Depuis un an et demi, l’ association « Familles laïques » de Vaux le Pénil et le Secours catholique
suivent et accompagnent une famille.
Je rappelle le film :
Une femme est expulsée avec ses trois enfants de son logement pour des impayés de loyers.
Ils se retrouvent tous les quatre dans un hôtel à 15 Km de leur domicile.
Le secours catholique m’alerte pour que j’intervienne.
Je téléphone au bailleur « social » pour que cette famille puisse revenir dans ses murs en lui proposant un échelonnement des dettes.
Les deux associations s’engagent à faire que les dettes soient honorées.
Devant le refus du bailleur, nous procédons au déménagement des meubles que nous mettons en sécurité, j’interviens auprès du collège du lieu d’hébergement pour que les deux grands soient scolarisés.
Les parents qui étaient séparés se retrouvent, le père ne voulant pas laisser sa famille en difficulté.
Après de longues démarches, les deux associations précitées réussissent à obtenir un bail glissant pour la famille et un dossier de surendettement est déposé.
Le cauchemar allait se transformer en conte de fée :
Une famille réunie
Un logement obtenu….
C’était sans compter sur les services sociaux et la juge des enfants qui décide dès l’été 2013 à placer les enfants dans des familles d’accueil.
C’est le retour du cauchemar, en pire : la famille est disloquée, les parents sont désespérés et les enfants déboussolés.
Les deux associations, le Secours Catholique et les Familles laïques, chacune dans son champ de compétence mais ensemble ont accompagné et accompagnent la famille.
Après un an de placement des enfants et de droit de visite des enfants dans un cadre souvent contraint et pas au domicile, une juge des enfants, une nouvelle, décide de renforcer le cadre contraint .
Aujourd’hui les parents se lamentent et perdent l’espoir.
A Noël ils ne pourront pas recevoir leurs trois enfants.
Une des deux filles qui a été renvoyée dans un foyer a été agressée par un garçon…
Les parents prévenus plusieurs jours après l’agression s’inquiètent à juste titre.
C’en est assez !
Nous contactons les services sociaux, le lien aux parents doit être renforcé et un bilan contradictoire doit être tiré avec les services sociaux qui suivent les enfants et nos deux associations qui sommes dans l’accompagnement des parents.
LES FAMILLES QUI ONT ETE EXPULSEES DE LEUR LOGEMENT NE DOIVENT PAS SUBIR UNE DOUBLE PEINE : LA VIE EN HOTEL PUIS L’ECLATEMENT DE LA FAMILLE PROQUE PAR LES AUTOTITES ;
Jean-François Chalot