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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:07
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:28

 

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LA POURSUITE DES ACTIVITES REGULIERES ET DES IDEES…..

VIVE L’ANNEE 2015 : ANIMATIONS ACCESSIBLES A TOUS ET LA SOLIDARITE

Nous avons de nouveaux projets en 2015 : 

- l’ouverture de nouveaux ateliers comme ce cours hebdomadaire de néerlandais proposé par un bénévole, inscrivez-vous dès maintenant !

- une réflexion-action autour de l’utilisation de notre cuisine comme un mini  restaurant solidaire fonctionnant une fois par semaine….. première réunion le mardi 6 janvier à 10h00 avec des responsables du "Sentier" de Melun

D’autres idées vont émerger, elles émanent d’adhérents et rentrent dans les principes de l’association : accessibilité et gratuité.

LE COLLOQUE DU 28 NOVEMBRE SUR LE RESEAU DE SOLIDARITE DEBOUCHE SUR UNE VOLONTE D’AGIR EN COMMUN EXPRIMEE PAR DE NOMBREUSES ASSOCIATIONS, UNE PREMIERE REUNION OPERATIONNELLE AURA LIEU LUNDI 12 JANVIER 2015

 

 

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 09:20

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 09:11

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L’Association

« Familles Laïques de Vaux-le Pénil »,

Au cœur de l’action pour une société plus humaine et plus solidaire

 

                                                               vous souhaite une bonne année 2015

 

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 08:49
Intervention de
Pierre Herrero, maire de Vaux le Pénil

colloque-4.jpg

 

Merci à Colette Llech d’avoir introduit le colloque. Je vous salue tous. Votre affluence fait chaud au cœur. A croire qu’il y a un microcosme pénivauxois, où la solidarité est une réalité. Il est toujours difficile de conclure les travaux d’un séminaire. Longtemps dans ma vie, j’ai écrit pour d’autres, j’écrivais des textes de conclusion et chaque fois je me disais : je ne sais pas ce qui s’est passé, ce qui s’est dit, alors que vais je écrire ? C’est la même chose ce soir. D’autant que lorsque Jean-François Chalot et Patrice Théveny nous ont informés et associés à ce projet, j’avoue qu’au début, je n’ai pas compris le titre de la journée. Jean-François et Patrice m’ont  alors fait partager le sens qu’ils y donnaient.

J’ai le sentiment que le réseau existe, car les jalons en ont été posés de longue date. Votre présence en atteste. Le véritable défi aujourd’hui et ici, c’est de faire vivre ce réseau, et la question qui est posée aux élus, c’est de savoir la place que nous pouvons prendre, si nous avons les moyens de vous accompagner, et si nous sommes capables de trouver notre place.

L’enjeu, comme certains l’ont dit il y a quelques instants, c’est d’être utiles et efficaces. A Vaux-le-Pénil, le réseau de solidarité existe. Parfois, la Ville en a été l’initiatrice de projets. D’autres fois, elle en a été le partenaire. L’objet de la journée me réjouit et m’attriste à la fois. Cela me réjouit parce que des centaines de personnes consacrent leur énergie à se préoccuper de leur prochain. Cela m’attriste aussi car votre initiative confirme que la situation sociale se dégrade.

Les pouvoirs publics, l’Etat comme les collectivités locales, ont failli. Ils ont failli pour plusieurs raisons. Il serait aisé d’invoquer l’insuffisance de moyens. C’est une réalité, mais elle n’est pas suffisante pour expliquer la situation. Il se trouve que dans le quotidien de l’action publique, trop souvent, nous sommes happés par l’accessoire ou par ce qui est visible. Et peut-être pas suffisamment par ce qui fait la réalité du lien social. Ou ses manques…

La question qui est posée aujourd’hui n’est pas comment faire plus, mais comment faire mieux ?

A Vaux le Pénil, on fait des petites et des grandes choses. Les grandes choses, c’est en grande partie le tissu associatif qui les réalise. Familles laïques est un acteur majeur de la solidarité, mais je peux vous en citer d’autres : le Secours populaire, le Secours Catholique. Mais je pourrais citer les associations sportives. Il s’y passe beaucoup de choses. Des solidarités y émergent.

