La lutte contre le nazisme constitue une facette essentielle de la résistance, peut-être la plus grande, mais aussi la plus tragique. Longtemps ignoré, sous estimé voire oublié l'engagement de milliers d'étrangers et d'immigrés pour la Libération de la France est un épisode essentiel de notre histoire. Le poète arménien Missak Manouchian (1906-1944) et son groupe de résistants de la Main d’œuvre immigrée (MOI) jouèrent un rôle capital durant ces rudes années. Fusillés en 1944 au Mont Valérien, Missak et ses camarades de combat méritent d'être portés sur le devant de la scène.