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Un lecteur d'Avogarox m'a adressé cette information :
l'existence d'un flash vidéo qui vaut le clic
Quand vous faites vos courses, hésitez bien si vous ne voulez pas vous retrouver comme ce jeune homme ! http://www.youtube.com/watch?v=w1msBskfa5E&NR=1
LA « MALBOUFFE » : NOS ENFANTS TRINQUENT !
De plus en plus nos assiettes sont envahies de produits d'origines animales provenant des grandes entreprises agroalimentaires.
Des textes, voire des directives ainsi que des contrôles réussissent encore à nous éviter le pire. Mais l'élevage industriel, avec les volailles en batterie, les injections d'antibiotiques et les porcs confinés dans des espaces où ils ne peuvent pas bouger nous « offre » une nourriture avec un goût parfois douteux et des craintes pour notre santé.
Le « végétarisme » est un choix qui est propre à certains consommateurs qui préfèrent par éthique ne pas manger de viande.
Les autres familles, nombreuses qui considèrent que la consommation de viande est un choix culturel et naturel ont droit à une nourriture saine...
Les associations familiales et de consommateurs se doivent d'organiser une campagne de sensibilisation contre (certains) élevages industriels et ses conséquences pour notre santé et celle de nos enfants.
Le livre de Jonathan Safran Foer nous montre le chemin sans issue qu'il ne faut pas prendre : celui de « l'agriculture » Etats-uniennes .
« Faut- il manger les animaux ?
De Jonathan Safran Foer
Éditions de l'Olivier
janvier 2011
362 pages
22 €
Les « élevages » industriels au banc des accusés
Ils martyrisent bien souvent les animaux, recherchent le rendement et en plus empoisonnent nos rivières....quant aux produits qui arrivent dans notre assiette ! N'en parlons pas trop !
Le réquisitoire de ce jeune écrivain américain est implacable. Son étude de terrain, minutieuse ainsi que la retranscription des débats qu'il a menés avec des acteurs de divers bords ne peuvent que nous mobiliser contre un fléau qui met en danger notre santé.
50 milliards de poulets sont abattus et mangés chaque année dans le monde, la plupart et notamment dans les pays occidentaux sont « élevés » en batterie.
On oblige ainsi des milliards d'oiseaux à vivre et à mourir de manière industrielle, inhumaine...Peu voient le jour et méfiez vous des étiquettes qui indiquent « élevés en plein air »
Aux États Unis 99% des animaux consommés proviennent des « chaînes » industrielles...
Alors qu'autrefois les déjections animales permettaient la constitution d'engrais utiles au sol, aujourd'hui la concentration effrayante sur une petite surface des porcs conduit à une pollution dévastatrice des rivières et des sols.
« En tout, les animaux d'élevage aux États-Unis produisent 130 fois plus de déchets que la population humaine-environ 39 tonnes de merde par seconde. La capacité de pollution de cette merde est 160 fois plus importante que celle d'eaux usées municipales non traitées. »
Pendant trois ans, l'auteur a sillonné les campagnes américaines pour étudier la réalité de la culture.
Il a rencontré quelques éleveurs traditionnels qui veulent le bien-être des animaux et qui refusent le système de l'empire agro-alimentaire...
La résistance est difficile dans un pays où de toutes façons l'abattage est tenu par ceux qui recherchent un profit maximal pour un moindre coût...
Devons-nous devenir tous végétariens ou végétaliens ou nous organiser afin de combattre cette logique infernale qui conduit à faire souffrir les animaux, à contrecarrer la nature et à nous offrir que la « mal-bouffe » ?
Ce n'est pas la peine de se réjouir d'être français et de ne pas habiter outre-atlantique...L'exemple de l'élevage porcin breton nous montre que les éleveurs français suivent le même mauvais chemin que leurs collègues américains.
Alors... comme l'affirme l'auteur de ce livre :
« L'élevage industriel prendra fin un jour à cause de l'absurdité de son économie. Il n'est tout simplement pas viable. La Terre finira par se débarrasser de l'élevage industriel comme un chien se débarrasse de ses puces. La seule question est de savoir si elle ne se débarrassera pas de nous par la même occasion. »
Jean-François Chalot