Les petites choses ce sont celles que nous tentons de faire. La première,  c’est l’espace « intergénérationnel » à l’Arcature. Ce projet structurera la politique municipale dans les année à venir et, j’espère, nous survivra. Ce lieu a une vocation essentielle : créer les conditions du lien social et de la rencontre entre le plus grand nombre : actifs et retraités, jeunes et vieux, enfants et adolescents, personnes intégrées et personnes isolées. Je souhaite vivement que vous prendrez possession de ce lieu à l’heure où nous parlons de faire vivre un réseau local.

La deuxième perspective, c’est la réunion qu’auront les élus demain pour évoquer le projet de création d’un centre social, qui est préfiguré et dont nous espérons qu’il pourra émerger. Ce centre social, que nous pourrions requalifier Centre familial accompagnera les familles. Cela supposera que nous y consacrions des moyens, que nous détachions des personnels, puisque ce sera un centre social associatif.

Enfin, troisième élément, parce que ses bénévoles sont présentes, il y a un réseau que je connais un peu mieux,  c’est celui du Secours populaire et de ses représentants ; mes « drôles de dames » comme parfois je les appelle avec affection et respect. Je veux leur dire que la décision a été prise en Bureau municipal : vous disposerez, au plus tard en 2016, de nouveaux locaux qui permettront d’accueillir les familles, mais aussi d’un espace de stockage et de distribution. J’ai eu l’occasion de le dire publiquement, mais je le dis une nouvelle fois : vous êtes utiles et nécessaires.

Je le dis d’autant plus, chers amis, que le nombre de personnes en grande difficulté sociale que je reçois s’est accru. Hier, il y avait comme une typologie de celles et ceux qui venaient frapper en dernier recours à la porte de la Mairie. Des solutions pouvaient être parfois apportées. C’est plus difficile aujourd’hui. Surtout pour les femmes, lorsqu’il y a rupture de couple.

Il faudra du courage au plan politique. Parce que le premier sujet, c’est souvent l’accès au logement. Encore aujourd’hui à Vaux le Pénil, il y a environ 175 personnes/familles mal logées ou en attente d’un logement. Tous nous partageons le constat. Tous savons que nous avons besoin de logements supplémentaires. Mais une grande majorité préfère que ces logements se fassent ailleurs…

Nous allons sortir de terre 89 logements, mais nous restons loin du compte. Il faudra avoir le courage de dire à nos concitoyens que nous continuerons à construire régulièrement.

Je me suis parfois mis en colère en entendant des propos sur l’origine possible ou probable des futurs locataires. Aussi longtemps que nous ferons de la politique ensemble, je n’accepterai pas que l’on dise que si les gens viennent de Dammarie, de Melun ou du Mée, c’est un problème.

Cher Jean-François, cher Patrice, continuez sur cette voie. Il y a a de moins en moins de temps intelligents et fraternels. Je crois que ça été le cas aujourd’hui et la Ville sera à vos côtés avec ses moyens pour justement, faire vivre ce réseau de solidarités au pluriel.

 

Je vous remercie.

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 17:18

 

Ces initiatives indignes doivent être dénoncées et ne pas se reproduire :

Qu’il s’agisse de ces poursuites judiciaires contre des hommes qui ont cherché de la nourriture dans des poubelles, qu’il s’agisse des triangles jaunes à Marseille pour les SDF, ou les bancs en cage  à Angoulême….

 

Noel_a_Angouleme-72-8765e.jpg

Certains projets indignes comme les deux précédents cités ont été abandonnés, certes et tant mieux mais une question demeure : pourquoi avoir conçu de tels projets ?

C’en est assez !

Il faut que cessent toutes ces politiques d’exclusion et qu’enfin les pouvoirs publics mènent le combat contre la misère !

Chacun a droit à un toit !

