De nombreuses familles situées sous le seuil de pauvreté n’arrivent pas à se loger car ayant des revenus très bas, elles ne sont jamais prioritaires dans un logement sauf quand elles rentrent dans le dalo et encore !?
En effet un prioritaire DALO peut se retrouver sans proposition de logement, il ne lui reste plus qu’à attaquer le Préfet au tribunal administratif.
Peu vont jusque - là….
Deux dispositifs d’aide au logement existent, ce sont les logements passerelle et les baux glissants
Le logement passerelle est attribué à titre provisoire à un public en voie d’insertion, l’association porteuse du projet assurant un accompagnement.
Pour le bail glissant, l’organisme d’HLM met à la disposition d’une association plusieurs logements.
L’association est en relation avec le bailleur et sous loue au ménage en difficulté.
Le bailleur a la garantie que les loyers seront payés et la famille est accompagnée
« Pour le bail glissant, lorsque la situation des ménages s'est rétablie, l'association s'efface et le bail "glisse" de l'association vers le ménage qui devient alors locataire en titre du logement qu'il occupait.
Pour les logements « passerelle », le sous-locataire libère le logement à l’expiration du délai fixé. »
Un soutien financier est apporté :
« L'État peut aider les associations dans le cadre d'un financement de baux glissants appelé Maîtrise d'Oeuvre Urbaine et Sociale (M.O.U.S.). Cette aide, financée par l'État, ne peut pas excéder cinquante pour cent (50 %) du projet. Il appartient à l'association porteuse du projet de trouver d'autres financements (Ville, Département, Bailleurs,…) à hauteur de cinquante pour cent (50 %) La convention bipartite Etat-Association, à l'initiative exclusive de l'association, est d'une durée de UN an. Il est nécessaire, chaque année, de reformuler une demande de convention. Les crédits ne sont pas reconductibles systématiquement. »
Ce système est intéressant car si l’accompagnement des familles est fait sérieusement, ce qui est le plus souvent le cas, les loyers sont versés, la famille ne vit pas dans l’incertitude, il n’y a pas d’expulsion locative qui coûte cher socialement, humainement et financièrement.
Tout le monde est content, tout va pour le mieux…..
Il n’y a qu’un bémol, c’est que des associations (pas toutes, certaines sont vertueuses) pourtant soutenues et financées par les pouvoirs publics ne proposent pas à des familles ayant des revenus trop bas……
Ce qui signifie que ces familles n’ont qu’à se débrouiller…..
Ne faudrait-il pas revoir les règles ?
CDAFAL 77