Les familles en difficultés sont de plus en plus nombreuses à ne plus pouvoir joindre les deux bouts, c’est-à-dire à faire face aux dépenses incompressibles.
Les associations familiales et de solidarité qui organisent des permanences sociales n’en peuvent plus. Les demandes d’accompagnement se multiplient alors que les moyens d’interventions s’amenuisent.
Les budgets sociaux de conseils généraux sont en baisse et des communes –pas toutes heureusement- vont revoir dans le mauvais sens leurs dotations…
Quel mauvais signe donné à toute une population déjà inquiète et même désespérée !
LES DEMUNIS NE DOIVENT PAS ETRE SACRIFIES !
L’impensable devenue réalité : les démunis vont devenir les payeurs de la note salée de l’austérité !
Les mesures d’économies du Gouvernement sont aujourd’hui connues.
Le pacte dit de responsabilité prévoit des économies drastiques prises en priorité au détriment des plus pauvres, des laissés pour compte.
Ce sont 11 milliards d’économies sur les prestations sociales dans ce pays où plus de 8 millions 500 000 personnes survivent sous le seuil de pauvreté.
La parole donnée en 2013 au moment de l’adoption du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale est bafouée.
Alors que ce plan prévoyait une revalorisation de 10% du RSA d’ici 2017, ce RSA comme les autres prestations sociales est gelé jusqu’en octobre 2015.
Cette mesure inique va pénaliser plus de deux millions de personnes qui touchent moins de 500 € par mois (pour une personne seule).
L’autre mesure qui consiste à ne plus augmenter les APL va toucher plus des millions de foyers qui en plus de ce gel vont supporter des augmentations de charges liées entre autres aux hausses du prix de l’énergie.
Le CDFAFAL 77( Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques de Seine et Marne) soutient l’appel des associations de solidarité dans leur demande aux parlementaires de REJETER LES MESURES D’ECONOMIES QUI FRAPPENT LES PLUS DEMUNIS .