Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:11

 

Non à la casse de la branche famille !

Encore une fois l'UNAF ( l'Union Nationale des Associations Familiales) alerte l'opinion publique et interpelle le gouvernement à propos du déficit de la branche famille.

Comme l'UNAF le rappelle il s'agit là d'un déficit méthodiquement organisé :

« En prolongeant la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) de 4 ans et en lui allouant des recettes jusqu’alors dévolues à la branche famille, le Parlement prend le risque de creuser la dette sur le dos de générations futures et de fragiliser à terme la politique familiale. Pour l’UNAF, il est inadmissible que la branche famille se voit confisquer à nouveau, et volontairement, des recettes pérennes.

2000 – 2001 : premier coup de semonce pour les familles, les excédents de la branche famille confisqués.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2001 institue une prise en charge partielle par la CNAF de la majoration de pension de 10 % servie aux parents de trois enfants ou plus. Cette prise en charge par la CNAF fixée au départ à 15 % des dépenses remboursées par le FSV sera portée à 30 % pour 2002 puis à 60 % pour 2003. Ainsi, depuis 2000, des dépenses relevant de la branche vieillesse sont venues lourdement amputer l'excédent de la branche famille, diminuant ainsi ses marges de manœuvre en matière de développement de la politique familiale.

2009 : nouvel assaut  sur la branche famille

La loi de financement de la sécurité sociale achève en trois ans le transfert à la branche famille du financement des majorations de pensions pour les parents de trois enfants. La fraction prise en charge par la CNAF est ainsi portée à 70 % en 2009, puis à 85 % en 2010, et le sera à 100 % en 2011.

L’UNAF rappelle à nouveau que cette prestation reste un avantage vieillesse qui est un juste retour accordé aux parents qui ont contribué, en élevant des enfants, à l'équilibre des régimes de retraite par répartition. 

2010 : la crise est passée par là !

La branche famille a connu en 2009, du fait de la crise, une profonde dégradation de sa situation financière avec un déficit de 1,8 Md€. Celui-ci devrait encore se creuser en 2010 (-2,6 Md€) et 2011 (-3,2 Md€). Les produits de la branche composés de cotisations, de CSG et d’impôts et taxes compensant les exonérations, ne devraient reprendre que très progressivement (2,1 % en 2010 et 3 % en 2011), à un rythme un peu moins rapide que les autres branches.

2011 : nouveau coup de boutoir contre la branche famille

Pour parvenir à prolonger de quatre ans – de 2021 à 2025 – la durée de vie de la CADES, de grandes manœuvres sont engagées et les parlementaires détournent au profit de cette caisse une fraction du produit de la CSG de 0,28 point, normalement dévolue au financement de la branche famille.

Le mécanisme ainsi retenu va fragiliser davantage la politique familiale, déjà déficitaire. Insoutenable à court terme pour la branche famille, il ne constitue pas une réponse pérenne pour la CADES, qui devra un jour ou l’autre reprendre le déficit ainsi créé de toutes pièces.

L’accord trouvé en Commission mixte paritaire le 20 octobre sur le projet de loi organique relatif à la gestion de la dette sociale s’inscrit une fois de plus dans une démarche de détournement de fonds.

 C’est pourquoi l’UNAF, refusant de telles manipulations appelle les pouvoirs publics à se ressaisir en garantissant des recettes pérennes et dynamiques à la branche famille pour l'avenir de notre pays.  Elle n'acceptera en aucun cas de reculs en matière de politique familiale au motif d'un déficit de la branche famille que les pouvoirs publics ont consciencieusement organisés. »

L'enjeu pour l'avenir de la branche famille est de taille.

Des propositions de lois sont dans les tiroirs, prêts à être ressortis.

La Commission pour la libération de la Croissance- dite Commission Attali- propose la fin de l'universalité des allocations familiales qui seraient soumises dorénavant à des conditions de ressources.

