Bonjour à tous,
En tant que Président de Familles Laïques de Vaux le Pénil, je soutiens sans réserve Jean-François CHALOT, un militant de terrain très attaché à l'humain et qui ne peut, ne sait rester silencieux quand des situations difficiles et des injustices se présentent et touchent en particulier les plus démunis.
Pas une once de méchanceté chez cet homme de conviction. Jamais une intention de nuire à qui que ce soit, mais toujours la volonté de trouver des solutions. Ce que l'on pourrait éventuellement lui reprocher, c'est justement de ne pas toujours voir le mal là où il est parfois si bien dissimulé.
Aussi, je me permets de relayer sur le blog de l'association le communiqué du Comité de Défense de l'Hôpital de Melun qui résume parfaitement la situation.
Jean-François, ne doute pas que nous serons nombreux présents à l'audience de ce jeudi 10 novembre, où tu es convoqué à 13h30, pour t'apporter notre soutien.
Patrice THEVENY
COMMUNIQUE
La relaxe pour Jean François Chalot
C’est avec stupéfaction que le Comité de défense de l’hôpital de Melun a appris que Jean François Chalot, l’un de ses membres, était convoqué le jeudi 10 novembre devant le tribunal correctionnel de Melun suite à une plainte déposée par le directeur du centre hospitalier Marc Jacquet.
Qu’est-il reproché à Jean François Chalot ? D’avoir mis en relation deux faits qui se sont déroulés dans la même période : la mort d’un SDF dans sa voiture garée sur le parking de l’hôpital et l’inquiétude affichée publiquement par le directeur de l’hôpital de voir des SDF squatter des bâtiments du centre hospitalier.
Le comité de défense de l’hôpital de Melun combat depuis des années :
contre la privatisation de la chirurgie dans la cadre de la plateforme public-privé avec la clinique Saint Jean,
pour que l’hôpital reste un hôpital de plein exercice 100% public avec tous ses services,
contre les fermetures de services, de lits et de postes,
pour que les lois Bachelot et Touraine soient abrogées.
Les pouvoirs publics, les autorités de tutelle sont restées insensibles aux milliers de signatures réunies par le comité de défense.
Et aujourd’hui, l’un de ses militants est traîné devant les tribunaux pour un billet d’humeur dont les faits qu’il relate ne peuvent être contestés !
Le comité de défense assure Jean François Chalot de son soutien.
Pour le comité, il n’y a qu’une exigence conforme à la justice : la relaxe totale de notre camarade.
Melun, le 3 novembre 201