Notre concept du jeu repose sur l'échange et la confrontation d'idées. Le cheminement du pion amène les joueurs à se questionner et à débattre sur dix thèmes de discrimination : sexisme, racisme, discrimination de l'âge, du milieu de vie, du niveau de vie, de l'origine, de la religion, du physique, des handicaps et de l'orientation sexuelle.
Le jeu se présente sous forme de plateau de jeu. Il comporte 63 cases réparties entre les dix thèmes et 90 cartes à positionner face cachée en dehors du plateau de jeu.
Pour jouer il suffit de choisir un pion et lancer les dés. Le joueur va alors arriver sur une case illustrée, piocher la carte correspondante, lire la question à haute voix et tenter d'y répondre, seul ou avec ses camarades.
Variantes : les joueurs peuvent être seul ou en équipe de deux. Les bonnes réponses peuvent permettre de passer à la prochaine case identique sur le plateau (exemple : bonne réponse pour une question handicap, donne le droit de se déplacer directement à la prochaine case handicap). Son tour de jeu se termine alors.
Le but étant d'arriver en premier au bout du plateau tout en évitant les cases pièges !
Sur la demande du Conseil Régional, le CDAFAL 77 a participé ce Samedi 25 Mai 2013 au « Challenge Thuram » à Moissy Cramayel.
Cette journée, sur fond de rencontres sportives entre équipes de la région pour les enfants de 10/12 ans, a aussi permis de partager nos valeurs et d’échanger avec ces footballeurs en herbe sur le thème des discriminations.
Pour cela le CDAFAL 77 avait préparé un jeu de type « jeu de l’Oie » avec un système de questions sur différents thèmes de discrimination.
8 équipes de jeunes joueurs, et même parfois leurs parents et accompagnateurs, soit une centaine de personnes au total, se sont prêtées au jeu durant des parties de 20 à 30 minutes. Le jeu consistait à lancer les dés pour faire avancer son pion et répondre correctement aux questions pour gagner le droit d’avancer à la case suivante.
Durant cette journée quelques perles sont ressorties, notamment une très belle à la question « les non-voyants peuvent-ils lire ? » où l’un de nos participant nous a répondu avec tout son enthousiasme « Siiii ! Avec les boules ».
… Si certains découvrent que les non-voyants peuvent lire, les enfants de ce groupe auront appris que leur mode de lecture se nomme le braille. La connaissance de l’autre est la base de son intégration.
Notre concept a rencontré un vif succès auprès du jeune public et même auprès de Lilian Thuram, venu observer et participer à notre atelier.