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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 07:42

 

En allant faire mes courses, j'ai pu constater que beaucoup de monde achètent de grosses quantités d'eau, quel supplice. Avec un prix moyen de 50 centimes, l'eau en bouteille est 100 fois plus cher que l'eau du robinet.

Je faisais partie de ces gens là, mais j'ai vite constaté que ce n'est vraiment pas rentable et sain d'acheter de l'eau en bouteille. J'utilise désormais un filtre. La consommation d'eau en bouteille reste très élevée alors que nous possédons tout le matériel nécessaire pour ne plus utiliser de bouteille, vous ne trouvez pas ça bizarre !

L'eau en bouteille de plus près

Avantage :
J'ai beau me creuser la tête, j'en trouve pas. A moins que vous en connaissiez ?
 

Inconvénients :
Grosse consommation, d'après ce que j'ai trouvé sur le net, les français consomment 150L par habitant et par an soit 75EUR/an ou 6EUR/mois. Sans parler de toute l'énergie nécessaire pour fabriquer et transporter tout ce beau monde..
Les plastiques sont fabriqués à partir de PET polythylène téréphtalate un dérivé de pétrole brut.
40 % de l'eau mondiale en bouteille est de l'eau du robinet additionné de minéraux !
1 bouteille plastique fabriquée = 7 litres d'eau utilisés
Pollution environnementale catastrophique, présence d'îles de plastiques dans les océans.
 

 

Et l'eau du robinet ? L'eau du robinet, malgré qu'elle soit potable, contient de grande quantités de résidus chimiques (chlore, pesticides, métaux lourds...), de plus cette eau est généralement de mauvais goût. Cela fait qu'elle n'est plus potable pour la majorité des personnes, très paradoxale. :D

Je dépensais 35 centimes par jour pour une bouteille d'eau. Soit près de 10EUR par mois. Pour une famille de 5 personnes, par exemple, il faut compter environ 50EUR par mois pour de l'eau en bouteille. Depuis j'ai découvert les filtres ...


Les principaux types de filtre existant (avec prix d'achat)

  •  Pichet filtrant (15EUR). En vente un peu partout. Jamais testé, mais d'après ce que j'ai vu sur les forums, par super efficace en raison d'un système de filtrage simpliste (charbon uniquement). Soit 0.006EUR le litre.
  •  Filtre sur robinet (50EUR). Filtration correct qui revient à 0.01EUR le litre.
  •  Fontaine filtrante (200EUR). Très efficace, puisque qu'elle possède plusieurs couches de filtration (céramique, charbon, minéraux...) avec une cartouche de 50EUR à changer tout les 9mois soit 0.04EUR le litre.

 Osmose inversée (300 à 1500EUR). C'est la royce rolls des filtres. Elle élimine 90 à 99.9% des polluants connus. Cependant pour un litre d'eau filtré il y-a 3 litres d'eaux rejetés, pas très économique :o Son prix de revient est de 0.13EUR

Personnellement j'utilise une fontaine filtrante reminéralisante puisqu'elle convient à mes besoins. Je trouve que c'est très vite rentabilisé. L'eau filtrée n'a absolument rien à voir avec celle du robinet, j'ai été agréablement surpris lors de ma première gorgée ! Bref, les économies que j'ai pu faire en utilisant un système filtrant est de 8EUR par mois et par personne, soit environ 100EUR par an !
 


J'appartiens à la partie de la population qui fait ses courses avec la main gauche dans sa poche. Plus besoins de trimballer des litres d'eau jusqu'à la maison, depuis mon dos me remercie et m'a invité à boire un verre.
"La parole est comme l'eau, une fois versée, on ne la ramasse pas."


Ecrit par Zakari www.eco-facile.com

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 08:56

Les associations d'éducation populaire n'en pouvaient plus...Depuis cinq ans, elles ont subi, entre autres :

- une baisse drastique des subventions;

- la disparition des directions départementales Jeunesse et Sports qui apportaient un soutien et des conseils pour la mise en oeuvre de projets :

- la réduction des sommes allouées pour les postes FONJEP;

- la disparition des contrats éducatifs locaux;

Aujourd'hui de nombreuses associations s'interrogent sur leur avenir...Je ne parle pas de celles qui ont pignon sur rue et qui ont développé un secteur marchand conséquent, mais de toutes celles qui se situent sur le terrain social, dans les quartiers ou dans les villages.

Beaucoup de ces associations se posent les mêmes questions avec espoir mais aussi lucidement  et comme l'écrit Lettrasso (http://www.loi1901.com/redirection/redir_lettrasso.php?num=462) :

« Le changement de président va-t-il renverser la vapeur ? Peut-on espérer un arrêt des coupes budgétaires en direction de la jeunesse ? Il est trop tôt pour le savoir. Un état des lieux est nécessaire.