Si ce projet se réalise, c'est la fin d'un principe et l'aventure vers toutes les dérives et dangers....Dès qu'un droit universel est remis en cause, c'est l'ouverture de la boîte de Pandore... Les familles se rappellent de l'instauration du forfait hospitalier en 1983. Il s'agissait d'une goutte d'eau , 20 F par journée d'hospitalisation payée par le patient.

Il est aujourd'hui porté à 18 € par jour, c'est à dire à six fois le tarif d'origine.

Si le gouvernement ne revient pas sur sa politique d'étranglement de la branche famille, Il y a deux risques majeurs pour les familles, les associations intervenant dans le champ social et les collectivités territoriales :

gel du niveau des prestations pour les familles;

- diminution des crédits alloués par les CAF à l'action sociale.

 

 Rien ne va plus....Il faut arrêter le gâchis et empêcher les mauvais coups contre l'action de solidarité de la branche famille.

 

Jean-François Chalot



Partager cet article
Repost0
7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 08:22

 

Actualités

 

Dans le contexte actuel de stigmatisation des Roms ,avec la destruction sauvage de leurs lieux de vie, en vue de leur expulsion,

ne laissons pas fragiliser le droit de l’étranger au mépris des conventions internationales dont la France est signataire.

Un 5éme projet de loi sur l’immigration, l’intégration et la nationalité sera présenté » par Mr Eric Besson en septembre au Parlement. C’est une étape supplémentaire dans la fragilisation d’hommes et de femmes, d’enfants, de familles. Elle s’inscrit dans l’idéologie de l’immigration choisie qui entretient la fuite des cerveaux des pays pauvres et minore les droits des migrants « subis » jugés moins rentabless pour notre économie.

Cette loi - diminue le pouvoir du juge des libertés face à l’administration,

  • prolonge la durée de la rétention administrative de 32 à 45 jours,

  • autorise le « bannissement » de l’Union Européenne pour une durée de 2 à 5 ans,

  • étend la « zone d’attente » à n’importe quel endroit du territoire,

  • maintient le délit de solidarité à l’égard des étrangers.

 

Nous refusons que l’étranger serve de bouc émissaire face aux difficultés de notre société.

 

Le cercle de silence de Melun s’inscrit dans ce mouvement de protestation.S’y retrouvent à titre personnel des membres de diverses organisations : Réseau d’éducation sans frontière, Action des chrétiens contre la torture, Ligue des droits de l’homme, AFL (Familles Laïques), MRAP, CCFD, Entraide protestante, Cimade, Partenia 77, ou n’appartenant à aucune organisation.

 

Si vous êtes sensibles à ces situations ,

Venez nous rejoindre

Chaque dernier mardi du mois, de 18h00 à 19h00,

Place Saint Jean à Melun

 

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:39
Lundi 11 mai 2009 1 11 /05 /2009 09:07

Un crédit à 4 % destiné aux plus démunis

Le conseil général doit voter aujourd’hui une subvention qui devrait permettre aux Seine-et-Marnais en situation précaire d’obtenir un microcrédit à un taux préférentiel

Comment financer un nouveau réfrigérateur , la caution pour louer un appartement ou encore des frais dentaires élevés quand on n’a pas les moyens ? Pour aider les Seine-et-Marnais aux revenus faibles, qui n’ont pas accès aux prêts bancaires classiques, le département encourage le microcrédit. Il s’agit d’un prêt allant de 300 € à 3 000 €, avec un taux d’intérêt de 4 % et sans frais de dossier.

Il est accordé aux plus pauvres ou à ceux dont le travail reste précaire. La durée, de six à trente-six mois, est calculée en fonction des ressources du demandeur et de son projet.
Le conseil général doit voter aujourd’hui en séance publique une subvention de 60 000 € au Crédit municipal de Paris, l’organisme qui gérera les dossiers de demande de prêt des Seine-et-Marnais. « Grâce à cette subvention, une fois que le demandeur aura remboursé la totalité de son prêt, il recevra une prime correspondant à la moitié des intérêts qu’il a versés, précise Gérard Bernheim, vice-président du conseil général chargé des solidarités. Ce microcrédit est une aide ponctuelle, pas de l’assistance. »

