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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 08:42

 

Affiche-Colloque Def

(Affiche réalisée par Olivier SCAPIN) 

 

 

 

Santé et précarité des jeunes

au cœur du risque social

 

Les jeunes entre 16 et 24 ans sont les plus touchés par la précarité c'est-à-dire l’instabilité

économique et sociale : à cet âge leurs préoccupations sont plus tournées vers l’emploi

et surtout vers la reconnaissance sociale, et leur état de santé les préoccupe peu. Or la santé est

au coeur du risque social pour les jeunes et particulièrement pour les jeunes en situation de

précarité : addictions, MST, conduites à risques, souffrance psychique ont des conséquences humaines et sociales considérables.

Comment, et à partir de quels types de structures, mieux développer une action de

prévention « santé » auprès des jeunes et plus précisément auprès des jeunes en situation de

précarité ?

C’est sur ce thème que l’Association Familles

Laïques de Vaux le Pénil et le CDAFAL 77

organisent le 24 Novembre de 9 heures à 13 heures, en partenariat avec la Ville de Vaux le Pénil

et avec le soutien de la CAF 77 et du Conseil Général de Seine et Marne

un colloque à la maison des associations de Vaux le Pénil

 

 

PROGRAMME

9 h : accueil

9 h 30 : interventions des Institutionnels

10 h : intervention de Jean-Marie Bonnemayre,

président du CNAFAL.

A partir de 10 h 30 :

- intervention de Christian Delecourt, sociologue

- Constats et propositions de militants d'ATD

Quart Monde

- intervention du Docteur Catherine Cerfontaine

(Réseau Ville Hôpital 77 Sud)

Echanges avec la salle entre chaque intervention

12 h 30 : Clôture.

12 h 45 : Pot convivial

13 h : repas (sur inscription

 

Santé précarité

Bulletin d’inscription

Prénom : …..............

Nom : ….....................

Fonction : ….................

Adresse : …................

Courriel : ….....................

Participera au Colloque : oui / non

Participation : gratuit pour l’inscription et

15 euros avec le repas

Chèque à l’ordre de

Familles Laïques de Vaux-le-Pénil

4 place Beuve et Gantier

77000 Vaux le Pénil

Merci de nous renvoyer ce coupon dûment

complété, avec votre règlement, au plus tard le

Lundi 12 Novembre

 

L'inscription peut se faire en ligne

sur le site du CDAFAL 77

ICI

http://www.cdafal77.fr/guestbook/index.html

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 10:23

Visuel-atelier-photo-FLVLP.jpg

 

 

Vous  souhaitez améliorer vos photos, les archiver, partager avec vos proches et vos amis.

 

A partir du 26 octobre 2012 Christian animera un atelier "retouche photos" chaque vendredi des semaines calendaires impaires, de 09h30 à 11h30.

 

Groupes de 6 personnes maximum

 

Inscription obligatoire auprès du secrétariat

 

Familles Laïques de VLP

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 08:48

Sans vouloir se jeter des fleurs, les organisateurs de ce 3e salon littéraire peuvent être fiers de ce millésime 2012.

S'ils n'ont pu obtenir une météo clémente, les retours et les commentaires qui remontent  ne sont que des encouragements à poursuivre dans le même sens.

salon litteraire

(création affiche : Olivier SCAPIN)

 

Ci-dessous, quelques messages que nous publions avec l'accord de leurs auteurs.

A votre tour, éditeurs, écrivains, visteurs, lecteurs, .... faites nous part de votre avis ... même négatifs. Nous somme preneurs.

(ulilisez le lien en bas de la page pour laisser une trace écrite de vos impressions)

 

J'ai eu moi-même, beaucoup de plaisir à "véhiculer" certains d'entre vous, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, de la gare de Melun à la Ferme des Jeux et/ou inversements.

Dès le premier contact, la conversation s'engageait, parfois visite commentée, historique de Vaux le Pénil, tissu associatif, ... la météo désastreuse du jour bien sûr, et aussi beaucoup d'humour. Je pense à un trajet retour en particulier. Les concerné(e)s se reconnaitront.

Nota Bene : effectivement Frédéric (bon météorologue) vers 19h00 nous avons eu un magnifique rayon de soleil et un superbe arc-en-ciel.