La suppression des moyens dédiés à l'accompagnement et à l'animation des projets en direction de la jeunesse est en continuité constante depuis 10 ans. Or, les associations locales, au travers de l'accueil dans leurs foyers de jeunes travailleurs, dans leurs comités locaux pour le logement autonome des jeunes, leurs services logement et dans l'ensemble de leurs activités, constatent au quotidien, des besoins de plus en plus importants.

Dans le même temps, l'État, qui reconnaît l'urgence d'agir pour la jeunesse, réduit, voire supprime, les moyens de prendre en compte ces nouveaux besoins. Pourtant, ces moyens permettent d'assurer un accompagnement socio-éducatif et d'éviter le basculement de nombreux jeunes dans des situations de plus grande urgence sociale. »

 

La nomination de Valérie Fourneyron, député-maire de Rouen, comme ministres des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative dans le nouveau gouvernement constitue une rupture symbolique très forte.

C'est plus que le retour de la Jeunesse et des Sports dans le même ministère, c'est la reconnaissance, une première en France de l'importance de l’Éducation populaire.

L’Éducation populaire, ce n'est pas ni la réparation sociale, ni le développement de simples structures d'accueil, c'est un mouvement de transformation sociale qui vise à permettre aux enfants, aux jeunes et aux adultes d'être des acteurs dans la ville et dans la société.

 

Les militants et militantes de l’Éducation populaire se réjouissent des changements opérés mais attendent les premières décisions prises pour juger et notamment la réouverture de directions départementales de la Jeunesse, des sports, de l'éducation populaire et de la vie associative..

 

Il est nécessaire et indispensable que s'opèrent un retour en nombre des CEPJ ( Conseillers d'éducation populaire et de jeunesse) si utiles pour l'accompagnement des projets territoriaux initiés par les associations locales, indépendantes ou fédérées.

 

Il va sans dire que la mobilisation et la vigilance sont de mise pour que l'espoir se transforme en réalités.

Nos associations sont indépendantes, elle le resteront

 

Jean-François Chalot et Patrice Théveny

 

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 07:18

Le lundi 14 mai 2012, les enfants privés d'école ont été scolarisés


 

« Vendredi, la mairie a enfin délivré des certificats d’inscription aux 18 enfants étrangers qui n’étaient pas scolarisés depuis le mois de septembre pour certains et ils ont ainsi pu faire leur rentrée scolaire ce matin ; c’est une excellente nouvelle », s’est réjoui Nicole Fautrel, représentante de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
C'est une victoire remportée par les parents d'élèves.

C'est le fruit d'une action menée par de nombreuses associations.

Comme l'explique Yahia Kerbane, du Réseau éducation sans frontières (RESF) :

« Dans un courrier, le préfet de Seine-et-Marne a rappelé au maire ses obligations légales en matière de scolarisation, aussi bien pour le niveau élémentaire que le niveau maternelle et aussi les sanctions pénales qu’il encourt s’il n’applique pas la loi »,

C'est un soulagement pour les familles mais pourquoi a t-il fallu attendre des mois avant que la loi ne soit appliquée?

Comment le retard va t-il être comblé?

Ce sont les enfants qui ont trinqué et la loi qui n'a pas été respectée.

   

COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN DES ASSOCIATIONS QUI SE SONT MOBILISEES

DONT FAMILLES LAIQUES DE VAUX LE PENIL 

 

14 mai 2012

ENFANTS DE RUBELLES :

AU BOUT DE LA MOBILISATION, LA VICTOIRE !

 

Aujourd’hui, lundi 14 mai, tous les enfants dont les familles en ont fait la demande ont été accueillis à l’école.

L’ensemble des organisations signataires se félicite de cet aboutissement et rappelle qu’il n’est que le résultat de l’application de la loi. Après avoir tenu ces enfants durant 8 mois à l’écart de l’école au mépris du droit, Mr le Maire de

Rubelles s’est vu contraint de les inscrire dans les écoles maternelle et élémentaire de sa commune.

Cette victoire obtenue grâce à la mobilisation de tous et à la sensibilisation de l’opinion publique doit servir de repère aux élus qui seraient tentés de se placer dans l’illégalité par rapport au droit essentiel que représente la scolarisation pour tous les enfants résidant sur le sol Français.

Qu’ils sachent qu’ils trouveront sur leur chemin les mêmes appels, les mêmes rassemblements, la même indignation de tous ceux pour qui les valeurs fondamentales de notre République Liberté, Égalité, fraternité, inscrites au fronton de nos mairies ne sont pas des vœux pieux mais des engagements qui obligent.

