Les établissements de santé, leurs personnels et les associations attendent la première circulaire tarifaire et budgétaire signée par Marisol Touraine.
Cette circulaire n’est pas encore publiée.
Alors qu’en 2015, les économies imposées s’élevaient à 730 millions d’euros, elles devraient en 2016 atteindre les 993 millions….
Pourquoi pas un milliard pendant qu’elle y est !?
Il faudra que les établissements de santé réduisent leurs dépenses.
« Ces économies portent sur l’ensemble des enveloppes de financement des établissements de santé (activités de médecine, chirurgie et obstétrique, missions d’intérêt général et d’aide à la contractualisation, activités de soins de suite et réadaptation, psychiatrie et unités de soins de longue durée). »
Il faudra diminuer le nombre de personnels, réduire le nombre de lits dans les hôpitaux et naturellement rogner sur le nombre de journées d’hospitalisation.
Tout doit être rentabilisé au maximum.
L’Etat veut continuer à faire des économies afin d’obéir aux injonctions de Bruxelles…..
Le budget santé devient donc un paramètre d’ajustement, ce qui est incompréhensible et inadmissible.
Le gouvernement annonce des mesures -que l’on attend toujours- pour réduire la pauvreté alors qu’en même temps, il s’en prend aux dépenses de santé pourtant incompressibles.
Les conséquences prévisibles sont connues : de nombreux services vont fermer dans les hôpitaux publics et il faudra que les patients passent et restent sur la case clinique privée avec les dépassements d’honoraires.
Nous allons très vite voir augmenter le nombre déjà considérable de personnes renonçant aux soins.
Les patients et les personnels de santé ont les mêmes intérêts qui passent par la réécriture de la circulaire santé.
LE BUDGET SANTE NE DOIT PAS ETRE AMPUTE !