Intervention liminaire de Madame Colette LLECH, maire adjointe de Vaux le Pénil chargée (entre autres) des solidarités, que nous remercions chaleureusement de sa présence, de même que la municipalité, qui par son soutien aux associations dans leur ensemble de mener à bien leurs projets.
Patrice THEVENY, Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil
Monsieur le Président,
Madame la Députée,
Madame la Conseillère départementale,
Madame la représentante de la CAF
Madame la Présidente du CDAFAL 77
Mesdames et Messieurs représentant les associations de solidarité,
Chers amis,
Ayant la responsabilité de représenter M. Pierre Herrero, maire de Vaux le Pénil, dont je vous prie de bien vouloir excuser l’absence, je suis particulièrement heureuse de saluer votre présence qui est la preuve évidente de l’intérêt du thème abordé ce jour : la prévention des expulsions locatives.
Si je dois, comme cela a été dit dans les interventions précédentes, souligner la constance avec laquelle, chaque année, depuis 12 ou 13 ans, on vérifiera, Familles laïques met en débat des thèmes variés que le débat, la réflexion permettent d’approfondir, mais aussi, peut-être surtout de faire émerger des cohérences, d’établir des liens entre des partenaires qui se connaissent mal, voire pas du tout.
C’est bien sûr le cas pour le thème qui a été retenu cette année. Depuis le cri poussé par l’abbé Pierre le 1 février 1954 pour appeler au secours, les années ont passé, mais si des évolutions ont été, heureusement, constatées, les problèmes n’ont pas disparu.
Je ne reviendrai pas sur les dispositions qui existent désormais et qui ont été évoquées avec précision dans les interventions précédentes, je souhaite simplement revenir sur ce qui existe dans notre commune, à Vaux le Pénil et qui est peut-être mal connu.
Tous les trimestres se tient une commission de prévention des impayés de loyers. Sont présents les bailleurs des différents programmes sociaux de la commune, des assistantes sociales de la MDS de la Communauté d’agglomération qui suivent les situations individuelles.
Tous les dossiers présentés, et ce n’est pas obligatoire : le refus est possible, sont examinés avec attention et toutes les solutions existantes peuvent être envisagées avec une coopération souvent efficace du bailleur. Mais il faut regretter parfois un trop grand délai dans le dépistage du retard afin d’engager le suivi sans délai. Car dès que la dette devient trop importante, il devient très compliqué de rétablir la situation avec des règlements réguliers et d’apurer la dette.
Une autre difficulté est un vrai souci et seule une amélioration de nos procédures peut permettre de la réduire au maximum, est ce constat trop fréquent que nous pouvons faire : des personnes dont la situation est devenue critique, ne se présentent pas aux rdv proposés, ni aux réunions spécifiques organisées à la MDS. Or le contact, le suivi sont fondamentaux pour une solution réaliste. Cette problématique doit nous imposer, et ce colloque peut nous y aider d’approfondir nos méthodes de travail, de nouer des contacts afin d’aller toujours au plus près de ceux qui ont besoin d’une aide et d’un appui.
Je fais donc tout à fait confiance à la richesse des débats qui vont s’engager.
Je vous remercie.