 

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:16

Ils sont retraités depuis plusieurs années et toujours sur la brèche.

Pourquoi ne décrochent-ils pas?

C'est une question que se posent de nombreuses personnes, y compris des responsables associatifs...

Je commence à avoir quelques éléments de réponses fiables.

Ce ne sont ni des carriéristes, ni des bureaucrates qui se battent pour rester aux commandes, mais pour la plupart, des militants qui veulent continuer à agir avec les autres dans la défense d'une cause.

Ils sont prêts à laisser leur place dans les instances décisionnelles, dès qu'un plus jeune se présente mais il n'est pas question pour eux d'abandonner l'action de terrain.

A Melun, j'en côtoie régulièrement dans les permanences surendettement et même sous la pluie ou en plein vent dans les cercles de silence...

Certains ont plus de 75 ans et une vient de souffler ses 85 bougies.

Je tiens à leur tirer mon chapeau et à leur rendre hommage.

Au lieu de jouer aux cartes ou de passer leurs journées devant le poste de télévision, ils préfèrent rester des acteurs sociaux....

Certains parmi eux découvrent l'outil informatique et l'utilisent régulièrement avec dextérité.

Une anecdote m'a bien fait sourire :

Madeleine âgée de 84 ans, a voulu se mettre à l'informatique...

Les premières réactions de ses enfants ont été négatifs : « Maman! Tu n'y arriveras pas, le maniement du portable est trop compliqué »!

Aujourd'hui elle saisit directement, sur le vif les résumés d'intervention et manie le iphone comme un professionnel, aucune fonction ne lui échappe.

L'autre jour, un de ses petits enfants l'a interpellé ainsi : « Oh Mamie, montre moi! »

C'est un texte que je n'aurais pas écrit il y a dix ans ou même vingt ans car comme d'autres je pensais qu'ils étaient comme ces sénateurs …. à rester pour les honneurs.

Non! Ils sont bénévoles, ne se font même pas rembourser leurs frais et refusent d'abandonner le combat de leur vie pour le maintien et le renforcement du lien social.

Il est important que le fil ne se rompe pas, que les nouvelles générations se nourrissent des expériences des anciens et que ceux ci puissent continuer, s'ils le désirent à agir.

 

Jean-François Chalot

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 17:24

    

COMMUNIQUE DE PRESSE

6 mai 2012

Rubelles : Zéro pointé

Les enfants des hôtels ne sont toujours pas scolarisés !

La loi n'est toujours pas respectée !

Appel à rassemblement

M ERCREDI 9 MAI À 14H  30

DEVANT LA  PRÉFECTURE DE M ELUN

Pour donner au maire de Rubelles et au préfet un cours de rattrapage sur le droit constitutionnel, international et national, dispensé par un professionnel du droit

Et pour exiger la scolarisation de TOUS les enfants de la commune.

Ci-après le bulletin de notes adressé par les organisations signataires au Maire de Rubelles

Bulletin de notes

Année solaire 2011 – 2012

Groupe scolaire Claudine Fabrici de Rubelles 77950

 

Élève :

JJACQUESACQUES BAUMANN BAUMANN, - MAIRE DE RUBELLES MATIÈRES

C APACITÉS ET CONNAISSANCES

D IFFICULTÉS

ET CONSEILS

Déclaration Internationale des droits de l'enfant

 

A laissé une vingtaine d'enfants privés d'école plus de 8 mois.

 

Vous devez prendre

 en compte la déclaration

des droits de l'enfant.

 

Application du droit constitutionnel

 

Erreur manifeste d’appréciation.

 

Il existe une constitution

, 1958.

 

Rédaction d’actes

 

Copie non rendue.

 

Motivez vos décisions !

 

Respect du Code de l'Education

 

Grosses lacunes.

 

Il est grand temps

 de réviser vos bases.

 

Lecture du droit international

 

Non application des textes en vigueur.

 

Le droit international

s'applique aussi à Rubelles.

 

Bilan :

 

Cours de rattrapage obligatoire le

mercredi 9 mai à 14h30 à la préfecture de Melun .

Signature de l’enseignant :

Signature de l’élève :

Signature des parents :

 

 

Une petite commune de Seine-et-Marne refuse de scolariser des enfants étrangers       

LE MONDE | 03.05.2012 à 15h09 • Mis à jour le 03.05.2012 à 15h29

Par Mattea Battaglia

 

Des enfants "sans école fixe", au pays de l'instruction obligatoire ? C'est ce que devaient dénoncer, jeudi 3 mai au matin, Amnesty International, la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Réseau éducation sans frontières (RESF) devant le groupe scolaire Claudine-Fabrici de Rubelles (Seine-et-Marne).