 

 Patrice THEVENY

 

 

Merci de ce joli article - et des belles photos. Viviane et François étaient très heureux de cette journée - et du très bon accueil ! Merci à vous!
David M. -  Aux forges de Vulcain

 

Merci votre accueil chaleureux, et à l'année prochaine peut-être.
Fred Moret - Zinc éditions

Merci pour ce retour et ce salon si sympathique et convivial.
Avec le plaisir de pouvoir à nouveau être présents l'année prochaine.
Cordialement
L'équipe de Chant d'orties

 

Merci beaucoup!
Et encore merci pour cet agréable salon, très bien reçu, très bien organisé, nous serions ravi de revenir.
Bien à vous
Frédéric Cambourakis

 

Je tiens à vous remercier pour la très belle organisation de ce Salon Littéraire, organisation qui a suscité une convivialité riche de belles rencontres.
A bientôt.
Dominique Drouin - Scriptogram

 

Tous réunis autour d'une même passion pour le livre: quoi de mieux ? Merci à tous pour votre accueil !

Isabelle BAUER

 

Bonjour,
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont organisé ce salon très sympathique.
Les rencontres entre auteurs et lecteurs ont été belles.
Krystin Vesterälen

 

Une bien belle organisation. Merci !

Claude COLSON

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 11:14

Parlez nous de vos lectures....

La veille du salon littéraire, un auteur habitant Blandy les Tours a sorti un livre....

Il a fait un petit tabac comme au dit , sur le salon....

 

 

« La Sentinelle de l'Invisible »

roman de Jean-Zéphyr Idoux

septembre 2012  - 182 pages   - auto édition

idoux.jz@wanadoo.fr

 

1ere-couv-La-sentinelle.jpg      

Une partie de nos racines....

 

Au début, c'était une pièce « Recluse » qui connut un vif succès.

L'auteur, amoureux des lettres , des mots et de l'écriture a voulu écrire un livre afin de conter l'histoire-un fiction s'appuyant sur des fait réels- à un plus large public.

Comme dans ces précédents ouvrages, on retrouve le goût des images écrites et une « poésie en prose ».

Ils étaient faits pour vivre ensemble mais le destin les a privés d'une vie qu' Hydulphe voulait douce, heureuse et débonnaire.

Nous sommes au tout milieu du 14ème siècle, dans une époque troublée- mais au fait la nôtre ne l'est-elle pas aussi- la misère, les famines et les disettes sont là bien présentes et la peste implacable frappe.

Les superstitions sont fortes et l' Eglise est débordée par tous ceux qui cherchent un bouc émissaire...

Le juif, déjà lui, est livré à la vindicte populaire.

Qu'est-ce qui pousse Colombe à choisir de devenir nonne et à renoncer à l'amour terrestre?

S'agit-il d'un choix mûrement réfléchi ou d'une décision prise le jour où les flagellants ont sacrifié Ismaël?

Il faut chasser le malin et trouver une vierge, une veuve ou une ancienne prostituée qui accepte de « vivre » recluse entre quatre murs, sans contact autre que l'apport d'un maigre repas par une lucarne.

« Trouvez nous une sainte, trouvez nous une sainte....répète t-il à voix haute. Mais qu'est ce que la Sainteté, sinon une forme de folie qui inspire à la piété et donne une conduite. »

C'était il y a bien longtemps et au-delà de sa position individuelle vis à vis de la religion, le lecteur ne peut qu'être impressionné par ce don total de soi de l'héroïne principale.

On attend d'elle des miracles en ces temps si incertains, des guérisons , qu'elle devienne une « sainte ».

Elle va jusqu'au bout malgré les pressions exercées par ses proches.

Elle est consentante, volontaire et prête à aller jusqu'au bout, n'hésitant pas à se donner la discipline.

L'auteur situe son histoire à Champeaux en Brie, près de Blandy les Tours et il nous fait découvrir des mots et expressions inusités de l'époque avec une approche toute pédagogique.

Saviez vous qu'en langage mystique, l'éjaculation est une prière qui sort du cœur, du sentiment?

Découvrez, dégustez ce roman et n'oubliez surtout pas de lire l'herbier des mots qui constitue plus qu'un glossaire, une mine!

 

Jean-François Chalot

 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 09:36

Malgré un dimanche maussade, humide et froid,

l'affluence au salon littéraire, 3e du nom, a été constante.

Les équipes de la Ferme des jeux et de Familles Laïques

ainsi que la ville de Vaux le Pénil peuvent être fières de cette réussite.

  DSC 4184

Les éditeurs et les écrivains ont souligné la chaleur et la qualité de l'accueil

qui leur ont été réservés,

et pour certains, le plaisir de revenir à la Ferme des jeux était grand.

