Le départ en vacances permet le dépaysement, la détente et le repos….
Les vacances sont profitables pour ceux qui y partent.
Les pouvoirs publics seraient des gagnants-gagnants s’ils menaient une politique permettant de faciliter le départ en vacances notamment des personnes les plus modestes.
Des enfants qui ne partent pas restent au bas de leur immeuble à s’ennuyer . Certains, laissés à eux-mêmes s’adonnent à quelques « bêtises »…..
· vendredi 15 juillet 2016
· Page 7 de l’Humanité
« Plus des trois quarts des familles (76 %) ne connaissent pas les aides permettant aux familles ou aux enfants de partir en vacances, selon une étude de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) publiée lundi. Parmi les 17 000 familles interrogées, ayant au moins un enfant à charge âgé de 3 à 15 ans, 44 % affirment qu'elles ne connaissent « pas du tout » les dispositifs d'aide et 32 % « plutôt pas ». Par ailleurs, 90 % des familles qui ne sont pas parties invoquent des raisons financières. Seulement 23 % des répondants avancent des raisons professionnelles, proportion qui varie de 22 % des ouvriers à 71 % des agriculteurs. »
3 familles sur 4 ignorent tout des aides permettant le départ en vacances….
C’est beaucoup, beaucoup trop.
Malheureusement ces éléments sont intégrés dans le calcul qui détermine dans chaque CAF, la somme budgétisée pour les vacances.
On entend ici et là des professionnels et des administrateurs déclarer que si tous ceux qui en avaient le droit sollicitaient une aide aux vacances, le budget exploserait
Il faudrait effectivement qu’une campagne d’information soit menée par les CAF pour qu’un nombre maximal de familles puissent partir.
Cette campagne devrait s’accompagner d’une dotation financière venant de la Caisse Nationale des Allocations Familiales à la hauteur des enjeux.
Parmi le ¼ des familles informées, nombreuses sont celles qui ne vont pas jusqu’au bout de la démarche de demandes d’aides.
Parmi ce ¼ beaucoup sont pénalisés par le quotient faible d’attribution avec le seuil souvent utilisé de 555 € et par la décision financière que des Conseils d’administration ont décidé de prendre :
N’aider une même famille qu’un an sur deux !
Les conséquences de cette politique budgétaire et politique imposée de fait par l’Etat dans le cadre de la COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) signée par les deux partenaires conduit à limiter le droit aux vacances.