Un "événement" dont cette petite ville de 1 900 habitants, proche de Melun, se serait volontiers passée : difficile d'admettre qu'une vingtaine d'enfants de 3 à 11 ans, au parcours déjà accidenté - la plupart viennent de Tchétchénie, quelques-uns d'Ingouchie, du Sri Lanka ou du Gabon - se sont vus refuser leur inscription à l'école. Et rêvent depuis des mois d'être assis en classe, plutôt que relégués dans une chambre d'hôtel low cost qu'ils occupent à Rubelles, en famille, faute de place dans les centres d'hébergement de Paris et de sa petite couronne.

"Ces familles demandeuses d'asile ont effectué toutes les démarches pour scolariser leurs enfants, mais ce droit-là n'est pas respecté à Rubelles, 

La municipalité leur refuse le certificat d'inscription administratif, préalable à l'admission en classe."

"SIX POLICIERS ÉTAIENT PRÉSENTS... POUR TROIS MILITANTS, SIX MAMANS ET UNE DIZAINE D'ENFANTS"

Un refus illégal ? Contacté, Michel Dreano, adjoint au maire de Rubelles (UMP), préfère mettre en avant la

Un arrêté municipal, adopté en janvier, est venu rappeler l'interdiction d'ouvrir les portes de l'école aux enfants dépourvus du "sésame municipal". C'est cet arrêté qui, selon les associations, permet au gardien, un employé de mairie, de

. Pour elles, le maire, c'est un peu le chef du village. On doit leur faire comprendre qu'il existe une loi au-dessus du maire..."

"UN CAS HEUREUSEMENT RARE"

Du côté de l'inspection académique, le malaise est palpable.

  "Tout parent qui réside dans une commune, même à titre provisoire, doit pouvoir faire admettre son enfant dans l'école du secteur, se borne à rappeler Patricia Galeazzi, la directrice académique des services de l'éducation nationale

. Rien ne peut conduire à différencier l'inscription."

Insuffisants, les moyens des écoles à Rubelles ?

  "Il reste encore des places en classe", répond Mme Galeazzi. Quelque 80 élèves sont scolarisés en maternelle, 125 en élémentaire. "Deux enseignantes spécialisées interviennent, une fois par semaine chacune, auprès d'élèves non francophones, deux enfants arabophones" , dit-elle.

"Accueillir ces enfants ne changerait pas grand-chose pour moi,

Les effectifs ? Ils bougeraient peu. Le niveau en classe ? C'est oublier qu'à cet âge, les enfants sont des éponges. Apprendre le français ne leur prend souvent que quelques mois."

Selon la Rue de Grenelle, quelque 38 000 "nouveaux arrivants non francophones de plus de 6 ans"ont été scolarisés l'an dernier, 18 500 en élémentaire, 19 600 en collège et lycée. Créteil s'impose, semble-t-il, comme la principale académie d'accueil. Mais combien d'enfants restent hors de l'école ?

"C'est très difficile à chiffrer, répond Marie Paindorge, directrice de la Coordination de l'accueil des familles demandeuses d'asile. Tant que les familles ne sont pas stabilisées, la scolarisation reste extrêmement complexe. Les municipalités ne peuvent pas l'anticiper. On est à l'intersection de responsabilités entre l'Etat et les collectivités locales. Et sans concertation, ça peut dysfonctionner." Comme à Rubelles, "un cas heureusement rare, relève Mme Paindorge, sans être unique" reconnaît un enseignant de maternelle, qui préfère rester anonyme. "non-conformité d'instructions données par l'inspection académique" de Seine-et-Marne. "Elle a voulu nous imposer d'admettre ces enfants à l'école sans certificat d'inscription ! C'est faire peu de cas du règlement, de nos limites budgétaires et de la situation dans nos classes, qui ne peuvent accueillir autant d'élèves non francophones", assure l'élu. "Et nous sommes en attente de 27 logements sociaux. Les familles qui les occuperont sont, pour moi, prioritaires", lâche M. Dreano. "faire le tri entre les élèves". "On en a encore fait l'expérience lundi 30 avril, raconte Margot Cimic, d'Amnesty International. On espérait que les enfants pourraient, enfin, faire leur rentrée, mais on a vite déchanté. Six policiers étaient présents... pour trois militants, six mamans et une dizaine d'enfants !" "Les familles ont peur, ajoute Nicole Fautrel s'indigne Nicole Fautrel, de la LDH.

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 05:58

chanteurs-1.JPG

chanteurs-3.JPG

Une fois de plus, la programmation de la Ferme des jeux a apporté à son public, un grand moment de plaisir et d'émotion.