 

 

Que vive le livre !

 

Ils ont écrit un roman, une bande dessinée, un livre de science fiction ou un «polar», certains ont choisi l'auto édition et d'autres ont trouvé un éditeur indépendant.

Ils recherchent à sortir de l'anonymat ou à diffuser plus largement leur production.

Des éditeurs «citoyens», militants ou simplement passionnés cherchent à se faire connaître et surtout à lancer de jeunes talents.

Ils sont au total, plus de soixante dix à répondre à l'invitation de l'Association de la Ferme des Jeux, de Familles laïques de Vaux le Pénil et du service Culturel de la Ville.

La troisième édition est un succès, malgré la pluie et malgré la crise qui contraint beaucoup de lecteurs à réduire le nombre de livres achetés.

Des romancières viennent de loin; de très loin, qu'importe, elles vendront quelques livres, en seront de leurs deniers personnels mais, interrogées, elles répondent;

«Ce salon de Vaux le Pénil reste pour nous un lieu de rencontres, de convivialité...On discute entre nous, avec des lecteurs et avec des éditeurs que nous ne connaissons pas ou peu»

 

Certains auteurs ne vendent même pas leur livre puisque c'est le libraire de Melun qui a fourni le nombre d'exemplaires demandé. Ils n'obtiendront qu'un petit pourcentage versé par leur éditeur.

Comme le confie l'historien marxiste Jean Jacques Marie : «Je suis là pour discuter, pour partager».

 

 

 

Au cours de ce salon ont été remis deux prix littéraires  

 

Le Tour des Mots (textes courts) avec pour thème cette année «Migrations » :

 

1er prix : Ahmed NEBTI, pour "Rendu par la mer"

DSC 4205

 

2e prix : Martine FERACHOU pour "Le désert d'Hamid"

    DSC 4190

 Thierry BILISKO a lu et interprêté ces deux textes de façon magistrale, rendant hommage aux textes de ces deux auteurs, deux nouvelles d'une profonde humanité.

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Pour la première fois, un prix décerné par la ville "Les Petites Pages", qui récompense un livre destiné aux enfants de 0 à 7 ans. 

 

Le premier millésime est décerné à Isabelle DEMARLY, illustratrice de «Le Magasin de souvenirs».

C'est un livre destiné aux 6-7 ans, une histoire passionnante et des dessins à déguster... sur un thème douloureux : la perte de la mémoire et la mort. Voici là une illustratrice de talent.

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En amont du salon,

 

Des auteurs ont rencontré les enfants des écoles, des lycéens.  

Paul DESALMAND, demande aux jeunes si certains se destinent à l'écriture, explique le dur parcours d'un livre et parle de son dernier livre : " le pilon" qui raconte justement l'histoire d'un livre. (car des milliers de livres chaque année passent au pilon car non vendus).

Comment peut-on ainsi détruire régulièrement des milliers et milliers de livres?

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Dans le cadre toujours agréable de la bibliothèque une auteure Nathalie DUJARDIN qui s'occupe d'une classe de primaire, grande participation des enfants qui ont écrit avec l'auteure un petit poème sur le thème du soleil.

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L'après midi de nouveau au lycée avec l'auteure dynamique Carole Achache qui a su captiver les élèves. A la fin malgré la fin des cours certains jeunes sont venus lui parler et dimanche au salon littéraire certains sont revenus la voir.

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"Je pense que ce fut une excellente initiative ces rencontres en amont du salon littéraire. Car ce sont ce genre d'actions dont les enfants se souviendront plus tard." dit Chantal BAUDET

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Familles Laïques a proposé aux professeurs de français des classes de 6e du collège "La Mare des Champs" de Vaux le Pénil un projet de lecture et une rencontre avec l'auteur, Antoine BLOCIER et pour finaliser cette initiative,  d'offrir 120 livres "Maelys et ceux des caravanes".

Le vendredi, ce dernier a animé un débat conférence sur "les jeunes et la lecture" et sur la problèmatique du rejet des Roms et la méconnaissance de ce peuple. Le débat fut très interressant malgré le peu de participants.

 

Le jour du salon, un public varié et curieux,

des contacts et des échanges fructueux.

 

Sur les différents stands, les conversations allaient bon train et la convivialité était là. Pas de snobisme, beaucoup de sourire, de plaisanterie parfois. Des conversations sérieuses voire graves autour de certains sujets et livres. Au stand Familles Laïques, "Adieu cousettes" a suscité beaucoup de curiosité.

