 .Lafargue a apporté beaucoup au mouvement social qui semble l'avoir oublié. Les personnages ne sont pas « paresseux » proprement dit, ils vivent autrement, certains, 
  du moins ceux qui arrivent à trouver du travail sont salariés ou fonctionnaires, d'autres sont chômeurs 
  mais tous participent activement même à la vie de la cité, prenant en charge certaines tâches... 
 .Voici que je me mets à interpréter...C'est ma lecture : c'est toute la magie du livre : tout le monde écrit  
 dans sa tête son scénario. Chaque planche, réalisée minutieusement à la main a demandé au dessinateur 5 et 10 jours de « travail » .. 
 .Il ne s'agit pas d'un travail puisque Sapiens était dans le libre choix.! Jean-François Chalot prix de l'album 10 € disponible au local sour demande 
 Sapiens est adhérent à Familles laïques de Vaux le Pénil 
 contact : sapiensbd@yahoo.fr 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 08:50

 Le verdict est tombé le 2/02/2012, la France est condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), et doit en tirer toutes les conséquences, pour lacune grave dans sa procédure d’asile.

 La Cour sanctionne ainsi l’absence de recours suspensif dans la procédure « prioritaire » d’asile. Cette procédure française autorise le renvoi des demandeurs dans leur pays, sans avoir la certitude qu’ils ne seront pas persécutés. Cela signifie qu’un demandeur peut être renvoyé vers son pays avant que la cour ait rendu son jugement définitif.

 

 La CEDH rappelle dans son jugement que « les Etats ne doivent en aucun cas renvoyer une personne dans son pays tant qu’il n’est pas démontré de façon complète et définitive, qu’elle n’y encourt aucun risque ». La Cour a constaté les insuffisances de la procédure prioritaire en France, et a relevé que les requérants ne disposaient pas, en pratique, des moyens de faire valoir leur demande.

 La conclusion est sans appel : il s’agit d’une violation du droit au recours effectif. Selon la Cour « la résistance obstinée des autorités françaises est l’illustration d’une politique d’asile davantage guidée par une logique de suspicion à l’égard des demandeurs d’asile, qu’une véritable volonté de les protéger ».

 Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Commissaire Européen aux droits de l’homme et le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude à l’égard de la France.

 

 Ils ont condamné la procédure dite « prioritaire » et recommandé la mise en place d’un recours suspensif permettant d’offrir les garanties suffisantes contre un éloignement qui comporte un risque de torture. Cette décision est une honte pour la France ! Qu’est devenu notre pays « terre d’accueil » ?

 

 Le CNAFAL souhaite vivement que cet arrêt de la Cour Européenne amène le ministère de l’Intérieur à mettre plus d’humanité dans le traitement des dossiers, plutôt que de s’enorgueillir de chiffres record !!

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 08:51

Le Conseil d'Administration et le Bureau

invitent l'ensemble des adhérents

de Familles Laïques de Vaux le Pénil

à assiter et participer à son

Assemblée Générale Annuelle

 

Elle aura lieu à la Maison des Associations

(Place des Fêtes)

Rue du 11 novembre à Vaux le Pénil

le mardi 13 mars 2012 à partir de 20h00

 

Cette réunion statutaire et décisionnelle

est aussi l'occasion de faire le point et de se rencontrer.

 

Nous comptons sur un maximum de participants.

Tous les adhérents ont normalement reçu leur convocation.

 

Pour ceux qui ne sont pas adhérents,

vous pouvez venir vous renseigner, dialoguer avec nous.

Vous ne pourrez pas (bien sûr) participer

aux différents votes prévus à l'ordre du jour.

 

Pour le Bureau, Patrice THEVENY.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 11:52

 

LE 15 MARS C'EST DEJA DEMAIN!

Le 15 mars c'est déjà demain.... Après un hiver très rude où les coûts de chauffage sont pour beaucoup de familles, insupportables, les expulsions vont reprendre....

Des associations nationales et locales se mobilisent contre les expulsions et pour que le droit à un logement décent et accessible pour toutes et pour tous soit EFFECTIF.

De nombreux collectifs militants « Droit au logement » se sont constitués sur tout le territoire national. Certains mènent une action propagandiste, d'autres développent des actions de solidarité allant jusqu'à s'opposer aux expulsions...La trêve hivernale va bientôt prendre fin et de nombreuses familles sont inquiètes pour l'avenir, d'autant plus qu'avec le froid glacial qui sévit, les dépenses pour le chauffage ont augmenté considérablement.