« ces informations qui reviennent chaque année – de la période de Noël : au moins trois personnes sont mortes en raison de la chute des températures, en région parisienne, à Douai et dans les Alpes-Maritimes, lors du week-end des 27 et 28 décembre. Mardi 30 décembre, un autre SDF aurait été retrouvé mort à Rodez. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/12/30/les-sdf-ne-meurent-pas-seulement-en-hiver_4547341_4355770.html#A4sb462YhfGOcDPg.99
 »

Des femmes, des hommes et des enfants survivent difficilement dans la rue, toute l’année et particulièrement l’hiver et rien n’est fait, DURABLEMENT pour que chacun ait un toit décent.

 

Nous allons poursuivre en 2015 l’action de solidarité, sur le terrain avec les autres associations et aussi en menant l’action politique, au sens large du terme pour que les autorités publiques prennent des initiatives : création de centres d’hébergement dignes de ce nom, réquisitions et aménagements de bâtiments inoccupés et 250 000 constructions de logements sociaux par an.

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 16:14

affiche sapiens

 

NON AU BRICOLAGE INDIGNE QUI CONDAMNE DES HOMMES, DES FEMMES ET DES ENFANTS A LA RUE !

En 2013, 454 personnes sans domicile fixe sont décédées d’après les chiffres officiels…Ce chiffre est nettement plus élevé si l’on se réfère aux données du "115 du particulier »….

Parmi ces morts, on dénombre 15 enfants, soit cinq fois plus qu’en 2012.

La situation est catastrophique pour ces 150 000 personnes, dont 30 000 enfants qui survivent dans la rue…..

Alors que depuis fin octobre, l’Etat et les collectivités territoriales auraient dû prendre des mesures, ouvrir des places d’hébergement, aujourd’hui c’est le branle- bas de combat pour faire  au plus vite.

Comment une telle imprévoyance est-elle possible ?

Depuis des années et des années, le "115" a recours aux hôtels comme hébergement d’urgence.

Comme l’ont affirmé des associations nantaises à propos de la quinzaine d’hôtels concernés autour de la gare :

« Il n'est pas rare de voir quatre à cinq personnes entassées dans 12 m2. Faire la cuisine y est impossible. Sans compter les problèmes de transport pour les hôtels situés loin du centre-ville. »

Les associations, inquiètes en appellent à une politique d'hébergement pérenne et que les hôtels ne soient que l’ultime solution d’attente.

Il n’est ni tolérable ni acceptable que des familles restent des semaines voire plus dans des hôtels avec les risques encourus : difficulté de scolarisation, problèmes d’alimentation …. sans parler du coût faramineux de cette solution, deux à trois fois supérieur à celui d'un loyer pour un appartement.

Florent Gueguen, Président de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS)  a fustigé le 29 novembre au micro de France Info cette politique "C'est un scandale de politique sociale et économique, l'Etat engouffre environ 200 millions d'euros en 2014 pour l'hébergement hôtelier, alors qu'on sait que les conditions de vie proposées dans ces hôtels sont catastrophiques. Nous redemandons un redéploiement de ces crédits pour ouvrir des centres d'hébergement pérennes avec un accompagnement social et faire plus de logements très sociaux."

 

D’autres solutions sont possibles comme l’aménagement de locaux collectifs abandonnés…

Nous avons l’ex Ecole Normale d’instituteurs, en haut de la rue Saint-Liesne à Melun, rue du Capitaine Bastien….

Le site abritant l’EN puis l'IUFM est vide, abandonné, et se dégrade.

C'est un spectacle désolant, voire choquant.

Il existe là des chambres, des salles, un restaurant scolaire aménagé donc la possibilité d’y installer un hébergement de qualité fonctionnant comme les foyers de jeunes travailleurs avec des parties individuelles, des lieux de vie collectifs et individuels et un accompagnement social…

Y en a assez du bricolage, des visions à court terme…

Il faut que chacun assume ses responsabilités : l’Etat et les conseils généraux comme celui de Seine et Marne propriétaires de ces bâtiments corrects laissés en déshérence.

