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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 08:21

Beaucoup de jeunes, de précaires, de chômeurs et de personnes en difficulté ne se soignent pas ou plus, faute de moyens. Il faut enrayer cette situation et faire vivre le droit à la santé.

Pour mener ce combat social et humain, il est nécessaire de redonner au service public toute sa place et les finances lui permettant de se développer.

C'est une première bataille à mener, parallèlement à une autre, complémentaire, indispensable qui consiste à conduire une campagne éducative sur la santé.

Il existe en France, à côté des hôpitaux et des cabinets médicaux, un mode d'organisation des soins original.

Dans le droit fil de la tradition des dispensaires et de la médecine sociale, se sont constitués des centres de santé.

Là, des médecins généralistes, des spécialistes, des dentistes, des infirmiers, des kinésithérapeutes et des assistants sociaux sont à l' écoute des patients...

Ces centres de santé, lieux de proximité où se soignent toutes celles et tous ceux qui le veulent ont besoin d'être soutenus très fortement.

 

L'appel de l'Union Syndicale des médecins de santé fixe les enjeux de cette bataille pour des soins accessibles de qualité pour tous :

« Les médecins salariés de centres de santé ont écrit à Marisol Touraine afin d'être reçus, au même titre que les libéraux et les hospitaliers.

 

1) Les médecins salariés de centres de santé appellent à un renouveau de l’offre de soins de premier recours, à une « révolution complète », pour reprendre l’expression de Robert Debré dans son célèbre discours de Rennes en 1973.

 

Les médecins de centres de santé demandent à la Ministre la création d’une offre de soins répondant aux caractéristiques suivantes :

- être une offre de premier recours,

- répondre à des besoins de proximité locale,

- respecter des tarifs remboursables,

- intégrer les soins, la prévention et la santé publique,

- disposer d’une gouvernance claire, dont le pivot est la médecine générale,

- être articulée avec l’hôpital public,

- disposer d’un cadre juridique adapté,

- proposer aux professionnels de santé un statut sécurisant permettant la mobilité et les évolutions professionnelles dans des budgets maîtrisés,

- être financée de manière pérenne sur la base de missions négociées,

- pratiquer une médecine indépendante des intérêts économiques périphériques.

 

Les centres de santé constituent à ce jour l’expérience concrète la plus féconde en la matière.

 

2) Les médecins de centres de santé demandent des mesures conservatoires d'urgence permettant d’assurer la survie de plusieurs centres de santé menacés de mort imminente, comme en région PACA »

 

 

 

 

 

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 14:30

 

 

Libérons le livre de la tutelle des grandes maisons d'éditions et des média qui font la pluie et le beau temps.

L'élection présidentielle passée, des dizaines de milliers d'exemplaires de ces articles rallongés écrits par des ministres, des ministrables sont aujourd'hui au pilon. Ils ont fait leur temps.

Souvent écrits sur commande par des journalistes ou des « écrivains fantômes » et signés par une personne célèbre, ils étaient sur le devant de la scène....

Lecteur boulimique, j'ai lu plusieurs de ces ouvrages en me promettant de ne plus en toucher un seul.

Pendant ce temps là, des écrivains, des vrais, ignorés, méconnus essayent désespérément de percer...

C'est dur et très dur dans cet univers où le fric est roi et où la diffusion de masse des ouvrages est contrôlée par une petite minorité.

Si Jack Lang a réussi sous Mitterrand à sauver nombre de petites librairies en limitant à 5% les réductions pouvant être pratiquées, il reste encore beaucoup à faire pour libérer le livre...

Est-il normal qu'une œuvre de qualité, composée de peu de paginations soit vendue 16, 95 € comme ce livre : « Magré tout »?

L'auteur, peu connu a t-il le choix s'il passe par une « petite » maison d'édition?

Qui osera lire un tel ouvrage pour un prix si élevé?

Voici là un auteur cadenassé et un lecteur qui aura peu de chance de voir ce livre pourtant de valeur dans une librairie.

Il faut dans le domaine de l'édition, que le livre soit libéré et que l'auteur puisse être aidé et que le produit de son travail puisse être accessible....

Les salons littéraires comme celui de Vaux le Pénil qui se tient le 14 octobre permettent d'ouvrir un espace aux écrivains et aux petites maisons d'édition...Que ces salons se multiplient sur tout le territoire national !

Notre blog, indépendant fait connaître de nouveaux talents présentés par des rédacteurs....