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Des enfants sont venus après pour lier un peu plus connaissance avec les auteurs et acheter quelques albums.

Kalik, âgé de 11 ans, premier garçon à lire «Maëlys et ceux des caravanes» échange ses impressions avec Antoine BLOCIER l'auteur.

 DSC 4129 DSC 4206

Des habitués, des nouveaux, des curieux sont venus, et rares sont ceux qui sont repartis les mains vides.  

 

Un écrivain ami du livre manque aux habitués de ce salon, c'est Paul Villach,notre ami décédé en avril dernier aussi quand spontanément une auteure prend sa place pour une prise de parole, c'est l'émotion qui étreint ceux et celles qui l'ont connu : «Je remercie chaleureusement les organisateurs de ce salon, c'est un moment convivial, on se sent bien ici, merci à vous et à l'année prochaine. Vivement octobre 2013 ! »

 

Jean-François CHALOT – Chantal BAUDET – Patrice THEVENY

 

TROIS DEBATS , L'UN EN AMONT LE VENDREDI SOIR,

LES DEUX AUTRES LE DIMANCHE 

 

Vendredi 12 octobre

le jeune et la lecture

 

Cette rencontre avec Antoine Blocier a permis, outre un échange sur la nouvelle relation existant entre les jeunes et les textes via l'informatique, de montrer l'importance du livre et de l'action pédagogique menée par des enseignants à l'école.

Le deuxième sujet, passionnant aussi a été très largement abordé : celui de "l'accueil fait aux roms"

Qui sait que les Roms, qui ne sont pas des gens du voyage ne peuvent accepter que des CDI de 35 heures!?

Aucun employeur ne peut leur proposer des petits contrats et c'est ainsi que ces roms sont expulsables !? Il y a encore beaucoup à faire pour que notre République devienne SOLIDAIRE!

 

  Dimanche 14 octobre de midi à 14H30 avec l'historien Jean Jacques Marie

JJMARIE 

Ce déjeuner repas qui a regroupé 17 personnes a permis de revenir sur les tabous de l'histoire "russo soviétique" pour reprendre le titre d'une émission sur ARTE animée par JJ Marie.

C'est un débat passionnant. Tous les ans nous choisissons pour cette rencontre repas-débat un sujet différent .....

 

 

 

Dimanche 14 octobre de 14H30 à 16H le surendettement avec l'auteure Sabine Espona

 

Le débat est intéressant même si les participants ne sont qu'une petite dizaine.

Les personnes présentes ont souligné, entre autres l'importance de l'accompagnement des familles et de la nécessité qu'un lien de partenariat existe entre les bénévoles et les services sociaux.

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 07:49

 

 

  Affiche surrendetement RVB

 

 

 

LA BANQUE DE FRANCE VA "DEGRAISSER"? C'EST UNE MAUVAISE NOUVELLE

POUR LES SURENDETTES ET LES BENEVOLES

 

Au cours de l’année 2011, les commissions de surendettement des particuliers ont été saisies de 232 493 dossiers, soit une progression de 6,6 % par rapport à l’année 2010.

Cette augmentation, liée à la paupérisation accrue d'une partie de la population et à l'impossibilité pour beaucoup de familles de vivre devrait interpeller les pouvoir publics et les institutions comme la Banque de France.

Tous les acteurs professionnels et bénévoles qui interviennent en amont ou en aval d'un surendettement sont d'accord pour dire qu'il faudrait beaucoup plus de moyens pour :

  • mener une action de prévention;

  • aider à l'élaboration des projets;

  • accompagner les familles.

La logique sociale et humaine est une chose, la logique comptable libérale, une autre...

La Banque de France va « dégraisser »!?

 

La Banque de France qui compte à peu près 6300 équivalents temps plein est en pleine restructuration.

En 2020, il n'y aura plus que 4600 ou même 4200 agents à la Banque de France, voire moins.

Le nombre d'unités territoriales va nettement diminuer et d'ici 2015, donc dès demain, 15 caisses vont être fermées.

Il s'agit de faire des économies substantielles et comme l'activité essentielle de nombreuses « succursales » consiste à travailler pour la commission de surendettement, ce sont aussi les familles en difficultés qui trinqueront.

Un dossier de surendettement c'est un coût moyen de 1000 €, c'est beaucoup trop, il faut tailler dans le vif, faire des gains de productivité.