Jean-François Chalot et Patrice Théveny

 

 

 

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 10:04

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« Enfants en souffrance…

La honte »

Le livre noir de la protection de l’enfance

Essai co-écrit par Alexandra Riguet et Bernard Laine

Editions Fayard

334 pages

Septembre 2014

 

                Essai magistral malgré quelques faiblesses

 

Les auteurs font œuvre de journalisme d’investigation en s’enfonçant au sein même de cette machine gigantesque qu’est la sauvegarde de l’enfance.

Ils mettent à nue les insuffisances, les dérives et  les silences, parfois la loi de l’omerta qui règne.

Si le tableau est noir, les narrateurs-analystes soulignent tout de même le travail effectué par de nombreux professionnels consciencieux.

Les conseils généraux défaillants ou « aveugles » ne sont pas oubliés dans la distribution des mauvais prix : absence de contrôles sérieux  des foyers où tout peut arriver, des prix de séjours versés aux prestataires  variant d’un département à l’autre, ou en fonction du porteur de projets.

Le placement des enfants est au centre de ce livre-document…

Ici il est judicieux, là il est fait sans aucun contrôle.

Des affaires graves  sont relevées ou reprises, comme le cas de ces enfants placés qui sont abusés par un veilleur de nuit.

Le suivi en milieu ouvert est pointé… Il s’agit là de faire que l’enfant vive chez les siens.

Pour les auteurs : »La mesure vise à observer et à aider les parents dans leur action éducative, mais, si on se fie aux textes, on s’aperçoit que le soutien prévaut sur l’observation : encore une fois, la sacralisation parentale ! »

Si les deux auteurs ont raison de dénoncer les carences en suivi, ils oublient que tous les parents ne sont pas des maltraitants réels ou en construction ….

Des enfants en crise d’adolescence grave peuvent être placés volontairement  par des parents complètement déboussolés et inquiets qui en appellent au juge des enfants….

Le lien aux parents n’est pas toujours une  préoccupation de l’institution et les parents sont obligés   de « se battre » pour voir leur enfant et intervenir  envers et contre tous.

D’autres enfants peuvent être  placés pour des raisons économiques par un juge qui les sépare de leurs parents….. « La  sacralisation parentale » n’existe plus ou pas.

Nous avons le cas en Seine et Marne où suite à une expulsion locative, des parents et des enfants sont séparés et ne se voient que dans lors des rencontres médiatisées – c’est-à-dire en présence de travailleurs sociaux !

Ce livre est utile et constitue un SOS en faveur d’enfants fragiles ou fragilisés.

Il ouvre en plus des pistes de transformation sociale et institutionnelle, dommage qu’il en oublie parfois des parents qui sont fragilisés, eux aussi et qui ne sont pas maltraitants.

 

Jean-François Chalot

 

Courrier de Jean-Dominique

 

Arte avait consacré un reportage à ce sujet en octobre de cette année : http://info.arte.tv/fr/grand-format-sur-laccueil-des-enfants-places

Les bons exemples comme celui de la Jaunaie cité dans ce reportage mériteraient sans doute d'être suivis dans beaucoup d'autres endroits. L'utilisation des bons retours d'expérience par la communauté des personnes impliquées dans l'accueil des enfants placés semble être défaillante.

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 13:37

une affiche indigne !

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Les pauvres, les sans rien subissent la double peine avec  les deux faces d’une pièce qu’ils n’ont pas en poche : l’insuffisance des moyens de subsistance et la stigmatisation.

Cette stigmatisation a plusieurs facettes : ce sont des dentistes qui ne prennent pas la CMU , ce sont des médecins qui n’assurent pas de rendez- vous, c’est l’attente aux urgences à l’hôpital….On ne peut pas se payer un médecin le soir ou en week- end, il n’y a donc plus qu’une issue…… ou deux :

 attendre le lundi avec les risques encourus ou la longue file d’attente aux urgences.

On est loin de  l’application du principe : chacun donne en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins.

