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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 17:03

 

« AMAZONES »

roman de Raphaël Riol

éditions la brune au rouergue

200 pages

janvier 2013

18,90€

 

DSCN1862-630x0

 

Prendre la vie à pleines dents....



Un enlèvement? Non....une libération

Alphonsine , 89 ans, meurt tout doucement dans une maison de retraite....

Le Repos-fleuri! Voici un joli nom pour un mouroir où les enfants régulièrement vont remplir leur devoir de visite....

Elle aurait pu glisser tout doucement de l'ennui à la fin si elle n'avait pas trouvé Alice, jeune femme de 30 ans, venue là pour « visiter » sa grand-mère...Mais voilà le hasard fait le ménage dans ce roman;

Les deux femmes qui ne se connaissaient pas vont partir ensemble pour des vacances....voire plus si affinités....

Elles n'ont rien de commun si ce n'est pas d'avoir eu le « plaisir » de voir disparaître chacune leur mari ou compagnon...Se sont-elles transformées en mante religieuse, chacune de son côté avant de s'évader ensemble ?

Peut-être mais quel est le lecteur ou la lectrice qui pourrait leur reprocher?

Elles se ressemblent toutes les deux : une énergie, une révolte et le désir de se défendre contre les hommes...

Attention! Elles aiment les hommes mais refusent de subir une domination dégradante.

L'auteure qui fait parler ses héroïnes n'y va pas avec le dos d'une cuillère, notamment quand Alphonsine rappelle à sa jeune amie les paroles d'une vieille comptine : « Mon père m'a donné un mari, mon Dieu, quel homme, quel petit homme! Mon père m'a donné un mari, mon Dieu, quel homme, qu'il est petit! »....

Pour que le lecteur comprenne bien le sens de ces paroles, la vieille dame explique : c'est « une vieille chanson populaire entraînante qui en dit long sur l'insatisfaction sexuelle des femmes. »....

Et si l'insatisfaction ne se situait pas aussi sur d'autres terrains....

Ce roman est ironique, certes...Tout n'est pas à prendre au premier degré...quoique parfois....

L'auteure dans un rythme très soutenu nous emmène dans une fuite décidé sur un coup de tête mais tellement pleine de découvertes mutuelles... sur la résistance de certaines femmes et sur la capacité de certaines vieilles femmes de vivre, voire de revivre quand elles ne sont plus prises comme des futures mourantes....

Nous sommes même dans l'inter-génération de la connivence, de l'entraide et de la co-construction.

Ce livre au féminin pluriel m'a passionné et touché.

 

Jean-François Chalot

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:24

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Le CNAFAL( Conseil National des Associations Familiales Laïques) qui défend l'intérêt de toutes les familles est attaché au principe de l'accès aux soins pour tous.

Informé de la décision prise par la  direction de l'AP-HP de fermer les urgences de l'Hôtel-Dieu, à Paris à partir du 4 novembre 2013,

Le CNAFAL

- Considère que si cette fermeture était confirmée elle priverait les familles parisiennes d'un espace de soins d'urgence accessible à tous, de proximité et fréquenté par plus de40 000 patients par an;

-  Estime qu'une telle fermeture conduirait à saturer les autres urgences parisiennes et à entraîner de lourdes conséquences : retard pris dans les soins, obligation pour beaucoup de familles de rechercher une clinique, ce qui suppose qu'elles puissent prendre en charge des dépassements d'honoraires....

-  Demande que l' AP HP abandonne son projet et maintienne le service d’urgence de l’Hôtel Dieu.

Claude Jahier                                                                         Jean-François Chalot

Secrétaire Générale du CNAFAL                                                   Vice Président

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 07:41

De très nombreuses personnes habitant en France depuis quelques années et même depuis beaucoup plus ne parlent pas la langue française... Elles ne parlent que leur langue d'origine et ne connaissent parfois que quelques rudiments de la langue de Voltaire, ce qui leur pose de gros problèmes :   affiche-colloque.JPG

  • des faiblesses dans la communication orale avec les commerçants et leurs voisins ;
  • des difficultés à suivre le travail scolaire de leurs enfants, y compris durant les premières années de primaire ; 
  •  un handicap sérieux pour les enfants qui ne profitent pas tout petits d'un bain linguistique
  • leur permettant d'aborder l'entrée en maternelles dans des bonnes conditions ;
  • une intégration républicaine inexistante ou faible avec un enfermement communautaire pour certains....