 

UTOPIE, (voir autre article dans nos pages) LE SPECTACLE QU'IL NE FALLAIT PAS MANQUER: le texte, la mise en scène, le jeu des comédiens (*) et la participation d'une quinzaine de membres de la chorale Chanterelle ont enchanté les 400 spectateurs qui sont venus le voir lors de ces deux soirées.

 (*) juste un avis personnel, une des comédiennes parlait un peu trop vite lors de la première représentation et parfois je ne comprenais pas très bien ce qu'elle disait)

 

Ceux qui connaissaient peu ou prou cette courte mais intense période de l'histoire de France, ce fut l'occasion de tout réviser, et pour ceux qui ne connaissait pas, .... l'envie d'en savoir plus peut-être, et pour tous une soirée inoubliable.

Les moments chantés ajoutaient à l'émotion du public :

- le duo des jeunes filles était "frissonnant",

- la version du "Temps des Cerises" incroyable de profondeur et superbement interprétée, (**)

- "le pendant d'oreille sur le gâteau", la chanson finale, écrite en 1871 "Elle n'est pas morte" clôturait la soirée avec un à propos absolument non prémédité (du point vue calendaire en tous cas) (**)

  (**) pour le plaisir et la compréhension, en bas de page, les paroles de ces deux chansons

Le hasard du calendrier, car rien n'était prémédité, a contribué, à la veille du second tour des présidentielles, à un surplus d'émotions lié aux nombeux messages délivrés.

 

Au dela des commentaires du public, entendus ici et là, tous élogieux, c'est surtout la formidable expèrience vécue par les choristes amateurs (chevronnés) qui pendant une semaine ont travaillé avec des professionnels, sous la houlette "implacable" du metteur en scène qui avait envers eux, les mêmes exigences que pour ceux et celles avec qu'il dirige.

L'un d'eux me disait hier "jamais je n'aurais imaginé vivre une telle expérience et je pense que cela ne se renouvellera pas et c'est bien dommage"

 

Si certains d'entre eux souhaitent apporter leur témoignage, soit en laissant un commentaire ci-dessous, soit en nous envoyant quelques lignes, nous nemanquerons pas de le publier.

 

En tous cas, un grand merci à La Fermes des Jeux, à Thierry BILISCO qui a déniché ce joyau, à la ville de Vaux le Pénil qui donne à la culture la place qu'elle mérite, à tous ceux qui étaient sur scène, devant et derrière, de nous faire vivre de tels moments et d'engranger (ref à La Grange) de tels souvenirs.

 

Pour Familles Laïques de Vaux le Pénil, un regret ! Ne pas avoir établi un partenariat comme nous le faisons parfois avec la Ferme des Jeux pour des films porteurs d'échanges, et offert à des scolaires, des bénévoles ou des adhérents 

Dans la mesure où toutes les places n'ont pas été vendues, cela aurait été possible, et avec le recul, compte tenu de la qualité de ce spectacle, ce regret est d'autant plus grand.

 

Patrice THEVENY, Président de Familles Laïques Vaux le Pénil

 

 

chanteurs-6.JPG

 

Paroles : Eugène Pottier (1816-1887).
Musique : l'air de "T'en fais pas Nicolas" de Parizot.
Chanson sur l'écrasement de la Commune de Paris du 22 au 28 mai 1871

(la "Semaine sanglante") qui fit entre 20 000 et 30 000 morts.

ELLE N'EST PAS MORTE

On l'a tuée à coups de chassepot,
À coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.

Refrain
Tout ça n'empêche pas Nicolas
Qu' la Commune n'est pas morte.
Tout ça n'empêche pas Nicolas
Qu' la Commune n'est pas morte !

Comme faucheurs rasant un pré,
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes.
Et les cent mille assassinats,
Voyez ce que ça rapporte.
On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte.

Ils ont fait acte de bandits,
Comptant sur le silence.
Achevez les blessés dans leur lit,
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.

Les journalistes policiers,
Marchands de calomnies,
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie.
Les Maxim' Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte.

C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
À l'enterrement de Vallès,
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
À lui servir d'escorte

C' qui prouve en tous cas Nicolas,
Qu'la Commune n'est pas morte.
C' qui prouve en tous cas Nicolas,
Qu'la Commune n'est pas morte !

Bref tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune,
Du chien dans l' ventre et qu'il est temps
D'crier vive la Commune !
Et ça prouve à tous les Judas
Qu'si ça marche de la sorte

Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte.
Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte !

Cette chanson de Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard, antérieure à la Commune (1866-1868), n'est pas un chant révolutionnaire, mais une chansonnette d'amour.
Pourtant, elle deviendra, après le massacre des Communards,

le symbole de la Commune et des immenses espoirs qu'elle avait engendrés.