La stigmatisation c’est le regard que l’on porte sur vous….

Parfois il arrive que des gens fort sérieux, pourtant conseillés et soutenus perdent le sens de la réalité et l’histoire même de notre pays.

C’est ainsi qu’à Marseille, le SAMU social et la Municipalité ont pensé, sans réfléchir à faire porter à des SDF des triangles jaunes….

Les réactions citoyennes, ici et là- bas ont permis d’obtenir que le projet soit abandonné….Que vont - ils inventer de nouveau ?

A Saint Ouen en Seine Saint Denis, les locataires  d’un HLM ont reçu un courrier bien officiel de l’office Habitat Public les enjoignant à ne pas ouvrir « les portes d’entrée sécurisées (…) pour permettre l’accès aux locaux communs à des sans-abris »……

Il est interdit aux locataires, sous peine de risque d’expulsion d’ouvrir, bien entendu,  mais aussi de donner à ces sans abri « tout élément logistique ou si (ils) les nourrissent », qui inviterait les SDF a « demeurer sur les lieux ».

Ce courrier et cette note placardée, ayant soulevé l’indignation de locataires et du DAL qui a appelé à une manifestation,deviendront lettre morte.

Le directeur général de l’office a fait remplacer l’affichette indigne par ce mot d’excuse :

« cette communication a échappé à (son) contrôle et ne reflète absolument pas la position des instances dirigeantes de Saint-Ouen Habitat Public»

Il vaut mieux un retrait et un texte de « repentance » plutôt qu’un maintien….

Evidemment, allons savoir s’il s’agit de trouver un lampiste responsable ou s’il s’agit du regret sincère d’un pauvre homme découvrant « la bourde » faite sans son accord ?

Ce qui est certain, c’est qu’encore une fois on entre dans la stigmatisation du pauvre, combinée à une interdiction explicite à l’aider !

Ceux et celles qui ont des difficultés, qui survivent sous le seuil de pauvreté avec très peu ont droit à notre soutien et à notre aide.

Il n’y a pas de trêve de Noël pour la pauvreté et aussi, heureusement pour la solidarité exprimée par les milliers et milliers de bénévoles du Secours populaire, d’ATD Quart Monde, su Secours catholique, des Restos du cœur, de la Croix Rouge et de nombreuses autres associations locales, départementales ou nationales.

Au lieu d’aller envoyer des avions et des hommes aux quatre coins de la planète pour faire la guerre, au lieu d’alléger les cotisations sociales des entreprises sans contre- partie en termes d’emplois, ce gouvernement pourrait prendre des décisions radicales pour éradiquer la pauvreté :

en ouvrant partout les gymnases et lieux chauffés aux sans- abri ;

en apportant des moyens au 115 ;

en mettant les minimas sociaux au-dessus du seuil actuel de pauvreté.


 

Jean-François Chalot et Patrice Théveny

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:32

NFO-DETTES, HUIT ANS APRES …



Créé en 2006, le collectif d’associations intitulé « Info-Dettes » est né de la réflexion d’un bénévole qui représentait les familles et les consommateurs au sein de la Commission de Surendettement du département de Seine et Marne. Dans cette position, Jean METREAU avait constaté que nombre de dossiers de surendettement faisaient l’objet de beaucoup d’allers et retours entre le secrétariat de la Commission et les particuliers avant de suivre le cours normal de la procédure pour la raison qu’ils étaient incomplets dans leur rédaction, et ne comportaient pas tous les justificatifs nécessaires.

Pour remédier à cette situation et mettre plus rapidement les débiteurs en position de répondre à leurs créanciers, Jean a imaginé qu’en associant un groupe de quelques bénévoles déterminés, il serait possible d’aider ces particuliers à remplir des dossiers de surendettement qui « tiennent la route » et, consécutivement, cheminent plus rapidement dans les méandres de la procédure.