C'est ainsi qu'aujourd'hui je tiens à vous faire part de cette recension ( mot que je connais depuis peu, d'ailleurs!)

 

 

« Malgré tout »

roman de Claude Colson

éditions Kirographaires

95 pages

janvier 2012

16,95 €

 

 

 

un roman court et un petit bijou

 

C'est un livre étonnant...A lire la quatrième couverture, le lecteur s'attend à une histoire d'amour un peu banale, écrite à la va vite. Mais très vite, dès les toutes premières pages, le lecteur se reprend : la rencontre entre cette femme et cet homme est une découverte pour l'un comme pour l'autre.

L'auteur possède une plume fine et alerte et maîtrise totalement le français, ce qui ne gâche pas l'ouvrage, bien évidemment.

Sexagénaire et veuf, Michel ne cherche ni conquête, ni aventure jusqu'au jour où il rencontre Charline, de dix ans sa cadette..

L'attirance réciproque est immédiate mais rien n'est facile ni pour l'un, ni surtout pour l'autre qui vit en couple.

Chacun est le produit de sa propre histoire, de sa filiation, de ses rencontres et aussi de ses déconvenues et la renaissance amoureuse n'est pas un long fleuve tranquille.

Sans rien dévoiler du destin original de Charline et de cet amour fort naissant, « on » peut dire que ce livre aborde des questions d'actualité et s'éloigne des sentiers battus du paraître et du conformisme.;

Il n'est pas toujours facile d'être accepté (e), même dans cette France post soixante huitarde.

Certaines personnes jugeaient comme des perversions, les relations hors mariage et comme l'écrit avec justesse l'auteur : « Les gens critiquaient du bout des lèvres la vie sexuelle d'autrui, et ce d'autant plus qu'ils vivaient eux-mêmes dans le plus total refoulement »...Le trait est dur mais malheureusement réaliste!

Ah! j'oubliais : ne pensez pas lire ce roman par petits bouts, il n'y a pas de suspense proprement dit mais un fil invisible vous empêche de le refermer avant que l'histoire soit terminée.

Goûter ce petit bijou.

 

Jean-François Chalot

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 10:20

    Ce samedi matin, 2 juin, les rues de Vaux le Pénil ont été quelque peu encombrées par une troupe "joyeusement en colère" qui manifestait contre les cinq fermetures de classes annoncées pour la rentrée prochaine.

 

Composée majoritairement de parents d'élève, celle-ci comptaient aussi des élus, des représentants d'associations et aussi de simples citoyens soucieux du maintien d'un service public de l'éducation de qualité.

 

Ce sont donc environ 250 personnes qui ont défilé sur un parcours reliant les trois groupes scolaires qui seront impactés par ces décisions adminitratives, reposant sur un baisse d'effectif réelle, certes, mais cependant tout à fait contestables si l'on tient compte des futures logements qui seront livrés dans quelques mois et apporteront leur contingent d'élèves.

 

Les associations de parents d'élèves et les élus seront reçus à l'Inspection Académique dans les jours qui viennent, et forts du succès de cette semaine d'actions et porteurs des nombreuses signatures pétitionnaires, ils ne manqueront pas de développer tous les arguments afin de convaincre les autorités académiques de revenir sur leur décision.

 

  IMGP1664.JPG IMGP1667.JPG

 

Merci à tous ceux et celles qui se sont mobilisés et le feront encore.

Merci aussi à ceux et celles qui prendront le train en marche car nul doute que l'issue favorable ne sera pour demain et qu'il faut rester mobilisé.

 

Patrice THEVENY

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 07:03
Comme vous le savez sans doute, à la rentrée prochaine, Vaux le Pénil risque de connaitre 5 fermetures de classe en primaire, dont des postes d'enseignants spécialisés (RASED).
Voir nos autres articles à ce sujet.
 
OCCUPATION SYMBOLIQUE DES ECOLES
ce mardi 29 mai avec parents, élus ...
avant la "grand rendez-vous de samedi"
  
Je ne développerai pas ici les arguments mis en avant par les parents d'élèves contre ces décisions académiques, mais les raisons pour lesquelles notre association familiale soutient cette vague de protestation et s'associe au mouvement.
 
