Les familles font leurs comptes et beaucoup trouvent que la note de la rentrée scolaire est salée.
Beaucoup de familles aux revenus modestes ne touchent pas l’Allocation de Rentrée scolaire et voient leur budget plus qu’amputé par les hausses des prix constatées.
L’association Familles de France a annoncé une hausse de 2,17% par rapport à l’an dernier.
La CSF effectue les mêmes remarques et précise :
« si on regarde le coût de la rentrée pour un élève de CP ou de CM2, le montant de l'ARS qui leur est consacrée n'est pas suffisant pour faire face à d'autres dépenses comme les cantines, transports, assurances ou photos de classe »
Le CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques) rajoute :
« Le principal dispositif, l’allocation de rentrée scolaire qui n’est versée que sous conditions de ressources (3 millions de familles) n’augmentera cette année que de 0.7% comparé à une hausse de 1,2% à la rentrée 2013 et à une revalorisation exceptionnelle de 25% en 2012.
Le CNAFAL considère que l’ARS doit prendre en compte, par une augmentation significative, les filières techniques et technologiques, où les coûts de fourniture peuvent parfois dépasser les 1000 euros par enfant. »
Du côté des Municipalités les calculs sont vite faits : avec la baisse substantielle de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) versée par l’Etat, il faut faire des économies….
Certaines envisagent sérieusement de baisser les sommes allouées au fonctionnement des classes.
Comme de toutes- façons, le niveau de subventionnement est laissé à la libre appréciation des communes, tout est possible.
Les familles paieront.
Il paraît que l’école est gratuite depuis Jules Ferry !?
C’est encore là une légende.
La liste des fournitures demandée aux élèves continue à s’allonger et c’est aux parents de trouver le moins cher mais surtout le produit exigé : dimension, petits ou grands carreaux…. Etc.
Quant aux étudiants, c’est la galère pour ceux issus de milieux populaires, il leur faut suivre des études et trouver un emploi pour pouvoir continuer leurs études.
A quand le revenu d’autonomie comme le réclament de nombreuses associations dont le CNAFAL
Jean-François Chalot