Le groupe des bénévoles participant à l'accompagnement scolaire a fait le bilan de cette année.

Nous avons observé une fréquentation régulière, un peu en baisse en cette fin d'année, sauf le mercredi où toujours les enfants viennent nombreux notamment ceux des écoles primaires.

Le collège met en place le soutien scolaire institutionnel, et souhaite l'harmonisation entre leurs jours de soutien et les nôtres, il faudra donc s'arranger selon leur emploi du temps.

Le mercredi la question est différente car beaucoup d'enfants sont des élèves de l'école primaire.

Le soutien au collège est destiné aux élèves en difficulté, il n'y a pas de concurrence avec nous (la question serait ridicule, nous sommes une organisation laïque amie de l'école publique ...).

Comme l'an dernier, les difficultés que nous avons relevées chez les élèves sont les connaissances non acquises depuis l'école primaire : calcul, grammaire.

Les élèves de l'école primaire viennent régulièrement, et en redemandent, notamment les conjugaisons (!) ; les CM2 ont beaucoup de devoirs (notons que la circulaire de 1956 qui les a interdits n'est cependant pas abrogée).

Il semblerait que l'école primaire enseigne enfin un peu les automatismes, mais toujours pas, ou très peu les divisions.

Il est décidé d'arrêter fin mai, et de faire une réunion générale à laquelle nous invitons les parents.

Le colloque : l'Ufal de Seine et Marne organisera un colloque le 27 septembre ou le 4 octobre.

Le but : montrer que notre travail est intéressant et utile, et inciter les auditeurs à en faire autant chez eux ; rassembler les expériences analogues d'autres groupes qui font aussi du soutien scolaire, dans l'Ufal et chez d'autres : CSF par exemple, mais en tout cas de l'aide bénévole et gratuite.

Les orateurs pressentis sont Jean-Paul Brighelli, qui a donné son accord de principe ; un représentant de l'association Reconstruire l'école et un du Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes, groupe qui chapeaute des classes expérimentales enseignant des programmes plus ambitieux que les programmes actuels dont on peut déplorer les tristes effets sur les élèves.

Dans les ateliers nous exposerons de façon détaillée des analyses de quelques manuels scolaires,  dont la grammaire et les mathématiques. Notre objectif est dans la mesure de nos modestes moyens, de peser pour faire modifier les programmes. Certains se demandent si c'est le rôle d'une association familiale comme l'Ufal que de se poser une telle question, qui outre la responsabilité du ministère, est plutôt du ressort des syndicats et des associations de parents (qui siègent au CSE) ? Nous prenons notre responsabilité, au vu de ce que les enfants ignorent, au vu de ce que les autres organisations ne revendiquent pas, alors que les enfants en ont besoin.

Nous comptons inviter le président de la CAF, la mairie de Vaux-le-Pénil, l'inspecteur d'académie, les IEN ; le directeur de l'IUFM, les associations de parents FCPE, l'association locale APLE, et les syndicats enseignants : FSU, SGEN, SUD Education, le directeur du lycée agricole de Brie Comte Robert.