En septembre 2011, sous le gouvernement Sarkozy, une menace sérieuse a pesé sur l’avenir du magazine « 60 Millions de consommateurs ».
Le gouvernement de l’époque voulait réaliser des économies et rassurer les publicitaires…Le magazine privatisée rentrerait dans le rang !
Une pétition nationale de défense de ce magazine et de l’INC (Institut de la Consommation) était lancée.
En juillet 2013, le ministre délégué à la consommation du nouveau gouvernement, Benoît Hamon a solennellement promis de garantir l’avenir de ces deux outils au service des consommateurs.
Le 25 juin 2014, les vieux démons reviennent…. Les services de la secrétaire d’Etat Carole Delga décident d’exclure sans autre forme de procès « 60 Millions de consommateurs » des activités de l’INC !?
Nous sommes là au centre du projet de contrat d’objectifs et de performance 2014-2018 voulu par Bercy.
L'INC va être privé des ressources des ventes de son journal, soit les trois quarts du chiffre d'affaires.
Rappelons pour mémoire que « 60 Millions », activité non subventionnée, permet à l'Institut de compenser la baisse dramatique de ses subventions qui ont été divisées par trois en vingt ans, et diminuées de 17 % en deux ans.
Les associations de consommateurs s’inquiètent, il en va de l’avenir des salariés et de l’avenir de ce journal qui perdrait son indépendance et pourrait dépendre d’un ou de deux groupes privés !?:
« Le pluralisme de l’information et de la presse est essentiel aux citoyens-consommateurs
Non à la suppression de « 60 millions de consommateurs »
Benoit Hamon, secrétaire d’Etat à la Consommation et à l’économie sociale et solidaire avait stoppé l’entreprise de liquidation de la revue « 60 millions de consommateurs » et de l’INC (Institut National de la Consommation).
L’ensemble des associations de consommateurs lui en était reconnaissant.
Voilà que la nouvelle secrétaire d’Etat, Carole Delga, reprend à son compte le rêve libéral de Bercy. Encore une liquidation d’un outil public auquel le CNAFAL est attaché : des enquêtes, des études, des essais indépendants au service de la protection des consommateurs et un journal, outil pédagogique d’accès et de défense des droits des consommateurs !
Le CNAFAL est consterné de cette dérive qui consiste systématiquement à affaiblir les outils publics d’accès au droit de défense des citoyens (inspection du travail, DGCCRF) pour les laisser face à l’Etat libéral à la mode américaine d’autant que l’économie réalisée est dérisoire par rapport au déficit global du budget de l’Etat. Tout le contraire d’une République sociale et on s’étonne du discrédit du politique!
Le CNAFAL croit toujours à un état protecteur contre les multinationales, les grands groupes financiers, les marchands de « soupe » et les escrocs de grande échelle ! »
DEFENDONS L’INDEPENDANCE ET LA SURVIE DE « 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS » !