C’est une course de vitesse implacable entre les huissiers mandatés par les propriétaires et les locataires expulsables.
Le 1er novembre approche vite, date fatidique pour les familles car c’est le début de la trêve hivernale
Et l’arrêt des expulsions.
Les Préfets de la République sont « parfois » intraitables et sans pitié, c’est ainsi que dans le département de la Marne Véronique et son fils ont été expulsés alors que le Préfet aurait pu faire stopper la procédure.
REIMS (51). Véronique expulsée 3 jours avant la trêve hivernale
« Après le courrier de l’huissier et celui de la préfecture, elle et son fils Kévin ont fait leurs cartons, qui rejoindront, pendant un mois gratuitement, un garde-meubles. Au bout d’un mois, s’ils ne peuvent pas payer les 90 €, leurs biens seront donnés à des associations.
Sans famille, ils ne savent où aller »
Rien n’est fait ou si peu par les pouvoirs publics pour accompagner et aider les familles ;
Quant aux associations de solidarité, elles ne sont pas partout et parfois elles sont prévenues trop tard.
Les idées fausses ont la vie dure comme celle qui pense que les familles expulsées sont des pour la plupart des Rmistes.
Le nombre de rmistes est important et d’ailleurs comment pouvez -vous ne pas avoir de difficultés pour régler vos loyers et vos charges quand vous survivez sous le seuil de pauvreté ?
D’autres familles, même disposant de ressources « correctes » peuvent connaître un incident de la vie et se retrouver éjecter de leur logement.
C’est ce qui vient d’arriver à Mr et Madame C habitant la Seine et Marne et vivant avec leurs quatre enfants dont deux mineurs.
Ils ont été expulsés le 13 octobre alors qu’ils avaient déposé un dossier de surendettement jugé recevable et qu’aucun jugement n’avait eu lieu !?
Cette famille n’avait pas de dette de loyer.
Ils ont été expulsés à la demande du nouveau propriétaire de leur logement qui leur avait demandé de rester avec un loyer augmenté de 260 € mensuels.
Ils ont refusé cette augmentation et ont demandé un délai pour se retourner et trouver un nouveau logement.
Bien mal leur en a pris : le propriétaire n’a rien voulu savoir…
Expulsés ils sont hébergés par des amis mais séparément…..
Y en a assez ! On attend du gouvernement qu’il se penche sur ces familles qui se trouvent dans la rue, logées par le 115 ou éparpillées chez des amis.
Combien de drames humains ? Beaucoup et un coût financier et social insupportable.
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