Faire autant ou plus avec beaucoup moins d'employés.

Ce n'est pas la quadrature du cercle pour la direction de la Banque de France, il suffira de regrouper les unités en « centres de traitement partagés entreprises » et « centres de traitement partagé surendettement », on constituera ainsi des usines à dossiers avec la fin programmée du contact entre la famille qui dépose un dossier et son conseiller.

Pour aller encore plus loin, il faudra que les dossiers soient numérisés.

Autrement dit, très vite les déposants devront saisir les pièces sur ordinateur et les transmettre.

On croit rêver?

Qui pourra effectuer une telle tâche?

Certainement pas les familles démunies en grande difficulté qui ont déjà du mal à remplir les cases et à se retrouver dans les dates et taux indiqués sur les bordereaux des banques de crédits.

Certainement pas les assistantes sociales du département, surchargées elles adressent les familles aux bénévoles.

Il reste donc les bénévoles.!?

 

  • Ils ne sont pas préparés à cela;

  • Ils interviennent souvent dans des lieux où ils ne disposent ni d'un téléphone, ni d'un ordinateur;

  • Il n'est pas question pour la plupart d'accepter de se substituer à des emplois existants ou à des emplois que l'on supprime.

 

De qui la Banque de France se moque t-elle quand elle explique dans un communiqué que "les technologies actuelles permettent d'envisager d'autres relations avec [ses] interlocuteurs et d'autres organisations (télétransmission de dossiers, travail collaboratif à distance, etc.)". Se pose également le défi "territorial" car "la densité des tissus d'entreprises évolue, la géographie du surendettement change"???

 

Comme me le disaient ce matin un bénévole : « Y en assez! On se décarcasse, on aide les familles, on va même parfois plus loin en allant jusqu'à prendre de nouveaux rendez vous en dehors des permanences et les autres et là haut ils vont supprimer des postes de professionnels. »

 

Quant aux familles, elles sont inquiètes : « mon conseiller connaît bien le dossier, si ma situation est étudiée dans un centre externalisé, tout deviendra machine »

 

Jean-François Chalot

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 12:42

Ce soir on parlera évidemment de la lecture avec Antoine Blocier et d'autres intervenants

mais Antoine parlera aussi ce ce livre destiné aux pré adolescents, qu'il a écrit

 

 

Affiche 60x80 1-3 HD

 

Maëlys et ceux des caravanes » roman d’Antoine Blocier

 éditions Krakoen

août 2012

 185 pages

9 €

 

 Le rejet des roms est malheureusement une réalité.

Comment permettre que se développe une solidarité humaine et surtout comment montrer que ce sont des femmes et des hommes comme nous, avec leur culture et leur dignité. Antoine Blocier, auteur , élu militant a écrit un livre vrai, accessible aux pré adolescents.

 

Ils viennent de s’installer ou du moins de construire une cabane précaire dans le bois. L’arrivée de cette famille provoque un émoi dans la petite ville et les bruits divers les plus fous circulent sur ces "gens venus d’ailleurs". Les pré adolescents qui vont entrer dans le collège sont le produit de leur éducation...La plupart rejettent ces ROMS et d’ailleurs une bagarre éclate dans le bois. Il faut qu’ils partent et d’ailleurs une pétition circule. Les esprits s’enflamment... Jusqu’où tout cela va t-il aller ? D’autant plus que des actes racistes sont produits. Mais voilà, c’est la rentrée des classes et les jeunes roms rentrent au collège et rencontrent leurs "ennemis"....On se regarde avec haine puis... Mais là je m’arrête, l’histoire est prenante et le lecteur n’arrive pas à arrêter sa lecture avant que n’arrive la dernière page. A mettre dans toutes les mains et à utiliser comme un outil pédagogique et éducatif pour des lecteurs de 9 à 99 ans !

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 11:37

 Antoine Blocier, présent au Salon Littéraire du dimanche 14 octobre 2012

animera un débat le vendredi à 20h30 

au petit théâtre de la Ferme des Jeux

Affiche 60x80 1-3 HD

 

 

 

ENTRETIEN AVEC ANTOINE BLOCIER

 

 

1ère : Les pré adolescents ne lisent plus beaucoup

Quel est votre avis là dessus comme écrivain et comme militant d'éducation populaire?