Il n’a pas été long à convaincre quelques « fondateurs » qui ont mutualisé leurs moyens humains respectifs pour proposer à la direction de l’UDAF 77 de mettre sur pied une convention qui formalise la création d’un collectif d’associations fonctionnant dans plusieurs communes du périmètre de Melun, la finalité de ces associations étant différente mais toutes ayant le souci d’améliorer les conditions de vie de leurs contemporains. Une douzaine de « pionniers » ont rejoint ce collectif qu’ils ont baptisé « INFO- DETTES ». L’UDAF 77 a financé à leur attention une formation très efficace qui, au terme d’un stage pratique de 2 fois trois jours, leur a donné les moyens de se lancer dans leurs premières permanences, qui à Melun, qui à Dammarie les Lys, qui au Mée, qui à Vaux le Pénil.

La tenue de ces permanences fût basée sur les simples principes suivants :

  • Service totalement gratuit proposé aux personnes concernées

  • Aucune adhésion à l’une des associations membres du collectif ne peut être demandée aux débiteurs aidés

  • Permanences en « libre-service » à des dates et des lieux fixés suivant un calendrier établi à l’avance.

  • Garantir la confidentialité aux débiteurs ou familles endettées

  • Ne pas se substituer aux services sociaux ou acteurs du champ social

Après une période de « rodage » consacrée au démarrage de cette activité puis à nous faire connaître des publics concernés, nous avons vu croître le nombre de personnes reçues et la quantité de dossiers que nous avons contribué à préparer.

Au-delà des quatre lieux d’accueil que les centres sociaux ou associations ont mis à notre disposition pour abriter les débuts d’Info-Dettes (Melun, Dammarie, Le Mée, Vaux le Pénil), nous avons été conduits à proposer nos services dans d’autres lieux pour étendre le périmètre de nos actions. La permanence de St Fargeau-Ponthierry a rapidement accueilli des familles surendettées. Puis le CCAS de Moissy Cramayel nous a octroyé un bureau dans ses locaux. Dernièrement, une convention a été signée entre le Centre d’Accès au Droit du Tribunal d’Instance de Melun et l’UDAF 77 pour que la Maison du Droit et de la Justice de Savigny le Temple soit un lieu d’accueil pour trois permanences de Info-Dettes.

En regard de ces ouvertures réussies, nous regrettons l’insuccès des permanences que nous avions mises en place sur Pontault-Combault et Fontainebleau.

Enfin, en 2015, nous ambitionnons de permettre aux habitants de Nemours et ses environs de nous consulter dans le cadre du Point d’Accès au Droit que le Tribunal mettra à notre disposition dans le courant de l’année.

Au fil du temps l’effectif des bénévoles qui se consacrent à cette activité a augmenté pour arriver à plus de 35 permanents en 2014. Cette situation nous a conduits à mettre en place une formation interne qui permet, à moindre coût, d’initier nos nouveaux collègues aux arcanes de la procédure, et d’informer les « anciens » des évolutions de cette procédure qui aura connu plusieurs modifications significatives ces dernières années.

Les statistiques au niveau national, régional et départemental montrent en 2014 un fléchissement du nombre des dossiers de surendettement déposés dans les différentes commissions du territoire. Cette situation ne fait pas faiblir la motivation de nos bénévoles qui continuent de voir une quantité croissante de personnes ayant besoin de leurs conseils et de leurs explications pour mieux appréhender les différentes étapes du processus dans lequel elles s’engagent en sollicitant Info-Dettes.

QUELQUES CHIFFRES......QUELQUES CHIFFRES......QUELQUES CHIFFRES....

 

Le temps indiqué ne tient compte ni de la préparation, ni des temps de transport, ni des démarches ultérieures.

 

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    Ce tableau reprend le nombre de dossiers traités par la commission départementale "surendettement" et donne les ratios pour les villes où notre collectif assure des permanences.

 

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Notre nombre de bénévoles est en hausse.

Nous sommes une trentaine et nous sommes prêts à en accueillir d'autres.

Le collectif assure l'accompagnement et la formation des bénévoles.

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  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 10 février 2023

 Vendredi 10 mars 2023

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France