LE TEMPS DES CERISES

 

Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.

 

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.

      

 Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.

Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.

 

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 05:58

chanteurs-1.JPG

chanteurs-3.JPG

Une fois de plus, la programmation de la Ferme des jeux a apporté à son public, un grand moment de plaisir et d'émotion.

 

UTOPIE, (voir autre article dans nos pages) LE SPECTACLE QU'IL NE FALLAIT PAS MANQUER: le texte, la mise en scène, le jeu des comédiens (*) et la participation d'une quinzaine de membres de la chorale Chanterelle ont enchanté les 400 spectateurs qui sont venus le voir lors de ces deux soirées.

 (*) juste un avis personnel, une des comédiennes parlait un peu trop vite lors de la première représentation et parfois je ne comprenais pas très bien ce qu'elle disait)

 

Ceux qui connaissaient peu ou prou cette courte mais intense période de l'histoire de France, ce fut l'occasion de tout réviser, et pour ceux qui ne connaissait pas, .... l'envie d'en savoir plus peut-être, et pour tous une soirée inoubliable.

Les moments chantés ajoutaient à l'émotion du public :

- le duo des jeunes filles était "frissonnant",

- la version du "Temps des Cerises" incroyable de profondeur et superbement interprétée, (**)

- "le pendant d'oreille sur le gâteau", la chanson finale, écrite en 1871 "Elle n'est pas morte" clôturait la soirée avec un à propos absolument non prémédité (du point vue calendaire en tous cas) (**)

  (**) pour le plaisir et la compréhension, en bas de page, les paroles de ces deux chansons

Le hasard du calendrier, car rien n'était prémédité, a contribué, à la veille du second tour des présidentielles, à un surplus d'émotions lié aux nombeux messages délivrés.

 

Au dela des commentaires du public, entendus ici et là, tous élogieux, c'est surtout la formidable expèrience vécue par les choristes amateurs (chevronnés) qui pendant une semaine ont travaillé avec des professionnels, sous la houlette "implacable" du metteur en scène qui avait envers eux, les mêmes exigences que pour ceux et celles avec qu'il dirige.

L'un d'eux me disait hier "jamais je n'aurais imaginé vivre une telle expérience et je pense que cela ne se renouvellera pas et c'est bien dommage"

 

Si certains d'entre eux souhaitent apporter leur témoignage, soit en laissant un commentaire ci-dessous, soit en nous envoyant quelques lignes, nous nemanquerons pas de le publier.

 

En tous cas, un grand merci à La Fermes des Jeux, à Thierry BILISCO qui a déniché ce joyau, à la ville de Vaux le Pénil qui donne à la culture la place qu'elle mérite, à tous ceux qui étaient sur scène, devant et derrière, de nous faire vivre de tels moments et d'engranger (ref à La Grange) de tels souvenirs.

 

Pour Familles Laïques de Vaux le Pénil, un regret ! Ne pas avoir établi un partenariat comme nous le faisons parfois avec la Ferme des Jeux pour des films porteurs d'échanges, et offert à des scolaires, des bénévoles ou des adhérents 

Dans la mesure où toutes les places n'ont pas été vendues, cela aurait été possible, et avec le recul, compte tenu de la qualité de ce spectacle, ce regret est d'autant plus grand.

 

Patrice THEVENY, Président de Familles Laïques Vaux le Pénil

 

 

Paroles : Eugène Pottier (1816-1887).
Musique : l'air de "T'en fais pas Nicolas" de Parizot.
Chanson sur l'écrasement de la Commune de Paris du 22 au 28 mai 1871

(la "Semaine sanglante") qui fit entre 20 000 et 30 000 morts.

ELLE N'EST PAS MORTE

On l'a tuée à coups de chassepot,
À coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.

Refrain
Tout ça n'empêche pas Nicolas
Qu' la Commune n'est pas morte.
Tout ça n'empêche pas Nicolas
Qu' la Commune n'est pas morte !

Comme faucheurs rasant un pré,
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes.
Et les cent mille assassinats,
Voyez ce que ça rapporte.
On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte.

Ils ont fait acte de bandits,
Comptant sur le silence.
Achevez les blessés dans leur lit,
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.

Les journalistes policiers,
Marchands de calomnies,
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie.
Les Maxim' Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte.

C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
À l'enterrement de Vallès,
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
À lui servir d'escorte

C' qui prouve en tous cas Nicolas,
Qu'la Commune n'est pas morte.
C' qui prouve en tous cas Nicolas,
Qu'la Commune n'est pas morte !

Bref tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune,
Du chien dans l' ventre et qu'il est temps
D'crier vive la Commune !
Et ça prouve à tous les Judas
Qu'si ça marche de la sorte

Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte.
Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte !

Cette chanson de Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard, antérieure à la Commune (1866-1868), n'est pas un chant révolutionnaire, mais une chansonnette d'amour.
Pourtant, elle deviendra, après le massacre des Communards,

le symbole de la Commune et des immenses espoirs qu'elle avait engendrés.

LE TEMPS DES CERISES

 

Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.

 

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.

 

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.

Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 12:47

Nous étions, ce jeudi matin, une cinquantaine devant l’école de Rubelles, commune de Seine et Marne.

Une cinquantaine, représentants d’associations, de syndicats enseignants ou simples citoyens, à exprimer pacifiquement notre étonnement, notre désaccord face à cette municipalité qui s’obstine depuis plus de 8 mois, en violation de la loi, à ne pas vouloir accueillir dans l’école communale les enfants des familles demandeuses d’asile «logées» dans les hôtels situés sur le territoire de la commune.

Là, ce jour, parce que toutes les démarches habituellement efficientes pour faire appliquer la loi n’avaient pas abouti.

 

Des barrières avaient été installées, bloquant et filtrant l’accès à l’école.

Des employés et des élus municipaux veillaient derrière les barrières.

La police était là.

 

C’est dans ce décor que les enfants - ceux de Rubelles - ont fait leur rentrée à l’école ce matin, accompagnés le plus souvent par un parent.

 

« Pas devant l’école ! Pensez aux enfants «....

Ainsi fûmes-nous apostrophés par une maman.

 

Oui, nous y pensons ! A tous.

Comment lui faire comprendre ?

 

Que les enfants, à Rubelles comme partout ailleurs, ne vivent pas en-dehors de la société.

Que, d’une façon où d’une autre, ils perçoivent les situations faites par les adultes qui les entourent, parents, enseignants, voisins...

Et que, s’il est possible de faire un tri, pourquoi eux et pas les autres ?

Que tous ces adultes autour d’eux laissent faire, donc acquiescent.

Qu’on peut donc, pour pouvoir aller à l’école, être du bon ou du mauvais côté dans notre pays.

Que la police, le gardien de l’école...etc sont là pour empêcher des enfants de venir à l’école.

 

A l’école où l’on a, cette année, célébré les Droits de l’Enfant.

A l’école où on leur dit - normalement - que c’est bien et nécessaire d’y venir.

A l’école où - normalement - on leur apprend la solidarité et le respect des lois.

A l’école où on leur apprend que, dans d’autres pays, de pauvres enfants malchanceux n’y ont pas accès comme eux.

 

Comment lui faire comprendre que, loin de les protéger, le silence, le déni, l’occultation ne sont que générateurs de questionnement, de perte de confiance et de considération face aux adultes, d’angoisse...

Comment lui faire comprendre que nous sommes là aussi pour «ceux de Rubelles» ?

 

Parce que nous savons qu’ils ne sont ni aveugles, ni sourds, qu’ils sont vivants et partie prenante de cette société.

Pour qu’ils sachent qu’il est possible de mettre en cohérence actes et pensée.

Pour qu’ils sachent que les lois qui protègent les enfants sont à défendre et défendues.

En bref, pour qu’ils sachent qu’ils peuvent grandir sans angoisse à l’école.

 

Car le vrai danger, pour eux, n’est pas dans la rencontre avec quelques enfants venus d’ailleurs.

Il est dans la perception qu’il est possible d’exclure.

 

Pas de tri !

Parents de Rubelles, comment allez-vous expliquer cela à vos enfants ?

 

H.Cordelier / RESF

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 13:54

U-TOPIE

 

« L'utopie (mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More), du grec οὐ-τοπος (« en aucun lieu »), est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. »

C'est le lieu qui n’existe pas. La société imaginaire. L’imaginaire au pouvoir.…

Est-il possible un jour de changer de société, de mettre l'Utopie à portée de mains?... rien n'est moins sûr, certes , mais dans l'histoire de l'humanité beaucoup d'hommes et de femmes ont donné leur sang pour mettre fin à l'inégalité et à l'injustice..

Avaient-ils vraiment tort de mener ce combat?

A l'occasion du 140ème anniversaire de la Commune de Paris, la compagnie Vox International a monté un spectacle théâtral dynamique  sur cette lutte exemplaire, pleine de leçons menée par tout un peuple pour construire une société plus humaine et plus fraternelle.

Cette Commune créée en mars 1871, sera écrasée en mai, au terme de la semaine sanglante.

L'originalité de cette création est dans l'implication réelle demandée à des choristes locaux, bénévoles.

Les comédiens professionnels sont là, présents, avec talent pour nous faire vivre d'une manière originale une page de la Commune de Paris .