 

Les préados et la lecture... Vaste sujet ! Il n'est pas sûr qu'ils lisent moins que ceux des générations précédentes. En fait, le support papier semble en perte de vitesse. C'est sûr ! Mais quand on voit tout ce qu'ils ingurgitent comme information sur les écrans... Il est raisonnable de se poser tranquillement la question du rapport des préados à la lecture.

Ou alors, c'est le monde des adultes, pas totalement entré dans l'univers numérique, qui n'a plus ses repères habituels pour traiter ces questions. On pourrait en dire tout autant des adultes. Je le constate chaque semaine dans les salons et/ou les séances de dédicaces, la lecture "papier" diminue. Conséquence de la crise économique où les gens ont moins les moyens d'acheter des livres ? Victoire de l'image et des écrans (TV et ordinateurs réunis) ? ou manque de temps pour se consacrer à soi.

 

La lecture reste quelque chose de très individuel. Et à un âge où l'on ne rêve que de ressembler aux autres, l'image que l'on donne de soi en s'affirmant lecteur peut devenir problématique pour sa place de le groupe.

La lecture de romans, c'est entrer dans des univers. Le cinéma, la télé et les jeux vidéos font ça très bien aussi. Le seul "plus" du livre, c'est qu'on le fait à son rythme, que l'on choisit les univers que l'on veut visiter, que l'on crée les formes, les visages, les intonations des personnages... Quelles que soient les indications fournies par l'auteur. On reste maître du récit. On reste acteur de l'histoire, contrairement au visionnage d'un film.

 

Et il ne sert strictement à rien que l'adulte soit dans l'injonction : "il faut lire !". Ce qui devient une obligation perd de son attrait, car pour que la lecture favorise l'imaginaire, le jeune lecteur doit se sentir intéressé par le sujet ou s'identifier aux personnages.

 

2ème

Pourquoi avez vous écrit ce livre ?

Quel a été votre point de départ ?

 

En fait, c'est un livre de commande dans le but de créer une collection polar pour des jeunes lecteurs. J'ai accepté avec angoisse le challenge car c'est mon premier roman jeunesse.

Mille questions me taraudaient :  qu'est-ce qui peut bien intéresser les préados (mes enfants ayant 28 et 30 ans, je ne suis plus vraiment au fait des préoccupations des gosses de 10/13 ans) ? Mon univers habituel est-il transposable pour ce type de public ? Quel vocabulaire utiliser ? quel est leur rapport avec le sexe et la violence, qui sont des marques du polar ? Savent-ils ceci, connaissent-ils cela, etc, etc.

L'exercice a été passionnant, car il m'a obligé à repenser mon travail d'auteur en sachant par avance à quel type de lecteurs je m'adressais.

Ensuite, il m'a fallu choisir un thème. Là, encore ce fut âpre. Mille questions sur ce qu'il convenait de faire connaître à des enfants, tout en les intéressant et en tentant de les impliquer.

En bout de course, je me suis dit qu'ils voyaient tellement de choses à la télé, que les sujets de société les plus brûlants pouvaient aussi bien être traités pour ce type de lecteurs. Si on ajoute à ça, le succès qu'a eu Harry Potter chez les enfants justement de cet âge-là (avec un niveau de lecteur pas simple...), que je me suis lancé.

J'ai donc écrit ce livre pour faire mieux connaître la vie des Roms. Je n'imaginais pas une seconde que le nouveau gouvernement agirait en leur direction de la même façon que l'ancien que j'avais combattu !

 

Mon point de départ a été ma rencontre réelle avec des enfants Roms, trouvés dans la forêt il y a quatre ans. A l'époque, je travaillais au cabinet du maire de Roissy-en-Brie. Nous avons alors dépensé une énergie considérable pour que ces trois familles soient traitées avec dignité. Jusqu'à faire payer par le Préfet trois caravanes pour les loger à l'approche de l'hiver.

Je ne m'occupe plus de ces familles d'un point de vue professionnel, mais j'ai noué avec eux de réelles relations amicales. Depuis, je m'occupe plus particulièrement du suivi scolaire des plus grands, en jetant un oeil sur les petits frères et en étant une sorte de "boussole" morale pour les familles.

 

 3- Comment se comporte ces enfants Roms par rapport à l'école ?

Dans votre livre, on voit les collégiens roms qui apprennent très vite pas mal de mots et construisent des phrases.
Il s'agit là d'une fiction ou de la réalité ?

