Le jeune président du DAL 77 qui monte à la tribune
passage de relais
Le colloque intitulé « Construire et faire vivre un réseau local de solidarité » a rencontré un vif succès tant par l’affluence que par son débouché.
Il ne s’agissait pas seulement d’échanger et de débattre sur un sujet qui préoccupe beaucoup de militants mais de créer les bases de constitution d’un réseau opérationnel.
Les colloques sont nombreux et variés : on y cause, on y refait parfois le monde, on se congratule, on se change les numéros de téléphone et puis chacun rentre chez soi avant le prochain rendez-vous.
Ce 28 novembre, à Vaux le Pénil, il s’agissait de tout autre chose….
Il fallait absolument permettre aux familles de trouver un lieu d’information et d’orientation et aux associations de divers horizons de prendre date pour travailler ensemble et de trouver une oreille attentive du côté des institutions.
Il y avait ce 28 novembre de nombreuses associations à vocation locale : le Secours populaire, le Secours catholique, le CDAFAL, le DAL, l’association familiale protestante , la Ligue des Droits de l’Homme, des militants du cercle de silence, des associations de quartiers…..
Ces mouvements sont d’accord pour se coordonner afin de mutualiser leurs moyens et de développer ce qui commence à vivre.
Un exemple de ce qu’il convient de faire a été donné par un participant :
« Une famille est reçue par le collectif info-dettes pour l’élaboration d’un dépôt de surendettement.
Cette famille connaît d’énormes difficultés car elle est menacée d’expulsion et ne dispose plus de quoi vivre.
Au cours de l’entretien le bénévole finalise le dossier, s’adresse au Secours populaire pour qu’une aide urgente soit donnée à la famille, contacte le juriste d’une autre association pour entreprendre une démarche pour empêcher l’expulsion et une autre association (le Secours catholique ou Initiative 77) qui propose des baux glissants, au cas où. »
Souvent là où le bât blesse c’est quand il faut absolument trouver un contact institutionnel rapide avec la Maison Départementale de la Solidarité, avec la CAF ou même avec le 115 qu’on a du mal à joindre….Ou nous avons un contact immédiat ou presque avec une assistante sociale et là pas de problème ou alors nous tombons sur une ligne occupée ou sur une non réponse…..
Il n’est pas question de jeter la pierre à telle institution, souvent les personnels sont débordés.
Nous souhaitons pouvoir, quand nous avons une situation d’urgence pouvoir rencontrer rapidement un interlocuteur professionnel….
Comment faire ?
Chacun doit rester à sa place : l’association n’a ni la vocation, ni la fonction d’assurer les charges et responsabilités d’une assistante sociale….quant à l’institution, elle doit prendre quelques distances et ne peut pas assurer les missions de veille des associations.
Il suffirait qu’existent des lieux de rencontres entre professionnels et militants associatifs afin que des échanges aient lieu dans l’intérêt des familles.
L’expérience montre que quand une association accompagne une cinquantaine de familles, elle n’a besoin de rencontrer un professionnel que pour quelques cas bien particuliers….
LE RESEAU LOCAL EST FORMALISE : TOUTES LES PARTENAIRES IDENTIFIES ET PRETSS A S’IMPLIQUER PEUVENT Y ADHERER.
Ce réseau n’est pas une association déclarée mais un collectif souple qui travaille
Un annuaire va être édité, nous avons besoin d’un document simple utilisable et réactivé régulièrement
Une réunion se tiendra en janvier sur l’Agglomération pour formaliser ce réseau et se fixer des tâches.
Jean-François Chalot
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