200 Seine-et-Marnais concernés cette année

Concrètement, les personnes intéressées devront se rendre dans les maisons départementales des solidarités (anciennes unités d’action sociale) ou encore dans les missions locales, où elles prépareront un dossier. Leur demande sera ensuite instruite par le Crédit municipal de Paris. En cas d’accord, il faudra encore compter un délai d’un mois pour toucher l’argent.
« Le microcrédit personnel a pour but de financer des projets favorisant une amélioration du cadre de vie ou une meilleure insertion sociale ou professionnelle », insiste le Crédit municipal de Paris. Il rappelle que le but n’est pas de rembourser ses dettes ni de partir en vacances. Le coût de ce crédit, lui, est très intéressant. Par exemple, pour un prêt de 2 500 €, d’une durée de trente-six mois au taux annuel fixe (TEG) de 4 %, la mensualité est de 73,81 € (hors assurances facultatives) et le coût total du crédit est de 157,16 €, dont la moitié remboursée à la fin du crédit grâce au département.
Jusqu’à présent, les Seine-et-Marnais pouvaient faire cette demande sans bénéficier de l’aide finale. Mais aucun dossier n’a abouti dans le département, selon le Crédit municipal de Paris. « C’est cependant une très bonne mesure, se réjouit Jean-François Chalot, président de l’Union départementale des familles laïques. Ce qui compte, c’est que les demandeurs soient reçus, encadrés dans leur démarche et ne se lancent pas sans réfléchir dans un crédit, comme ils sont trop nombreux à le faire avec les crédits revolving. »
L’aide votée aujourd’hui par le conseil général permettra, pour cette première année, d’accorder un prêt à 200 Seine-et-Marnais.
Pour obtenir davantage de précisions, consultez le site www.microcredit-municipal.fr ou appelez le 01.44.61.65.55.

 

 

Le Parisien

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:37
Lundi 11 mai 2009 1 11 /05 /2009 08:59

LE SURENDETTEMENT

 

Texte rédigé par un membre d'info-dettes 77

 

 

Endettement ou surendettement ?

 

 

  • La distinction est importante car les solutions ne sont pas identiques.

 

 

 

  • Avant un surendettement (c'est-à-dire plus de 30% des revenus), il y a toujours un endettement mal contrôlé.

 

 

 

  • Les lois sur le crédit comportent des dispositions qui permettent à l'emprunteur d'obtenir des délais de paiement rarement utilisés car mal connus.

 

 

 

  • Qu'il s'agisse d'un endettement dû à un crédit ou non, il faut négocier.

 

  •   En cas d'échec, faire une demande au juge. Il est accessible et sa décision est rapide, pour cela il suffit de se rendre au greffe (secrétariat) du tribunal et de retirer  un formulaire à cet effet.

 

 

Au stade de l'endettement,

 

Les aides dont peut bénéficier le débiteur sont :

 

1) Une aide collective pour la fourniture et le maintien d'énergie [négociation avec le service clientèle, si refus voir avec le C.C.A.S de sa localité (aide facultative)]

 

2) Une aide pour les besoins vitaux : alimentation, hygiène, transport, cantine, etc [Assistante Sociale de l'Unité d'Action Sociale ou Comité Communal d'Action Sociale de la localité].

 

3) Le Fonds Social du Logement pour les aides financières immobilières : loyers, charges locatives, etc.... Le FSL assure le relais avec les commissions de surendettement par l'intermédiaire d'un « correspondant surendettement »

 

4) Pour les bénéficiaires de l'Aide Personnalisée au Logement, le S.D. Aide Personnalisée au Logement peut intervenir pour que le locataire ne perde pas le bénéfice de son allocation. Son maintien est subordonné à la mise en place d'un plan d'apurement de la dette.

- Le débiteur peut bénéficier d'une aide administrative en s'adressant aux associations spécialisées (ex : Info Dette), afin de préparer ses dossiers à tous les stades.

 

 

Il y a surendettement !

 

 

 

  • Le débiteur surendetté doit s'adresser à la Banque de France de son département, c'est le lieu où siègent des commissions de surendettement chargées d'examiner son problème et d'engager une procédure.