IMPACT BUDGETAIRE, FAMILIAL, PROFESSIONNEL
    Les fermetures de classes en maternelle réduiront ipso facto les capacités d'accueil dans les écoles et entraineront la "non scolarisation" des enfants dont l'anniversaire se situe entre la rentrée et le 31 décembre de l'année civile.
    Pour certaines familles cela se traduira par une année de crèche ou de nourrice supplémentaire ou la prolongation d'un congé parental avec ce que cela implique. A l'heure où tant de familles "rament" pour boucler les fins de mois, notre association ne peut rester silencieuse.
    Dans le même temps, cela ne libèrera pas places pour des bébés en liste d'attente car chacun sait aussi combien il est difficile de trouver des places en crèche ou des nounous disponibles.
 
IMPACT SUR REUSSITE SCOLAIRE
^   Si Vaux le Pénil n'est pas classé ZEP, il n'en demeure pas moins que des enfants connaissent des difficultés d'appentissage ou ne peuvent être aidés efficacement à la maison.
    C'est ce que nous constatons dans le cadre de l'accompagnement scolaire que nous menons de puis 7 ans.
    L'augmentation des effecifs en classe diminuera encore les possiblités de prise en charge particulière de ces élèves, et plus encore si les RASED disparaissent.
 
Ce samedi 2 juin,
marchons tous contre les fermetues de classe
Tous concernés, parents, futurs parents, grand-parents.
 
RENDEZ-VOUS A 9H30 
Devant la maison des Associations
Place des Fêtes à Vaux le Pénil
(prévoir 1h30 à 2 heures)
 
Patrice THEVENY
Président de Familles Laïques Vaux le Pénil
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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 12:29

   Dans toute la France des Cercles de silence sont organiés

 

A MELUN AUSSI DEPUIS 4 ANS

 Espérons que nous serons nombreux pour marquer le 4e ANNIVERSAIRE du Cercle de Silence de Melun.C'est, en effet, en Mai 2008 que Georges Rimbaut lançait le 1er cercle de silence sur la place Saint Jean! Merci à toi, Georges. L'actualité de cette semaine(rafle sur un chantier à Aubervilliers...) nous invite à rester vigilants et montre que notre cercle de silence a toujours, hélas! sa raison d'être. 

 

Actualité du mois de Mai 2012

 

Contre l'enfermement: une grève de la faim au centre de rétention du Mesnil-Amelot.

 

Gervais, Rody : deux pères d'enfants français, enfermés à la prison pour étrangers du Mesnil Amelot, sont en grève de la faim pour protester contre une expulsion. Ils vivent en France depuis plus de 10 ans, n'ont plus d'attaches dans leurs pays d’origine. Chacun d'entre eux a entrepris des démarches de régularisation, encore en cours. Ils demandent que leur situation soit réexaminée et leurs droits rétablis.

- Gervais, camerounais de 30 ans, orphelin depuis l'âge de six ans. Son frère aîné est de nationalité française et sa sœur titulaire d'une carte de résident de 10 ans. Il est père de deux petites filles françaises de 7 et 5 ans, très attachées à leur père, affectées psychologiquement par cette éventuelle expulsion

- Rody Sula, Congolais, en France depuis 1990. Toute sa famille vit en France, il est père de 6 enfants français.

 

- Séparer les enfants de leurs pères est révoltant sur le plan humain mais c’est aussi une violation des traités internationaux dont la France est signataire.

Vivre en famille, scolariser les enfants sont des droits fondamentaux qui doivent être respectés, c’est pourquoi nous demandons que cessent de telles expulsions

 

Scolarisation bien tardive d'enfants étrangers.

Le cercle de silence a participé à un rassemblement devant l’école primaire de RUBELLES, le 3 Mai pour réclamer l’application de la loi, c'est-à-dire l’inscription de 18 enfants de familles en demande d’asile. Cette inscription était refusée par le Maire faisant fi de la légalité, en toute discrimination Ces familles résident en hébergement d’urgence depuis le mois de septembre.2011. Lundi 14 mai, 15 enfants ont pu commencer leur année scolaire.

Ces familles ne sont pas responsables du long délai pour statuer sur leur demande d'asile. Comment leur reprocher de ne pas s'intégrer et refuser à leurs enfants d'aller à l'école?

 

Malaise à la Cour Nationale du droit d’asile

Depuis le 14 Mai, les avocats spécialisés mènent une grève des audiences pour dénoncer une « politique du chiffre » conduisant à juger « de plus en plus d’affaires en un minimum de temps » et entraînant une dégradation du traitement des dossiers des réfugiés et des droits de la défense »

Nous soutenons la demande d’ouverture de discussions pour que cessent ces mauvaises pratiques.

