Nous dénonçons les interpellations au faciès ; les humiliations liées aux contrôles ; les mises en rétention administratives des hommes et des femmes étrangers sans papiers.
Nous dénonçons le climat de suspicionet les obstacles mis à l’exercice du droit d’asile pour des personnes menacées dans leur vie dans leur pays d’origine.
Nous refusons que soient appliquées en notre nom des décisions politiques qui broient des familles, des couples et des individus.
Nous voulons que la France reste un pays d’accueil, enrichi par des personnes venues du monde entier et qui circulent.
Avec ou sans papiers, l’étranger est une personne.
La dignité de chaque personne ne se discute pas, elle se respecte.
Notre silence le crie