 

 

 

  • Pour ce faire, il y retirera un formulaire où il écrira son nom et son adresse, sa situation de famille, un état détaillé de ses revenus et de ses ressources, son actif, (biens immobiliers, épargnes, etc), ses dettes (états détaillés, photocopies des contrats, courriers, etc), noms et adresses des créanciers.

 

 

 

  • Ne cachez rien ! Il vaut mieux aider la commission en classant soigneusement les documents plutôt que de les donner en vrac (des sous-dossiers sont prévus à cet effet dans chaque dossier). Cela permet au gestionnaire de gagner du temps et de ce fait le dossier sera soumis beaucoup plus tôt à la commission.

 

 

 

  • La commission accuse réception, au débiteur , de sa demande et informe les créanciers concernés par lettre simple. Il est également recommandé au débiteur d'en avertir sa banque qui peut procéder à une remise sur les frais de rejet éventuel, de même pour l'huissier en cas de "visite"

 

 

 

Cas spéciaux


1) Il n'y a pas de domicile (SDF). Le dossier est déposé à la Commission du dernier lieu de résidence. S'il y a une domiciliation, le choix peut se porter sur le lieu de la domiciliation.


2) Le débiteur est domicilié à l'étranger. Le dossier est déposé à la Commission du département de l'un des créanciers. Deux conditions : êtres français et avoir contracté la ou les dettes en France.


3) Une personne s'est portée caution pour le débiteur, il faut la prévenir et le signaler à la Commission qui, avertie de l'existence d'une caution peut demander aux créanciers de s'engager à respecter le plan qui leur sera donné sans se retourner contre la caution.

 

 

 

Cas spéciaux

 

La loi n'est pas réservée qu'aux dettes de crédits, toutes les dettes sont concernées, à l'exception des pensions alimentaires, les dettes professionnelles, les amendes, (les dettes impôts relèvent du TP). Mais le plan de redressement en tiendra compte puisqu'elles conditionnent la solvabilité.

 

"Une dette de caution pour une activité commerciale n'est pas automatiquement une dette professionnelle lorsque la caution n'a pas un intérêt personnel direct dans l'affaire, exemple : un père se porte caution pour son fils pour garantir un prêt destiné à l'acquisition d'un commerce, n'est pas considéré comme dette professionnelle.

 

 

 

Le dossier est déposé

 

1)   Après vérification que le dossier est complet, le secrétariat de la Commission prévient par lettre simple le débiteur et les créanciers. Cet avis marque la date officielle de saisie de la Commission.

2)   Il faut dans la mesure du possible continuer les paiements en cours. Les intérêts des dettes ne sont pas suspendus tant que la Commission n'a pas dressé un plan de redressement.

3)   Le surendetté vis à vis de sa banque a le droit à un compte bancaire. La banque ne peut fermer le compte. Le dossier de surendettement ne justifie aucunement la méfiance des personnes avec lesquelles le débiteur est en relation commerciale.

4)   La pression d'un créancier,(relance pour paiement avant que la commission ne se soit prononcée) est illégale.

 

Une fois le dossier déposé, il ne faut pas aggraver les dettes sous peine de voir la Commission dénoncer le plan de redressement. Cependant si une dépense urgente se présentait, se faire autoriser par la Commission à engager la dépense (réparations, achats urgents etc... ). Signaler à la Commission tous faits nouveaux intéressant le plan en cours (perte d'emploi, changement de situation, décès, naissances, etc...).

 

A savoir: une demande d'ouverture d'une procédure de surendettement est volontaire, elle ne peut obliger de vendre, simplement de conseiller si elle estime que c'est le seul moyen de pouvoir établir un plan cohérent. Il s'agit d'établir un plan efficace et non de sanctionner inutilement le débiteur.

 

La Commission de surendettement

 

La Commission de surendettement est composée de :

 

1 représentant du préfet, du directeur de la Banque de France,

1 représentant des banques,

1 représentant des créanciers,

1 représentant du Trésor Public,

1 représentant des impôts,

1 Assistante Sociale,

1 juriste,

2 représentants des usagers (UDAF et ORGECO)

 

 

Après étude du dossier par la Commission.

