N’en déplaise à certains, il n’y a pas en France de crise du bénévolat.
La plus petite commune de France possède plusieurs associations et celles qui dépassent les 10 000 habitants en possèdent 100, 200, voire beaucoup plus.
Le dynamisme associatif existe partout et c’est un atout pour la citoyenneté.
Les difficultés que rencontrent certaines associations, c’est de trouver des personnes acceptant d’assurer des responsabilités de gestion.
Ceci est une réalité.
Il y a là un travail à faire pour dynamiser l’association.
Des solutions existent comme la mutualisation des moyens entre plusieurs associations ou comme le partage des responsabilités.
Le partenariat inter-associatif constitue une force à faire émerger et à construire.
Dans notre ville, à Vaux-le Pénil, une initiative inter-associative est organisée tous les deux ans.
Un comité de pilotage ouvert à tous les volontaires conçoit le projet et le met en forme en partenariat avec la ville qui, elle, fournit des espaces et une aide matérielle.
En 2016, face aux difficultés rencontrées, financières d’abord avec la baisse de la dotation globale de fonctionnement versée par l’Etat aux villes et liées aux intempéries – la ville a été touchée par les inondations- les associations ont décidé de faire travailler l’imagination et de réduire les dépenses.
Tout le monde s’implique
La fête champêtre devient 6 heures champêtres et les associations constituent des ORNI (Objets roulants non identifiés) pour un défilé précédant une soirée festive.
Qu’il pleuve, qu’il vente, la fête aura lieu.
Elle est ouverte à toutes et à tous.
Les bénévoles dans cette ville comme ailleurs ne ménagent pas leurs efforts.
Les associations se prêtent du matériel et cherchent à ne pas se concurrencer.
Comme la question des bénévoles ne se posent pas mais qu’il y a un manque de cadres associatifs – membres des conseils d’administration- nous mettons collégialement en place des formations gratuites ouvertes à toutes et à tous.