Une trentaine d'associations nationales lancent l'appel suivant :

« Un toit c'est un droit

Le 15 mars sonne le retour des expulsions, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles d’être jetées à la rue avant sombrer dans l’exclusion... Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.

Les fins de mois sont dures …

C’est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l’immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s’enrichissent sur le dos des locataires et des accédants.

Le logement cher, c’est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés ... En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.

Ce n’est pas une fatalité ! il faut se réveiller !

Le logement prend place dans la campagne électorale poussé par le mouvement social et revendicatif. Tous ensemble : on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné,un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , 

Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs et les grands bailleurs et patrons du BTP. STOP !!

À quelques semaines des élections, la crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue.

Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé ... EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel des sans-logis, jusqu’au relogement. 

BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE  Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches 

RÉALISATION MASSIVE DE HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation...), un service public du logement !

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

Plate forme logement des mouvements sociaux :

AC, ACDL, AFVS, AITEC, ATTAC, CAL, CAHL 94, CNL,CGL 75 et national, CSF, CGT, CNAFAL, COPAF, DAL, Advocacy, Bagagérue, Fondation Copernic,FSU, HALEM, Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature,Syndicat des Avocats de France »

Il s'agit pour elles de rappeler un certain nombre de principes et d'appeler à une manifestation nationale qui se tiendra le 10 mars à Paris.

 

 

 

LA SITUATION DES PLUS DEMUNIS NOUS CONCERNE TOUS

 

Le nombre de familles en difficulté augmente....

Beaucoup de familles attendent avec inquiétude les notes de chauffage qui risquent d'être salées sous le double effet de l'augmentation des tarifs de l'énergie et du froid glacial que nous avons supporté.

Les « restos du cœur » ne désemplissent pas et la fréquentation est bien plus forte que l'an passé.

Des retraités comptent parmi les bénéficiaires ...Comme l'explique avec émotion un des bénévoles de l'association : « Nous sentons surtout chez ceux-ci combien la démarche est douloureuse »

N'importe qui peut être touché par la vie chère et beaucoup de familles sont fragilisées et au bord de la rupture.

Le Conseil Municipal unanime de Vaux le Pénil a voté une subvention exceptionnelle au Secours populaire français et aux Restos du cœur …

C'est un acte de solidarité important et nous espérons que d'autres conseils municipaux feront de même.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 11:44

 SOLIDARITE OU CHARITE PUBLIQUE?

 

Le président de la République a posé une question le 29 janvier 2012 :

« En France, on a une spécificité, ce sont les entreprises qui paient la politique familiale. Mais pourquoi? Quelle est cette logique? »

Il lui aurait suffi de relire le texte de l'ordonnance du 4 octobre 1945 pour trouver une réponse à sa fausse question :

Article premier :

« Il est institué une organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu'ils supportent. »
Article 34 :

« La cotisation des allocations familiales est intégralement à la charge de l'employeur. Le taux de cette cotisation est fixé suivant les modalités déterminées par un arrêt du ministre du travail et de la sécurité sociale et des ministres de l'économie nationale et des finances. »

Si le 1er octobre 2012, comme le propose le président de la République, c'est l'augmentation de la TVA qui finance « la politique familiale » :

  • c'est une exonération des cotisations dites patronales de 13 milliards d'euros, donc un cadeau royal fait aux entreprises;

  • c'est le début de la fin du principe même le la Sécurité sociale;

  • c'est une charge supportée par les familles elles mêmes.

Ne s'agirait-il pas en fait de passer d'un système de solidarité qui voulait que les prestations familiales procèdent d'un droit inscrit dans la loi comme un salaire différé, payé selon le nombre d'enfants à une aide sociale procédant de la « charité publique ».

La Commission pour la libération de la croissance, dite commission Attali ne propose t-elle pas de « conditionner les prestations familiales aux revenus des ménages »?

Le taux de cotisations patronales à la branche famille de la Sécurité sociale a connu plusieurs baisses, il s'élevait à 16,65% en 1951 pour tomber à 9% en 1990, puis à 5,4% en 2010 pour « atteindre » les 0% en octobre 2012?

Qui est gagnant?; le patronat

Qui est perdant : la famille qui devra payer plus cher ses produits de consommation...

Quant à l'emploi, n'en parlons pas : les différentes exonérations et baisses de cotisations patronales n'ont jamais conduit les employeurs à embaucher plus de personnels...bien au contraire!