 

I) Le dossier est recevable ou irrecevable ?


Il est recevable : 4 possibilités


1) dans un premier temps il entre en phase amiable c'est-à-dire d'un plan de redressement accepté par les créanciers et le débiteur. Si un seul refuse ou ne répond pas, la phase amiable échoue. Le client est averti par Lettre Recommandée, et peut présenter dans les 15 jours maximum un recours en recommandation.

 

2) Deuxième temps si échec du premier : le débiteur entre en phase de recommandation c'est-à-dire que le plan dressé par la Commission sera signé par le juge d'exécution et ne peut être discuté.

 

3) Dans le 1er et 2ème cas, la Commission peut statuer pour un moratoire n'excédant pas 18 mois (3ème cas).

 

4) Sur demande du débiteur et après décision de la Commission, le dossier peut être dirigé sur un plan de redressement personnel, entraînant sa procédure particulière.

  

et si le dossier est irrecevable ? que se passe-t-il ?

 On fait appel au JEX ( le juge)

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:34
Mardi 3 mars 2009 2 03 /03 /2009 08:04

De Jean-François CHALOT, Président de l'UFAL 77.
"Chacun est dans son rôle : le nôtre est d'alerter les pouvoirs publics dans le cadre de la défense des droits des familles- de toutes les familles-, celui du Préfet est de faire appliquer les lois.
Mr le Préfet dans sa réponse à notre lettre ouverte s'engage à ce que les gens du voyage aient gain de cause...
Nous en prenons acte et serons vigilants."
Ci-dessous réponse de M. le Préfet suite au courrier qu'il lui avait adressé au sujet de l'aire des gens du voyages, et des propos qui avaient été tenus lors d'une réunion publique.

PREFECTURE DE SEINE-ET-MARNE

 

LE PREFET

 

Melun, le

 

24 FEV. 2009

 

Monsieur,

 

Par correspondance du 25 janvier 2009, vous avez bien voulu appeler mon attention sur l'accueil des gens du voyage en Seine-et-Marne.

 

La Seine-et-Marne recense entre 1600 et 2000 caravanes présentes chaque jour. Or, début 2007, 186 places étaient disponibles sur les 988 places prévues par le schéma départemental adopté le 7 février 2003.

 

Informé dès ma prise de fonctions en juillet 2007 de cette situation, je me suis engagé publiquement dans une démarche volontariste, officialisée dès novembre 2007 lors du Congrès de l'Union des Maires de Seine-et-Marne, pour relancer la dynamique sur ce sujet et offrir des conditions de stationnement légales et décentes aux gens du voyage.

 

Actuellement 463 places sont d'ores et déjà ouvertes et 427 autres sont en cours de réalisation, ce qui devrait permettre d'atteindre 890 places d'aires d'accueil dans le courant de 2009 : en deux ans, le nombre de places d'accueil réalisé ou dûment délibéré s'est ainsi accru de 700 places.

 

Parallèlement, deux terrains de grand passage sont disponibles durant la période estivale.

Un dispositif de médiation, co-financé par l'Etat et le Conseil Général intervient quotidiennement toute l'année, afin de gérer au mieux les demandes de stationnement.

 

La sédentarisation des gens du voyage constitue également un volet auquel j'ai accordé, dès mon arrivée une priorité incontournable : trois terrains familiaux sont ouverts et sept maîtrises d' œuvre urbaines et sociales visant à offrir un habitat adapté aux gens du voyage ont été lancées dans tout le département. D'autres projets sont également à l'étude.

 

Ce résultat substantiel a été obtenu grâce à la participation de tous les acteurs concernés: maires, Conseil Général, Conseil Régional, services de l'Etat et associations. De nombreuses réunions auxquelles ont participé les sous-préfets d'arrondissement, mon directeur de cabinet et moi-même, ont été nécessaires pour convaincre les administrés et leurs représentants de la nécessité d'organiser l'accueil des gens du voyage dans le département.