 

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Le CERCLE DE SILENCE de Melun.

S’y retrouvent à titre personnel des membres de diverses organisations : Réseau d’éducation sans frontière, Action des chrétiens contre la torture, Ligue des droits de l’homme, Familles Laïques, MRAP, CCFD, Entraide protestante, Cimade, Partenia 77, ou n’appartenant à aucune organisation.

Si vous êtes sensibles à ces situations ,

Venez nous rejoindre

Chaque dernier mardi du mois, de 18h00 à 19h00,

Place Saint Jean à Melun

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 08:06

« Jeanne, le pardon »

roman de Gisèle Leconte

éditions Persée

1er trimestre 2011

317 pages

20 €

 

Une force qui vient de loin !

 

L'auteure nous transporte dans le passé d'une France rurale frappée de plein fouet par cette guerre inexorable, dévoreuse d'hommes qui a déferlé sur la France, il y a bientôt un siècle.

La morale de ces hommes de labeur qui vivent de la terre est rigide et la femme est bien souvent reléguée à la dernière place...

Les pères choisissent le mari de leur fille , tout cela dans un cadre pré établi accepté de tous ou toléré.

Jeanne, la farouche n'a pas bien commencé son existence.

Violée par un inconnu, devenue fille mère, elle est reléguée aux tâches domestiques sans le droit de contester sa condition par un père qui n'a d'yeux et de considération que pour ses deux fils qui travaillent avec lui la terre maraîchère dans le nord de la France....

Il lui faut prendre mari et elle n'a pas le choix :

« Henri était un rêveur, un homme des bois, un paysan pétri de l'odeur des mottes, de la fraîcheur des rives, de la senteur des pluies. »

Un équilibre commence à s'installer et la naissance d'André semble ouvrir une nouvelle ère dans un couple où s'installe une certaine forme d'affection...Mais voilà que la guerre éclate avec le départ des hommes vers le front et l'invasion de la région par l'armée allemande.

Pour les hommes, c'est la guerre brutale, féroce, celle où l'issue individuelle, c'est la mort, l'infirmité ou une blessure psychologique qui meurtrit.

Pour les femmes et les enfants, c'est l'exil, le saut dans l'inconnu avec dévouement et abnégation.

Ce roman est un témoignage poignant, passionnant, fruit d'une recherche généalogique et historique.

J'ai découvert les faces cachées ou ignorées du grand public de cette grande guerre, où la solidarité côtoyait une certaine forme de racisme.

L'auteure ne se contente pas de raconter une histoire humaine et sociale, elle décrit avec goût des régions, des villages .

Le féminisme est bien présent et de nombreuses femmes se poseront la question essentielle juste après la guerre :

« Faudrait-il apprendre à obéir, à s'effacer, à se taire, à se soumettre? Leur lendemain s'inscrivait-il dans l'ombre d'une société où leur destin leur échapperait? »

 

Jean-François Chalot

 

 

  • L’article de JF Chalot me va droit au coeur. En premier lieu, à mon coeur d’enfant, en tant que petite-fille de Jeanne, à mon coeur de femme, en tant que femme, observant, cherchant à comprendre, vivant mon statut de femme dans cette société d’aujourd’hui née des fruits du passé, un passé bien douloureux si l’on s’en tient à l’époque décrite. Cependant ce qui me touche beaucoup c’est la force que ces hommes, ces femmes, ces enfants ont trouvé pour puiser toujours à la source de la Vie, pour grandir, se transformer, se recomposer, au fil de l’évolution de leurs pensées et ressentis, tant affectifs qu’idéologiques. Des hommes et femmes pris dans leur identité d’individu et de citoyen, je crois, qu’inconsciemment c’est ce que mes mains ont voulu écrire au travers de ce récit. Nos vies affectives, nos vies d’amour,nos vies familiales, nos vies économiques, confrontées à l’organisation globale de la société, et/ou complices avec nos intimes convictions socio-politiques, nos petites vies brassées par des décisions qui tracent l’Histoire et face auxquelles on ressent souvent de l’ impuissance mais toujours du courage, pour dépasser les obstacles, en s’octroyant, à tout le moins, un espoir de survie, et au mieux, un espoir de bonheur !.