Des associations familiales et de solidarité organisent des ateliers dits « socio-linguistiques » ou des cours de français. C'est d'ailleurs un des projets que met en œuvre l'association familiale laïque où je milite.

 

Nous sommes une douzaine de bénévoles pour une cinquantaine de personnes et 31 nationalités représentées....

Les résultats sont positifs : les « apprenants » sont très motivés, ils progressent et les bénévoles sont satisfaits.

Quant à l'intégration républicaine elle avance... Nous présentons, simplement les institutions et les principes républicains.

La laïcité n'est pas comprise comme une exception française mais comme une des conditions du « vivre ensemble »

 

Certains lecteurs de cet article vont certainement sursauter car il y est question de droits et non de devoirs.

Je leur répondrai que les deux sont liés.

 

Les personnes reçues dans ces « cours » de français comprennent bien qu'elles n'ont pas simplement le droit de parler français mais aussi le devoir afin de s'insérer dans la ville.

Notre action est complémentaire à celle menée par des professionnels.

Lorsque des places se libèrent dans les cours préparant aux diplômes officiels, labellisés, nous y orientons les « élèves ».

Malheureusement et c'est le hic, il n'y a pas assez d'offres, faute de moyens financiers permettant de payer les intervenants - pas les nôtres ils sont bénévoles et n'assurent que les premiers pas décisifs, mais les premiers pas - des centres sociaux par exemple.

 

Le samedi 23 novembre 2013 de 9H à 13heures à Vaux le Pénil, le CNAFAL, familles laïques avec le soutien de la Ville, de la CAF et du Conseil Général de Seine et Marne organisent un colloque ouvert aux bénévoles, aux élus et aux différents acteurs.

 

Il s'agira d'organiser un vrai débat sur ces questions...

Nous sommes prêts à recevoir et à publier des contributions écrites.

Comme pour la thématique de la lutte contre l'illettrisme, une question se pose :

Ne faudrait-il pas que les cours de français soient donnés le soir dans les écoles avec du personnels qualifiés au lieu qu'ils soient délivrés par des associations ?

 

Poser la question c'est y répondre, certes mais quel est votre avis ?

 

Jean-François Chalot

 

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 09:24

L'enfer carcéral dans la littérature

 

Il existe beaucoup d'ouvrages écrits par des journalistes ou des anciens détenus sur les prisons en France.

Le premier livre que j'ai lu : « de la prison à la révolte » de Serge Livrozet m'a beaucoup plu et impressionné. Je m'étais d'ailleurs engagé dans le soutien aux prisonniers pour une humanisation de la détention....

On naît pas délinquant, on le devient et parfois il s'agit d'un incident personnel, d'une longue descente aux enfers....

Jean François Chabas se risque à l'écriture et à la diffusion d'un petit livre à destination d'un public jeunesse...Le produit fini mérite d'être connu

 

Aurélien Malte

de Jean François Chabas

livre de poche jeunesse

juin 2012

124 pages

4,95 €

 

L'écriture peut sauver

 

Aurélien Malte attend sa libération prochaine après un « séjour » en prison de 13 longues années...

Il n'est pas impatient de sortir, il a encore un an à tirer et est quelque peu inquiet pour la suite, pour ce prochain temps de liberté retrouvé.

Aurélien dans son malheur a eu la chance de rencontrer Anne une visiteuse de prison qui s'est intéressé à lui sans d'ailleurs lui poser la « question qui tue » : « Pourquoi êtes vous ici? Vous êtes emprisonné pour meurtre, de quel meurtre s'agit-il, en quelles circonstances? »

La réponse à la question non posée finira d'ailleurs par tomber, c'est d'ailleurs un événement dramatique qui n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe...c'est inscrit non dans les gênes d'Aurélien mais dans son histoire personnelle.