 

C'est pourquoi, il m'apparaît tout à fait caricatural de présenter, par une analyse aussi partiale que partielle, la mise en œuvre du schéma départemental et les efforts de tous, durant ces derniers mois.

 

 


 

 

Afin de ne pas interrompre la dynamique en cours, qui a permis de rattraper un retard certain, je vous précise que je viens de relancer l'étude d'un nouveau schéma départemental en 2009, afin de progresser encore, en complétant par de nouvelles aires, classiques ou de grand passage, sur tout le département.

 

Plutôt que de recourir, comme vous le suggérez, à des procédures d'utilité publique, dont vous semblez ignorer la complexité et le risque élevé de les voir attaquées devant les juridictions administratives par des opposants, toujours présents, je privilégie la concertation avec les élus et un travail de conviction fondé sur l'intérêt général. C'est dans cet esprit que j'ai relancé le schéma départemental avec les résultats significatifs que je viens de vous rappeler.

 

Enfin, je vous indique que ma position envers les élus concernés par le schéma départemental d'accueil des gens du voyage a toujours consisté à respecter strictement la loi. En effet, à partir du moment o~ la commune se trouve en conformité avec le schéma, j'accorde systématiquement le concours de la force publique en cas d'implantations illégales. A contrario, si la commune n'est pas en règle avec le schéma départemental, je n'accorde pas le concours de la force publique.

 

Les efforts accomplis jusqu'à présent sont nécessaires, mais pas encore suffisants. Je me suis engagé, devant l'Union des Maires, lors de son dernier congrès, en novembre 2008 à Chelles, à continuer en ce sens dans un souci d'intégration et d'équilibre pour l'ensemble des administrés.

 

Je vous invite enfin à ne pas assimiler, par une analyse - que j'estime trop rapide - d'un sujet très complexe, les intervenants qui contribuent à améliorer l'accueil et l'intégration des gens du voyage, à ceux, encore nombreux hélas, qui seraient tentés de nier la nécessité et la justesse de la politique que je conduis, dans l'intérêt d'une cohabitation pacifiée entre sédentaires et nomades, avec le soutien de l'énorme majorité des élus du département de l'Union des Maires pluraliste de Seine-et-Marne, et de son président, M. Michel HOUEL, sénateur, à qui j'adresse copie de la présente lettre et de votre correspondance.

 

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués et les meilleurs

 

- Michel GUILL0T

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:34
Lundi 6 avril 2009 1 06 /04 /2009 17:05
Vendredi 27 mars dernier, 6 stagiaires en formation de "travailleur social" ont invité une équipe d'info-dettes, à présenter nos activités dans le cadre d'un forum qu'elles ont organisé dans les locaux de la Maison des Solidarités (ex Unité d'Action Sociale), située à Vaux le Pénil.
Ce forum était destiné aux usagers qui connaissent des difficultés budgétaires. Son objectif était de fournir aux particuliers des informations permettant une meilleure gestion de leurs finances familiales. Dans ce cadre, l'activité des équipes info-dettes était appropriée, et nous avons pu répondre aus questions des quelques 25 familles qui se sont déplacées pour rencontrer également des associations ou organismes oeuvrant dans la même direction (Caisse d'Allocations Familiales; EDF; Office HLM; Secours Populaire).
Nous avons reçu un accueil chaleureux et les stagiaires ainsi que le public ont apprécié la qualité du matériel présenté sur notre stand.
 
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:32
Dimanche 25 janvier 2009 7 25 /01 /2009 17:58

GENS DU VOYAGE - Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de Seine et Marne - Voir les signatures
Patrice THEVENY - UFAL de Vaux le Pénil

 Pour apporter votre soutien ou alimenter le débat, n'hésitez pas à laisser des commentaires en cliquant sur le lien en bas du présent article.

AFP de Melun, Provins et environs

 CDAFAL 77

CSF 77

UFAL 77

 

 

                                                                                  Le 25/01/2009

 

 

Lettre ouverte à Mr le Préfet de Seine et Marne

 

 

Les gens du voyage ont des droits, il faut les respecter!