     Je suis touchée par votre article, Monsieur Chalot, car souvent je dis "Jeanne, le pardon, c’est un récit de femme, qui touche le coeur des femmes", non pas que je sois sexiste, même si très attentive au sort des femmes, et que l’objet de mon récit éclaire particulièrement la vie d’une femme, mais parce que je constate que c’est plutôt majoritairement les femmes qui lisent mon roman. Cependant mon récit fait vivre aussi une fresque d’hommes, du plus tendre au plus dur, du plus ouvert au plus rigide.Ce qui m’a beaucoup touchée et interpellée, c’est que, quelles que furent leurs convictions morales ou politico-sociales, ils ont été tellement broyés... Et cette souffrance , des uns, unes et autres est éternelle dans le flot de l’Histoire. Moi qui appartient à cette génération dont la jeunesse a souffert de peu, n’étaient les affres d’une opulence dévastatrice..., je suis admirative de leur bravoure et de leur persévérance à vouloir façonner une vie meilleure et un monde plus fraternel...

    Vous indiquez ma présence au salon de Vaux le Penil, le 14 octobre 2012. Participer à des rencontres dédicaces en librairie ou à des salons est toujours pour moi un intense moment d’échange émotionnel avec lecteurs et lectrices. Le sujet de Jeanne le pardon déclenche souvent un retour aux racines, un regard sur sa propre histoire familiale, régionale, globale, qui représente cette richesse de l’unicité et du tout indissociable de notre histoire composant l’Histoire.                                                                                                                                                                                                Gisèle Leconte, auteure de leanne le pardon.

 

 

 

 


 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 07:42

 

En allant faire mes courses, j'ai pu constater que beaucoup de monde achètent de grosses quantités d'eau, quel supplice. Avec un prix moyen de 50 centimes, l'eau en bouteille est 100 fois plus cher que l'eau du robinet.

Je faisais partie de ces gens là, mais j'ai vite constaté que ce n'est vraiment pas rentable et sain d'acheter de l'eau en bouteille. J'utilise désormais un filtre. La consommation d'eau en bouteille reste très élevée alors que nous possédons tout le matériel nécessaire pour ne plus utiliser de bouteille, vous ne trouvez pas ça bizarre !

L'eau en bouteille de plus près

Avantage :
J'ai beau me creuser la tête, j'en trouve pas. A moins que vous en connaissiez ?
 

Inconvénients :
Grosse consommation, d'après ce que j'ai trouvé sur le net, les français consomment 150L par habitant et par an soit 75EUR/an ou 6EUR/mois. Sans parler de toute l'énergie nécessaire pour fabriquer et transporter tout ce beau monde..
Les plastiques sont fabriqués à partir de PET polythylène téréphtalate un dérivé de pétrole brut.
40 % de l'eau mondiale en bouteille est de l'eau du robinet additionné de minéraux !
1 bouteille plastique fabriquée = 7 litres d'eau utilisés
Pollution environnementale catastrophique, présence d'îles de plastiques dans les océans.
 

 

Et l'eau du robinet ? L'eau du robinet, malgré qu'elle soit potable, contient de grande quantités de résidus chimiques (chlore, pesticides, métaux lourds...), de plus cette eau est généralement de mauvais goût. Cela fait qu'elle n'est plus potable pour la majorité des personnes, très paradoxale. :D

Je dépensais 35 centimes par jour pour une bouteille d'eau. Soit près de 10EUR par mois. Pour une famille de 5 personnes, par exemple, il faut compter environ 50EUR par mois pour de l'eau en bouteille. Depuis j'ai découvert les filtres ...


Les principaux types de filtre existant (avec prix d'achat)

  •  Pichet filtrant (15EUR). En vente un peu partout. Jamais testé, mais d'après ce que j'ai vu sur les forums, par super efficace en raison d'un système de filtrage simpliste (charbon uniquement). Soit 0.006EUR le litre.
  •  Filtre sur robinet (50EUR). Filtration correct qui revient à 0.01EUR le litre.
  •  Fontaine filtrante (200EUR). Très efficace, puisque qu'elle possède plusieurs couches de filtration (céramique, charbon, minéraux...) avec une cartouche de 50EUR à changer tout les 9mois soit 0.04EUR le litre.

