Après les réductions des aides alimentaires par l'union Européenne, voici le gouvernement français qui réduit massivement l'aide aux sans abri !
Jusqu'où iront-ils ?
Tout est bon pour faire des économies !
Le gouvernement a décidé, contre l'avis des centaines d'organismes d'accueil et de réinsertion sociale de réduire de 593 millions d'euros l'aide apportée aux hébergements d'urgence.
Pour justifier sa décision stupéfiante, le gouvernement ose prétendre qu'il réduit cette aide afin de favoriser l'accès aux logements pérennes....
Où sont ces logements promis ? Et à des prix accessibles à ceux qui n'ont que le RSA pour vivre ?
Encore une fois on déshabille Pierre sans habiller Paul !
Le CDAFAL 77 partage la colère de Xavier Emmanuelli le président fondateur du Samu Social et comprend que ce responsable puisse annoncer sa démission.
En effet « Le gouvernement ne comprend pas ce qu'est l'urgence sociale »...
Les équipes de professionnels et de bénévoles n'en peuvent plus...Des sans abri restent dans la rue parce qu'il n'y a plus de crédits pour payer les chambres d'hôtels nécessaires.
Le CDAFAL 77 qui défend l'intérêt matériel et moral de toutes les familles exige que le gouvernement annule sa décision inique et que des crédits supplémentaires permettent de créer de véritables lieux d'hébergement avec des chambres individuelles, des coins cuisines et des espaces collectifs.
Ce qui fut possible hier avec les foyers de jeunes travailleurs peut l'être aujourd'hui pour les SDF .
Et pendant ce temps-là ...
La France a envoyé en Libye 8 Rafale et 4 Mirage 2000. Le coût d’une heure de vol d’un Rafale est de 40 000 euros et entre 15 et 30 000 euros de l’heure pour les autres avions. Le porte-avions Charles de Gaulle coûte 50 000 euros par heure d’intervention. Un sous-marin coûte environ 10 000 euros par heure d’intervention.
A cette facture déjà salée pour la guerre en Libye (et n'oublions pas l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, etc), il faut évidemment ajouter le coût des missiles, obus, roquettes, munitions…
Ce sont les munitions qui représentent la part la plus importante de la facture : 60 millions d'euros depuis trois mois. Les bombes guidées par laser ou GPS, utilisées par l'armée de l'air et l'aéronavale, coûtent de 20 000 à plus de 100 000 euros pièce. Il faut par exemple compter 850 000 euros pour un seul missile de croisière Scalp.
Les primes des soldats engagés dans l'opération s’élèvent déjà à 25 millions d’euros. Elles concernent principalement les marins du porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle et du Groupe Aéronaval (GAN) et ceux du navire de projection et de commandement Tonnerre. Le Charles-de-Gaulle est en mission depuis 22 mars ; le Tonnerre depuis le 17 mai.
Selon le ministère de la Défense, le surcoût généré par les opérations en Libye est déjà de 90 millions d'euros. Les opérations extérieures avaient été évaluées à 900 millions d'euros cette année. Ce sont les budgets des autres ministères qui sont mis à contribution pour financer le surcoût des opérations militaires.
Alors, il y a de l'argent pour tuer des gens qui ne nous ont rien fait, mais pas pour loger les pauvres ?
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