 

Jean-François Chalot

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:00

Comme d'autres, notre association locale « Familles laïques » de Vaux le Pénil met en vie un projet de cours de français en direction des personnes qui arrivent en France ou qui, installés depuis peu ne maîtrisent pas notre langue.

 

L'action « Français-langue étrangère- alphabétisation » est assurée totalement par des bénévoles.

 

Pour répondre à la demande et ne pas bricoler, des séances de formation sont organisées pour les bénévoles...C'est ainsi que notre association s'est tournée vers la FOCEL puis cette année, elle s'est adressée aux GRETA .

Nous sommes très satisfaits des « prestations » proposées par ces deux entités.

Aujourd'hui les GRETA sont menacés....Le gouvernement prévoit une réforme qui assez vite peut dénaturer ces regroupements en les coupant de l'Education nationale avec trois conséquences prévisibles :

  • un affaiblissement du niveau du service rendu....Les enseignants et formateurs de haut niveau pourront être remplacés par des vacataires et autres CDD dans le cadre de la logique du moindre coût;

  • une augmentation des tarifs pratiqués...Alors que les formations sont abordables, elles risquent de coûter plus cher aux associations demandeuses

  • un moindre maillage territorial avec la fin de la formation de proximité.

 

Le réseau des GRETA est le dispositif de Formation tout au long de la vie de l'Education Nationale. Le réseau des GRETA (GRoupements d'ETAblissements publics) fondé en 1973 est devenu le premier organisme de formation d'adultes en France. Les 290 GRETA, répartis sur le territoire national, assurent une mission de service public au bénéfice des demandeurs d'emploi (actions financées par les pouvoirs publics). Ils accompagnent aussi les PME -PMI et les grandes entreprises dans la formation de leurs salariés .

Ils aident les personnes désireuses de se former " tout au long de la vie " à réaliser leur projet en apportant conseils et accompagnements.

 

Aujourd'hui, comme l'indique l'extrait du communiqué syndical suivant, il s'agit pour le gouvernement de balayer ce système au service d'une autre logique, principalement financière :


« Au prétexte d'une indispensable réforme qui devait avoir pour objectif l'amélioration du fonctionnement des structures et de la gestion des personnels, l’État se désengage en remplaçant l'actuelle structure juridique des GRETA rattachés à un établissement public local d'enseignement (EPLE) par un Groupement d'Intérêt Public (GIP) autonome. Le ministère place ainsi la formation continue des adultes en marge de l’Éducation nationale. Il veut faire supporter aux GIP-GRETA des charges financières nouvelles. Les personnels ne seront plus des agents de l’Éducation nationale. Ce projet pose de nombreuses difficultés techniques, juridiques et financières ignorées par le ministère. Il remet en cause la viabilité des GRETA et donc de la formation continue des adultes dans l'Éducation nationale
Le ministère s’obstine et travaille en catimini sur cette réforme sans dialogue social et sans négociation, alors que ce projet a été rejeté unanimement par les organisations syndicales. Tous les acteurs -administratifs, formateurs, coordinateurs, conseillers en formation continue, services formation continue des rectorats, agents comptables, chefs d'établissement...- qui sont opposés à cette réforme dénoncent le mépris envers les personnels qui font vivre, grâce à leur engagement et leur implication, un réseau des GRETA efficace et puissant dans un environnement concurrentiel, alors qu'ils exercent aussi des activités de service public d'utilité sociale.
Les organisations syndicales signataires (CGT Éduc'action, Sgen-CFDT, SNCL-FAEN, Snes-FSU,
Snuep-FSU, UNSA-Éducation,SUD ) réaffirment leur opposition à la structure juridique du GIP pour les GRETA et demandent l'ouverture d'une véritable négociation pour définir une réforme porteuse de progrès pour l'ensemble du réseau et des personnels qui :
- garantisse la viabilité des GRETA, préserve la cohérence du réseau et son appartenance au
service public d'éducation par une structure juridique autre que celle correspondant au GIP ;
- reconnaisse enfin l’engagement et l’implication des personnels des GRETA depuis de
nombreuses années ;
- maintienne un maillage des territoires qui préserve une offre de formation continue de
proximité ;
- revienne sur les décisions de désengagement de l'État concernant notamment les postes de
conseillers en formation continue. »

 

Jean-François Chalot

 

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 10 février 2023

 Vendredi 10 mars 2023

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France