 

Les deux aînés n'ont été scolarisés qu'à partir de 9 et 10 ans. Bien qu'ils parlent désormais un Français très correct, leurs lacunes sont trop importantes pour suivre un cycle "normal". Ils sont donc en SEGPA, mais très impliqués pour y réussir quelque chose. Ils sont plutôt bons élèves.

Les plus jeunes ont eu la chance d'être scolarisés entre 4 et 6 ans. Ils sont plutôt bons élèves. A titre d'exemple, Alexandre a 10 ans et est en CM2, depuis la rentrée sa note la moins bonne est B moins. L'an prochain, il ira en 6ème "normale" et les plus jeunes suivront très probablement le même chemin.

Leur plus grande difficulté c'est de vivre dans des caravanes et des cabanes attenantes avec un confort des plus limites, donc des conditions d'étude très compliquées.

Pour ce qui est de l'apprentissage de la langue, ils ont une réelle facilité et les enfants parlent vraiment très bien de Français. La culture rom est surtout une culture orale, la mémorisation est habituelle pour eux. C'est sans doute ce qui explique leur facilité d'apprentissage. Donc, sur cet aspect, le livre est très représentatif de la réalité.

  

blocier-1.jpg

 

 

4- A Roissy en Brie, les représentations qu'avait la population locale ont-elles évolué et changé vis à vis de ces "étrangers" ?

 

La représentation de la population roisséenne est comme celle des français en général. Si on a eu la chance d'avoir un contact positif avec des Roms, on a tendance à être plus ouvert, plus enclin à les comprendre, voire à marquer de la compassion, quand ce n'est pas de la solidarité... Par contre, les idées préconçues ont la vie dure, et beaucoup pensent encore qu'ils ne sont que des voleurs, des trafiquants et des mendiants et que, très probablement, ils viendront tôt ou tard s'en prendre à leur bien... Même si ce n'est pas vrai. Les médias qui racontent les méfaits d'une famille rom ici, un trafic d'enfant là... et c'est toute une communauté qui est mise à l'index... Et c'est bien la seule à notre époque. Je prends un exemple : lorsque la police arrête des terroristes musulmans, immédiatement tout le monde dit "attention : pas d'amalgame avec la majorité des musulmans, lesquels respectent les lois de la république, etc etc.. ». Lorsqu'il s'agit des roms... On ne leur trouve aucune excuse et quand un membre de la communauté commet un acte délictueux, cela devient la preuve que les roms sont comme ça... Pourtant, moi qui les connais un peu, je peux garantir qu'ils aiment leurs enfants et qu'ils n'ont qu'un souhait : trouver du travail et s'intégrer dans le pays où ils ont choisi de vivre !

 

5- Je vous remercie de vos réponses et si vous le souhaitez, vous pouvez conclure cet entretien

 

On ne peut pas vraiment conclure ce type d'entretien, car on commence sur la problématique de la lecture chez les préados et, immanquablement, on bifurque sur le sujet du livre... En même temps, ça me va bien, car j'écris des livres pour faire se poser des questions à propos des thématiques abordées...

 

 

 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 07:33

 conso-1.jpg

 

De plus en plus de surendettés sont « passifs », c'est à dire qu'ils n'ont pas du tout participé activement à leur situation en contractant des crédits de consommation ou révolving.

C'est un brusque changement de situation familiale ou professionnelle qui les conduit à se retrouver « la tête sous l'eau ».

Certaines situations sont particulièrement préoccupantes et douloureuses et parfois les bénévoles sont désemparés.

 

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Exemple

C'est un homme de 45 ans qui se présente à une permanence « surendettement »dans une petite ville de province.

Il tient sous son bras un gros dossier comprenant des justificatifs de domicile, d'identité et aussi des notes à payer.

Les bénévoles commencent d'abord par écouter le demandeur afin de bien comprendre sa situation et de l'orienter vers le dépôt d'un dossier de surendettement ou vers une solution moins lourde comme l'échelonnement de dettes.

Cadre dans une entreprise, père de 4 enfants, il a divorcé il y a trois ans.

Son ex a la garde des enfants et lui doit verser une pension alimentaire.

Ayant l'envie de recevoir ses enfants dans de bonnes conditions, il achète un petit appartement à crédit en empruntant 50 000 € à la banque.

Au début tout allait à peu près bien même si l'éloignement de ses enfants et la solitude lui pesait

Son état de santé s'est dégradé peu à peu, n'acceptant pas la séparation, il tombe en dépression et est licencié par son employeur.

A certains moment, la chute est inévitable et le fossé béant est là qui attire même les plus courageux et les plus énergiques.