Le livre, émouvant est constitué de l'ensemble des lettres que le prisonnier écrit à Anne sans d'ailleurs oser lui envoyer!

Aurélien raconte sa vie en prison, l'enfer carcéral, c'est à dire l'isolement, les brutalités entre prisonniers, une violence insupportable où seuls les plus forts s'en sortent avec de moindres dégâts.

Sauve qui peut! Chacun cherche une voie pour s'en sortir ou du moins pour que le temps passe plus vite : c'est pour son nouveau compagnon de cellule « Gabin » les petites figurines et pour lui c'est l'écriture qui lui permet un retour sur lui même, une réflexion, voire une rédemption par la culture.

Le livre est émouvant et si au début je m'interrogeais pour savoir si la jeunesse était la bonne cible, je me suis laissé convaincre : l'écriture court sur le papier, le personnage est attachant, ce n'est pas un « bisounours », il l'explique bien.

Il est utile et nécessaire que les jeunes puissent savoir ce qu'est la prison... non seulement pour éviter de s'y retrouver un jour mais pour comprendre que la société dans lequel ils vivent, « ce n'est pas le Pérou » et que beaucoup de réformes sont à faire, y compris celui qui touche l'emprisonnement pour délits.

Aurélien est amoureux de sa visiteuse...Est-ce un amour sans réciprocité ou une petite lumière qui luit de plus en plus fort.

Ce qui est certain c'est qu'Aurélien n'est plus le même homme, il réfléchit et rejette même la violence et la haine qui l'ont habité :

« La haine peut représenter, à court terme, une formidable colonne vertébrale. Elle donne l'illusion de la force, alors qu'elle vous détruit, et détruit tout ce que vous touchez. »

 

Jean Bouet

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 07:38

Présentation d'un livre présent avec son auteur

 

 

9782876831940_1_75-copie-1.jpg« Victor Hugo

Un combat pour les opprimés

étude de son évolution politique »

de Pascal Melka

Éditions La Compagnie Littéraire

avril 2008

533 pages

 

                                            

 

 

 

 

 

 

 

 

Victor Hugo, un  « monument » littéraire et politique

 

 

victor-hugo.jpg

 

La littérature et la poésie sont bien présents dans ce livre avec des extraits présentés et commentés.

L'évolution des idées de Victor Hugo, ses choix politiques et son analyse du moment sont dans toute son œuvre.

Il a évolué politiquement puisqu'il est passé d'un adepte de la monarchie en opposition aux « excès » de la révolution française à une position républicaine ferme...Il n'est pas comme une girouette qui tourne au gré du vent, il se dote de convictions solides, nées de ses observations et de sa participation à la vie publique.

Le grand romancier républicain du 19ème siècle croit en Dieu et pas en l' Église qui pour lui, est et reste une institution rétrograde.

L'interprétation à la lettre du texte de la Bible tue l'esprit de critique, l'esprit de liberté.

Ce texte présentait un progrès quand elle s'adressait aux peuples de l'Antiquité.

L'humanité a progressé.

L'adoration de la Bible ne peut que conduire à l'intégrisme car elle admet l'esclavage et la monarchie, donc justifie les inégalités.

Victor Hugo s'oppose et s'opposera au cléricalisme «  L'histoire du parti clérical est écrite dans l'histoire du progrès humain, mais elle est écrite au verso. Il s'est opposé à tout » ( discours en 1850 contre la loi Falloux).

Favorable à l'évolution progressive de la société, adversaire résolu de toute « révolution » brutale, Hugo va changer son fusil d'épaule au moment des journées révolutionnaires de 1848 et surtout lors de l'insurrection républicaine qui a suivi le coup d’État du futur Napoléon III, les tout premiers jours de décembre 1851.

Homme en avance sur son siècle, il se mobilise contre la peine de mort, contre le fanatisme religieux et contre la misère.