 

Monsieur le Préfet ,

 

Des adhérents de l'UFAL présents à la réunion publique organisée à Saint Germain Laxis ont exprimé auprès de l'association,  leur légitime indignation devant les propos xénophobes de plusieurs spectateurs.

Oui, la Seine et Marne n'est pas en conformité avec le schéma départemental d'accueil des gens de voyage et il est intolérable que la loi ne soit pas respectée!

Les gens du voyage ont droit au respect et le représentant de l'Etat doit leur permettre, dans le cadre de l'application de la loi de pouvoir séjourner et vivre dans des conditions décentes.

Il est intolérable que des Municipalités comme Le Mée et Dammarie les Lys puissent être exemptées de leurs devoirs alors que les deux villes ont des réserves foncières !

Il est inadmissible que le directeur de cabinet du Préfet puisse affirmer que « le Préfet n'a aucune intention d'imposer le projet en prenant une déclaration d'utilité publique », alors que depuis de longs mois de reculs en tergiversations aucune décision n'a été prise.

 

L'UFAL 77 (Union des Familles Laïques), le CDAFAL 77( Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques), l'AFP 77 ( Association Familiale Protestante) de Melun, Provins et environs  et la CSF- 77 ( Confédération Syndicale des Familles), associations familiales qui défendent toutes les familles ,sollicitent un rendez vous afin que des éclaircissements soient donnés quant à l'application du droit pour les gens du voyage de pouvoir séjourner décemment.

 

Veuillez agréer, l'expression de nos sentiments respectueux

pour les quatre associations

Jean-François CHALOT

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:22
Mercredi 9 juillet 2008 3 09 /07 /2008 08:44

Compte tenu de l'indisponibilité de nombreux bénévoles du Collectif, d'un stage de la secrétaire de l'UFAL puis de ses congés, le Collectif Intergénération est contraint de prendre une mesure, qu'il regrette et espère ne pas avoir à renouveler l'an prochain.


Misons sur le prochain forum des associations, le dimanche 7 septembre à La Buissonnière, pour "recruter" de nouveaux bénévoles afin d'assurer les transports toute l'année, voire tenir la permanence téléphonique quand Cindy la secrétaire de l'UFAL VLP sera indisponible.

En l'occurrence, du 10 juillet au 24 août 2008, il n'y aura pas de permanence téléphonique, donc aucune prise de rendez-vous possible.
Toutes les demandes effectuées et solutionnées avant cette date du 10 juillet seront assurées.

Un courrier a été adressé à toutes les personnes qui ont utilisé au moins une fois nos services, les en informant.

Comptant sur la compréhension de tous, le collectif reprendra ses activités dès le lundi 25 aout 2008

Pour le Collectif : Patrice THEVENY

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:08
Mercredi 5 mars 2008 3 05 /03 /2008 17:11

Le collectif InterGénération 
à nouveau à l'honneur dans la presse

En première page du cahier central du PARISIEN, un article fait état,  ce mercredi 5 février, annonce la mise en place d'un numéro vert pour les personnes âgées de l'agglomération melunaise.

Il y ait précisé aussi que Vaux le Pénil n'a pas attendu pour proposer une action du même ordre. Après être arrivé en tête d'un sondage et avoir été cité deux fois en une même dans le journal 20 Minutes.

Je vous invite à aller le consulter par ce lien

http://www.leparisien.fr/home/maville/seineetmarnesud/articles.htm?articleid=296108261

Une nouvelle fois l'occasion de remercier tous les bénévoles qui permettent la réussite de ce projet, qui n'en est plus un, mais un réalité patente et, nous l'espèrons, pérenne.

undefined undefined

Patrice THEVENY

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 08:59
Vendredi 25 janvier 2008 5 25 /01 /2008 10:11

jfchalot.jpg Ci-dessous l'article que "20 minutes" a estimé devoir mettre en première page de son numéro du vendredi 25 janvier 2008. Ce dernier fait suite à la rencontre que des bénévoles et responsables du Collectif InterGénération, regroupant le Secours Populaire, le secours Catholique, France Bénévolat et l'UFAL, ont eue avec une journaliste la veille.