 Osmose inversée (300 à 1500EUR). C'est la royce rolls des filtres. Elle élimine 90 à 99.9% des polluants connus. Cependant pour un litre d'eau filtré il y-a 3 litres d'eaux rejetés, pas très économique :o Son prix de revient est de 0.13EUR

Personnellement j'utilise une fontaine filtrante reminéralisante puisqu'elle convient à mes besoins. Je trouve que c'est très vite rentabilisé. L'eau filtrée n'a absolument rien à voir avec celle du robinet, j'ai été agréablement surpris lors de ma première gorgée ! Bref, les économies que j'ai pu faire en utilisant un système filtrant est de 8EUR par mois et par personne, soit environ 100EUR par an !
 


J'appartiens à la partie de la population qui fait ses courses avec la main gauche dans sa poche. Plus besoins de trimballer des litres d'eau jusqu'à la maison, depuis mon dos me remercie et m'a invité à boire un verre.
"La parole est comme l'eau, une fois versée, on ne la ramasse pas."


Ecrit par Zakari www.eco-facile.com

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 08:56

Les associations d'éducation populaire n'en pouvaient plus...Depuis cinq ans, elles ont subi, entre autres :

- une baisse drastique des subventions;

- la disparition des directions départementales Jeunesse et Sports qui apportaient un soutien et des conseils pour la mise en oeuvre de projets :

- la réduction des sommes allouées pour les postes FONJEP;

- la disparition des contrats éducatifs locaux;

Aujourd'hui de nombreuses associations s'interrogent sur leur avenir...Je ne parle pas de celles qui ont pignon sur rue et qui ont développé un secteur marchand conséquent, mais de toutes celles qui se situent sur le terrain social, dans les quartiers ou dans les villages.

Beaucoup de ces associations se posent les mêmes questions avec espoir mais aussi lucidement  et comme l'écrit Lettrasso (http://www.loi1901.com/redirection/redir_lettrasso.php?num=462) :

« Le changement de président va-t-il renverser la vapeur ? Peut-on espérer un arrêt des coupes budgétaires en direction de la jeunesse ? Il est trop tôt pour le savoir. Un état des lieux est nécessaire.



La suppression des moyens dédiés à l'accompagnement et à l'animation des projets en direction de la jeunesse est en continuité constante depuis 10 ans. Or, les associations locales, au travers de l'accueil dans leurs foyers de jeunes travailleurs, dans leurs comités locaux pour le logement autonome des jeunes, leurs services logement et dans l'ensemble de leurs activités, constatent au quotidien, des besoins de plus en plus importants.

Dans le même temps, l'État, qui reconnaît l'urgence d'agir pour la jeunesse, réduit, voire supprime, les moyens de prendre en compte ces nouveaux besoins. Pourtant, ces moyens permettent d'assurer un accompagnement socio-éducatif et d'éviter le basculement de nombreux jeunes dans des situations de plus grande urgence sociale. »

 

La nomination de Valérie Fourneyron, député-maire de Rouen, comme ministres des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative dans le nouveau gouvernement constitue une rupture symbolique très forte.

C'est plus que le retour de la Jeunesse et des Sports dans le même ministère, c'est la reconnaissance, une première en France de l'importance de l’Éducation populaire.

L’Éducation populaire, ce n'est pas ni la réparation sociale, ni le développement de simples structures d'accueil, c'est un mouvement de transformation sociale qui vise à permettre aux enfants, aux jeunes et aux adultes d'être des acteurs dans la ville et dans la société.

 

Les militants et militantes de l’Éducation populaire se réjouissent des changements opérés mais attendent les premières décisions prises pour juger et notamment la réouverture de directions départementales de la Jeunesse, des sports, de l'éducation populaire et de la vie associative..

 

Il est nécessaire et indispensable que s'opèrent un retour en nombre des CEPJ ( Conseillers d'éducation populaire et de jeunesse) si utiles pour l'accompagnement des projets territoriaux initiés par les associations locales, indépendantes ou fédérées.

 

Il va sans dire que la mobilisation et la vigilance sont de mise pour que l'espoir se transforme en réalités.

Nos associations sont indépendantes, elle le resteront

 

Jean-François Chalot et Patrice Théveny

 

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 07:18

Le lundi 14 mai 2012, les enfants privés d'école ont été scolarisés


 

« Vendredi, la mairie a enfin délivré des certificats d’inscription aux 18 enfants étrangers qui n’étaient pas scolarisés depuis le mois de septembre pour certains et ils ont ainsi pu faire leur rentrée scolaire ce matin ; c’est une excellente nouvelle », s’est réjoui Nicole Fautrel, représentante de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
C'est une victoire remportée par les parents d'élèves.