En exil à la suite de son opposition franche au coup d'état de Napoléon le petit, il continue à commenter la vie politique et même à mener un combat contre la guerre de 1870 :

Aux femmes de Guernesey

 

Hauteville-House, 22 juillet 1870.
Mesdames,
Il a plu à quelques hommes de condamner à mort une partie du genre humain, et une guerre à outrance se prépare. Cette guerre n'est ni une guerre de liberté, ni une guerre de devoir, c'est une guerre de caprice. Deux peuples vont s'entre-tuer pour le plaisir de deux princes. Pendant que les penseurs perfectionnent la civilisation, les rois perfectionnent la guerre.

Celle-ci sera affreuse.......»

Voilà une analyse fine de la situation et non un pacifisme bêlant

Lorsque les troupes prussiennes font le siège de Paris, Victor Hugo appelle à la résistance armée...Il ne s'agit pas là d'une contradiction mais d'une logique : le combat a changé de nature, il faut s'opposer à l'invasion.

Ce livre qui se veut une étude et qui est une étude rigoureuse constitue un document incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au combat de Victor Hugo contre l'oppression et pour la démocratie.

 

 

                                                          

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 08:27

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Le quatrième salon littéraire organisé à Vaux le Pénil le dimanche 13 octobre 2013 a comme objectif premier de faire se ren

 

contrer un public, amoureux du livre et des auteur(e)s de talent, surtout ceux et celles qui sont peu connu(e)s...

 

Ah le premier livre... Il est soit particulièrement soigné, soit en ébauche littéraire.

Nicole Babin, est une écrivaine qui nous permet de visiter et même de séjourner dans un milieu artistique, celui des peintres ... Ceux et celles qui pour pratiquer leur art doivent chercher des petits jobs et des lieux pour exposer.

Comme les écrivains sans soutiens puissants, ils galèrent et galèrent.....

« Rien ne se perd

Clément et la vie d'artiste »

Roman de Nicole Babin

Éditions du Petit Pavé

 

296 pages

20 €

mars 2013

 

 


 Amour, art et sensibilité

 

Voici un premier roman publié qui dévoile le talent authentique d'une écrivaine.

L'histoire est originale et culturellement enrichissante, l'auteure nous plonge dans la vie et l'univers de ces artistes peintres parisiens.

L'entrée aux beaux

 

arts n'est pas facile pour celles et ceux de milieu modeste, même au début des années 70, quand on n'est pas né avec une cuillère d'argent.

Il faut à la fois développer son art, commencer à se faire connaître et reconnaître et surtout faire bouillir la marmite en faisant quelques petits boulots par ici et par là.

Clément, jeune apprenti menuisier, dessinateur « amateur » depuis son jeune âge accepte d'accompagner son ami d'enfance au centre culturel local.

C'est alors une révélation et une envie d'essayer de passer le « concours ».

C'est ainsi que commence pour ce garçon né dans une cité d'HLM avec un père maltraitant et une mère violentée, un long chemin semé d'embûches.

C'est là qu'entrent en scène les amis que l'on se fait et la vraie vie avec ses rencontres, ses joies et ses peines.

La description des lieux et des situations est minutieuse et attractive...On se croirait vivre à Paris, dans ses rues et les ateliers de dessins avec les artistes.

Il y a dans dans ce livre une bonne pincée de sociologie, des phrases qui ressemblent à des tableaux de peinture et une histoire, voire des histoires d'amour.

Même quand on est dans le fond du puits, il est possible d'escalader les pierres avec un peu d'aide et de soutien.

L'accompagnement d'autrui peut contribuer à une renaissance, une forme de résilience...mais là je ne m'aventure pas plus loin pour laisser au lecteur la surprise...

Il y a dans ce livre de l'émotion et aussi des pistes d'action(s) explicites données à Clément, certes, mais qui pourraient ser

 

vir à d'autres :

«  Détache-toi de toi-même, comme lorsque tu illustrais les œuvres des écrivains. Applique-toi à servir humblement les idées, la sensibilité de quelqu'un qui n'est pas toi. Essaye de peindre, comme le comédien joue un rôle....Efforce-toi de regarder les choses par d'autres yeux que les tiens. »

Nicole Babin, ancienne infirmière a écrit de courts récits et des contes...

Ce premier roman est une réussite, c'est du moins mon avis.

