Beaucoup de Maires sont fiers à juste titre de la diversité et de la richesse de la vie associative de leur commune.

Poussés par leur élan, ils n’hésitent pas à affirmer que dans leur commune les associations sont nombreuses et actives ….

Ils oublient que la situation est la même dans les communes voisines.

Donc à Vaux le Pénil, comme dans de très  nombreuses communes, les associations sont présentes  et dynamiques.

Le petit plus qu’on y trouve – mais qu’on peut trouver ailleurs- c’est l’existence et le renforcement d’une volonté commune de dépasser la frontière de son propre mouvement pour faire avec d’autres.

C’est ainsi que des projets inter-associatifs ont vu le jour progressivement et depuis plusieurs années : le gala de solidarité avec le Secours populaire, la  galette des personnes âgées avec le comité des fêtes et deux associations locales…..

D’autres partenariats se mettent en place comme la préparation de concerts entre la chorale Chanterelle et l’école de musique de la Ville.

En 2014, plus de 35 associations de solidarité, culturelles et sportives ont voulu comme en 2012 mener à bien un projet collectif ambitieux.

Une fête champêtre conviviale et gratuite est mise en chantier avec le soutien de la ville et du Comité des fêtes apportant son savoir- faire.

Un comité de pilotage mensuel a été constitué et trois groupes de travail se réunissent très régulièrement pour l’organisation, la décoration et la communication.

Pour faire mieux qu’en 2012, lors d’une première édition qui fut un succès populaire, les militants associatifs ont décidé d’ouvrir un espace jeunesse.

Comme il ne s’agit pas de faire pour les jeunes et à la place d’eux, des grands adolescents et des jeunes adultes ont constitué un groupe de travail spécifique rendant compte de l’état d’avancement de ses réflexions au comité de pilotage qui statue.

La Ville est partie prenante du projet, elle apporte un soutien financier et une aide fournie par les personnels municipaux mais elle respecte l’indépendance des associations qui ont monté le projet :

Evidemment, la Municipalité a son mot à dire comme partenaire, pas sur le choix des stands, sur celui des activités proposées mais sur le niveau de son implication financière, ce qui est légitime.

Avant la date fatidique, ce 28 juin 2014 tant attendu, c’est tous les jours que des petites mains agissent pour préparer des fleurs, des papillons et décorer un moulin….

Le 28 juin en faisant nos comptes, on arrivera à plusieurs milliers d’heures cumulées de bénévoles.

C’est cela aussi et surtout la vie associative locale : le plaisir de faire, d’être ensemble et d’offrir des moments conviviaux à des personnes de toutes les générations.

Jean-François Chalot