A Vaux-le-Pénil, un « taxi » pour rompre la solitude
Elle hésite entre « un bisou et une petite rétribution » pour remercier Jean-François de conduire son mari, blessé à la jambe, chez le médecin. Mme Guillaumot habite Vaux-le-Pénil, une bourgade de Seine-et-Marne. Faute de permis de conduire, elle fait appel pour la première fois au service de transport mis en place par sa mairie et assuré par vingt bénévoles. Ce dispositif figure en tête du palmarès des bonnes idées solidaires adoptées par les maires, établi cette semaine par les lecteurs de 20 Minutes et les auditeurs de RMC via le Manifeste des municipales (lire sur www.20minutes.fr).

« On emmène des personnes âgées ou handicapées faire leurs courses, chez le médecin ou rendre visite à un proche. Pour elles, c'est une vraie bouffée d'oxygène ! », assure Jean-François, retraité. En l'espace de trois mois, le véhicule fourni, entretenu et assuré par la mairie a permis d'effectuer une cinquantaine d'allers- retours. A la barbe des taxis locaux ? « On n'a reçu aucune plainte, assure Patrice Théveny, président du collectif d'associations. Pour Mme Guillaumot, le taxi était de toute façon « trop cher ». Là, un coup de fil a suffi pour que « son » chauffeur débarque à domicile. Gratuitement et avec le sourire.

Laure de Charette - ©2008 20 minutes

Dommage que Laure de Charette ne précise pas que pour bénéficier de ce service, les pénivauxois doivent réserver au moins une semaine à l'avance, ce qui nous fait dire que nous ne sommes pas en réelle concurrence avec les taxis, de même qu'avec les transports ambulanciers puisque, dès lors qu'il s'agit d'un transport revêtant un caractère "médical certain", nous signalons au demandeur, qu'il peut peut-être bénéficier d'un transport VSL.

D'autre part, je suis "présenté" comme président du collectif, ce qui n'est pas le cas. Chaque représentant des 4 associations partenaires est également considéré et aucun n'a un rôle ou une représentativité particulière.


Au passage, au nom du collectif, je remercie tous les bénévoles qui se sont manifesté depuis le lancement de ce service, et que c'est surtout grâce à eux, que cela fonctionne.

Patrice THEVENY

 

Partager cet article
Repost0

  • familles-laiques-de-vaux-le-penil.over-blog.com
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque
Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77
  • C'est une association familiale laïque qui lie le combat social et le combat laïque Son projet associatif s'inscrit dans le PAL ( prestation d'animation locale) et le PAL Vaux le Pénil est adhérent à la Fédération des Centres Sociaux 77

AGENDA

 

 

  -oOo-

 

PROCHAINES PERMANENCES "INFO DETTE"

  à VAUX LE PÉNIL

 

 Vendredi 10 février 2023

 Vendredi 10 mars 2023

sur rendez-vous au 

09 75 38 81 13 

 

    Affiche surrendetement RVB    

 

Sinon, toute l'année,  il y a des permanences hebdomadaires à 

 Melun, Dammarie, Le Mée, St Fargeau-Ponthierry, Moissy Cramayel.....

Renseignez vous auprès de notre secrétariat !

Qui sommes nous ?

Association fondée sur le principe de la laïcité,

intervenant dans tous les domaines

 où l'intérêt des familles est concerné.

     logo rose afl

Animée uniquement par des bénévoles, l'association propose différentes actions telles que : Accompagnement scolaire, alphabétisation, info dettes, écoute et soutien des familles, écrivains publics, informatique, échanges de savoir-faire. 

 

Surtout n'hésitez pas à nous laisser des commentaires en utilisant le lien en dessous de chaque article De même, lisez les commentaires, ils vous en inspireront peut-être d'autres Notre PAL est subventionné par la Caisse d'Allocations Familiales 77 et le Conseil Régional d'Ile de France