Jean Bouet

 

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:13

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Dans le cadre d’une action visant à informer les personnes sur les risques liés au surendettement, les Assoxiations Familles Laïques du Mée sur Seine et de Vaux le Pénil ont mis au point une manière ludique de transmettre les informations de base sur le sujet.

Le projet se présente sous la forme d’un jeu de plateau de type « Trivial Pursuit ».

Les participants faisant tourner une flèche afin de tomber sur un des 5 thèmes proposés : Budget, Banque, Organismes de Crédit, Consommation et Divers.

L’organisateur pose ensuite une question en rapport avec le thème.

Le but final étant, pour le participant, de répondre justement à un maximum de questions pour obtenir des points.

Pour l’organisateur ce jeu permet de créer un débat et de donner accès à des informations essentielles aux personnes qui en ont le plus besoin, de façon amusante et plus décontractée d’un discours informatif.

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 12:29

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Il est difficile, très difficile d'avoir Jean Epstein comme conférencier..

 

.Il est très demandé...Mais « chouette » il est venu à Vaux!

 

 

 

L'Université de Parents en partenariat avec EFA (Enfance et Familles d'Adoption) et Familles Laïques a organisé à la

 

ferme des jeux une conférence le vendredi 25 avril sur le thème :

 

« Même pas mal! »

Faut il donner des limites à son enfant ?

 

Ce fut un ravissement général...Des explications claires, des anecdotes amusantes...

et des propositions.

 

Le compte rendu synthétique sera dès la semaine prochaine sur le site de la ville de Vaux le Pénil....

Nous ne livrons ici que 9 critères proposés par Jean Epstein pour qu'une sanction éventuelle soit éducative :

 

-        l'immédiateté

Nouvelle-image.JPG

C'est tout de suite et pas

 

plus tard, au moment où il ne risque pas de comprendre.

 

-        l'identification

C'est la personne qui constate qui donne la

sanction : on ne délègue pas à une tierce personnes...Il ne faut pas, par exemple raconter à l'instituteur que son fils a fait une bêtise : il risque de ne pas comprendre et de ne pas pouvoir se comporter autrement.

 

-        la bonne proportion

La sanction est proportionnée à la

 

faute.

-        la cohérence

Ce qui est interdit par l'un des deux parents dot être interdit par l'autre

Ce qui est interdit aujourd'hui, l'est aussi demain

-        l'adaptation à chaque enfant, en fonction de son âge

-        l'explication et non la négociation

L'adulte explique le pourquoi de la sanction...Une explication n'est pas une justification et surtout pas une négociation!

 

-        la non humiliation

La chambre n'est pas le lieu de punition mais de repos

-        la justice

On ne punit pas n'importe comment quand on est en colère et lorsqu'on se trompe on le reconnaît

-        l'applicabilité

La sanction doit être réaliste, applicable

 

 

 

 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 08:05

 

Quand on ne trouve pas un logement, il ne reste plus que la rue ou des solutions précaires.

Quand il n'y a pas de logement social disponible dans le parc public ou même privé; quand on ne dispose par de revenus suffisants pour « séduire » un propriétaire, il ne reste plus qu'à accepter la première offre que l'on trouve....

C'est ainsi que de nombreuses personnes ou familles tombent sur des margoulins étant prêts à louer n'importe quoi au prix le plus élevé possible.

 

La loi interdit de louer une habitation de moins de 9 m2. Il est même prévu qu'il y ait une douche dans l'appartement...

La loi est la loi et doit être respectée.

Malheureusement sur Paris et dans de nombreuses villes, des hommes et des femmes survivent dans des « chambres de bonnes » minuscules, beaucoup n'atteignent pas la surface requise.

Une histoire réelle et malheureusement non fictive, racontée par RTL et reprise sous forme d'article par « et les autres » revue de la Fondation Abbé Pierre nous apprend qu'un homme a « logé » 17 ans dans un réduit d'1, 56 m2 habitable! qu'il payait 330 € par mois.

 

OUI VOUS AVEZ BIEN LU : 1 mètre carré et 56 décimètres carrés !

