Voici deux images différentes.....
Elles présentent deux réalités.
Cet article relate un entretien que nous avons eu à Vaux le Pénil avec un monsieur venu nous voir ( il n'habite pas notre commune et la maison de retraite n'est pas non plus ici )
Une vieille dame menacée d’expulsion d’une maison de retraite !
Quand une famille connaît des difficultés sociales, économiques ou autres, elle peut faire appel à une association familiale, caritative, de solidarité.
Elle est reçue, écoutée et obtient une réponse immédiate, l’ouverture d’un dossier nécessitants des recherches ou une proposition de réorientation vers une institution, un service ou une autre association.
Il y a quelques jours, j’ai reçu avec le DAL un homme inquiet mais résolu à obtenir satisfaction.
Considérant que sa mère de 90 ans n’était pas bien traitée dans une maison de retraite où le séjour coûte près de 2500 € mensuels, il avait écrit à la directrice et au président de l’association en envoyant une copie à l’ARS ( l’Agence Régionale de Santé).
En réaction, le président de l’association gestionnaire de la maison de retraite a adressé à cet homme une lettre recommandée lui donnant un délai de trois mois pour trouver une autre maison de retraite ! ( j’ai eu en main ce courrier)
Comment est-ce possible ?
Peut-on accepter qu’une résidente âgée de plus de 90 ans puisse être de fait punie et renvoyée Pour une démarche entreprise par son fils ?
J’ai téléphoné immédiatement au président de l’association gestionnaire pour exprimer ma stupéfaction en déclinant mon identité et mes responsabilités au sein d’une association familiale laïque.
Contre toute attente, j’ai le droit à une dénégation : « nous avons un différend avec le fils de cette dame mais il n’est pas question de la mettre à la rue. »
Je passe sur le jugement de valeur sans nuance porté sur l’attitude du fils de la pensionnaire.
En 15 minutes tout a été réglé. J’irai visiter la maison de retraite à l’invitation de mon interlocuteur téléphonique et de toutes - façons cette dame restera dans la maison de retraite.
C’est une médiation rapide qui donne un résultat positif sans que l’on soit obligé de faire une conférence de presse et d’attaquer-éventuellement- la maison de retraite.
Cette histoire m’interpelle : nous étions là, disponibles …Tant mieux mais comment font toutes les personnes et familles isolées qui ont un problème. Vers qui peuvent- elles se tourner.
Il existe bien un médiateur départemental pas souvent accessible.
Ne serait-il pas nécessaire que dans chaque commune une structure de médiation, d’accueil et d’orientation soit mise à la disposition du public ?
Jean-François Chalot