Les choristes amateurs interprètent plusieurs chants révolutionnaires et avant de monter sur scène pour la première fois de leur existence ont participé à une répétition gestuelle pendant toute une semaine avec le réalisateur, le musicien et les comédiens.

C'est une démarche d'éducation populaire  permettant à des habitants de la commune d'accueil de tenir un rôle au théâtre.

Costumés, ils sont tour à tour des tableaux vivants, le peuple en marche et le peuple chantant...

Rien n'est facile, tout s'apprend et se travaille avec patience et opiniâtreté, mais l'enjeu est de taille

Non ! La Commune de Paris n'est pas morte ….

A lire les extraits du Journal officiel « déclamés » par les acteurs, beaucoup des revendications portées par le peuple en lutte sont aujourd'hui d'une actualité brûlante, qu'il s'agisse de la séparation des églises et de l'Etat, de l'accès à tous au savoir ou du droit au logement.

L'intérêt de ce spectacle c'est aussi de rappeler et d'expliquer en ces temps où les acquis sociaux sont bradés, qu'il y a plus de 140 ans, des hommes et des femmes ont donné leur vie pour l'égalité et pour que chacun / chacune puisse disposer de quoi se nourrir, se loger et se soigner.


 

DEUX REPRESENTATIONS SONT PREVUES A LA FERME DES JEUX DE VAUX LE PENIL

 

L'une le vendredi 4 mai, l'autre le samedi 5 mai

et toutes les deux à 20H45, réservez vos places, vous ne serez pas déçus

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 07:36

Il ne s'agit pas ici de traiter la question de la régularisation des sans papier mais de l'application de la loi.

Quand des familles arrivées en France demandent le droit d'asile, elles sont hébergées d'urgence pendant que les pouvoirs publics étudient les dossiers et statuent.

Dans l'attente d'une décision, les enfants sont scolarisés dans la commune d'hébergement...

Tout pourrait aller ainsi sauf quand des Maires refusent d'appliquer la loi !?

 

Carton Rouge pour le Maire de Rubelles !

 

Depuis plusieurs années les associations familiales et de solidarité protestent contre les conditions d’hébergement d’urgence « offertes » aux familles arrivées en France.

Elles sont entassées dans des chambres d’hôtel à Rubelles en Seine et Marne…La vie y est difficile, elles ne sont pas ou peu accompagnées et le coût pour les pouvoirs publics est exorbitant.

Depuis plusieurs années, ces associations demandent que des appartements soient enfin prévus et aménagés, ce qui permettrait à la fois un accueil correct et à la fois de faire des économies substantielles… Cet appel n’a pas été entendu.

Alors que comme le rappelait il y a peu l’ancien Inspecteur d’Académie lors de l’ouverture d’un colloque du CDAFAL : la scolarisation des enfants est une obligation inscrite dans la loi, le maire de Rubelles refuse cette fréquentation scolaire.

Plusieurs groupements ont pris l’initiative de cet appel :

« Huit mois sans école … ça suffit !

Ils sont une vingtaine d’enfants, âgés de 3 à 11 ans, à tourner en rond depuis des mois dans les chambres exiguës des hôtels de Rubelles (Seine-et-Marne) où leurs familles sont logées en hébergement d’urgence.

Pour eux, pas d’école. C’est la mairie de Rubelles qui leur refuse ce droit, pourtant inscrit dans la constitution, dans la loi sur l’instruction publique, dans la convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France.

Les familles ont multiplié les démarches de demande d’inscription, l’Inspection Académique de Seine-et-Marne a mis à la disposition de l’école de Rubelles des moyens pour prendre en charge les élèves non-francophones, le préfet de Seine-et-Marne a été saisi à plusieurs reprises … mais les enfants ne sont toujours pas scolarisés.

Cette situation a assez duré. Nous exigeons que la loi soit enfin respectée à Rubelles et que les enfants des hôtels soient dans les plus brefs délais inscrits et admis dans les écoles de la commune.

 

le Réseau Education Sans Frontières, la Ligue des Droits de l’Homme de Seine-et-Marne, Amnesty International-Melun, la CIMADE Ile-de-France, le Collectif D’ailleurs nous sommes d’ici, le Collectif des Sans-Papiers de Melun, le Cercle de Silence de Melun, l’association des Familles laïques de Vaux-le-Pénil, la FCPE, le SGEN CFDT, la FSU, le SNUIPP, Sud Education Créteil  »

appellent à un rassemblement le 3 mai 2012 devant l'école de Rubelles à 8H15

 

  

Patrice THEVENY et  Jean-François Chalot

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 10 février 2023

 Vendredi 10 mars 2023

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France