C'est le fruit d'une action menée par de nombreuses associations.

Comme l'explique Yahia Kerbane, du Réseau éducation sans frontières (RESF) :

« Dans un courrier, le préfet de Seine-et-Marne a rappelé au maire ses obligations légales en matière de scolarisation, aussi bien pour le niveau élémentaire que le niveau maternelle et aussi les sanctions pénales qu’il encourt s’il n’applique pas la loi »,

C'est un soulagement pour les familles mais pourquoi a t-il fallu attendre des mois avant que la loi ne soit appliquée?

Comment le retard va t-il être comblé?

Ce sont les enfants qui ont trinqué et la loi qui n'a pas été respectée.

   

COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN DES ASSOCIATIONS QUI SE SONT MOBILISEES

DONT FAMILLES LAIQUES DE VAUX LE PENIL 

 

14 mai 2012

ENFANTS DE RUBELLES :

AU BOUT DE LA MOBILISATION, LA VICTOIRE !

 

Aujourd’hui, lundi 14 mai, tous les enfants dont les familles en ont fait la demande ont été accueillis à l’école.

L’ensemble des organisations signataires se félicite de cet aboutissement et rappelle qu’il n’est que le résultat de l’application de la loi. Après avoir tenu ces enfants durant 8 mois à l’écart de l’école au mépris du droit, Mr le Maire de

Rubelles s’est vu contraint de les inscrire dans les écoles maternelle et élémentaire de sa commune.

Cette victoire obtenue grâce à la mobilisation de tous et à la sensibilisation de l’opinion publique doit servir de repère aux élus qui seraient tentés de se placer dans l’illégalité par rapport au droit essentiel que représente la scolarisation pour tous les enfants résidant sur le sol Français.

Qu’ils sachent qu’ils trouveront sur leur chemin les mêmes appels, les mêmes rassemblements, la même indignation de tous ceux pour qui les valeurs fondamentales de notre République Liberté, Égalité, fraternité, inscrites au fronton de nos mairies ne sont pas des vœux pieux mais des engagements qui obligent.

 

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:16

Ils sont retraités depuis plusieurs années et toujours sur la brèche.

Pourquoi ne décrochent-ils pas?

C'est une question que se posent de nombreuses personnes, y compris des responsables associatifs...

Je commence à avoir quelques éléments de réponses fiables.

Ce ne sont ni des carriéristes, ni des bureaucrates qui se battent pour rester aux commandes, mais pour la plupart, des militants qui veulent continuer à agir avec les autres dans la défense d'une cause.

Ils sont prêts à laisser leur place dans les instances décisionnelles, dès qu'un plus jeune se présente mais il n'est pas question pour eux d'abandonner l'action de terrain.

A Melun, j'en côtoie régulièrement dans les permanences surendettement et même sous la pluie ou en plein vent dans les cercles de silence...

Certains ont plus de 75 ans et une vient de souffler ses 85 bougies.

Je tiens à leur tirer mon chapeau et à leur rendre hommage.

Au lieu de jouer aux cartes ou de passer leurs journées devant le poste de télévision, ils préfèrent rester des acteurs sociaux....

Certains parmi eux découvrent l'outil informatique et l'utilisent régulièrement avec dextérité.

Une anecdote m'a bien fait sourire :

Madeleine âgée de 84 ans, a voulu se mettre à l'informatique...

Les premières réactions de ses enfants ont été négatifs : « Maman! Tu n'y arriveras pas, le maniement du portable est trop compliqué »!

Aujourd'hui elle saisit directement, sur le vif les résumés d'intervention et manie le iphone comme un professionnel, aucune fonction ne lui échappe.

L'autre jour, un de ses petits enfants l'a interpellé ainsi : « Oh Mamie, montre moi! »

C'est un texte que je n'aurais pas écrit il y a dix ans ou même vingt ans car comme d'autres je pensais qu'ils étaient comme ces sénateurs …. à rester pour les honneurs.

Non! Ils sont bénévoles, ne se font même pas rembourser leurs frais et refusent d'abandonner le combat de leur vie pour le maintien et le renforcement du lien social.

Il est important que le fil ne se rompe pas, que les nouvelles générations se nourrissent des expériences des anciens et que ceux ci puissent continuer, s'ils le désirent à agir.

 

Jean-François Chalot

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
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Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France