Comment pouvez vous vivre et régler vos traites de maison, vos charges de propriétaires, votre gaz, votre eau , votre électricité et une pension alimentaire quand vous touchez comme indemnité de chômage moins de 600 € par mois?

Personne ne le pourrait?

Les bénévoles présents à la permanence ont aidé l'homme à remplir son dossier surendettement et l'ont rassuré :

« Comme votre appartement a été acheté il y a trois ans et qu'il vous reste 12 ans de traites à payer, la commission vous demandera peut être de vendre votre bien »...

Pas de problème, ou si peu : il reste les dettes d'imposition, d'électricité , de charges....

La commission de surendettement saisi établira un plan qui s'étalera sur huit ans avec une période durant laquelle le débiteur pourra respirer et s'organiser.

Dès que le dossier sera jugé recevable, les poursuites s'arrêteront et quand le juge d'exécution aura entériné le plan proposé , cet homme pourra se reconstruire.

Mais voilà, il « s'écroule » annonce qu'il n'a plus de téléphone, plus de gaz, plus de courant et qu'il a envisagé de se suicider.

Que faire?

Les bénévoles que j'ai eus au téléphone -nous appartenons à un réseau associatif- sont désemparés...

Il manque à cet homme un suivi social personnalisé mais que voulez vous les assistantes sociales sont surchargées et de moins en moins se déplacent !

Au-delà de ce cas précis et ce suivi qui sera effectué par les bénévoles qui surmonteront tant bien que mal leur baisse de moral, se pose le problème de l'inexistence de réseaux de solidarité permanents entre les associations de consommateurs, les associations caritatives et les professionnels du social.

 

Jean-François Chalot

 

 

L'AUTEURE DE CE LIVRE SERA PRESENTE

AU SALON DU LIVRE 

DIMANCHE 14 OCTOBRE 2012 A LA FERME DES JEUX DE VAUX LE PENIL

 

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Elle co-animera un débat ce même jour à 14 heures au Petit Théâtre de la Ferme

Venez débattre avec nous

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 15:50

 

conference_debat.jpg

On y parlera de la lecture, avec des enseignants

et avec Antoine BLOCIER écrivain qui nous parlera de son dernier livre

Les pré-adolescents ne lisent plus, ils passent leur temps libre avec des consoles , à pianoter sur l'ordinateur ou sur leur portable !

C'est vrai que ceux d'aujourd'hui ne sont pas comme ceux d'hier.

Faut-il s'en lamenter ?

Nous ne le pensons pas et les sempiternels commentaires du genre : « le niveau baisse » ne sont que des « lamentations » sans effet..

Il vaut mieux « prendre le taureau par les cornes » pour essayer d'inverser la tendance.

Des solutions existent comme l'augmentation du nombre d'heures de français dans les programmes et le travail de la lecture en primaire et dans le secondaire.

Il existe à la fois un patrimoine de romans d'aventures écrits par de grandes plumes et réédités sous un format moderne, et à la fois des écrivains d'aujourd'hui qui savent passionner leur public.

 

 

Nous aimons le livre et cherchons à promouvoir la lecture, c'est pourquoi d'ailleurs, le vendredi 12 octobre se tient à 20H30 au théâtre de la ferme des jeux une conférence débat sur « le jeune et la lecture » avec la présence active d'Antoine Blocier, auteur de  Maëlys et ceux des caravanes » :

 

« Les ROMS arrivent. Ils ne sont pas nombreux mais tellement différents des habitants de cette petite ville.
Les jeunes collégiens, eux mêmes qui découvrent la cabane en voulant construire la leur expriment tout de suite une hostilité. C'est la bagarre, les bruits qui circulent, la pétition de rejet qui passe de main en main pour que ces "gens là", ces "voleurs" partent.... Mais voilà que les jeunes roms se retrouvent au collège avec ceux qui voulaient les déloger.... Ce n'est pas un conte de fées, ni non plus une histoire "gnan gnan" mais une tranche de vie racontant la rencontre entre deux mondes pas aussi différents que cela dans le fond.
L'auteur a une écriture alerte et un style soigné accessible aux jeunes lecteurs qui dès les premières pages sont captivés. C'est un livre à la portée de tous les lectorats... »

 

L'association Familles Laïques de Vaux le Pénil a offert pour les 4 classes de 6èmes du Collège des exemplaires de ce livre, à raison d'un par élève



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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

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Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France