 

"Libération livre de nouveaux détails après avoir contacté Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Il précise que "depuis mars 2012, la propriétaire des lieux est en théorie contrainte par un arrêté préfectoral, qui lui interdit de mettre le logement en location. Pourtant, Dominique y est encore resté de longs mois, avant de s’en aller récemment". L'homme attend encore que "sa propriétaire lui fournisse un nouveau logement, comme la loi l’y oblige. Sans succès pour l’instant", ajoute-t-il »!

Comment est-ce possible ?

Le propriétaire indigne sera t-il poursuivi en justice et condamné à une forte amende et à verser des dommages et intérêts à son « locataire »?

L'avocat du « locataire », conseillé par le service juridique de l'Espace Solidarité Logement porte l'affaire devant les tribunaux...

Le propriétaire délictueux a fait appel à un avocat qui a réussi à obtenir le renvoi de l'affaire et ceci par deux fois, en novembre et en février.

Comme quoi il vaut mieux être riche et malhonnête que pauvre et honnête....

Ce cas est extrême, certes mais pas isolé, ils sont nombreux à devoir accepter n'importe quoi . Certains logement insalubres et aux normes métrées sont louées sans que soit effectué le moindre contrôle.

Une proposition de loi est déposée devant le Sénat.

Il s'agirait d'obliger tout bailleur a subir une visite des appartements à louer avant l'attribution d'une aide au logement....afin d'établir un certificat de décence.

L'idée est louable mais une proposition de loi n'est pas un projet de loi donc elle peut rester pendant des années dans les cartons.

C'est un projet de loi clair qu'il faut, interdisant toute location de logements indécents et prévoyant que les contrevenants soient pénalisés

J'entends certains, crier à l'abus : comment vont faire les petits propriétaires?

Il est possible et utile qu'une aide soit apportée à tout propriétaire qui s'engage à restaurer le logement qu'il loue dans le cadre de la signature d'un contrat.


 


 


 


 

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 09:21

L'auteure sera au salon le Dimanche 13 octobre 2013 à la Ferme des Jeux

 

« Destins croisés

Le Bolivar du Sud »

de Colette Coquis

Collection Tremplin

168 pages

Juillet 2011

16 €

 

destins

 

 

                                                                                         C’est le Pérou  !

 

 

L’histoire commence par un tremblement de terre, fort sérieux à Pisco, port du sud du Pérou.

Eléonore, française, amoureuse de ce pays qu’elle a déjà parcouru, est là dans les décombres, blessée.

Elle se remémore sa première visite dans ce pays magnifique.

Le voyage est étonnant et ravissant…Les vieilles pierres attirent le regard avec les Temples de la Lune et du Soleil et les terrasses des sacrifices.

L’héroïne, née près de Paris à Brunoy s’intéresse particulièrement à la vie et au destin du Général San Marin, libérateur du Pérou…

Pourquoi a-t-il quitté son pays après sa victoire sur les espagnols après le débarquement de son armée en 1820 ?

Pourquoi le corps de ce général, né en Argentine a-t-il séjourné à Brunoy pendant 20 ans ?

Éléonore regarde, écoute, questionne, cherche, s’émerveille et finit par trouver la clé lui permettant de mieux connaître et comprendre ce général.

Ce croisement entre le passé et le présent est intéressant, éducatif et plaisant.

Le lecteur, même peu habitué à ce style, comme « votre serviteur » ne s’ennuie pas d’autant plus que l’écriture est fine, assez rythmée. Nous avons même droit à l’utilisation maîtrisée du passé simple.

Que dire de plus ?!

Ah oui j’oubliais les milliers de petits insectes hideux, les cochenilles qui font la richesse du Pérou qui en extrait le carmin et « assurait 80% de la production mondiale :

« Nous passâmes de l’étonnement au dégoût lorsqu’on apprit que ce carmin, largement utilisé par les teinturiers de textiles depuis la nuit des temps, ou par des peintres de la Renaissance comme Michel-Ange, l’était aussi maintenant pour le colorant alimentaire E120 et pour la fabrication de nos rouges à lèvres ! »

 

Attachez vos ceintures pour retrouver Éléonore, découvrir les charmes du Pérou et suivre cette jeune femme qui va être charmée par cette région et par….Ricardo !

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  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
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Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France